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W^' Samedi 28 Décembre 1878 -!.£>?■ 18'année. N"l,355-56
ETRENNES PONTIFICALES.
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le Journal parait Ie Mercredi et le Samedi. Les insertions content lb centimes la ligne. Les réclames et annonces juriiciaires se piieril 30 centimes la Jiu-ne. On traite d forfait ponr les insertions par année.
Un numéro dn journal, pris au Bureau, 10 centimes. Les numéros supplémenlaires commandos pour articles. Réclames ou Annonces, content 10 fr. les 100 exemplaires.
C SS S<: J?I S SD 25 E5 al.
Rouler;
5,15 mat
Courtrai, 5,34 9,52
2 11,20 2,40 5,25. Courtrai-Ynres, 8,08 11,05 2,56 5,40 8,49.
2,06 6,07, (le Samedi a 5,50 du inatiu jusqu'a Langemarcli
ok.) Thourout-Ypres, 9,00 1,25 7,45 (le
ynres-t.<
Vnres-Tlioui'out, 7,20 12
Samedi a 6,20 du matin de Langemarck a Ypres).
Comines-Warnêton-Le Touquet-llouplines-Armentières, 6,00 12,00 3,35. Armentières-Houplines-Le Touquet- Warnêton-
Comines, 7,25 2,00 4,45. Comines-Warnèton, 8,15 mat. 9,30 soir, (le Luudi 6,30.) VVarnêton-Comines, 5,30 11,10 (le
Lundi 6,50.)
Comines-Belgique, Comines-France, Quesnoy-sur-Deülo, Wambrechies, la Madelaine, Lille, 7,20,. 11,45, 6,43, 9,30. Lille,
la Madelaine, Wambrechies, Quesnoy-sur-Deüle, Comines-France, Gominés-B'e'lgique, 5,55, 10,35,4,37,8,15.
Courtrai-Bruges. 8,05 11,00 12,35 4,40 6,37 9,00 soir. (Thourout.)— Bruges-Courtrai, 8,05 12,40 5,05 6,42.
Bruges-Blankenberghe-Heyst (Station) 7,22 9,50 11,27 12,40 2,27 2,50 5,35 6,40 7,35. •- (Bassin) 7,28 9,56 11,33 12,46 2,31 2,56 5,41
6 46 7,41 9,02. Heyst-Blankenberglie-lirugos, 5,45 8,20 10,10 11,25 1,25 2,45 4,10 5,30 7,35 8,45.
Inselmunster-Deynze-Gand, 5-00,9-41,2-15. Ingelmunster-Deynze, 6-10,7-15. Gand-üeynze-Ingelmunster, 6-58, 11-20. 4-41.
Deynze-Ingelmunster, 12,00 8,20.
[no-elmunster-Ansegbem, 6,05 9,40 12,35 6,13. Ansegbem-Ingelmunster, 7,42 11,20 2,20 7,45.
Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerque, 7,10 9,08 1,35 7.50 Dunkerque-Furnes-Dixmude et Liehtervelde, 6,15
11,05 3,40 5,00.
j c, ni. A nn Br in n nr? in ja .t.:7,15 1^55 4^0 5,56 6,50.
.16 12,20 6-15 9,15.
Gand-Terneuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Porte d'Anvers) 8-30, 12-40, 8-25. Ïerneuzen-Gand, 6-00, 10-30, 12,30 5,55
Seizaete-Lokeren, 9-04. 1,25, 9-03 (le Mercredi, 5-10 matin). Lokeren-Selzaete, 6-00, 10-25, 5-25 (leMardi, 10-09).
C O ÏIR.
COURTRAT, HRUXELI.ES.
BRUXELLES, COURTRAI.
Courtrai dép. 6,37 10,53 12,33 3,42
Bruxelles arr. 9,20 1,35 2,25 6,10
Courtrai dép.
Tournai arr.
Lille
COURTRAI, TOURNAI. LILLE.
5,27
6,37
7,28
7,42
9-37
10,15
10-42
10,56
11,47
12,03
2,54
3,48
4,00
6,35.
8,51.
8,47.
Bruxelles dép.
Courtrai arr.
8,28
12,21
2,46
8,00 10,'46
LILLE, TOURNAI, COURTRAI.
5,35
7,56
6,47.
8,44.
6,39 9,41.
6,37 10,04.
Lille dép.
Tournai
Courtrai arr.
5,10
5,42
6,34
8,12
8,56
9,17
11,05
11,32
12,26
2,21
2,40
3,38
4,10
5,21
6,33
8,10
8,50
9,28
COURTRAI, GAND.
GAND, COURTRAI.
Courtrai dép.
Gand arr.
6,32
8,01
6,42
7,21
9,49
11,08
12,31,
1,51,
3,41
5,04
6,40
8,00
9-32.
10,20.
Gand dép.
Courtrai arr.
5,15
6,34
8,45
9,33
9.24
10,51
1,28
2,49
4,14
5,23
7,21.
8,12.
BRUGES, GAND, BRUXELLES.
BRUXELLES, GAND, BRUGES.
Bruges d. 6,49 7,04 9,39 12,34 2,52 3,59 6,43 8,43 Bruxelles dép.5,22 7,20 7,25 9,00 11,06 1,35 3,02 4,53 5,55 5,01,
Gand a. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07 4,44 7,58 9,28. Gand arr. 6,00 8,38 9,36 10,27 1,23 3,25 4,16 0,13 7.23 7,35.
Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4,00 7,15 5,58 9,31 10,42. Bruges - 7,15 9,23 10,51 11,20 2,3S 5,01 6,50 8,15 8,50.
L'éponue est venne ou la piété des calholi-
ques aime a faire parvenir au Saint-Siége, en
ses jours de détresse, ce Iribut annuel qui doit
rappeler a leur Père commuti les affections
respectueuses de la grande familie et contri-
buer a allégerdans une certaine mesure, la
charge des frais immenses qu'impose le gou
vernement de ÏEglise universelle.
La situation n'a point change. Cette guerre
impie que nous Üéplorons depuis si longtemps
est devenue, si e'est possible, plus dpre encore
et plus générale-, la générosité des fdèles ne
saurait se ralentir et ne se ralenlira point.
Plus récente d'origine et plus modeste dans
ses proportions que la grande oeuvre du Denier
de St-Pierre, la souscription des Etrennes
peut cependant sappliquer une part de ces
paroles que notre vénéré Souverain Pontife,
Sa Sainteté le Pape Léon XIII écrioait naguè-
re d un illustre évêque: Les ennemis de
ÏEglise le voient bien, eux aussi: c'est ïoeu-
vre capitale, sans laquelle il ny await pour
le Saint-Siége ni liberté, ni dignité, ni
mogen assuré d'exercer son divin ministère.
Aussi est-cepour lui arracher cette dernière
i) sauvegarde quils ont cru devoir réunir lews
r> attaques et leurs communs efforts.
II s'agit ici de la cause, non-seulement de
ÏEglise et du Siége apostolique, mais de
chacun méme de ceux qui donnent ainsi gé
it néreusement une part de leur fortune u, IE-
it glise: ces largesses leur vaudront certaine-
ment les trésors de la bonte et de la miseri-
corde divine.
Nous nous adressons done encore une fois,
etavec une con/iance entière, aux catholiques
yprois. Leur premier cadeau détrennes a
Léon XIII sera digne, nous en avons la con
viction, de l'amour quils ontvoué a lauguste
successeur de Pie IX et de leur filial dévoue-
ment envers I'Eglise Notre Mere.
La souscription est ouverte a partir de ce
jour dans les colonnes du JOURNAL D 4 -
PRES.
L'anDèe derniére les Eirennes Pontificales
ont produit dans Ie diocése de Bruges la
somme de 68,246 fr. 94 c.
Nous communiquons avec plaisir a nos
lecleurs les lignes suivantcs que nous adresse
le trésorier de foeuvre a Bruges
En suite de I'envoi que nous avons eu le
bonheur de lui faire de la somme qui pré-
céde, notre St-Pére le Pape Léon XIII, par
une letlre signée de sa main, a daigné nous
charger de remercier avec effusion ions ceux
qui ont pris part aux Eirennes Pontificales,
ajoutant qu'll les comprenait lous dans une
benediction pleinede tendresse paternelle.
AVIS.
MM. us ecclésiastiques de Varrondissement
voudront bien recevoir les souscriptions
Toutes autres personnes de bonne volonte
sont cgalement considérées comme aptes ci
recueillira recevoir et d transmettre les
°ffrandes.
On les pergoit également au bureau du
Journal d Ypres ét du Nieuwsblad.
Pour permettre une exacte comptabilité
1° Le donateur et son intermédiaire sont
instamment priés de remettre simultanément
la note de la souscription et Vargent qu'elle
cornporte.
Les personnes qui seraient embarrassées
pour faire parvenir au centre de Vomvre le
montant de leur souscription, peuvent Venvoyer
en mandats sur la poste a M. le Doyen d' Ypres.
2° Nous ne pourrons publier cliaque semaine
que les souscriptions dont la note et Vargent
seroht parvenus au centre de Vceuvrechez
M. le Doyen cF Ypres, avant le Joudi midi.
AGGRAVATION DES CHARGES MILITAIRES.
Nous lie soupconriious saus vouloir le dire
de prime abord, le projel de loi rclatif au
coniingent de l'armée est dirigé eu parlie
conlre Ie clergé catbolrque c'est ce que
nous déclare netlemenl la presse officieuse.
On sait que Pari. 28 do la loi du 3 juin
1870, invoqué par le ministre de la guerre
comme donnant lieu a de nombreusi's dis
penses, exemple de I'incorporation defini-
tivement, les miuislres des cuites; provisoi-
rement, a moins qu'ils n'appartiennent a une
familie qui soit dans 1'aisance 1° ceux qui,
aprés leurs études moyennes, sedesiineni au
ministère ecclésiastique et sont élèves en
théologie, auxquels sont assitnilés les élu-
dianls en philosophic qui se vouent a l'élat
ecclésiastique, tant qu'ils n'onl pas accompli
leur 21c anuée 2° ceux qui se préparen I a
l'enseignement primaire au moyen du degré
inférieur3° les éléves munis d'un diplome
de capacilé lorsqu'ils sont attachés a un
établissement public soumis a la direction
ou a l'inspection de l'Eiat.
C'est done dans l'mlérêt d'une double né-
ces.ilé sociale que ces dispenses sont élablies,
le culte et l'enseignement; encore convient-il
de faire remarquer que le ministère liberal a
aggravé les charges des aspirants a Petal
ecclésiastique; avant la loi du 3 juin 1870,
leur exemption était définitive alors méme
qu'i's apparlenaieut a une familie aisée.
Or, que nous apprennent les feuilles minis-
térielles L'Indépendance la première,
fait ressortir que les dispenses sont accordées
a ceux qui estiment plus commode dans le
monde et plus utile dans l'aulre de servir
Dieu que le pays. Puis elle ajoute a Ls pays
saura que les miliciens appelés a un lirage
supplementaire, doivenl marcher en beu et
place de leur pasteur, ou de ceux qui se
destinent a suceéder a ce dernier, et que le
privilège de l'un fait le surcroit de charge
de l'aulre.
II' ne fa ut pas ét re trés mal in pour voir ce
que ces lignes signifient elles reviennent,
dépouillées de tout artifice, a ceci Les
changements a la loi de 1870 n'ont été pro
posés que dans le bul ou de vexer le clergé,
ou de le rendie odieux aux populations.
Et I'Etoile, qui a, plus que Indépendance,
l'oreille des minislres, confirme pleinement
notre inlerprétation Si la droite, dit-elle,
veut maintenir les dispenses encore consen-
lies en 1870, par M. Pirmez, en faveur des
éléves en théologie, nous l'engagrons a rie
point trop s'emporter contre une mesure
qui s'impose au gouvernement: elle pour-
rail s'eu repentir.
Ce qui en hou francaissignifie Si vous,
membres de la droite, vous combatlez cetle
première aggravation des charges militaires,
les dispenses accordées aux éiéves en Ihéo-
logie seront a holies ils devrout passer du
séminaire dans la caserne, ei vous pourrez
ainsi vous repentir de voire opposition.
La menace aprés l'astuce, le jong militaire
aggravéou les vocations ecclésiastiqucs
hrisées, le sacerdoce tan dans sa source
voila l'alternalive que le ministère signifie a
la droite par sou organe olïicieux en chef.
Or, nous ne pouvons croireque nos amis
de la Chambre se laissenl iniimider par les
menaces du ministère; nous tenons qu'au
contraire leur opposition doit s'accenluer a
cause de la polémique commina'loire des
orgaues du cabinet, et les bonnes raisons
pour juslifier leur opposition ne manquent
pas.
Les dispenses accordées aux minislres des
cubes et aux éléves qui se destinent a la prè-
trise sont d'ordre social il en est de méme
de celles dool jouissenl les itistituteurs et ceux
qui aspirent a le devenir.
II est irrégulier de modifier une loi orga-
nique par une loi annuel.e.
Les dispenses que M. Reuard veul abobr
par une augmeniation subreptice du contin
gent, subsistent depuis plus de 30 ans, et
jamais ministre de la guerre n'est verin se
plamdre du lort qti'elles fesaienl au service
militaire. I! a fallu l'arrivec au fiouvoir d'un
général, qui n'a jamais vu d'aulre feu que
celui de sa cheminée et qui est pius expert
en momenes maconniques que dans l'art
militaire, pour découvrirce prejudice.
Lorsque le contingent a été porté, en 1868,
par le ministère liberal, de 10,000 a 12,000
hommes, le général Benard, alors aussi mi
nistre de la guerre, disait (seance du 11 mars
1868) qu'il pouvail avec ce ehiffre purer
a loules les évcnluulilés. Aujourd'hui
il v'ient se dédue et réclamer sournoisemenl
ene nouvelle augmeniation du contingent,
sous prétextc de déeheis qu'en 1868, M.
Fiére disait avoir escomptés Et ce der
nier ajoulait qu'avec un contingent de 12,000
hommes, il avail une armee suffisante pour
la dèfense du pays en cas de guerre comme
pour sa sécurité a l'intérieur.
Cette prevision s'est réalisée en 1870, et
aujourd'hui ni les assurances données par
M. Frére, ni les engagements de M. Renard,
ni l'expérience pendant la guerre franco-
allemande, lout cela ne vaut plus rien, et
il faut ravir au travail national un nombre
plus considérahle de bras, en faisant peser
hypoeritement el injustement la responsa-
bililéde cette aggravation sur le clergé
1NFAMIE.
Ce que nous allons raconter est si horrible
qu'un peul a peine y ajouler foil On croirait
lire un de ces récits du moyen age, oü l'on
met en scène quelque maudil signant de son
sang un paele avec i'espril infernal el lui
livrant, en reniant Dieu, sa part du bonheur
éleruel.
Ce niaudit ne perdaiTan moins que son
iine. Le XIXe siècle, ére de lumière, de li
berté el de loléranee absolue ainsi s'inti-
u»le t il a trouvé pis que cela.
Le Handelsblad publie des pieces toutes
récentes, èmanées de ïOrient d'Anvers.
Voici ce que ces pièees nous ré vélen I
D'abord lout franc-rnacon est tenu de
faire un lestameni. Dans ce teslament, il lui
faut renter ton le croyance, répudier les funé-
railles religieuses, declarer qu'il veut èire
enlbui a l'egal d'un èire organise sans
aine, dont la destioée finit avec la mort.
Puis et ceci doil soulever d'indignation
el de répulsiou touies les consciences honnè-
les le franc-macon doit prévoir dans son
testament le cas ou sa femme voudrait don-
ueraux enfauls une education religieuse, les
ravir a la Libre Pensee, et ies empécher de
tomber dans l'abime de l'incrédulité et de
l'lmmortalile.
Eh bien! La Loge ordoune au mari d'enle-
ver a la mère le droit le plus legitime que
coiisacrenl nos lots: te mari doit dêpuuitter
de la tulelle la mère indigne de ces junc
tions elnommer un tutepr dulif, [iris parmi
les enragés de la barbane athée!
La Loge est done une secte qui se donne
la mission d'enseigner et d'imposer l'aposta-
sie.
L'apostasie aux malheureux qu'ellealtire
dans ses filets, l'apostatie aux pauvres en
fauls qui ont eu le malheur d'avoir de leis
péres!
La Loge eu vent venir a peupier nos pro-
vinces de rénégals. Chose épouvanlahle, car
la societé a tout a redouter de ceux qui n'ont
pas rougi de reuter Dieu.
Celui qui signe un pacte avec la Franc
maconnerie reme etïelivemeiit ie Dieu de ses
ancétres, le Dieu de sa familie, le Dieu de sa
patrie. II abjure toute croyance et la negation
devient sa religion, il se li vre corps et ame
a la secte, lui vendam sa liberie qui fait
la graudeur et la noblesse de l'bomme et
s'abaissant au joug le plus humiliant.
Lefranc-macon méconnait les droils et la
dignité de ses enfants, comme il méconnait
ceux de la mére.
Au moment de la separation suprème, les
enfants et l'épouse ne peuvent plus rendre les
derniers devoirs a l'être qui leur est si cher.
La Loge enlre dans la maison de deuil; elle
refoule au loin parents et amis; insensible a
l'éloquence des larmes elle s'inslalle auprés
du cadavre, s'en empare, l'emporle, l'exhibe
au dehors comme un drapeau sinislre, et s'en
va, entouré des oripeaux de la secte, l'en-
fouir dans une lerre souillée avec des blas-
phèmes et des imprécalions.
Et l'ceuvre infernale accomplie, la Loge
des èlrangers! retourue prés de la
veuve et des enfants abimas dans leurdou-
leur. La, impitoyable comme le Mal. elle
arrache les fils a la mère: elle lui emèveses
droits sacrés, elle lui vole fame de ceux a
qui elle a donné le jour.
Et dés ce moment la Loge est maitresse
des enfants. Le tuteur alhée prend la direc
tion de l'instruclion et de l'éducation.
II rempbra son métier bourreau de Ia
pauvre inère en exlirpanl pen a peu de
l'atne des innocents orphelins la force qui
vaincl les passions, la foi qui console et sou
tien!, Dieu, pour qui l'homme est créé el au-
quel l'homme se doit tout enticr.
La mére verra grandir ses enfants; elle
verra la hoinedcDieu naitre el croilre dans
leurs coeurs. II ne lui restera plus, brisée, au
désespoir, qu a prier le Ciel pour les ètres
chéris a l'ame desquels on prépare la mort
éternelle.
Méres chrétiennes, enlendez cela.
Honle, triple honlc aux hypocrites, aux
prétendus soldals de la liberté de conscience
qui luent la liberté de conscience et qui tra-
vaillent au triomphe de la suprematie de
l'athéismc.
C'est done ainsi que vous voulez la liberté
pour tous!
La liberté, pour vous, n'est rien autre que
la lyrannie el l'oppression des consciences!
Ah! vos ceuvres orient vengeance a Dieu.
Et ce Dieu que vous outragez, ce Dieu existe.
Et lout en le reniant, tout en préehant
l'apostasie, combien d'entre vous ne senlent-
ils pas dans leur aine comme un bruit sourd,
étoulïé, decrainte vague el de reinords!
Puisse D.eu épargner li notre catholique
pays les ehatiments que l'apostasie des na-
ttons a11irenl tót ou tard.
Catholiques, ehréliens, l'heure est venue
de réagir conlre la barbarie qui monle. Tem-
poriser, Iiésiter, serail mortel. 11 arrive un
moment ou la vague enl'once la digue, el
alors tout est perdu. Comptons sur Dieu,
maïs agtssons. Que chacun se pose en ad-
versaire energique de la se<Me, fasse connai-
tre partout ses dèsseins mauvais et prému-
nisse le peuple contre lescandaie et le mal
heur de l'aposl asie.
Ne voil-on pas bien inainlenant pourquoi
a solennelleinent excommunié la
Franc-maconnerie?... Cette ceuvre de bien-
faisance, ne s'occupanl ni de religion, ni de
politique, disait-on encore il y a quinze ans!;
Les masques sont tombés; et les alïreuses
figures des Loges ont paru a la lumière.
I'Eglise
A MEDITER.
Un nombre considérahle de miliciens ont
été récemment renvoyés dans leurs foyers.
Le inonf allégué est t'insuffisance du budget
de la guerre.
Pourtant les sommes nécessaires a l'entre-
tien de ces miliciens ont été votées par les
Chamb es il y a un an.
On veut done faire des économies de ce
cöté pour affecter les sommes disponibles a
des projets militaristes.