Religion et it ses préceptes, qui seuls peu-
uent sauver la société d'une catastrophe
cei'taine.
Le Progrès continue a prétendre que nos
Evèques out été désavoués. II continuera ce
système commode et aura bien soin de ne
publier ni uue dépê -he ni un texte quel on-
que, émané de la curie romane, dont ii
puisse inférer le prétendu désaveu.
Ce n'est pas chose difficile d'affirmer que
les Evèques désarnient et mettent de l'eau
dans leur vin. lorsqu'on leur attribue des
décisions qu i is n'ont jamais prises et des
mesures qu'ils n'ont pas edictées.
Oü le l'rogrès a-t-i! vu que les enfapts,
fréquentant les écoles officielhs, ne seront
pas admis la première Communion? Des
affirmations de ce genre sont calomnieuses
et le dementi de Mgr de Bruges vient de les
réduire néant.
Jamais on n'a songé h rendre les enfants
responsables des actes posés par leurs pa
rents.
Tout enfant qui satisfait aux conditions
destruction et de conduite requises pour
être admis h la participation du sacrement,
ne pourra être refusé.
Mais les prescriptions épiscopales restent
debout en ce qui regarde la t'réquentation
des écoles.
Le Progrès a beau rire des excommunica
tions et de rinfaillibilité pontificale. Les
rires ne prouvent rien et ne lèvent aucune
defense portee par l'autorité reiigieuse,
seule compétente dans la matière.
Pour les parents, ils auront donner
lexemple de l'obéissance et de la soumis
sion.
Le Progrès ne manque jamais de mêler la
note comique aux considerations ies plus
graves.
La lettre de Mgr de Bruges acquiert,
parait-il, uue auihénticité qui ne peut être
mise en doute, paree qu'elle est entre les
mains de M. Ferdinand de Stuers, riotre
excellent conseiiier provincial.
•Voilh une intaillibiiité laquelle on ne
s'attendait guère et qui ne manque pas d'une
cei'taine saveur pourceux qui connaissent
le charmant conseiller.
servée, qu'on ne trouverait pas la moindre
infraction lui repröcher, mais un crime
de lèse gouvernement, qui demande une
répression aussi prompte qu'énergique.
A la suite de sa maiencontreuse enquête,
le sieur Dedeyne a fait un rapport dans le-
quel il accuse MM. Alleman, père et fils, d'a
voiragi d'une manière indigne et déloyale,
et ne propose rien moins que de les révo-
quer sans retard. Ce rapport a été appuyé
par M. Brouwers, inspecteur principalet
déja toutes les pièces out été communiquées
et h l'administralion communale de Laiue-
marek pour avis, et aux intéressés pour
explication. L'affaire en est lit.
Ainsi. dans peu de jours, vous verrez
paraiire un arrêlé ministérie! qui révoque
MM. Alleman, père et fils, pour avoir tra-
vaillé, c'est évident, par des manoeuvres
déloyales et indignes h discréditer l'èn-
seignement officiel. Notez en passant que
M. Alleman fils a donné sa démission de
sous-instituteur il y a plus d'un mois, et
qu'il a été rem placé d'offije par un gueux
de la plus belle eau, qui n'a jamais fréquen
te les cours d'une école normale queleon-
que. Cependant M. Alleman Justin, démis
sion naire et déjü remplacé, y passera com
me son honorable père et sera révoquéavoc
lui; car les gueux ne s'émeuvent pas de si
peu de chose.
J'aurai soin. M. le rédacteur, de vous te-
nir au courant de la suite qui sera d.uinée
aux propositions du sieur Dedeyne et con
sorts en attendant, etc.
Suite de ['inquisition gueuse.
On nous écrit:
Vous avez publié, il y a une quinzainé de
jours, un article intitulé: l'iriquisition gueu
seen Belgique. Dans eet article, qui a fait
sensation et qu'un grand nombre de jour-
naux ont bien voulu reproduire, votis rap-
portiez les détails d'une enquête ouverte
par le sieur Dedeyne it l'école communale
de Foelcapelle.
Cette école est dirigée depuis vingt-qua-
tre ans par M. Alleman, dunt le zèle et le
dévouement sont hautement apprécies par
tous les habitants de la localité. et particu-
iièrement par les parents dont il a instruit
et élevé les enfants.
Le crime de M. Alleman est d'avoir f
our-
ni le terrain pour batir une école fibre,et de
eonstruire lui-même une habitation pour
son fils Justin, qui était disposé it passet-
dans l'enseignement catholique. C'est lit.
parau-il, un crime, non centre la loi que M
Alleman a jusqu'ici si scrupuleusement ob-
L Italië h son tour publie les informations
suivantes
Voilü les résultats les plus clairs du ré
gime liberal
Le désordre et la ruine partout
I On écrit d'Olne it une feuille gueuse ce
qui suit:
Un prêtre a installé ici une école con-
i gréganiste dans >e salon du presbytère; le
bourgmeslre lui a fait signifier par le gar-
deehampêtre la circulaire de M ie ministre
de la justice mterdisant de disposer de la
cure pour y lenir des écoles. Le euré lui a
ri au nez et a fait faire des compliments au
i bourgmestre. Inutile de dire qu'il n'a tenu
i aucun compte de la circulaire ministérielle.
Voiüt l'autorité respectée.
Le curé d'Olne a agi dans la plénitude de
son droit; et nous engageons tous ses col-
lègues qui se trouvent dans le mème cas
agir de même. Gharbonnier est maitre
chez soi, et le curé aussi. Quant au respect
de l'autorité de M. Bara, que celui-ci com
mence par se respecter lui-même, qu'il sorte
des voies de farbitraire, et les catholiques
le respéeteront.
Itaiie.
Chronique reiigieuse.
Faits divers,
•k
- Sous certains rapports, en particulier sous
celui des homicides, tl y a quelques provinces
dans lesquelles on peut se considérer uans un
état anarcliique, sinon entiórement barbare, Et
puisque ce funeste et malheureux état de choses
ciuro déja depuis tant d'années et survit malgre
tout, nóus ne pouvons en accuser que nous, et
c'est sur nous seuls qu'en retombe toute la res-
ponsabilité. Beaucoup d'horumes politiques ne
veulent pas le com prendre, mais il est hors de
doute que cette excessive quantité de dél its qui se
commettent en itaiie nous désltonore et nous at- i
faiblit a l'étranger beaucoup plus que toute autre
question internationale. D'un autre eöté elle ne
sert a l'intérieur qua enhardir nos plus tiers en-
nemis qui peuvent désormais. et nou saus raison,
nous accuser de n'ètre pas möine capables, avec
notre nou vel ordre de choses, de sauvegarder la
vie et la propriété des citoyens.
Cette slatistique des crimes et debts a
son complément dans celle de la terrible
misère qui sévit dans presque toutes ies
provinces italiennes. el pour ne parler que
de celle de Rome, eitons uit article du Po-
polo romano qui a pour litre: la Faim en
Province, et oü on lit ces mots
Dans une nartie de notre province la misère
est a son comble, et nous recevons de très-vives
fostanc.es pour qu'on ne retarde pas davantage
lestravaux décrétés par notre conseil provincial
en faveur des cantons les plus nécessiteux.
Tons les jours, un grand nombre d'ouvriers
arriventa Rome, ailechés par I'espoir de pouvoir
y gagner leur vie. (Jne amère disillusion les at
tend. Après avoir dépensé le peu d'arg uit qu'ils
out apporté et frappé vaiiiement a la porte de
tous les entrepreneurs, ils vont demander a la
questure les secours nécessaires pour pouvoir
rentrer dans leurs foyers. I.es corridors de la
questure sont ton jours pleinsde ces pauvres gens.
Co matin, on en a ^xpedié plus do soixante dans
leur pays. Hier, on en a rapatrié une cinquan-
taine, et ce qu'il y a de plus désolant, c'est que
ces ehiffrt.s depuis un mois ne varient guère.
CJ
L i ministère de l'intérieur vient d; faire
publier la statisti<q ie des cri n 'S ou délits
commis en Italië pen lanl les neuf premiers
mots de l'année courante. Leschtfïres con-
tenus dans cette statisque révèlent des faits
énormes, monstrueux, et prouvent qu'en
fait de séeurité pubiiq fe l'ltalie se trouve
dans la condition ia plus ti isle et la plus
désolante. Qt'il stiffi.se de dire que ie nom
bre des homicides consomtnës ou seulemeut
teutés s'est élevé a 2,948, c'es'l-ü-dire it
plus de 327 par mois et ii 10 au moms par
jour. Quant aux attaques it main ar méé, on
en compte 1 931, dont pour 897 la police
n'a pas même pu découvrir les auteurs. Pour
tie pas être aecusé d'exagéraiion et de paris
pris, en oommeritant ces chiffi es, laissons
la parole it la Liberia, qui publie ies re
flexions suivantes
Quaud bien même on ne comprendrait point
dans cette statistique le nombre des délits de
moindre importance, >s chiffres plushaut cités
sufïiraient a démon trer que i'ltalie est encore loin
de se trouver dans les conditions cormaies d'un
peuple civilisé.
avec une ardeur febrile, bravant le froid
netgechassée par ué vent fort; mais, vaincus
lefroid et la faim, un grand nombre d'entre
durent renoucer a la tache entreprise et e
tin, vers 10 heures, sont rentrés, d^W i
caserne. a la
Une nouvelle brigade d'ouvWs est partie
matin de Bruges un peu après 9 hc-ure*- le train
s'est arrètó aux environs de Dud/.eek-'on a r
noncé a I'espoir de déblayer la route et vers
lieures les ouvriers sont rentrés i Bruges
Tets sont les renseignements que nous rece
vons jusqu'a ce moment (uqs heures). Depuis
hier, nous sommos sans communications ave,.
Blankenberghe.
Le train postal qui apporte la correspon-
dance et qui devait arriver ft 7 h. du matin, n'est
arrivé qu'a to h. 15, par suite du rnauvais temps
Le train express partant de Bruges pour
Ostende a 9 h. 25 et ie train postal qui l'asuivi
a 10 h. 20 sont arrètés par la neige entre Jabbe-
ke et Plasschendaele.
Une brigade d'ouvriers est partie a u h. 15
pour tacher de déblayer la veie
Les trains de 10 li 56 et de li h. 25 ne sor.t par
tis qu'a II li. 35 et 11 h. 10.
La Meuse apprend que M. Leopold Hans-
sens, avocat, conseiller communal et provincial
sollicitara les suffrages de 1'associationlIbérale
pour être cboisi comme candidat a l'élection lé-
gislative qui aura lieu prochainement a Liége il
1'etTet de remplacer M. Hiedbceuf.
ÉGI.ISF. DE SAINT MARTIN.
Apostolat de la prière en l'bonneur de Notre-
Dame de Lourdes, pour la conversion des Pó-
cheurs.
Lundi 8 Dócembre Messe solennelle a 8 heures,
a l'mtentión des associés.
Dimancho prochain, 7 courant, la musique du
Corps des Pompiers donnera un Concert-Prome
nade, de midi a une heure, dans la grande Salie
des Halles.
Les amateurs de bonne musique auront ainsi
une nouvelle occasion d'apprécier les qualités de
notre Harmonie communale, a laquelle l'liabile
direction de M. J. Wittebroodt a su donner un
cachet vraiment artistique.
II y aura en outre une bonne oeuvre a faire. Le
Concert sera donné au benefice de la vouve d'un
membre du Corps. Des plateaux seront déposés
a l'entrée de la Salle pour reeueillir ies offrandes
du public.
Personne ne voudra refuser de payer, par une
légère aumöne, le plaisir d'entendre et d'applau-
dir t'exceilente phalange musicale qui exécute-
ra les morceaux suivants
Marche {Wittebroodt'. Masanielo, ouverture
(Carafa). Les amours du diable, fantaisie, (Gri-
sar). - L'Express, galop imitatif (Berlot).
iTrois trains en détresse. Jeudi soir, a 5
heures, on reent avis a la station du ciiemin de
fer de Bruges que le train parti d'Heyst pour
Bruges a 4 h. to de l'après-midi se tropvait en
détresse entre Heyst et Blankenberghe, sur le
territoire de !a commune de Lisseweghe, par
suite de l'amohcellement des neiges produit a
eet endroit et devant lequel los efforts de la ma
chine furent impuissants.
Immédiatement un train fut organisé en rem
placement de celui partant de Bruges 4 5 h. 20.
Une brigade d'ouvriers l'aecompagna. Entre-
temps, la neige s'était de plus en plus amoncelée
sur la routo ct le train ne parvint pas même a la
station de Blankenberghe: il dut s'arréter dans la
neige, entre Lisseweghe et Blankenberghe.
La brigade d'ouvriers se mit a la besogne,
mais la situation ne s'améliorant pas, vers tl h.
2 1 du soir, partait un train spécial amenant avec
les fonctionnaines de l'administration, quatre
cents hommes de la garnison de Bruges^comman-
j dés nar treize officiers.
t ar une fatajité inouïe, le troisième train, loin
de pouvoir atteindre le premier en détresse, ne
parvint pas au train parti de Bruges a 5 h. 20 et
dut s'arréter entre Bruges-bassin et Lisseweghe.
Toute ia nuit, nos braves troupes travaillèrent
LES COMMANDEMENTS JOUENALISTIQCES.
i° Ta n'écriras que sar le recto de la feuillt,
paree que souvent il est indispensable de décou-
per et de raccorder la copie.
2® Tu écriras lisiblement, surtout les norm
propres et les mots en langues étrangères, par
ee que tu n'as pas le droit de faire perdre du
temps aux rédacteurs ou aux compositeurs.
3° Tu n'écriras pas d'une fa$on microscopique,
paree que le compositeur doit lire lemanusent
4 un demi metre de distance.
4° Tu ne commenceras pas tout er. haut de lf
feuille, afin de laisser de la place pour un titre
ou pour des instructions nécessaires a la mise en
page.
5° Tu ne rouieras jamais ton rnanuscrit, paree
que cela donne sur les nerfs du rédacteur, du
compositeur et du correcteur.
6° Tu seras href, car- personne n'aime les Ion
gues tartines.
7° Tu auras toujoura devant ies yeux et tu por-
t.eras dans ton coeur le panier, ce qui t'épargne-
ra beaucoup de temps et de timhres-poste.
S° Tu donner as bien clairement ton adresst
paree que le rédacteur a besoin de cela, commt
garantie de ta bonne foi.
9° Tu éviteras d'employer du papier de cou
leur foncée, pour que les compositeurs et correc-
teurs n'aient pas as'abimer ies yeux.
10° Tu découperas ces instructions et los accro-
cheras au-dessus de ta table a écrire.
L'Economie financière paraissant le Dimanche
avec 10 pages. Prime gratuite (voir détails aux
annonces) pour 1880, caractère renouvelé, for-
j mat agrandi.
Depuis quelque temps, nous avotis cru devoir
I appeler l'attention des malades sur les remar-
quables propriétés des Capsules de Gpudron dt
Guyot dans les cas de rhume, broncJJ jfl, catar'
rhe phthisie; ou autres affections des'ironches
et des poumons. Une chose nous a frappé, ces
que la plupart des personnes venant a notre
pharmaeie, pour nous demander ce produn,
n'ont pas retenu le nom du medicament et le de
signent sous le nom de pilules, globules et niême
j pastilles. Lorsqu'on s'adresse directement a no
tre maison, il nous est facile de rectifier la me-
1 moiré de l'acheteur, mais il peut n'en pas être
ainsi lorsqu'on se présente dans une autre plwr
i macie, ct cela peut prèter a de facheuses con u
sions.
Nous prions done les acheteurs de vouloir bien
remarquer et se rappeler le nom du médicamen
Capsules de Goudron de Guyot. De plus, I'°
êviter toute erreur, on voudra bien se ®ouven'
que notre signature GUYOT est imprimee
troiscouleurs surletiquettedechaqueflacon.
Les Carrelages les plus rocomrri,'"^ll
comme salubrité et bon rnarché [iour écoi^
sailes d'asiles, sont ceux de la maison G.
et C°, boulevard Lousbergs, 12, a Gand. En^
gratis d'Albums sur demande.