BLOCH C&êJfA&A,' 4 CANADAS I CANADAS BCIS-BLANCS CHÊNES, CHÊNEAUX m ORMES, LUNDI 18 NOVEMBRE 1895, Echenillage et lait. Un homme du jour, Poperinghe. Nouvelles Diverses. LUNDI11 NQVEMBRE 1895, Importante ventepublique et Frêne. VENTE PUBLIQUE garde-dieu. prochain numéro, bien que l'éven- tualiténe doive pas se présenter a Ypres et qu'il soit done moins utile de s'occuper de la première question, ici qu'ailleurs. Quant a la seconde, nous nous en occuperons également. Le Progrès a consulté Suétone au sujet de la question de l'échenillage et du lait. L'historien latin dit quelque part 11 est des époques oü ïon voit des gens se défendre d'avoir fait une bonne action, ou d'avoir rem- pli un devoir, a l'égal d'avoir perpélré quel que chose de honleux ou comme un crime. Gette réflexion est venue k l'esprit du Progrès en lisant les articles du Journal et du Nieuwsblad au sujet de la question, sou- levée au Gonseil communal, concernant ïéchenillage et le lait. Le Progrès a quelque fois des réminiscen- ces classiques lort eu situation. 11 est done possible qu'il ait eu celle-lk. Mais le brave confrère nous permettra de compléter le passage de Suétone et d'ajouter que quelle que soit le mérite de la bonne action ou du devoir rempli, son prétendu auteur ne peut se l'attribuer, s'il ne l'a póint accompli. M. le bourgmestre d'Ypres n'ayant point donné des ordres de poursuivre les cultiva- teurs qui ont négligé de faire l'échenillage ayant moins encore voulu tracasser les mar- chands de lait par des mesures ridicules, ne peut, inlerpellé au sujet de ces faits, s'en déclarer l'auteur. Mais le bourgmestre avait le devoir, dit le Progrès, de couvrir le commissaire de police, en supposant même qu'il eut agi sans ordres précis, puisque ce fonctionnaire ii avait enrore fait qu'exécuter la loi et rempli les obligations de sa fonction. Si le commissaire de police n'a fait que son devoir, le Progrès donne une rude lepon k ses amis de La Lutte, qui ont cru devoir parler de l'échenillage et des poursuites in- tentées contre les cultivateurs qui ont négli gé de le faire, et d'endosser l'odieux de ces poursuites au bourgmestre. Nous ne disons pas que le Commissaire n'a pas fait son devoir. Mais il est établi qu'après avoir constaté le 80 Janvier que l'échenillage était fait et qu'aucune poursuite n'avait été faite k Ypres, M. le commissaire de police a fait une nouvelle enquête et que cette fois il n'avait pas dressé moins de 480 procès-verbaux Or, M. le Bourgmestre a déclaré au Gonseil communal qu'il n'avait pas même été averti de la seconde enquête, et que M. le commissaire, interrogé par lui, lui avait répondu qu'il avait agi d'après les ordres du parquet. Ge n'était done pas au Bourgmestre k couvrir le commissaire de police. Du reste, en matière d'échenillage, M. le Bourgmestre a suivi la seule voie k suivre avertir les intéressés et ne poursuivre qu'en cas de mauvais gré manifeste. II en est de même en matière de falsifica tion de lait. Le Progrès prétend qu'en matière de fraudes de denrées alimentaires, les commissaires de police n'ont plus k faire des constatations. Mais, s'il en est ainsi, pourquoi le com missaire a-t-ilagi, et, agi de son chef? On ne pretendra pas qu'ici, pas plus qu'en matière d'échenillage, des ordres aient été donnés par M. Ie Bourgmestre qui, encore une fois, agit avec prudence et qui a déclaré, au Gonseil communal, que si les lois et réglements en matière de falsification de denrées alimentaires étaient rigoureusement observées, elles entraineraient la ruine d'un grand nombre de commercants. Le législateur et le gouvernement n'ont point voulu en arriver Ik. Ils n'ont surtout pas eu en vue de tracasser les citoyens. et le Bourgmestre ne doit pas le faire davantage. Exemple d'une poursuite tracassière un marchand de lait vient en ville avec son lait. 11 le transporte sur sa charette. Le règlement dit que les véhicules OU les sceaux doivent porter les nom, prénom et domicile du mar chand. Gelui-ci prend ses seaux et va chez les clients. II est poursuivi du chef d'avoir eu des seaux ne portant pas son nom, alors que la charette, qui transporte le lait, porte son nom en toutes lettres. Est ce une poursuite tracassière oui ou non Et cela s'est passé dans la bonne ville d'Ypres II est vrai que sur la plaidoierie de M. l'avocat Golaert, le marchand a été ac- quitté. Et le Bourgmestre devait poursuivre ce marchand de lait Non, mille fois non! Si M. le Bourgmestre 1 avait fait, nous eussions été les premiers k le blamer et k crierA bas le Bourgmestre d'Ypres Progrès, mon ami, relisez Suétone, et méditez eet autre passage que vous avez perdu de vue Si un magistral ne croit pas devoir vexer ses concitoyens et que ses adversaires l'en blament, dites aux détracteurs, même s'ils sont vos amis etiam si amici sunt qu'ils rendent hommage au ma- gistrat. La loi, en effet, n'est faite que pour atteindre les méchants, et les bons ne doivent pas être molestés. Salut, Suétone Le Progrès et la Lutte, ne sachant comment dénigrer nos amis, se sont avisés dernièrement d'écrire, que notre honorable Bourgmestre avait échoué par troisfois dans les élections communales de Voormezeele. Persuadés qu'ils versaientdans une erreur volontaire, dans le but de di- minuer la considération dont jouit M. le Bourgmestre, nous sommes allés aux renseignements. Loin d'avoir subi un échec quel- conque, M. Surmont de Volsberghe a étéélu a Voormezeele, chaque fois qu'il s'est présenté devant le corps électoral. Le 30 Octobre 4866, il obtenait 65 voix sur 66 votants. II fut réélu le 26Octobre 1869 et lel Juillet 1872. Devenu cette même année, membre de la Députation permanente, ii don na sa démission de conseiller commu nal. Lorsqu'il quitta ce collége en 1878, il se présenta aux élections d'Octobrè et fut élu, et conserva son mandat jusqu'en 1884, époque oü il prit domi cile a Ypres. En Juin 1878, M. le Baron Surmont deVolsberghe fut élu sénateur et l'em- porta a une énorme majorité sur son compétiteur libéral. Depuis lors il ne rencontra plus d'adversaire, et fut toujours nommé sans lutte. Voila la vérité. Que le Progrès et la Lutte fassent leur deuil, mais ils ont.... fait erreur, espérant en tirer quelque profit. Voila un des hommes du jour Sa grandeur Mgr Waftelaert, Evêque de Bruges, viendra visiter notre ville Diman- che prochain. Les fêtes seront trés brillantes et si le temps ne vient pas nous contrarier, nous pouvons compter sur une joyeuse journée pour notre ville. Depuis jeudi déjk, on a commencé Ia dé- coration des rues, bordées de verdure, de drapeaux et d'écussons. Chaque habitant rivalise de zèle pour orner sa demeure; enfin tout annonce que la fête sera magnifique, surtout si le temps devenu superbe, peut se maintenir. Sa Grandeur arrivera par le train de trois heures. Uu beau cortège ira chercher Mgr Waffelaert k la station. Voici l'ordre de ce cortège. I. CORTEGE CIVIL. 1. Gendarmes. 2. Ecole des orphelins. 3. Section du Davidsfonds. 4. Harmonie communale. 3. Gercle catholique. 6. Société Chorale. 7. Secours mutuels. IL CORTÈGE RELIGIEUX 8. Groupes de la paroisse de St Jean. 9. Notre-Dame St Rosaire. 10. St Bertin Ste Cécile. 11. Collége de Poperinghe avec sa mu- sique. 12. Bergers et Bergères. 13. Sa Grandeur Monseigneur Waffelaert. 14. Les membres des fabriques d'Eglise de la ville. 15. Garde d'honneur. Le soir une belle retraite aux flambeaux partira du jardin du Cercle Catholique et parcourra les principales rues de notre ville. Sur le parcours, M. Gezelle tirera plu- sieurs pièces d'artifice et les fêtes seront cloturées par un magnifique feu d'artifice. Comme on voit, ces fêtes seront splen- dides et mériteront certainement d'être vues. Aussi.nous espérons voir accourir Dimanche une foule d'étrangers. Voir aux annnonces Les grands maga- sins du Printemps de Paris. J. BLOCH 1 ID .4 B jj O I v 1 iLiU a L i L L O kouvhau potage Huwelijksaankondigingen. Étude de Mtre LAN NO Y, Notaire k Comines. a 4 heure de relevée, a Hollebelie. 4°) Dans une prairie occupée par M. Alexander Breyne, proche du moulin d'Holiebeke, de 18 MARCHES de magnifiques de 4 m. 50 a 2 m. 40 de tour et 31 marches de gros de 4 m. a 1 m. 50 de tour. Et 2°) Dans une pature occupée par M .Augustin Grousset, derrière le moulin d'Holiebeke, de marches de beaux et longs Crédit sous caution. Étude de Mtre LANNOY, Notaire Comines. de BEAUX et GROS BOIS-BLANB SAULE, a Wytschaete, M're Sibille, Notaire a War- nêton, vendra pubiiquement, en présence de Mlre Lannoy, No taire a Comines, le a I heure de relevée, les magnifiques ARBRESsuivants, autour de la Garde-Dieu I. Dans une grande pature de la familie Cornille-Clarebout, prés Les Rois H. Dans une autre petite pature de la même familie, derrière la ferme occupée par Desbuquoit- Soete im MAMCÏFÏÏÏ? °ffreg.ratuitement de faire Ui* iilUlsullJÜ II connaitre a tous ceux que sont atteints d'une maladie de peau, dartres eczémas, boutons, dómengeaisons, bronchites chroniques, maladies de la poitrine et de l'esto- mac, de rhumatismes et e hernies, un moyen infaillible de se guérir promptement ainsi qu'il l'a été radicalementlui-même après avoir sounert et essayé en vain tous les remèdes préconisés, Cette offre, dont on appréciera le but liumani taire, est la consóquence d'un voeu. Ecrire par lettre ou carte postale a M.Vincent 8, plaic Victor Hugo, a Grenoble, qui répondra gr as et franco par courrieret enverra les indications demandées. (91 C E I'tO D U ITS ALIMENT Al RES t»e 1 LAINE, prés NANCY. Dill Of r- - j 5 r f* le plus J. i, le 'lus délicat, le plus exquis, pré)éréuérulenient pour les grands timers., btiis cl soirees. Frépuro.Hon. Doun Potage Jcter doucement 1j'lei.te êbullition, une cuillerée b uohe Ui - ks libutu par personae faire cuire nuf htftire, jo ter une liaison avec un jaune d'ceuf au ïu^uton Uo servirsi l'on en est amateur. tam a uil t«r cö profluit daas les principales épiceriw. Ferdinand Libbrecht, daglooner te Moeskr en Emerence Werrebrouck, kantenwerkste°6Q Yper. - Henri Lardau, daglooner eD LeonieV9 Grendel, kantenwerkster, beide te Yper BURGEBSTAND VAN YPER Van den 11 tot den 18 October. Geboorten. Mannelijk geslacht 4. Vrouwelijk 3 Huwelijken. Voet Henri, dienstknecht en Deruyter Féleoi dienstmeid. e' STERFGEVALL3N. Debacker Séraphin, 71 jaren, ongehuwd St Pi« tors buiten. - Strakaert Sophie, 71 jaar, zonder beroep, weduwe van Louage Louis, Meenen. straat. Kinders beneden de 7 jaar. Mannelijk 5 Vrouwelijk 5 478

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1895 | | pagina 2