16 MAISONS, TOE FERME 1» EEN HUIS EN ERF, EEN ANDER HUIS EN ERF, episcopal dc Liége; de Mgr de Battice, coad- juteur de Mgr l'évêque de Gand, et d'un évê- que de Californie; missionnaire de l'ordre des cannes, arrivé depuis peu a Liége. M. Ie comte Vander Straten-Ponthoz repré- sentait S. M. le Roi. L'armée accompagnait le cortége, dans le- quel figuraient de nombreux officiers, M. le sénateur de Sélys-Longchamps, les sénateurs et représentants du Limbourg et une quantité d'autres notabilités. Une magnifique oraison funèbre a été pro- noncée it la cathédrale de Saint-Paul par Mgr Cartuyvels, vice-recteur de l'université catlio- lique. Un ordre parfait a régné pendant toute la cérémonie, a laquelle la population liégeoise s'est associée par ses larmes et ses prières. Le corps a été déposé momentanément dans le caveau du séminaire avec autorisa- tion; il sera transporté. :i Védrin le samedi G Septembre. Faits divers. STUDIE van den Notaris MAIIIKU, T YPRE. A. Instel met gewin van 1 ZATER DAG 6 SEPTEMBER 1879, 3 ure na noen, ter herberg St. LaurensHond- straet te Yprevan d° Eene van oudsgekende BAKKE- RIE oostzyde der Rysselstraet N° 33, gebruikt door M. Raes-Vcrhaeghc En 2° Een nieuw huis N° 44 en erf, westzyde der Bukkerstraet met, vyf achterhuizekens, grond, koer en erf te Ypre, gebruikt door verschcide zonder pachtregt. BS. ZATERDAG 6 SEPTEMBER 4879, 2 uren nanoen, ter afspanning 7hotel de Gand te Ypre, definitieve toewijzing, STAD YPRE, weslzyde der Dixmudestraet, N° 3, ge bruikt door Gheerardyn. ingesteld 9,025 fr. En 2° zuidzyde der Platteelstraat, N° 3, ge bruikt door Vantommc. ingesteld 4,000 fr. Voor het letter b kan men ook in lichtingen bekomen bv 'den notaris DE BROUCKERE, te Rousselaere. Etude de we LËOFüce FLAYELLE, Notaire a Comines, Successeur de Mc Lambin. COMINES (Kclghjuc) Rues du Fort, du Faubourg et du Bas Chcmin, a proximité de la ville. et 4 hectare 81 ares 42 centiares de FONDS, JAROIN ET TERRES A LABOUR a vendee. MISE A PRIX, LUNDl 8 SEPTEM BRE 4879. ADJUDICATION DEFINITIVE, JEU- DI 48 SEPTEMBRE, Chaque fois a 4 heurcs du soir, a l'Hotel-de-Villc de Comincs (Belgique). Cabaret: la plaine d'exercicf., tenu par Henïi Cailliau, route d'Ypres a Dickebusch. GRAI0 XI IS. LE DIMANGHE 21 SEPTEMBRE 1879. Messieurs et chers Confrères, Nous avons l'honneur de vous inviter au Tir que nous donnerons le Dimanche 21 Sep tembre prochain, aux conditions suivantes N° 1 80 francs. N03 2 et 3 40 francs chaque. Nos 4 et 5 20 francs chaque. Total 200 francs en espèces. Bon Surmont dc Volsberghe, Charles Baus. D'après ce qu'écrit uu correspondant du Journal de Bruxellesil est question du dépla- cement d'une dizaiue de dépots de régiment; on lesferait quitterune ville pourymettre un au tre; ce serait une dépense d'une dizaine de mille francs par régiment Nous ne pouvons croire a la réalisation d'une fantaisie aussi coüteuse, au moment oil la situa tion financière du pays est si peu brillante. - On écrit de Bruxelles au Journal dc Liége-. Les nouvelles d'Heyst ne signalent pas d'amé- lioration sensible dans l'état de santé de M. Ro gier; eet état n'est pas exempt de gravité. Plus de 2,000 membres du Katholieke Schoolpenning de Gand, se sont rendus a Ter- monde, oü il leur a été fait une réception splen- dide et pleine d'enthousiasme. Les collectes dans les rues sur le parcours du cortége ont été fort abondantes. Nousreviendrons sur cette belle manifestation qui avait lieu, comme nos lecteurs le savent, a l'occasion de l'inauguration du drapeau offert au Katholieke Schoolpenning de Termonde par M. le comte de Ribaucourt, sénateur, et par M. De Bruyn, représentant et bourgmestre. Un jeune homme trés élégamment habillé, avec une malle bien bourrée d'effets luxueux et portant une étiquette indiquant qu'il arrivait d'Ostende, dóbarqua, dit la Revue du Mondeil y a quelques jours, dans une des villes de bains de la cóte de Normandie. En descendant de voiture, des gendarmes s'ap- prochent de ce personnage et le prient de les accompagner chez le commissaire de police, qui l'apostropha en ces termes Vous m'êtes signalé comme un grec, et en conséquence je vous préviens, ne voulant pas vous empêcher de fréquenter le Casino, que dés que je saurai que vous touchez une carte, je vous ferai expulser, et, en attendant, vous serez surveillé. NIStre quidam, sur ces paroles, s'éloigna sans rien répondre; mais au bout de quelques jours, il s'en retourna de son propre mouvement chez le commissaire pour lui annoncer son départ, satisfait de son séjour. ayant gagné une ving- taine de mille francs (tête du commissaire), en pariant pour les autres grecs, ajouta-t-il, et n'ayant jamais touché une carte. Ceci, du reste, est fort en usage a Ostende et autres places de jeux. oü l'on voit toujours cer tains joueurs parier pour des reputations sus- pectes, qui gagnent toujours. On lit la fenêtre d'une des premières mai- sons du territoire de Cuesmes, prés de la station de Mons: Quartier d louer, avec exemption de la garde civique active. Voila un trait de moeurs qui a son charme et qui vaut un long poëme sur la popularité de la garde civique. Pincé avec grace. Hier matin, dit le Nouveau Journal de Paris, un jeune homme élégamment mis descendait du train venant de Bruxelles. A peine sortait-il de la gare du Nord qu'il fut abordé par un individu qui lui demanda s'il dó- sirait un commissionnaire. Le jeune homme ré- pondit affirmativement, remit sa valise a ce der nier et le pria de le conduire dans un hotel du boulevard Saint Michel. Ne connaissant pas Paris,ajouta-t-il, je désire me rendre a pied dans eet endroit. Après avoir traversé le pont Saint Michel son guide, au lieu de prendre le boulevard du Pa lais, lui lit prendre le quai de l'Horloge etle fit entrer a la police de süreté. Je vais vous pré senter au maitre de l'établissement, lui dit le commissionnaire, et, ce disant, il le lit entrer dans le cabinet de M. Macé, le chef de la süreté. Bonjour, monsieur F..., lui dit M. Macé en l'apercevant. Vous arrivez d'Anvers, oü vous avez commis un vol considérable. Vous avez dé- ja fait cinq ans de prison pour un délit du même genre. Vous vouliez deseendre dans un hótel oü les chambres coütent horriblement cher, je vais vous faire donner un abri qui ne vous coütera rien. Et le voleur fut écroué au dépot de la pre fecture de police, en attendant que son extradi tion, demandée par les autorités beiges, fut ac- cordée par le gouvernement francais. On écrit de Vienne au Globe de Londres La cirque Otorki, dont l'impressario est une noble, riche et excentrique veuve hongroise, vient de transporter a Pesth sa troupe de clowns, chevaux, éléphants, etc. Un de ces derniers est l'animal le mieux dressó de son espèce, et de puis sou arrivée dans la capitale de Hongrie, il vient de se distinguer par un acte méritoire. Unenuit, après la représentation, qui, comme de coutume, avait attiré une affluence considé rable de monde, la Puce (c'est le nom de l'élé- phant) et son maitre se livraient au repos dans leur appartement commun, lorsque l'homme, ró- veillé tout a coup, entendit un bruit insolite, qui excita ses soupcons, car la caisse, qui contenait de 2 a 3,000 florins, se trouvait tout prés. L'idée lui vint de lacher la Puce, pour voir ce qu'il fe- rait dans cette circonstance. II débarrassa done l'éléphantde son lien dans l'obscurité, etun mo ment après on entendit le bruit et les cris d'une lutte violente. Aussitöt que la lumière eut été allumée, on apercut la Puce qui tenait gentiment, mais soli- dement enlacé de sa trompe, un individu qui faisait des efforts incroyables pour se dégager, mais qui réussissait aussi peu que s'il eüt été attaché par de centaines decordes. Leprison- nier ayant essayé d'égratigner la trompe qui le tenait, la Puce, avec beaucoup de gravité, lui administra contre la muraille une correction qui le flttenir tranquille dófinitivement. L'intel- ligent animal regardait son maitre comme pour lui demander ses instructions, et il maintint le voleur tant que le maitre le lui ordonna. Lors que la police arriva, il remit son prisonnier gra- cieusernent entre ses mains. Get homme a été reconnu par la police pour un criminel endurci bien connu qu'on recherchait depuis quelques temps. La Puce, après s'en être débarrassé entre les mains des agents, retourna majestueusement reprendre son som- meil interrompu avec le calme d'une conscience sure d'avoir fait son devoir. La police a Yienne. L'administration de la police de Vienne, dont l'organisation est tout autre qu'elle n'était au commencement de ce siè cle par exemple, a emprunté a l'Angleterre 1'ex- cellente habitude de publier le compte rendu annuel de ses opérations. En Angleterre, comme on sait, ces rapports annuels de police, toujours très-intéressants, se publient vers les mois d'avril ou de mai, donnant le compte-rendu de l'année précédente. En Au- triche, oü l'administration ne dispose pas de ressources aussi considérables qu'en Angleterré, ces publications paraissenta des intervalles plus éloignés. C'est ainsi que le rapport qui vient d'etre livré a la publicité ne concerne que l'année 1877. II a pour titre L'administration de la police a Vienne en 1877 (Die Polizei Yerioaltung Wiens...) Renseignements statistiques classès et publiés par la direction de la police, (Vienne 1879.) A cette publication offlcielle nous emprunterons les renseignements suivants Le rayon sur lequel s'étend Taction de la police viennoise comprend un espace de 14,966 hectares carrés, avec une population (en 1877) de 1,075,260 habitants, et une circulation de 146,748 étrangers. Cet espace est divisé en 17 commissariats de cercle, 5 circonscriptions de gares de ehemins de fer et 4 autres divisions. Les faubourgs et envi rons de la capitale y sont rattachés. Le personnel de la police, en y comprenant l'administration centrale, se compose se 3,144 individus. Le budget annuel est de 2,582,748 florins (monnaie autnehienne, le florin vaut 2 fr. 50 c.), sur laquelle somme la part de fa commune est de 591,600 florins. A ce personnel incombent la surveillance de la presse, celle des sociétés et réunions, le service des passe-ports et des domestiques, la surveil lance sur les affaires industrielies, les voitures de louage, les amusements publics, le service de süreté dans les rues, sur les chemins de fer et bateaux a vapeurl'état sanitaire et les sauveta- ges sont aussi de son ressortbien entendu la répression des crimes, délits et contraventions, etc., etc. L'action de cette police est aidée par divers moyens, notamment par un établissement litho- graphique oü il a été tiré, en 1877, 80,000 exem- plaires de pieces2° par un établissement photo- graphique; 3° par plusieurs journaux (il y en a trois), dont le principal est la Polizei-Central- blatt, ou feuflle centrale de la police. Nous voyons qu'il en a été tiré, pendant cet exercice, 488,800 exemplaires, contenant 3,413 signalements de personnes. Dans le chapitre qui concerne les amusements publics (on sait combien la population de Vienne aime le plaisir), nous voyons qu'il existe en cette ville 12 théatres, 4 écoles dramatiques et plu sieurs théatres d'amateurs, oü il a été donné, pendant la période en question, 2,833 représen- tations. En outre, il y a eu 28 lectures, 1,097 concerts, 419 exócutions de musique par des sociétés, 4 ascensions aériennes, 1 concours de gymnasti- que, 1,235 representations dans les lieux de divertissements publics, 11,868 productions de chanteurs populaires, etc. Le rapport note jusqu'aux bals qui ont été donnés, savoira la cour, dans la haute aristo cratie et dans le corps diplomatique39. bals masqués, 171costumés, 37ordinaires, 746 de bienfaisance, 86,etc., qui ont nécessitó la présence de 1,260 policemen et de 16,025 hommes de garde Wachmoenner En outre, on compte en cette ville 70 hotels, 16 hotels garnis, 605 cafés, 643 restaurants, 76 bras series, 116 autres moins relevées, 2,484 auberges, marchands et débits de vin, 1,749 cabarets oü Ton ne sert que de Teau-de-vie, 12 cuisines popu laires, etc. Le nombre des fiacres y est de 1,008celui des cabriolets, dont l'usage est conservé en cette ville, de 1,233; celui des voitures de louage, de 794, des voitures plus communes, de 524. II existe 2 tramways, disposant de 500 voitures et ayant transporté plus de 20 millions de voyageurs. Sur les chemins de fer arrivant en ville, on a compté 4 millions de voyageurs (en chiffres ronds) 169,800 personnes se sont servies des bateaux a vapeur. II y a 42 bains publics'; 962,055 personnes en ont fait usage. Le nombre des suicidés a été de 594, la plupart pendus ou noyés. On a, a Vienne, le secours de 1,140 médecins, 110 chirurgiens ou accoucheurs, 16 dentistes spóciaux, 29 homéopathes, 89 apo- thicaires, 1,391 sages-femmes, etc. La police viennoise est interventie en 9,773 eas de sauve- tage, et en 2,747 occasions, son aide a été heu- reuse avant Tarrivée des médecins. Notons encore, d'après ce rapport, le soin de l'administration viennoise pour le personnel de la policecréation d'écoles préparatoires, de télégraphie et autres, lecons de natation données aux hommes; fondation de caisses de secours pour maladies, ainsi que de pensions, etc. van: SOCIÉTÉ SAINT-GEORGES, YPRES. INAUGURATION DE LA NOUVELLE PERCHE. ART- lr II y aura cinq oiseaux d'honneur Art. 2. II y aura autant d'oiseaux que de tireurs y compris les oiseaux d'honneur. Art. 3. Les pelotons seront composés de quatre tireurs; la mise de chacun d'eux est fixée a 7 francs. II sera payé 6 francs pour chaque petit oiseau abattu et présenté au bureau. Art. 4. Un seul oiseau eomptera au choix du tireur s'il eu abattait plusieurs d'un coup de flèche. Art. 5. Les oiseaux non abattus seront at- tribués aux tireurs par la voie du sort a la fin du tir. Art. 6. Les mises seront recues au siége de la Société chez le sieur Henri "CAILLIAU, de midi A une heure et demie. Le tirage au sort pour l'ordre des pelotons aura lieu immédiate- ment après et le tir commencera a 2 heures pré- cises pour finir a 6 heures. Le tour commencé sera acheve. Art. 7. Pour tout ce qui n'est pas prévu par les présents articles, on se conformera aux usa ges. Toute contestation sera décidée sans appel par la Commission de la Société. POUR LA COMMISSION Nota. L'emplacementde la Perche se trouve a environ 1 kilometre 1/2 de la gare d'Ypres. DÉPART DES TRAINS, LE SOIR, vers Roulers et au-delac-30, vers Poperinghe et Hazebrouck. 6-40.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1879 | | pagina 3