BOOMEN, VENDITIEN NOUVELLE BASQUE DEL'UNION BOOM EN plement logiques, et pratiquent ee qu'on leur a enseigné. Aussi le Progrès pense-t-il que la circu laire en question, si tant est quelle exis- le est l'ceuvre d'un aimable farceur clerical. Mais nous pensons, nous, qu'il n'y a rien ici en ieu qu'un true assez maladroit pour blanchir quelque peu un nègre. Dans l'espèce le silence exit été d'or. FA ITS DIVERS. SOCIÉTÉ ANONYMS, 57, rue du MaraisBruxelles Messieurs les aclionnaires sont in* formes qu'un a-compte de Cr. flts.SO par action, sur le lr dividende de rexereice 1878, leur sera payé a dater du 2 janvier 1879^ aux caisses de la Banque et chez M. A. Vonck-Clement, it Yprcs, contre remise du coupon n° S3 pour les actions au porteur, et contre quittance pour les actions no minatives. nv a mis cm m istia km 4° op Zonnebekebagten den Ilaen. DONDERDAG 9 JANUARY 4879, ten 4 ure namiddag, van Qioogicfii waer'onclor groote Abeelen, Eiken en eenige Beuken, op de gronden der hofstede Lefever nu Dezeure en op degene van sieur Joseph Vermeersch. 2° op PasscJiendaele, wyk Wallemolen. DINSDAG 21 DITO, ten 40 ure des morgens, van SMS I&oogtcu Eiken, Iepen, Esschen, Abeelen, Wilgen en Popelieren op de gronden der hofstede gebruikt by sieur Jean Degryse en op degene van Henri Calmeyn en andere. Deze iaetste vendi tie met tusschen- komst van den Notaris pycke, te Ledeghem. K A N T OOR M T A K S. S C A 5» K lb h E TE WAT OU. Op VRIJDAG 40" JANUARI 4879. om 1 ure zeer precies namiddag, le Proven-Plaats, ten huize der weduwe De Cue-Deseure. VENDITIE WiNKELGOEDEREN Ï/IEUAGIEGOEOEBEPJ. Op MAANDAG 43 JANUARI 4879, om een ure precies na middag, TE OOSTVLETEHEN, achter de kerk, vcntJRic van ko«t;ieii DISCOURS PRONONCÉ PAR M. LE SÉNATEUR SURMONT DANS LA DISCUSSION DU PROJET DE LOI SUR LE CONTINGENT DE 1879. Suite. (Voir la première partie de ce discours dans notre numéro du 4 Janvier.) Mais quand je descends dans les détails de Tapplication, j'y trouve des raisons encore beau- coup plus graves et beaucoup plus convaincantes. Les pertes de l'armée, les déchets proviennent, d'après la loi actuelle, de deux motifs: on a, d'une part, les dispenses et, d'autre partce qu'on appelle communément les 4échets, les manquants au nombre desquels viennent se ranger les retar- dataires, les dispenses, de l'article 29, les déser teurs, les décédós, les soldats réformés ou pen- sionnés et les soldats renvoyés de l'armée ainsi que les déchus. Les dispenses sont déflnitivesle nombre en est excessivement restreint, paree que, a l'age de miliceil y a peu d'hommes qui puissent invoquer la qualitó de ministre du culte. Les dispenses provisoire^ s'élèvent a un chiffre très-restreint encore, 180 a 200; pour un contin gent de 12,000hommes, ce nest pas considérable. 11 y a une observation a faire au sujet des dis- pensés, observation qui ne manque pas d'impor- tance. La loi de 1817 avait soulevé des réclamations très-nombreuses au sujet des exemptions accor- dées principalement aux ministres du culte. La loi de 1870 a établi sous ce rapport une situation plus convenable; elle a fait une chose equitable et qui, du reste, était d'ordre public, en eonsidé- rant, a cause des services que rendent a la soeiétó les ministres du culte, ou du moins ceux qui se préparent a entrer dans le ministère du culte, en les considérant comme enrólés dans l'armée, et en les dispensant du service actif. Aujourd'hui, il résultera de la mesure proposóe par le projet de loi cette conséquence, qui dans tous les cas sera mauvaise, e'est que le clergé portera tont l'odieux d'une aggravation de char ges. 11 subira seul. tout ce qu'il y aura d'inique dans ce fait d'enröler des hommes au lieu et place d'autres. On ne pariera guère des institu- teurs, bien plus nombreux cependant. M. Frère-Orban, ministre des affaires étran- gères, C'est la méme chose. M. le baron Surmont de Volsberghe. Par don la situation d'aujourd'hui n'est pas compa rable a celle de la loi de 1817. La situation ac tuelle comprend lo clergé dans le contingent et le dispense du service. Ses membres en age de milice font purtie du contingent et personae ne marche en leur lieu et place. M. Frère-Orban, ministre des affaires étran- jères. G'est une fiction. M. le baron Surmont da Volsberghe. Oui, au point de vue de la loi; mais c'est une róalité parfaite au point de vue d'une situation de fait. M. Frère-Orban, ministre des affaires étran- ;ères. Pas du tout. M. le baron Surmont de Volsberghe. Nous louvons diffórer d'opinion sur ce point, mail il iist certain que la loi de 1870 a été reconnue par ous comme une amélioration notable sur une filiation qui laissait a désirer, car il n'est pas >on, pour une socióté quelconque, que les mi- listres du culte soient exposés a des accusations ussi graves que celles d'une injustice. M. Frère-Orban, ministre des affaires étran- ;ères. On sait bien qu'ils sont exemptés; qui gnore cela? M. le baron Surmont de Volsberglie. lis étaient sous i'empire d'une loi et d'autres mar- haient a leur place aujourd'hui ils sont dis- iensés du service et personne ne marche a leur ilace. M. Frère-Orban, ministre des affaires étran- ères. Gela dépend du chiffre du contingent, 'egt une fiction. M. le baron Surmont de Volsberghe. Com ment se fait.-il alors que, dans la loi nouvelle, on suspende les eil'ets de l'article 28 pour trouver, dans le contingent lui-même, des suppléants qui remplaceront et ferönt le service des membres du clergé et des instituteurs M. Frère-Orban, ministre. des affaires étran- gères. Paree qu'il faut une augmentation du contingentet si vous augmentez le contingent sans désigner les dispensés, il est évident qu'il y aura des remplaeés c'assés dans les exemptés, M. le baron Surmont de Volsberghe. II aurait été plus simple, plus logique ct plus con forme a l'esprit de la legislation de présenter une loi modifiant la loi organique que de pré senter d'une manière indirecte, presque supeb- triee, au dernier moment, une loi qui constitue une aggravation notable et réelle du contingent. Du reste, il y a une diffleulté d'application très- sérieuse au point de vue des dispenses provi- soires. Comment va-t-on désigner les suppléants des dispensés 1 Jusqu'a présent, je crois quele gouvernement ne s'est pas expliqué sur ce point, qui a son importance. Y aura-t-il un second tirage au sortcomment se fera-t-il Y aura-t-il, comme pour le premier tirage, de nouveaux registres a tenir; y aura-t-il des complications administratives qui se remar- q'uent dans toutes ies affaires de milice La question est assez sórieuse et mérite un mot d'explication, afin que nous soyons édifiós sur la portée de la loi sous ce rapport. L'un des paragraplies de l'article 2S dit que les dispenses provisoire» ne peuvent être reuouve- lées que jusqu'a 27 ans; or, a 27 ans on n'a pas satisl'ait a la loi sous le rapport du service. Si, a cet age, la dispense n'est plus renouvelee, le dispensé devra tout son service. Avec ce sys- tème, vous aurez dans l'armée ce dispensé de 27 ans aprés avoir eu, pendant sept années, le suppléant de cet homme dispensé. Le suppléant devra alors être renvoyé, sinon vous aurez deux services pour lo méme individu. Les dispenses provisoires peuvent vemr a cesser; elles cesseront lorsque leur raison d'etre n'existera plus. Comment allez-vous appliquer la loi Quel sera ce dispense dans la masse des suppléants fournis par tout le pays I II y a done des dilHcultés d'application qui, si elles ne sont pas levées, constitueront une aggra vation de la loi. Dans ces questions de milice. il faut avant tout respecter les droits individuels des miliciens. Pour les dispensés de l'article 29, la méme question se présente. Mais, messieurs, ce caraetère d'iniquité et d'injustice qui se fait remarquer dans certains cas d'application de la loi qui nous est présentée, est encore bien plus grand quand on l'applique aux eas d'exemption. Prenons-en quelques-uns. Les déserteurs constituent un déchet assez notable dans l'armée. Les déserteurs trouveront dans les classes suivantes leurs remplacants. Le déserteur certes ne peut pas être considéré comme un homme móritantil abandonne son drapeau, son pays. II comrnet un crime. Vous allez faire servir en lieu et place do cet homme, qui est, en définitive, presque le rebut de la société, vous allez faire servir un brave et lionnête homme qui aura tous les droits au res pect par sa conduite, par ses qualitós, par l'ac- complissement de ses devoirs de citoyen. C'est la une injustice qui, pour moi, dépasse tout ce que l'on peut imaginer. Eh bien, ce motif seul suffirait a me faire voter contre la loi. II en est de méme des condamués, il en est encore de méme do ceux dont on a prononcé la dóchéance, puis il y a les réformés. Je dois faire une remarque spéciale. Les années que j'ai passées a la députation permanente de la Flandre-Occidentale m'ont permis de voir comment sont appliquées les lois de milice. Nous avons remarqué qu'au moment de la remise du contingent le nombre des hommes qui sont renvoyés par l'autoriié militaire devant les conseils de revision est excessivement con sidérable. Les conseils .de révision, vous le savez, mes sieurs, sont composés d'un élément civil, trois membres de la députation permanente, et d'un élément militaire, trois oiliciers supérieurs ils sont presides par ie gouverneur et assistés de deux hommes de Tapt, Tun de la pratique mili taire, l'autre de la pratique civile. II y a done la des garanties sullisantes; leurs décisions peuvent être considérées comme parfaitement londées, certaines. Quand il s'agil d'aptitudes physiques, les médecins de la pratique militaire et les offi ciers supérieurs doivent savoir quand il leur est permis d'accepter un homme ou quand ils doi vent le refuser. Eh bien, messieurs, parmi le plus graird nombre d'hommes qui étaient annuel- lement renvoyés devant les conseils de révision,' au moment de l'incorporation, il s'en trouvait une quantitó considérable que ies officiers ju- geaient aptes au service. Mais qu'arrivera-t-il mamtenant quand le con tingent sera formé pendant les années subsé- quentes, quand les hommes seront en service 11 y aura encore des renvoyés. Et ici le gouver nement, Tautorité militaire n'a-t-elle pas a pen prés carte blanche? Pourra-t-on renvoyer des liommes qui momentanément se trouvent hors d'état de faire leur service II y a la une possi- bilitó, une source d'abus excessivement graves et certes, si la loi est adoptée, il y aurait lieu de prendre des mesures pour eouper le mal dans sa racine. II y a bien d'autres anomalies, et il y aura bieu d'autres ditficultés encore dans Tapplication de la loi. Je crois que ies fails que j'ai relevós, les exemples que j'ai cités sont sufflsants pour que je puisse declarer qu'a mes yeux la loi est inique et injuste; aussi, a mon grand regret, me sera-t-il impossible de la voter. Messieurs la commissiondans le dernier paragraphe de son rapport, nous dit Les membres cornposant cette majoritó ne voulant, pas plus que le gouvernement, assumer la responsabilité des gravos dangers qui, a un moment donnérésulteraient d'un eff'ectif de guerre restó incomplet, out l'iionneur de vous proposer d'adopter le projet de loi. Messieurs, il cöté de cette responsabilité. il y en a une autre, c'est celle qui résuite de la con- fectiou d'une loi injuste, et cette responsabilité n'est pas moins lourde que la première. Je voterai contro le projet de loi qui nous est soumis. Inondations. Les pluies de ces derniers jours ont occasionné beaucoup de dógats dans notre province. A peine a-t-on quitté la ville, que Ton ne voit plus que de l'eau; diVerses rouies aboutissant a Bruges étaient, ii la fin de la semaine dernière, en partie inondées. A Thourout, le gravier qui conduit au haméau 't TIooghk est sous eau. Tout le village de Moere est inondé. A Eerneghem, il n'y avait pas moyen d'abor- der l'aggloméré, du cóté de la station, sans tra verser l'eau jusqu'aux genoux. Entre Ichtegliem et Couckelaere, la chaussée était inoudée a divers endroits. A Couckelaere, le hameau de Sterrk avait de l'eau a la hauteur d'un pied. A Courtrai, la Lys est sortie de son lit et l'eau a envalii les prairies et les maisons situées sur la digue. Plusieurs ménages ont été forges de déloger; d'autres habitent l'étage et doivent se rendre en barquette a leur demeure. L'eau me- nacait ile monter encore pendant quelques jours. Le lendemain de la sortie de prison de M. le curé de St-Génois, le conseil communal s'est rendu en oorps au presbytère, pour cherclier M. De Seure et le conduire a l'église oü, aprés la messe, un Te Deum a été chanté. M. De Seure a été énsuite de la méme manière reconduit cliez lui. -Le Journal d'Anvers signale un nouvei exploit du libéralisme anversois. Dans sa der nière séance, le conseil communal de cette ville a décidé ii Tunauimité la suppression de la priè- re a l'Athénée. Désormais done, dit notre confrè re, plus de messe du Saint Esprit; plus de prière avant et après la classe; plus de congé aux fëtes abrogées. Ge sont la des abus d'ua autre age que l'on pouvait tolérer autrefois, quand le libéralis me prétendait respecter la lui de nos pères. De nosjours il s'agit d'arraclier des ames a TEglise. Les édiles anversois ont bien mérité de la Fi.an- dre liberale et des i'eprésentants de la nation qui ne veulent pas que le noin de Dien figure dans un document ofliciel. Ou écrit d'Anvers Le noiiimé Jolin Retsin, ëtroué.a la prison cellulaire de notre ville sous Taccusation de meurtre commis sur sa grand'me re, a été gravement indispose. Déja, depuis quel- ques jours, son systèrae nerveux était surexcité; toutes les nuits il avait de mauvais réves, il par- lait a haute voix, et quelquefois le gardien put saisir des paroles eutrecoupéestelle que -Je la vois Telle vient - Au commencement de la semaine dernière, John Retsin se leva d'un bond, au milieu de la nuit et appela au secours. Le gardien immédiate- tement aecouru, trouva 1'accusé dans un état critique. John avait eu des visions et paraissait peureux et fatigue; soil visage perlait de sueur. Le gardien ne le quitta plus pendant le restant de la nuit, et le lendemain 1'accusé recut la visite du docteur. Pendant deux jours John ne put recevoir la visite de sa mère. Grace a de bons secours, 1'accusé fut bientot rétabli; et au commencement de cette semaine il était assez fort pour être transféré a Bruxelles afin de paraitre devant la Chambre des raises en accusation. En ce moment, John Retsin est provisoirement écroué a la prison des Petits-Carmes. oo^o^ door den van den van en

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1879 | | pagina 3