Execution de Catherine Webstee. - Lexécution de Cathérine Webster, condamnée pour le meurtre de la dame Thomas, a Richmond, a eu lieu dans la prison de Wanpsworth. Lesre- prósentants de la presse n'ayant pas été admis, les détails de l'exécution sont done restés secrets. La femme Webster a cru jusqu'au dernier mo ment pouvoir faire differ er son exécution. Dans ce but, elle a fait diverses déclarations plus moins contradictoires. Enfin, quand tout espoii de faire changer la décision du tribunal a été perdu, elle a fait une nouvelle déclaration oi elle reconnait être seule coupable du crime. 0n ignore les détails de cette dernière confession, mais il parait que Cathérine Webster y dit qu'elle a frappé sa maitresse a la suite d'une dispute sans avoir Tintention de la tuer. Gette confession a été envoyée au ministro de l'intérieur. Ou dit qu'après avoir fait ces derniers aveux la condam née a montré beaucoup plus de calme. pour no'tre reporter. II se demanda si la construction du barrage n'était pas la cause des inondations fréquentes que le Belle- waerde beek vient répandre sur les terres avoisinantes. Voilk un cas d'application de la nouvelle loi sur les cours d'eau non navigables ni flottables. Notre reporter nous promet des renseignements ultérieurs. La question est du reste d'un haut intérêt pour l'agriculture, et la Société agricole ne pourra pas manquer de s'en préoccuper. Le Progrès possède un second correspon- dant, appelé témoin oculaire, qui proteste contre le Journal d'Ypres. C'est très-grave. Revoyons notrc articulet du 30 Juillet. Nous avons dit que M. Carton de Kruip in daarde a reru M. Hévard, gouverneur, que le diner était parfait et les vins exquis. Est-ce contre ces assertions que proteste le témoin oculaire? Soit, mettons que le diner était brülé et les vins détestables, une vraie piquette. Nous avons dit que l'enthousiasme était extréme. Témoin oculaire, qu'en croyez-vous? Si nous sommes dans Terreur nous le reconnai- trons volontiers. Le lendemain, ii Messines, le Gouverneur a ref-u un bouquet de pétitions contre Timpót sur le tabac. Si ce fait est controuvé, les défenseurs de l'agriculture ont manqué le coche. Cultiva- teurs messinois, M. Hévard, un des hommes de conliance du ministère, est des mieux pla- cés pour faire parvenir vos justes plaintes aux oreilles ministérielles. 11 faut saisir Toccasion aux cheveux. On est parti en trois voitures. Le seigneur de Kruip in d'aarde était seul dans la sienne. Au retour Téquipage soufflait. Si ces derniers faits ne sont pas stricte- ment conformes k la vérité, témoin oculaire, vous êtes sourd pour le moins. Nous avons done la conscience tranquille. La ville vient de faire un emprunt de •100,000 fr. qu'elle enfouit inutilement l'é- cole des Fricadelles. On fait pour Tinstruction des dépenses considérables, c'est la politique du jour. Mais il y a d'autres intéréts ii servir. Le Progrès a tort d'éluder la question. Elle est posée et les nouveaux impóts sont indis- pensables. Si le système proposé est bon, le Journal d'Ypres ne criera pas. Au contraire, nous sommes bien décidés a harceler Tadminis- tration sans trève ni repos jusqu'au moment oü elle prendra en mains des intéréts qui lui incombent au premier chef. Le Progrès ferait chose utile en aident a la solution de eet affaire si intéressante. Cela vaudrait mieux surtout que de diva- guer si prétentieusement sur la musique, de parler si longuement de 7m" dominante, de trille faux ou boiteux. Mais la question est sensible et le Progrès ne désire pas la ré- soudre par Textrème correction et l'égalité de Tappogiature finale. 11 préfère l'étude des pièces fuguées et s'en donne i» coeur joie. Pas de fugues plus prestes que les siennes. Distributions des Prix. Au collége St-Vinccnt de Paul, encette ville, le Samedi, 16 Aoüt, a 9 heures et de- mie du matin, au local des Halles. Au collége St-Stanislas, ii Poperinghe, le Samedi, 16 Aoitt, ;i 10 heures du matin. Revision des listes electorates. Celte semaine, le controleur des contri butions du ressort et le bourgmestre de cha- que commune ou son délégué auront a déter- miner dans chaque commune, conformément la loi du 26 Juillet dernier, les types des- tinés ii servir de base de comparaison pour établir la valeur locative des habitations. Nous engageons d'abord les bourgmestres ti s'oecuper avec soin de ces clioix et en se cond lieu nous appelons Tattention des asso ciations cantonales sur la nécessilé, pour el- les, de se procurer le plus tót possible les listes de ces types déposées chez le receveur. De l'eau pure s. v. p. Toute la ville en demande depuis de nom- breuses années. L'administration communa le en promet beaucoup; mais le Progrès de l'Hótel de Ville n'en parle pas quand on se permet de le questionner sur ce point. II annonce l'autre jour que Blankenberghe emprunte 800,000 fr., pour des travaux uti les, construction d'égoüts, marchés, etc., etc. Le Journal d' Ypres saisit la balie au bond et prouve que moitié de pareille somme suf- firait pour donner de l'eau potable ii notre bonne ville. Que répond le moniteur de l'Hótel de Ville? Le Journal d'Ypres n'a pas de repos, dit-il, jusqu'ii ce que la ville ait contracté un emprunt de 800,000 fr., a un million.» Non, Progrès, le Journal d'Ypres n'en de- mande pas autant. Avec toute la population il réclame la so lution d'une question étudiée depuis long- temps; il demande de l'eau potable, un sys tème de distribution commode et d'un entre- tien facile. Une somme de 400 on 500 mille francs sera nécessaire. j Tlmvndag. La fête traditionnelle a été des plus ternes. Beaucoup de musique des Pompiers, des concours pour le jeu de boule, le billard anglais, un tir la cible qui n'a dérangé per- sonne et un tir a Tare, donné par la Société de St-Sébastien; c'est tout. Nous allions oublier les pigeons voyageurs et les pêcheurs h la ligne, lnitons-nous de le réparer. Le tir au robinet n'a pas mieux réussi; la crise générale produit plus d'effet sur ce jeu- lii que sur d'autres. On avait introduit une innovation au pro- gramme: Une société de secours mutuels a fait venir un conférencier de Bruxelles ou d'ailleurs. A ce qu'on nous dit, le discours débité par ce personnage avait des allures gueuses très-accentuées. Cela ne serait pas passé sans protestation. On ne supporte pas tout ii Ypres, et les gueusillons devront mettre une sourdine ii leur enthousiasme. L'instruction publique compte cependant un personnel très-progressif. On nous signa- Ie parmi eux des danseuses très-zélées et des patrons de modes dans le dernier goüt. Die 't lang heeft laat het lang hangen, en die 't nog langer heeft laat het slepen. Soit encore. L'étiquette dénote la marchan- dise. On ne peut désirer mieux. Les Pompiers n'ont pas daigné accompa- gner la procession de Notre-Dame de Thuyne. Le XIX" siècle possède une tendance irre sistible il oublier le passé. On ne Tappellera jamais le siècle de la reconnaissance. Mais peut-être que certaines personnalités croient jouer une niche au bon Dieu L'association libérale d'Ath s'est réunie pour faire clioix d'un candidat au siége de sénateur laissé vacant par la démission du prince de Ligne. M. Lepoivre, juge de paix, a obtenu 109 voix; M. Gillion 77, et M. Wacrenier 55. Un scrutin de ballotage aura lieu Vendredi entre MM. Lepoivre et Gillion. D après la Gazette de Mons, M. Gillion se serait décidé a retirer sa candidature; M. Wa crenier a fait déclarer par un de ses amis qu'il engageait ses partisans ii reporter leurs voix sur M. Lepoivre. L'Etoile beige confirme que M. Gillion re tire sa candidature pour le ballottage. M. Lepoivre resterait done le seul candi dat liberal. On nous écrit de Bruxelles qu'il est sérieu- sement question de rétablir les jeux de Spa. Le ministère s'occupe sérieusement, dit-on, de la question. C'est un complément a donner a la morale indépendante, qui va être introduite dans les écoles primaires. M. Achille Cadet, de Reninghelst, étudiant ii TUniversité catholique de Louvain et ancien élève du collége de Poperinghe, a subi d'une manière très-satisfaisante le premier examen de candidat en sciences naturelles. M. Isidore Carlier, de Iloulers, ancien élève du même collége, a fait avec succès la seconde épreuve de Texamen de pharmacien. Nous lisons dans une feuille gueuse On n'cntend plus parler des reparations ii faire ii la colonne du Congrès. Le dernier signe de vie qu'ait donné la com mission chargée de chercher les moyens d'ar- rêter sa destruction, a été la proposition de la peindre ii l'huile. Ce moyen n'a pas été adopté, et depuis lors le silence règne sur les travaux de la commis sion. Et, la colonne s'émiette toujours. Qu'est-ce qu'il en restera en 1880 Ce qui reste aujourd'hui de la Constitution beige. Faits divers. - Nous avons la satisfaction d'annoncer a nos lecteurs que le grand festival a primes donné par la Concorde de Bruges, atoutes les sociétés d'harmonie et de fanfares du pays promet d'obte- niruu succès inouï dans les hastes de l'art musi cal a Bruges. Aussi, a la demande de la commission orga nisatrice, la direction du chemin de fer de la Flandre Occidentale vient-elle de décider qu'un train spécial partira, le 24 Aoüt, de Bruges pour Gourtrai a 10 heures du soir, s'arrêtant toutes les gares intermédiaires. Gette facilité pour le retour ainsi quo tance des primes a gagner nous font esn<wP°r' le nombre des sociétés adhérentes auUf encore. "«'"enter, L'ordre des avocats de Liége a procédé r di a l'élection de son batonnier et a cell membres de son conseil de discipline 56 vit ont pris part a la première et par 47 voix i» 8 bulletins blancs et 1 nul, ont porté a cetw gnité M. Prosper Cornesse, membre de la ch, bre des représentants; 65 avocats ont ens!!' nommé membres du conseil de l'ordre MM' s seret, Dereux, Dupont, Verdin, Hanssens w7 nant, Dewildt, Gassian-Lhoest, Houet j n Marmol, Victor Henaux, Humbletet Dej'ardin On annonce la réapparition du pgre n chène. !t' Le besoin s'en faisait vivement sentir nar les amnistiés. Le Pére Duchëne, dit la circulaire de ses fon dateurs, sera rédigé en langage ordinaire Est ce vulgaire qu'on a voulu dire Un détail qui montre bien l'élóvation de senti 1 ment de ces bonnes ames; ils écrivent dansceti.'l circulaire J Nous comptons sur vous, monsieur, pon,' nous renseigner sur tout ce qui vous paraitra con traire a l'esprit de la Rópubliquo et de la Révo. lution dans le milieu oü vous vous trouvezad ministration, clergé, armóe, magistrature ei seignement. Ayez l'osil sur le clecgé surtout.'» Espionnez, espionnez; le républicain appar- tient au genre mouchard, par nature et par got 11 n'est chose vile qui ne soit un honneurnou, les amis de Marianne. M. Gambetta s'est fait installer, auxfrais du budget, une luxueuse salle de bain. M. Jules Gróvy réclame a son tour, toujours aux fraisfc budget, une galerie vitrée formant jardin d'hiver au palais de l'Elysée. Gette petite fantaisie pré- sidentielle nous coütera la somme de 180,000 fr. Bastla France est bien assez riche, quoique en République, pour payer un jardin d'hiver auplus spartiate de ses présidents. Une bataille entre des Anglais et des Espa- gnols Un journal espagnol raconte qu'il y a quelques jours, plus de cent soldats anglais de la garnison de Gibraltar se rendirentü la sierra d'Algéciras, en partie de plaisir, aecompagués de plusieurs femmes de leurs families. En rentrant a Algéciras afin de s'embarquer pour Gibraltar, les Anglais, qui avaient bu plus que de raison, se mirent a danser avec scandale sur la voie publique, a entrer dans les cabarets, a y casser de la vaisselle, a répondre par des soufflets a qui leur demandait a être payé, et a se porter a des voies de fait sur les passants.a tel point qu'ils ne respectèrent pas même deux sergents de ville et un douanier qui les rappe- laient a l'ordre. Sur ces entrefaites, vingt et quelques paysans assaillirent les Anglais a coups depierreseU coups de poing. Les soldats anglais, quoique quatre fois plus nombreux, avaient cependant le dessous. Deux gendarmes, venanten aide aux paysans, mirent en fuite les soldats anglais qui se sauve- rent avectantd'empressement que quelques-u® se jetèrent dans la mer. Le commandant général d'Algéciras, ordonna l'embarquement des soldats anglais et le passe ment des blessés. Les Américains ont célébré récemnie"' (4 Juillet) le glorieux anniversaire de l'indépe"" dance des Etats-Unis. Or, d'après les détai" donnés successivement par les journauxanic'1" cains, les fëtes et réjouissances qui ont eu lie"a cette occasion ont coüté la vie a unmilHer"e personnes. Grace aux précautions prises «par le bureau J o I

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1879 | | pagina 2