En même temps il pourra lire très-utile-
ment ie ch'apitre XII de l'Evangile selon St.
Mathieu, auquel il renvoie le lecleur. Co
chapitre contient les paroles que N.-S. Jé-
sus-Christ adresse aux pharisiens, les
libéraux de ce ternps-lA, et a leur maitre
Satan.
FiCoutez, Pleinventre. et méditez:
Celui qui n'est pas avec moi, dit le
Seigneur, est contre moi. Et plus loin:
Race de vipères, comment pourriez-vous
dire de bonnes choses, étant méchants
cornrne vous êtes, puisque c'est de l'abon-
dance du coeur que la bouche parle.
Sur ce, :i bientot.
Le mouvement contre le projet
Van Humbeeck.
Le comité central catholique qui s'est
constitué Bruxelles nous prie de publier
la proclamation suivante en réponse a la cir
culaire de M. Rolin aux Gouverneurs
AUX PERES DE FAMILLE.
Chronique des Marches.
Fails divers.
OPEN BA.R K VEHKOOP1NG
e: sa SKfssii
IV/I
1 I"
ZON NE BE KE.
He Notaris D'HïlVETTERE, te Zon-
neheke, zal op MAANDAG 17 MAART
1879, om 2 ure namiddag, ter hof
stede gebruikt door wijlent sieur
Antonius Vanhevle, nabij de Frezen-
berg, te Zonuebebe, opdibaarlijk le
koof) aanbieden
35 koopéu BOO MEN.
Deze Roomen zijn zeer dienstig
voor kuipers, Molen- en andere wer
ken.
De nabijheid van den steenweg van
Ypc.r naar Zonnoheko maakt het
vervoer zeer gemakkelijk.
T ijd van betaling mits borg.
ÉTUDE
A. .Ni 28 1' IV«i.»are;
A. hUNDl 17 MARS 1879,
a 3 heures de rolevéo, a l'estaminet
le Duo de Brabant, prés la station,
a Comines,
Par suite de décès el pour sorlir
d'indimion.
VENTE PUBLIQUE
rsH I
I l il a s\ i k.
nou vehement balie et 9 hectares 99
ares 55 cenliares en Fonds, Verger,
Pature, Torres et Terrains a bati'r ei
Prairie, situce a COMINES, prés de la
Station, oeoupée par la veuve Botel-
gier, Mahieu-Dcmai et Duvosquel, en
semble au fermage annuel de 1900
Messieurs,
L'opposition qui se produit dans le pays entier
contre le projet de révision de la loi de 1842 a on
pour premier résultatd'amener le gouvernement
a publier une circulaire dans le but d'atténuer
la portèe de ce projet.
II semble, a la lecture de la circulaire ministé-
rielle, que le gouvernement veuille ne changer
presque rien a la loi de 1842; cette loi aurait déja,
dans les écoles primaires, séparé l'enseignement
religieux de l'enseignement littéraire; et la cir
culaire insinue que ce qui répugne aux catholi-
ques, sans qu'il osent le dire, c'est l'idée d'in-
spirer a la jeunesse l'amour et le respect de nos
libres institutions.
L'auteurdela circulaire a lu, puisqu'il lecite, le
réglement gónéral des écoles primaires de Bel-
gique du 15 Aoüt 1846; il a dü en lire les annexes
et notamment la direction a ctonner a l'ensei
gnement de la morale dans les écoles primaires
émanée de Son Eminence le Cardinal-Archevêque
de Malines et de Nosseigneurs les Évêques de
Belgique, en vertu de l'article 6 de la loi orga-
nique de l'instruction primaire du 23 Septembre
1842 nous l'engageons a méditer l'article 11 de
cette direction oil l'épiscopat beige prescrit aux
instituteurs de se faire un devoir d'inculquer a
leurs éléves un attachement inaltérable aux
r institutions du pays, un dévouement entier au
bien public et un amour sincere pour l'auguste
"dynastiequi nousgouverne.
Nous repoussons le projet de révision et nous
vous demandons de vous joindre a nous pour le
combattre par toutes les voies légales, paree
qu'il substitue au système, de la loi de 1842 uil
système diamétralement opposé.
C'est travestir la loi de 1842 que de prétendre
qu'elle ait séparé complétement, dans les écoles
primaires, l'enseignement littéraire.
Sans doute d'après le réglement général de
1846 l'enseignement de la religion et de la morale
se donne plus spécialement acertaines heures,
inais ce méme réglement, derrière lequel s'abrite
l'auteur de la circulaire, prescrit a l'instituteur
de saisir sans cesse les occasions dedévelopper
les principes de religion et de morale, de profitër
des leeons ordinaires de lecture pour préparer
les enfants a l'intelligence du texte du catóchisme
et de l'histoire sainte.
Ce reglement veut que, dans les écoles pri
maires oü les prêtres catlioiiques dirigent l'ensei
gnement religieux, le crucifix, placé a l'etfdroit
le plus apparent et en face des enfants, rappelle
a tout Instant la présence de Dieu.
11 n'est d'ailleurs pas contestable que la legis
lation de 1842 ait voulu que la religion et la mo
rale pénétrassent tout l'enseignement primaire
dont elles sont en quelque sorte l'ame.
C'étaita cette époque le sentiment a peu pres
unanime.
Déja le 27 Mars 1841; M. Leclercq, ministre de
la justice, parlant au uom d'un cabinet, dont fai-
saient partie MM. Rogier, Lebeau et Liedts, s'ex-
primait en ces termes
Je pénse et mes collègues pensent avec moi,
que,quand il s'agit de lajeunesse, l'instruction
religieuse ne peut pas ètre séparée de l'instruc-
tion scientiflque et littéraire.
M. J.-B. Notlfomb, l'auteur de la loi de 1842, la
défloissait, le 8 Aoüt 1842, de la mauière suivante:
Pas d'enseignement et surtout pas d'ensei-
gneinent primaire sans éducation morale et
-religieuse et nous entendons par éducation
religieuse l'enseignement d'une religion posi-
tive. Nous sommes tons d'accord sur ce prin-
cipe, c'est notre point de départ. Nous rompons,
il faut le dire, et le dire bien haut, avec les doc-
trines pollitiques du XVIUe siècle qui avaient
prótendu séeulariser complétement l'enseigne-
ment et constituer la société sur des bases pu-
'rémë'nt civiles.
M. Dechamps, le rapporteur de la section cen-
rale, disaitason tour le 13 Aoüt: Nous som- i
mes d'accord a vec M. Guïzot que 1'instruction
- morale et religieuse n'est pas, cotnme le calcul
et l'orthograplie, une leeon qui so donne en
passant, a une héure dólerminée, après laqiielle
i! n'en est plus question. La partie scientilique,
ajoute-t-il, est la moindre dans l'instruction
morale et religieuse. Ge qu'il faut c'est que
r> l'atmosplière générale de l'école soit morale et
«religieuse... l'enseignement moral et religieux
doit planer- sur tout l'enseignement.
Et parmi les libéraux de l'époque, M, Lebeau
déclarait qu'il n'éntèndait pas établir un mur
entre l'enseignement religieux et l'enseignement
littéraire; M. de Haussy affirniait que l'enseigne
ment de la religion est la base de l'instruction
primaire; M. Rogier voulait que l'élément reli
gieux y fut en première ligne.
L'art. 6 de la loi de 1842 place l'enseignement
de la morale comme celui de la religion, sous la
direction des ministres du culte professè par la
majorité des ólèves fréquentant l'école.
Voici le commentaire de cette disposition
formulé par M. J.-B. Nothomb, le 13 Aoüt 1842
Nous sommes tous d'accord sur ce point
c'est le danger qu'il y a, surtout iorsqufil s'agit
des enfants et des classes inférieures, a faire
enseigiier séparément une sorte.de morale gé-
nórale, abstraction faite de toute religion posi-
tive; eli bien, il n'y a d'aütre moyen d'éviter ce
danger, que de réunir l'enseignement moral et
l'enseignement religieux, et cette reunion n'est
possible qu'en acceptant une direction commu-
ne. Des lors vous êtes forcément amenés a dire
que l'enseignement móral et religieux se don-
«nerasous la direction des ministres du culte.
«Sanscela, oü.arriverez-vous 1 Vous aurez l'eir
seignement religieux donrió sous Ja direction
des ministres du culte et a cotó de eet enseigne-
ment, l'enseignement d'une morale générale,
dótachée de toute idéé d'une religion positive.
C'est ce que nous ne voülons pas dans l'ensei-
gnement primaire.
L'accord s'est fait sur ces bases la loi de 1842
a cette portée. C'est, nous ie rópétons, la traves
tir que de prétendre qu'elle a séparé' l'énseigne-
ment religieux de l'enseignement littéraire.
Ce qu'en 1842 le parti libéral ne voulait pas
plus que les catlioiiques, le gouvernement veut
l'introduire aujóurd'hui. Les membres de la-le
gislature d'alors,- dont la moitiê avait siégó au
Congres national, sont accuses par le ministère
actuel, et la majorité qui le soiitient, d'avoir
violé la Constitution 1 Ce n'est pas une modifi
cation secondaire, c'est un changement radical
qu'on prétend apporter a la loi de 1842. Libre au
ministère de la tenter; mais il faut avoir la'fran
chise d'avouer ce qu'on veut.
Après avoir fait tant de bruit de la réforme
qu'on veutintroduire, après avoir inscrit sur son
drapeau la sécularisation de l'enseignement,"
l'instruction laïque, après a voir adopté dom
me cri deralli'ementle prètre hors de l'école,
la religion hors de l'école, e'est-;i-dire: Dieu
hors de l'école! après avoir qualiiié Ia loi de
1842 de loi deux fois' inconstitutionnelle, il est
peu digne de cherclier a induire le pays enèrreur
en prétehtlant qu'on ne rnodine presque rien ii la
situation existante.
Vous ne vous y tromperoz pas messieurs. Les
efforts que fait la circulaire pour vous rassurer
vous expliquent pourquoi le projet de loi n'ex-
clut pas mafériellement le prètre de l'école, bien
que tel soit le programme avou® du chef du dé
partement de l'instruction publique.
Le ministère a craint que le public ne futtróp
vivement froissó par cette solution radicale; il a
mieuxaimé offrir au prètre une position d'infé-
riorité, plus contraire encore a la dignitédu cul
te qu'a celle de ses ministres.
Nous n'avons pas a rechercher ici pourquoi,
dans d'autres pay's oü les catholiques sont en
minorité, l'enseignement primaire a été sécula-
risé, rendu complétement laïque, nous disons
avcc les Chambres unanimes de 1842 que ce sys-
tènic n'"St pas beige et qu il répugue aux senti
ments de la nation.
Le président du comité central catholique,
Clé kb Mbrope-Wk.stkri.oo,
Les secrétaires,
Cle dm Grunnk,
B°" A. t'Kint de Rüodknkeke.
BruxclleS; 12 Mars 1879.
Le 'prix moyen du fromeut et du seigle suri
principaux marcliós de ia Belgique pendant ij
semaine du 24 février au 2 mars a été flxé
suit:
Fromeut.
Prix moyèn par 100 kilos 25-32
Prix moyen de la semaine
précédënte. 24-93
c°muie
Seigle
18-14
17-92
Les presidents dk da ciiamure o'nt eiiacun
leur portrait dans la salie du Palais de la Na
tion. On en compte ac.tuellement 14. Le derniur
portrait est celui de MThibaut, quiquitta ie fau
teuil de la présidenc.e après les elections législa-
tives de l'année. dernière.
Le successeur de M. Thibaut fut, pendant la
session extraordinaire, M. Gil. Rogier. La ques-
ture, d'accord avec le bureau de la Ciiambre, a
fait ï'acqufsitiön du portrait de M. Rogier peint
par M. Lambriclis et qui figura, si notre métnoire
est fidéle, 4 l'avant-deriiióre exposition du Cercle
artistique. Seulement l'artiste s'est engage a don
ner au përsonnage un caractère plus ofticiel en
lui ïïiettant une eravate blanche et le grand-eor-
don de l'Ordre ue Leopold.
Le portrait du président actuel, M. Guilery,
n'est pas encore commandó. Des quatorze pre
sidents dont les portraits figurent dans la salie
de lecture, neuf sont décédós MM. deSurlet, de
Geriache, Raikem, Fallon, Liets, Verhae'g'en, Del-
fosse, E. Validen Peereboom etCli. Vilain Xllll
cinq sont encore en vie MM. De Lehaye, Urts,
Vervoort, Dolez et Thibaut.
Echo de Schaerbkek. M. Bieswal, vice-
président de l'Associatiou libérale de Scilaerbeek,
ancien membre de la Ghambre des représentants,
s'est vu eoudamner,dernièrement, par lo tribunal
cprreptionnel, a cinquante francs d'amende et a
cent francs de dommages-intérèts, du chef de
calomnie envers M. Kennis.
M. Maxime Duoamp -viout de publier la suite
de ses remarquables études sur les Convulsions
de Paris.
Nous trouvöns dans son derhier volume quel
que» cürieux détails sur ie sauve qui peut qui
rnarqua les derniers instants de la Commune pa-
risienne
L'éminent annaliste remarque, a juste titre,
que cette fois, comme toujoui-s, les fauteurs de
la revolution out laissé tuer leurs dupes et se
sont empress'és de pourvoir a leur süreté person-
nelle. C'est en vain qu'onCherche parmi les morts
les farneux gènéraux de la Commune on les
trouve parmi les évadés.
A ce propos M. Maxime Ducamp cite l'aaecdote
suivante qui est bien caractéristique
11 y eut un général, dit-il, qui eut de l'esprit:
ce fut Cluseret. Lorsqu'il vit que la batailie tour-
naitmal et que la victoire, qui, cette fois ne fut
pas aveugle, iuclinait vers le droit outragé, il se
dit qu'il etait temps de se tirerdu guèpier oil il
slétait fourré; il se rendit chez un prètre et lui
deuiauda l'liospitalité. Le prètre hésita.Si vous
me chassez, lui dit Cluseret, on mé fusill'éra de-
vant votre porte.
Entre?, lui dit alors l'abbé L... Autrefois les
égiises s'ervaiënt de refuge aux crirhiueïs; eütrez,
et soyez sans cramte.
Cluseret resta un mots,-dans eet asile, oü nul ne
s'avisa de venir le cherchèr. Lorsquè pour lui
l'heure fut venue de gaguer un rel'uge au-dela
des fronlières, il revëtit une soutane et partit
sans ètre inquiété, sous un costume qui, pendant
la Commune, óquivalait a une condamwatioa a
mort.
Deux autres libres-penSeurs, un entrepreneur
compromis dans le déboulonnemetit de la colon
ne Yendóme, et le sieur Vallés, qui vieut de re-
paraitre a fhorizon politique, réussirent a s'óva-
der en s'affublant de cè costumé ècclèsiastique
qu ils avaient libéralement proscrit au nom de
la liberté de conscience.
Le roi et la reine ont quitté ce matin
a 8 heures le palais de Bruxelles, pour se rendre
en Angleterre afin d'a:ssister au mariago qui sera
cëlóbré domain au chateau de Windsor, du prin
ce Arthur, due de Lonnaught, avec ia princesse
Marie de Prusse.
M. Jules Devaux, chef du cabinet du Roi, M.
le baron Prisse,' commandant du palais, M. ie
comto J. d Oultremont, adjudant du palais, MUi0 la
comtesse de Grünne, dame d'honneur, M'"e la
baronne d'Hooghvorst, dame du palais, et d'autres
personnes de la maison royale accompagnaient
Leurs Majestés, dont l'absence sera de quelques
jours.
Augmentation0-39 0-22
Diminution 0-00 o-00
Le prix le plus bas pour le f'roment, par too
kilos, a été de fr. 28-50, sur le marchó tl'Anvers
le plus haut, 29-00, sur le marchó de Roulers. -
Leprix In plus bas peur le seigle, par 100 kilos
a été de 15-25, sur le marché d'Anvers le pjus
haut, 22-68, sur le marché d'Audenarde.
HOUBLONS.
ALOST, 8 mars. Exposé ce jour 7 sacs hou-
blon de 1878, dont 3 sacs trés-ordinaire vendugj
fr. 38 et 4 sacs rebutés.
LONDRES, 10 mars. Grands renforts en hou-
blons d'Amérique; belles qualitós se vendentas-
sez bien; les basses qualitós indigenes sont cal
mest.
ANVERS, 10 mars. Calme et sans affaires.
Il-oublon Alost i'r. 40 Poperinghe village 30<a
33 par 5S kilos.
BÉTAIL.
BRUXELLES, 6 mars. Gros breufs, 1-25;
b'oenis moyens, génisses et vaches, 0-80 a 0-85;
veaux, 1-25; taureaiix, 0-60.
BRUGES, 6 mars. Boeuft, génisses et vaches,
0-70 a 0-75; taureaux, 0-60.
BRUXELLES, 11 mars. —pures. exposé 232
pores du prix de fr, 0-91 a 1-01 parkilog. sur piod.
BRUXELLES, 13 mars. animaux exposés en
vente: 932.
Prix par kilog sur pied: Bceufs, fr. 0-84 a 1-04;
taureaux, 0-68 a 0-88; vaches et génisses, 0-68 a
0-89.
EECLQO, 13 mars. Gorêts, la pièce, 17-00 a
22-00.
van zeer schoone en langstammige
S?B Sie«s- Kkscüiuh'
te
A COMINES.