M Jl if Iff nombreuse. La plupart des associations fé- dérées on n'en compte pas aujourd'hui inoins de quatre-vingtss'y élaient fait rcprésenter. Aprés avoir envoyé a une séance ultérieu- re la réélection de son bureau, dont les pou- voirs ent élé provisoiremenl prorogés, Tas- semblée s'est enlretenue des circonslances graves off les projets du ministère gueux en malière destruction publique placent Ie pays. Sans entrer dans les détails des vues échangées, nous pouvons dire qu'il y a eu unaniinité pour reconnailre que les dits pro jets, tels qu'ils figurent en principe dans Ie discours du tróne, menacent directement la foi du peuple, la consience et les droits des péres de familie. Aussi y a-l-il lieu de faire appel a toules les énergies, a tous les dévoue- menls pour soustraire nos populations 9 Taction déléière des écoles officielles, Ie jour oü celles-ci seraienl sécularisées, c'esl-a-dire deviendraient des écoles saus Dieu. Nous croyons savoir que ces éventualités, si grosses de perils, n'ont pas élé sans émou- voir nos premiers pasteurs. Quand Tépiscopat fera entendre sa voix respectée, tous les fidèles seronl deboul pour défendre avec lui el sous sa direction eet intérêt suprème de la Religion et de la Pairie que Tarrogance des Gueux au pouvoir met si témérairement en danger. LES BOURREAUX DE BlENFAlSANCE. Nous lisons dans la Feuille d'Oslende: Samedi a eu lieu une distribution de pains aux families pauvres secourues par Ie bureau appelé de bienfaisance. Cetle distribution avail élé précédée, la veille, d'une razzia de cartes de secours. Les parents dont les enfants ne fréquentent plus Técole communale des filles depuis la renirée des classes onl dü répondre a la ques tion suivante: Quelle est Cécoleque vos jfilles fréquentent? La réponse était prévue: l'Eco- le des Sceurs. Et voici ces pauvres obligés aussitót d'abandonner leurs droits sacrés sur Tédueation de leurs enfants ou se voir refu ser Ie secours de Tassistance publique Disons Ie de suite a Phonneur des pau vres, l'amour paternel Ta emporté sur i'appat des secours et, comme Tannée dermére, les pauvres ont rendu leurs cartes. Espérons que la charité privée ne se 111011 trera pas indifférente a la noble conduite de ces malheureux et qu'elle s'ernpressera de leur veniren aide par Renvoi de larges au- mönes au comité du patronage des écoles calholiques el libres. cc cercle populaire surlout qui a exaspéré la presse libérale et qui nous a valu Ie ma- gnifique succès de la campagne éleclorale du mois d'octobre dernier. Nous applaudissons avec bonheur a tous les efforts qui ont pour bul une union plus élroile des forces dont nous disposons a Bruges. Nous voyons avec espoir la prospérité croissanle de la Burgersgilde Nous saloons avecjoiela fondalion d'autres Cercles dans lesquels la bourgeoisie et la jeunesse se re- tremperont pour les luttes futures. Que les Glides se multiplienl de plus en plus a Bruges et ailleurs sous Taction de Tesprit tradilionnel qui en Flandre a toujours été fonciérement religieux, et, nous en avons la certitude, les violences du cabinet maconni- que ne durerotil point dans nolre chère patrie Que Ie gouvernement d'ailleurs y réflé- cbisse C'est la vieille Flandre qui a sauvé nolre nalionalité dans Ie passé. La Flandre aeluelIe est encore aujourd'hui le cceur de la Belgique, el elle veut conserver toujours vivaces sa vieille foi, ses vieilles mceurs et sa vieille langue Ceux qui veulent le con traire soul des démolisseurs, desennemis de notre nalionalité, des imitateurs maladroits des révolutionnaires de 93 UN COUP DE TRUELLE. II y a un an la franc-maconnerie tendait d'assassiner le représentant le plus éminent du parti calholique de TEquateur. La tenta tive a éclioué les meuririers n'ont pas élé inquiété. - On annonce aujourd'hui que la franc- maconnerie vient de renouveler sa tentative lecelle fois le crime a réussi. Don Piedrahisa a été tué d'un coup de fusil. Inutile de dire que les assassins sonl... inconnus. 11 résulte d'un rapport lu au congres socia- liste lenu a Boom la semaine dermére que plus de soixante délégations sont parties de Gandpour faire de la propagande dans les petiles villes des Flandres, y répandre ses journaux et brochures, et y fonder des asso ciations. Et M. Frère déclare que le socialisme n'est en Belgique qu'un fantóme dont 011 aurait lort de s'effraver Une remarque curieuse faite par la Cloche a la Chambredes reprcsentanls Parlant du banc des minislres, un de nos amis nous disail Mais ce sont presque tous élrangers, d'origiue récente M. Wallhérc Frére est d'origine francaise, (1799). M. J. Bara est d'origine francaise, (1799). M. Graux est d'origine francaise, (1800). M.legénéral Renard esl d'origine fran caise, (1800). M. Saincleielte est d'origine francaise, (1799). II n'y a de réellement-beiges que M. P. Van Humbeeck et Rolin-Jaequemyns. Encore M. P. Van Humbeeck est-il Murollien On lil dans la Patrie Nos lecteurs savent le revirement produit a Bruges par la Burgersgilde. Comme son noin Tindique, eelte sociélé a railié autour du drapeau calholique une foule d'excellents éléments qui avaient élé trop longtemps épars dans notrc vide. C'est la fondalion de BULLETIN POLITIQUE. NOMINATION ECCLÉSIASTIQUE. BIBLIOGRAPHIE. NÉCROLOGIE. A i'oecasiou de la Fèle.de Nocl Ie journal ne paraitra pa's Mercreai. Ciar»siiB{|sae l«calc. Le Progrès ne se sent pas de joie a voir avec quelle désinvollure M. Rolin Jacque- myns annule les décisions de la Deputation permanente, concernanl les Elections com- munales contestées. A ce propos il Irouve encore moven, quoique sans rime ni raison, d'injurier le lapissier Ruzeile et le B. P. Detcour (ce qu'on gagne, n'est ce pas, a élre bonaee comme M. Delcour). En fait, M. Rolin-Jaequemyns encombre tous les jours Ie Moniteur d'arrêtés royaux annulant des élections communales catholi- ques, ou ordonnant des enquêtes sur les dires des libéraux évincés: c'est une vrate pluie d'actes de ce genre, plu ie quijusqu'a i'avénement de ce triste personnage. était inconnue dans les régions de la feuille offi- ctelle. Les deputations permanenenies en gcnéral jugeaint les éleclions communales ex aequo el bono, n'attachaient aux plaintes des candidats malheureux, dénuées de preu- ves, qu'une médiocre importance et pour qu'nne enquête fut ordonnée, il fallait les motifs les plus graves et les plus concluants. Le gouvernement, de son cólé, laissail faire les deputations, et ne se mêlait de es affai res de ménage communal, qu'en presence d'une violation formelle de la loi. Cette maniére d'agir a été celle des minis tères libéraux et des ministères calholiques; mais lout cela est changé. La vicioire rem- poriée légalement, loyalement, dans urie commmune pat- les calholiques, est un cri me, et c'est M. Rolin-Jaequemyns qui se charge de le leur faire expier. Encore si les motifs indiqués dans les arrélés indigrtes de la signature royale, avaient un caractére sérieux; mais non: ce sont des cancans, parfois des propos d'ivro- gne, inspirés par le dépit d'a voir succornbé dans la lutle éleclorale. Prenons au hasard un de ces arrètés. Des électetirs d'Alverin- ghem auraienl offert de payer a hoire a d'autres électetirs a condition que les der- niers voleraient dans le sens des premiers; mais il est adntis que, le jour des éleclions, il est permis d'ollrir a hoire et a manger sans encourir une pénalité; l'art. 170 du code élecloral le permei, et les électeurs qui out envoyé M. Rolin a la Cbambre s'en sont donnés a coeur joie. Nous tt'oserions pas njème affirtner qu'a Gand des libations 11 aienl continué au-dela du jour aulortsé. Or, n est-il pas ridicule de venir parler a ce propos darts un arrété royal d'un systéme de corruption? Un autre arrété ordonne une enquête sur les éleclions de Loochrisly, sous le prétexte (jue la salie ou se faisait felectionri'avait pas une superlicte suffisanle, un des lé- trtoins a declare qu'il avail pu, desa place, reconnailre plusieurs des voles étuis; or, nous irotivons, nous, le lémoin très.-indis- cret, et tl n avait qu'a se tourner de maniére a ne pas connaitre le secret des voles. C'est le premier devoir d'un lémoin, devoir sanc- tionné par le serrnenl qu'il prête. De paretl- les allégations devraient élre repoussées avec mépris. Mais il faut tout dire: les calholi ques ont triomphéa Loochrisy. Des lors! D'autres arrètés allèguenl d'es motifs si fu11 les, si vagues, qu il est a peine possible dö coucevoii qu un rniuislrc do fiulérieur puisse s'y arrèler lorsque la majorité oble- ttue par les élus a élé considerable. Ainsi on lit dans un de ces documents: Altendu que les fails allégués dans la réclamalton auratenl eu pour effet, s'ils élaient démon- irés, de paralyser pour certains électeurs leltbreexerctcede leurs droits. Or, n est-il pas de régie que c'est au re clamant a proitver le fondement de ses allé gations par des fails réels et incontestables' Depuis quand une simple reclamation, inspi- rée soit par la passion des paros, soit par des nvalités locales, suflit-elle pour élre adtnise par le gouvernement et donner lieu a des enquêtes? En procédant avec tant de partialité, M Rolin ouvre ,.ne porte a de graves et inevita bles abus. II est vrai qu'il ne procédé avec cette rigueur libérale qu'a l'égard des deci sions des Deputations permanentes catholi - qttes: celles des deux Flandres, du Limbourg et du Luxembourg sont principalement e* batte a I arbitraire du parti qu'tl adore ma.ntenant apres l'avoir jadis' combattü Dans les provinces dolées de Dépulatio.ts permanentes hberales, pas la moindre trr gularlte na s.gnalé les elections; tout s'est passe dans I ordre Ie plus parfait; les catholt- quesoni ele battus. el dés lors il est impos sible qu tl y au eu metne un alóme de fraude ou de presston ttltcile. "'ais, lui] raconte un trail d'hypocrisie qui pein( ruam de maitre la gueuserie Malinotse et 6 Yproise. Consitléraitl «que les commercants quj motiireraieiit ouvertement libéraux p0 Se raient élre atleints par la vengeance I' clértcaiix, qui veille toujours, cette feuu? gueuse engage les commercants gueux a 1 ra vest i r en tartuffes, a mentir a leurs cliem6 calholiques el a se faire passer prés dÖ pour de petits saittls. 11 faut jouer au jé suite avec les c/éricaux el Con nepetilun, uvec eux le cceur sur la main. y r A moitis de se résoudre au röle de les calholiques seronl sans doute d'avis y a pour eux quelque chose a faire. Darts no'.re vil le, comme a Maltees, lUl foule de geus onl stttvt les consetls des gileilx Tout en se posant, vis-a-vis des eaiboltques en calholiques convaincus, ils iravai||aieri| et volaient pour les gueux. L'élection coin, munale du 29 oclobre et le grand nonibre de voix obtenues par les gueux a Ypres ié. moignent bauieinenl de cetle fourtioiscrit orgatiisée el prèchée par les gros bonnets du libéralisme. Calholiques, vous voyez comment on vous Irompe, froidement el par syslétne. Fermerez-votts plus longtemps les yettx? Vous sied-il d'etre les dupes de ceux quj vous combaltenl el vous insultent, pendant que vous les favorisez et que vous les ettri- chissez LES PROFESSEURS D'HYPOCRISIE. Un honnete journal de Malines, Ie Burgerij CHEM1N DE FER DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. L'assemblée générale des aetionnairesdu cbemin de fer de la Flandre Ooccidenlalc d'abord remise faute d'un nombre suffi. sant d'acliotts déposées, a pu avoir lieu Ie 9 Décembre dermer. Les aclionnaires présents saufPadmi- nistralion, pourvue d'un certain nombre de procurations qui lui assuraient la majorité, onl volé avec ensemble contre le rapport'; aucune explication plausible tt'ayani pu étre fournie par le rejet des propositions de rachal formulees par TEtal. D'après les declarations officielles de Fan cier) ministre des travaux publics, M. Beer- naert, les 27 millions ofl'erls a la Compagnie devaient cependant permeltre une reparti tion de fr. 302 80 aux actions privilégtées el de fr. 301 70 aux actions primitives. Cette offre était acceptable. Elle aurait sa- tisfail la majeure partie des aclionnaires, d'aulanl plus que par le rachal das aulres Itgttes des Flandres, TEtat était a ntèmede latre une redoutable concurrence qui se tra duit deja par one diminution de recettes d'envtron 180,000 fr., et que par Tachéve- menl de la ligne de Tbielt a Lichtervelde les recettes de la Compagnie doivent subiruoe nouvelle et grave alleinte. L Administration a élé mal inspirée en n acceptant pasd'emblée les propositions du gouvernement. Tel est du moins Tordrei d idees qui avait cours dans le groupe des opposaols beiges représentant 3,050 actions et contesle par les membres du Consetl d'ad- ministration, en possession de 5,853 actions Lo question sera probablement reprisei Tassemblee de Londres. 262 290 282 299 279 263 131 126 129 109 ÉLECTIONS DU 19 DÉCEMBRE. LANGE MAllCK. I riomphe éclatant des catholques. Électeurs présents, 408 Calholiques. Delanghe, Clt. Eileboudt, II. Lauwers, Jean, Liebaerl, Benoit, Van den Broucke, V'au Heule, Libéraux. Bousson, Henri, Courlens, L. l'aret, Frédéric, Van Eecke, Pierre, ST-JEAN. Lutte acharnée. nos amis. Électeurs présents, 65. Majorité 33. Cathohques. Dochy, Aloïse, Vanwonierghem, Ch. Vermersch. Louis, Soetaert, Edouard. Libéraux. Prooi, Elot, échevtn, Debruyne, Leon, id. Blondeel, Ch. Htllewaere, Modeste, En consequence sont élus: MM. Dochy, Aloise, catholique, el Prooi, Eloi, libéral. '^a 'jeö procéder a un ballotage en- tre MM. Vanwonterghem, Ch., Vermersch Louis, et Soetaert, Edouard, calholiques, Debruyne, Léon, liberal. MM. Blondeel, Cb. et Hillewaere, Modesle, libéraux, restent sur Ie carreau. Trtomphe moral pour 37 31 31 30 33 29 28 26 Mademoiselle Btemans, (Mozart.) AndftuD T I Au Sénat de France, les droiles out réussi h faire létablir au budget des cultes le crédit de deux cent mille francs pour Tanguientation du Iraitement des desservanls, rejelé on s'en souvient par la Cbambre des députés. Celle ei devra done élre saisie de noiiYeau de ce budget ainsi modiüé. INDES. II v a trente el un ans, la guerre contre l'Af- ghanistan coüta 1 S3 millions de liv. st., anjour- d hui, il faudra Irois, quatie fois eelle somme. II senible inulile de disenier la question de sa- j roir qui doil payer ces frais. de l'Anglèterre ou des Indes; avanl lont il s'agit de savoir si les Indes petiYent supporter ces depenses. La dessns 011 ne |)eut que répondre négaiirement. L'empire des Indes se Irouve ij la veille d'une banqueroute tinancière. Deux Yice-rois 011I déelaré que la nation ne pouvait élre chargée de noiiveaux impöts, paree que le peuple n'était réellement plusenélal de Ie9 paver, el qu'un essai dans ce sens pourrait amener de graves consequences. En vérité la misère n'est mille part aussi grande que dans les Indes. Sur une population de 190 millions d'habitanls, la recette de Tannée n'est que de 300 millions de Iivces sterling En moyenne le revenu d'un ra yah (paysan indien) est seule- ment de 39 fr. IN'est-il pas lamentable de penser que c'est la le revenu moven el que beaucoup n'ont pas rnênie celle somme. Or, le gouverne ment, pour couvrir sesdépenses, léve encore une somme de 50 millions de livres, c'est a-dire qu'il demanded chaque individu un saeriGce annuel de 0 fr. 50. l)e 39 fr. il ne resle done au ravah qii'une somme de 32 fr 50 pour se nourrir," se vêtir et suffire a tons ses besoins. temps a Heidelberg pendant celle absence, on devait désinfecler Ie palais. Les médecins ont recherché avec le plus grand soin si les appartement* de la residence n'étaient pas devenus le foyer du mat; mais leur enquê.e 11 a rien démontré sous ce rapport. lis ont atti ibné l'intensilé de l'épidémie a la cour de Darmsladl a deux causes principale* la transmission imme diate de langme par Thabilude qu'out les ineni bres des families allemande! de s'embrasser sur la bouehe, el la disposition parliculière de la mu queiise de la gorge et des amygdales. qui e-l la cause des fréquenles affections aigtiès de ces orga- nei auxquelles sonl sujels les princes et princesses de IIesse. Ce qui tendrait a eonfirmer eelle dern'ière appréciation des médecins c'est qu'aucun des serviteurs 011 des gardes malades attachés au palais n a subi la contagion, depuis plus de cinq semaines que I épidémie d'angine s'est déclarér. Cest le matin, a sept beiires et demie. que la grande-duchesse Alice est morle; elle s'est étf iute doucein-nt; elle avait pirdu connaissance depuis deux hetires et demie dans la unit. La princesse Alice était née le 23 avril 1853 et mariée le 1 juillet 1882 au prince Louis. Voici queiques détails fournis par le Gi.obe, de Londres, sur la mort de la princesse Alice, grande-duchesse de Hesse Darmstadt La grande-duchesse était égée de 35 ans, et elle avail en sept enfants de son tnariage avec le grand-duc Frédéric-Guillanme-Louis de Hesse, célébré Ie 1 juillet 1862. L'un de ses enfants, le prince Irédéric Guillaiime mouriit accidentelle- ment en 1873 d'une chute par une des fenêlres du chateau, el un autre, la princesse Marie, est mot te de diphthérie le 13 du mois dernier. La terrible maladie qui vient d'enlever cette princesse avait d'abord attaqué Tainée de ses Giles, la princesse Victoria, ógée de 16 ans. Puis ce fut le tour de la princesse Alice, ,1gée de 6 ans; le lendetnain la princesse Marie, de deux ans plus jeune, était frappée, et leur frère le prince Ernest- l.outs, agé de 10 ans, prenait a son tour la mala die, dont leur père. le grand due, était atteinl lui aussi le lendemain. Ainsi, a ce moment, dans la familie grand ducale si proche alliée de la familie royale d'Augleierresur six prrsonnes cinq étaicnt au lit, liittanl contre les douleurs de Taii- gine qui pardonne si rarement. La plus jeune n'y put résisler et elle fut la première victtme. On avait de ineilleures nouvelles des aulres, lorsqu'on a reen la doiiloureuse information que la royale epouse el mère, dont le fardeau d'inquiétudes et de douleurs avait été si lourd déjii. était, elle aussi, terrassée par le terrible mal dont elle avait sans dunte pris Ie germe au cllevet du lil de ses enfants. Sir William Jenner (ut immédiatemenl envoyé a Darmstadt par la reine Victoria, pour agir de concert avec les médecins allemands, mais, quoique de prime abord 011 eitl espéré que le mal n'aurait pas de résullat fatal, la nature maligne de i'aiïec- tion ne tarda pas a déjouer tomes les prévisions de guérison de Sori Ailesse Royale, et, dès bier, il n'était que trop évident que Ton avail toules rai- sons de redouter tine catastrophe. En edel, nous reecvons la douloureux nouvelle que la plus po pulaire des Giles de la Reine, qui avait fait preuve de lant de dévouemenl durant la fatale maladie de son père. ei qui avait si tendrement soigné pendant queiques semaines le prince de Galles, il y a de cela sept ans, gagnant ainsi de nouveaux litres a Taffeclion du peuple anglais, n'était plus. 1 nette, son humilité profonde, sa grande patience, sa mortilication ct sa pénitenee adrmraules, et un mot, toutes les vertus qu'il a pratiquees u enseignées a un degré si éminent. Le Calendrier indique de plus les indulgences, absolutions et bénédu-tions papales de 1 ürur e, ainsi que les jours d'abstiueuce etdejeune de TEglise et du Tiers-Ordre, ft 4 II y a une édithm ordinaire a 1 franc, et une édition de luxe a i francs Texemplaire. Ges ca lendriers se trotivent a Timprimerie de bauit- Augustiu, a Bruges, et chez Van dei' Ghins.e- Fossé, Libraire, rue au Beurre, 6ö, Ypres. ALLEMAGXE. On mande de Berlin, 8 décembre On esl généralement d'avis que la reprise (les rênes du gouvernement par TEmperrtir. délermi- ncra bientöl un courant conservaleur religieux. Ainsi, depuis quelqiie temps déja tons les chefs d administration ont douné l'ordre a ceux de leurs subalterne*. mariés settlement an civil, de prorédcr sans retard a leur niariage religieux. (lette mesure était nécessaire, ear un seul chef a dti donner eet ordre a 70 de ses subalternes, qui s'élaienl accommodés du coacubinat civil .Ie dois ajouter qu'au ministère de la gnerre cette mesure était inutile. 31. de Raton, ancien ministre de la guerre, avait donné. le iendemain de la publication de la lot sur le inariage eivil, l'ordre a toules les pei sonnes de son ressort de ne négliger sous auetin préicxte la cérémonie du manage religieux plitsieurs militaire* ont même élé expulsés de l'armee pour n'avoir voulu pas se soumcltre a eet ordre ministeriel. Voici en quels terines le Messager de l'Em- pire (Reichsbole) dépnnt Taffrense dégradation inatérielle et morale des quartiers ouvriers de Berlin 11 il a été dit dans Tünion évangélique de Berlin, par les déiégués des missions de la vilie qui certamement connaissent le tnieux la situation que les besoms physiques, dans les faubourgs de la capitale, dépasse loute imagination, et que le nombre des enfants saus baptême el des unions con jugates sans consécralion reiigieuse ne fait que s'accroilre chaque jour. Tout ce qui est sacié, tout ce qui est chrétien est un objet de moqnerie, et ces tristes circonslances reiigieuse* et matérielies cnlrainent après elles, cela va sans dire, une dé- moralisation et 1111 débordement de vices sans excmple. L'autre jour, ie pasteur M. Kraft disait que, si I 011 n opposait pas promplement une puis - santé barrière a ce déehainement de toutes les mauvaises passions, il 11e faudrail plus s'étonner si, dans queiques semaines, on construisait dans ies faubourgs des machines infernales. M. De Brie, ancien professeur au collége de Poperinghe, est nommé vicaire a Ten Brielen (Comines). MORT DE LA GRAXDE DÜCHESSE ALICE. Ea grande-duchesse Alice a succornbé samedi it la grave maladie dont elle so 11 (Trait depuis quel que temps Celle mort frappera les cours d'An- gieterre et d'Alleinagne, auxquelles cette princesse était tnliinemenl iiée par la paranlé. La pruicesse avait été alteinte au moment 011 on la croyait enlièrt menl a Tabri du mal. Eu effet. quoiqu'elie eiit soigné toutc sa familie atta- quée simiillanémrnl par l'angine coiieunrtise, elle avail pa* eu ie moindre symptóme défavorable. 8011 man el ses enfants uioins la jeune prin cesse qui a succornbé étanl en voir de guérison, la cour grand-ducale se préparait it passer quelque NOËL. Voici que nous revient la fête joyeuse des fa milies chfétiennes, la fóte de la bónne nouvelle et avec elle les chants inspirós par la foi. Nous n'en eonnaissons pas de meilleurs que ceux que nous ont transmis les ages anciens, et, parmi eux, ceux qui ont été publiés récemment par lss Bénédictins de Solesmes. Mais ces recueils si intéressants sont trop considérables pour qu'ils puissent pénétrer partout. La Société de St-Au- gustiua eu Theureuse pensee de les publier en l'euilles détachées qu'on peut se procurer séparé- rnent ou par séries deG Nosreliés ensemble. L'accompagnement pour piano et harmonium est d'un grand mérite. 11 a été composé par M. l'abbé Buyschaert dont la science et ie talent sont dé.ja connus dans le monde musical. Chacun de ces chants est orné d'un frontispice rouge et non et d'un fort bon dessin. La première série de 6 Noëls élégamment car- tonnés est en vente chez tous les libraires et les marchands de musique au prix de 3 francs. Chaque numéro pris séparément coüte 50 cen times. LE CALENDRIER DE Sl-FRAN'GOiS D'ASSISE. De nos jours Tusage des - Almanacks - ou - Calendriers - est devenugénéral. Malheureu- srment beaucoup de ces publications laissent a dósirer sous le rapport moral ou religieux. Oflfrir aux pieux iidèles et aux persormes religieuses un Calendrier chrétien, tel a été le but que s'est proposé la Société de Saint-Augustin, a Bruges en publiant une série de Calendriers a eftèuilier! A 1 indication de la date des jours et des mois de Tannée, du lever et du coueher du soleil, des phases de la lune, elle a ajoutó pour chaque'jour une pieuse senteuce tirée des écrits de Tun on de l'autre Saint, dont chaque Calendrier porte le nom. Combien de personnes, qui ne trouveraient pas le temps pour s'occuper d une pieuse lectu re, pourront nourrir leur esprit et réchauffer leur cceur en lisant enaque jour une de ces gran- des véritós, de ces belles maximes, de ces subli mes et profondes paroles dont les Saints avaient le secret, et dans lesquelles ils ont exprimé les nobles sentiments de leur ame et le partum de leurs héroïques vertus. Parmi les différentes éditions de ces Calen driers, nous recommandons tout spécialement le Calendrier de Saint-Francois. Les innombrables enfants du Premier, du Second et du Tiers-Ordre du Séraphin d'Assise voudront se procurer un ou plusieurs exemplaires de ce Calendrier de preference a tout autre, puisqu'il a été spéciale ment composé pour eux, et qu'ils y trouveront un aliment pour leur piété et un guide journa- lier dans leurs exercices spirituels. Chaque jour indique la fête qui se célèbre dans les trois branches de l'Ordre «éraphique selon le Calendrier du Rréviaire Franciscain. Chaque jour reditunede ces paroles inspirées tombées des lèvres ou de la plume du satnt Patriarche- son amour séraphique, sa sqblime charité frater- cram 1 Ch Ma 1-nnnoÜ 1 Programme du 33" gra r-o!lu£. v,V0ca et instrumental, donné par sous ia direction de MM. (- rtomrlif. G-AVenes, avec le concours de M AnJ.?,.,0 ®lemans, professeur de chant Mademoiselle Cuignet, professen, t„ rT, "no et l'e plusieurs amateurs distingue5 snip "^A>iCHE',22 Décembre 1878, a 7 heures souau Local de la Société. A(inIaa',-^ot."Pourri pour Symphonie, (Stasnü Mad«mruii?iPelM- Fig°r°:8 Hochzeit, chante I«' 11 i

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2