COaWSSAIIAT D'AMOMISSBiïST
Sapins^
meien échevin, homme riche, intelligent
3t considers, il fait nommer un membrc de
la nnnorité, qui n'est entré au conseil en
1873 que par ballotage et comme second
óehevin, un élranger arrivé nouveliement
i la commune. Les intéréts oommunaux ne
sont guère entrés en ligne do eompte.
A Lahgemarck noire Pacha intrigue
pour écarter le Bourgmeslre actuel, l'hono-
rable M. Elleboudt. Après la double elec
tion qui vient d'avcir eu lieu, M. Carton est
bien venu d'avoir des vues de ce genre.
Cela prouve son esprit et ses tendances.
M. De Boo, notaire, devenu échevin a
Jostvleteren, e'est la revanche de son échec
tux elections provinciales de '1876.
M. Carton n'a rien osé changer a Proven,
ui it Reninghelst, ni Ploegsteert, ni a
dousbrugge. II a cependant essayé dans
cette dernière commune.
Monsieur le Commissaire interimaire,
chargé de réorganiser l'arrondissement, n'a
pas jugé ii propos jusqu'ici de faire nommer
les fonctionnaires communaux ii St-Jean
rju'il désire probablement garder sous sa
direction personnelle, ni Zillebeke oü des
locataires de la familie sont designés ce
pendant pour remplir les postes de bourg
meslre et d'échevins, ni ii Wytschaete, oü
les affaires ne tournent pas ii son gré, ni
enfin VVatou.
A Watou, il y a M. Capelle, si évidem-
nent désigné pour être bourgmestre. Mais
II. Carton trouve cette nomination trop du-
•e digérer. II a attaqué eet honorable
'onctionnaire dans son Progrès, il a refuse
ia démission, il a cherché ii le renverser.
m corps electoral a montré a M. Carton ce
[u'il voulait. M. Carton regimbe. II ne veut
»as maintenir en fonctions un homme qui
transformé la commune de Watou, qu'il a
otée de nombreuses voies de communi-
ation, qu'il a menée en peu d'années ii
n état de prospérité magnifique.
Des procédés pareils, il suffit de les dé-
oiler, l'opinion publique sail les appré-
:ier.
A Voormezeêle, notre Pacha a voulu être
ésagréable ii M. le Baron Surmont. Le
ouvenir de l'éleclion du 11 Juin, oü M.
larton a été battu sur le dos de M. le Che-
alier Auguste Ilynderick, un candidal de
a fapon, lui pèse encore sur l'estomac. Une
etite vengeance c'est le plaisir des dieux.
'out le monde aurait cru qu'un homme qui
donné des preuves de capacité, la De
ntation permanente, qui occupe une posi
on prépondérante la commune, qui a su
'y faire aimer et estimer, qui réunit ii l'é-
iction un nombre de voix beaucoup plus
onsidérable que n'importe quel autre can-
idat, allait être nommé bourgmestre ou
jut au moins échevin.
Mais avec M. Carton tout le monde se
'ompe. Lui seul a raison. Grand bien lui
isse. Si M. Carton a voulu vexer M. le Ba-
Dn Surmont il n'aura guère réussi. Ce der
ier ne perdra rien de son influence et M.
arton a luit une petitesse.
Knsuite, pour quel motif l'échevin De
Coninck n'a-t-il pas été renommé? Lade-
mande peut paraitre naive lorsque M. Car
ton est maitre et seigneur, mais r-lle n'en
est pas moins foridée.
Les élections de Warnêton ne sont pas
compièlement validées. M. Carton semble
chercher le moven de donner un Conseil
communal catholique un bourgmestre libe
ral, le seul de cette opinion qu'il puisse
•faire entrer au conseil.
Le cas a une saveur parliculière et méri
te d'etre noté.
Notre Commissaire n'a pas été moins bru-
talement exclusif Westoutre. 11 a nommé
le sieur Van Dromme bourgmestre; un nou-
vel élu, mais le seul qui semble partager les
opinions du Pacha.
Le sieur Spicenier, conseiller communal
depuis 40 ans, décoré de la croix civique
et bourgmestre sortant, homme digne et
estimé, charitable, bienfaiteur insigne de
la commune, n'a pas trouvé grace devant le
Pacha d'Ypres.
Cela vaudra un bon point de la part de
M. Rolin.
Les petites communes ne sont pas 1-a-
bri des procédés de reorganisation de M.
Carton. Wujverghem recoit un nouveau
bourgmestre, on ne sait trop pourquoi.
Générakunent on aurait cru, cause des
nombreuses demandes faites au moment des
élections, que le sieur Monkerey aurait été
nommé. M. Carton a réfléchi qu'un étranger
ne peut pas devenir bourgmestre en Belgi-
que. Heureusement qu'il n'a plus oublié ce
principe de nos lois comtitutionnelles.
La pression de M. Carton devient si con-
sidérable quelle dépasse les limites de l'ar
rondissement dont il a bien voulu accepter
l'administration. Noordschote, commune
de l'arrondissement de Dixmude, recevra
un bourgmestre de sa main. Le sieur De-
necker sera éliminé pour le motif qu'il oc
cupe une ferme M. Surmont. Mais par
eontre Renynghe conservera son bourg
mestre paree qu'il est le fermier dun ne-
veu de M. Carton.
De pareilles mesures dépeignent le des-
pote qui a pesé sur l'arrondissement d'Ypres.
Le Progrès a-t-il raison de se vanter des
nominations faites par son propriétaire
Mais s'il croit que nous en avons fini et
qu'un ou deux de profuvdis suffisent pour
pleurer nos morts, il se trompe. Nous som
mes en mesure de chanter d'autres psaumes,
auquel il ne donnera jamais la réplique.
Le dossier Carton n'est pas épuisé dans nos
archives, au contraire il se compléte tous
les jours, et sera bientöt inépuisable.
L'oppression et la violence sont une
cause de ruine pour ceux qui les em-
ploient. M. Carton doit en avoir déja acquis
l'expérience.
L'arrondissement d'Ypres possède enfin
un Commissaire. Le Moniteur nous a appor-
té hier dans ses plis ofiiciels la nomination
de M. Ferdinand Merghelynek, docteur en
droit, docteur en sciences politiques et ad-
ministratives, conseiller provincial.
M. Ferdinand s'était distingué au conseil
provincial par son appreciation personnelle
au sujet de la taxe sur les chiens, mais qui
aurait jamais cru que ce Monsieur pouvait
aligner tant de doctorats.
Le parti libéral yprois, qui souffi'e ac-
tuellement d'une division intestine, avait
sans doute besoin d un docteur. il le tient
rue d'Elverdinghe, l'officine pharmaceuti-
que est maintenu rue des llécollets.
It!. Ferdinand est le neveu de sou oncle,
M. Henri Carton. On dit celui-ci. trés fati
gue des operations de la milice.
Le bruit était assez accrédité que notre
commissaire interimaire n'était pas complé-
tement satisfait de la reorganisation de
l'arrondissement. L'idéal d'il y a huit ans
n'était pas encore atteintmais il a fallu
baisser la tête devant la fatigue. Du reste,
la place ne sortait pas de la familie; et les
neveux doivent être sages devant les oncles.
L'inlérim de M. Henri Carton a duré sept
mois et quelques jours. Le propriétaire du
Progrès écrivait vingt fois pour une dans
son journal, que les intérims de si longue
durée étaient réellement scandaleux. 11 en
disait bien d'autres a ce sujet. Seulement
il s'agissait d'un adversaire, et M. Carton
ne réfléchisSait pas que toutes ses critiques
allaient lui retomber sur la tête.
Miscellanées.
M. Leleup-Giet a été nommé membre
de la Commission des Hospices d'Ypres,
en remplacement de M. Vanden Bogaerde.
En apprenant cette nouvelle, M. Carton
s'est répété philosophiquement le mot con-
nu: il tallait un administrateur et on a pris
un
Nous apprenons avec plaisir qu'une tête
charitable sera organisée prochainement
par MM. les officiers de la garnison. Le
produit des souscriptions, que ces Messieurs
recueilleront. sera converti en bons de pain,
de charbons et de denrées coloniales. Ces
bons seront remis entre les mains des sous-
cripteurs qui auront ainsi la satisfaction de
soulager eux-mêmes la misère de leurs
pauvres. L'hiver rigoureux que nous tra
versons met beaucoup de families dans la
plus pénible position et nous ne pouvons
qu'applaudir a cette idéé généreuse.
Nous ne doutons pas qu'un accueil sym-
pathique ne soit fait aux collecteurs.
(Communiqué.)
Chronique Parlementaire.
SS l b 3 i 0 g a-a g> I s I e
ÉTAT-CIV1L DE LA YILLE D'YPRES,
Sexè masculin 4. ld. féminin C.
mariages
L'IlluÉratioE) Kiiropéeiiue»
9e A.NiNÉE d'eXISTENCE.
3iC jüusée (9 as «feassae ,&gc.
Etude de
Me L\.\.\OY, rSOTAIIVE,
LÜNDI 3 FÉVRIER 1879,
a midi, dans les hauls bois siluós a
Zanfvoorde, entre la Place et la Bas-
seville.
Vente publique
120 marches de très-beaux
de toutes dimensions et propres a la
charpente, aux planteurs de tabac et
de houblon.
M
M
En foute chose il f'aut consiilórer la fin.
La Cliambre a voté mardi le projet de loi sur
les marques de fabrique.
La séance du 29 a été marquee par une inter
pellation de M. de Moreau sur le grave accident
do Bassilly.
Nous ne sommes plus au temps oü le brisd'un
rail ou d'un essieu, le retard d'un train et la
neige étaient inscrits au dossier Wasseige.
Mais si le ministre ne peut répondre des acci
dents, il doit s'étudier k les prévenir, il doit
veiller sur la sécuritó des voj'ageurs.
La réponse est evasive.
L'examen en sections du projet de loi Van
Humbeeck est rtxé a mercredi.
LE CALÉNDRIÉr! DE LA VIE DES SAINTS.
Lire chaque jour la Vie des Saints et surtout
du Saint que 1 Iiglise propose spécialement a
notre veneration en ce jour, c'est le désir de
beaucoup de clirétieus Mais réalisent-ils ce dé
sir dans la pratique Beaueóup se' Ie proposènt,
mais ils arrivent a ia fin de lajournée 'ans avoir
trouvé le temps nécessaire a la lecture. Encore
moins e,st il loisible a tout le monde de lire les
vies des Saints que douuent fes rëcüeiïs d'une
certaine ètendue. Sans avoir la prétention de
remplacer la lecture spirituelle de ia vie des
Saint's prése'ntóe dans tous ses précieux détails,
le Calendrier a effeuiller de la Vie des S ints
que vient de publier la Société de St Augustin.
doiine a tous le moyen facile d ai'river a la prati
que quotidienne de eet exercice.
II donnecliaque jour, en une dizaine de lignes,
un abrégé succint et substantial de la vio du
Saint dont c'est la fête. Ces courtes notices se
trouvent sur chaquc feuilAet en dessous des
indications ordinaires du jour du mois, etc. Ellos
empéclient l'oubli et s'imposent pour ainsi diro
au lecteur.
Les dimensions de ce calendrier sont plus
grandës que celles des Calendriers analogues
publiés déja par la Société de St Augustin. L'ex-
écution typograpbique en rouge et noir est plus
riche, et l'on a prodigué dans l'ornementation
toutes les ressources de la chromolithographie
de luxe. Son prix est de f'r. 2,75.
dn 21 at'. 31 Janvier 1879.
NAISSANCES
Trouwant, Charles, tailleur et Delanghe, Ma
rie, teiuturiure. Van Beeck, Félix, gardien a
la maison d'arrét et Angillfs, Valerie, coiiturière.
IjÉCÊS
Pacquet, Ange, 84 ans, sans profession, rue de
Uixmude. Vanden Berghe, Natalie, 77 ans,
sans profession, veuve de Bartier, Francois, rue
de la Boule. Poliée, Félix, 67 ans, cordonnier,
époux de Calmein, Lucie, rue de Mehin. Vis
sers, Félix, 67 ans, journalier, époux de Geloen,
Sylvie, rue des Tuiles. Buyle, Joseph, 82 ans,
sans profession, veufde Iierycke, Barbe, rue de
Lille. Devloo, Jeanne, 58 ans, sans profession,
célibataire, rue Longue de Thourout.
Enfant's au-dessous de 7 ans.
Sexe masculin 0. Idem féminin 3.
10.50 fr. franco par an.
2.G5 francs franco par trimsstre.
La senle publication illustrée beige parais-
sant toutes les semainee. en S pages de texte
avec 4 ou 5 gravures sur bois.
SOM.UAIRE DU N°. 13.
Gravures: Le Palais de Ia Legation alle
mande a Vienne. La Tentation. Le Roi des
Animaux et sa Familie. Le Chapiteau de l'Or-
dre corinthien'.
Texte: Nos Gravures. Chronique deca dela.
La Vérité sur le Lion. Farceur et Aspirant-
Mari. Nouvelle. Coniiaissauces usüelies de la
Semaine. Le Coup de Jarnac. Eléonore de
Rouge-Cloitre, Roman. Rébus N° 4.
(4.25 frs; franco par an).
SOMMAIHE DU N0,, 24.
Gravures: Impertinence et Poltroniierle.
Un Chefesquifrianx, Deux iSqgufs.
Texte: Impertinence et Poltrounurie. Esqui
maux en Visite'de Cérémonie. Deux Sceurs.
Un Insecte qui fait du, Papier. L'Enfant
adoptif. Histoire du Papier. Comment la
Lithographie fut inventóe- Education et Mo
rale. Quelques Manies. Table dos .Matières.
ON S'ABONNÉ AU BUREAU.DU JOURNAL,
A COMINES.
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