17 CANADAS (fteveux BISQUE! D'ARRAING MEU BLES MEUBLES, PEUPLIERS 1 BÖIS-BL4HC e FRÈrlES 43 CANADAS, gïug de mm de mnm Rue de Lille, 18, A COMES BELGIQUE, Le fhéatre Guignol. Le flamand a l'association libérale. La déclaration de M. Vermeulen. L'inoubliable nuit. Voyoucratie. Lundi 4 Novembre 1895 VENTE PUBLIQUE GOM MISS ION DÉPOT A. Werbrouck-Vinckier, ET OBJETS MOBILISES HOBILUEE SIS CABiltET. Objets et Marchandises 34 marchés DU CANADA, G'est incroyable ce que nous avons pu réaliset' de rélormes pendant ces quatre ans. Travaux publics, Police, écoles etc. etc. Quand les travaux pour la distribution des eaux seront achevés, nous aurons en abon dance de l'eau pure et claire. Le repavage et l'entretien des rues dont la plupart étaient en fort mauvais élat, les routes bors de la ville, les trottoirs, le Boulevard Malou et les réparations l'Eglise St Martin voilk tous des travaux que nous avons décrétés et qui out procuré de l'ou- vrage aux ouvriers. Nous espérons done que vous nous réélirez et nous ferons travailler encore plus qu'a- vant. Applaudissements M. Em. De Caesteoker prononce quelques paroles égalemeut pour remercier les élec- teurs. Je ne serai pas long, car apiès les discours des orateurs précédents, il reste fort peu de chose k dire. Je vous déclarerai simplement que je joindrai tous mes efforts k ceux des autres candidats pour augmenter le bien-être de tous. Je suis presque toujours k la campa gne. Tous ceux qui me verront en route ou bien chez moi peuvent librement s'adresser k inoi; je serai toujours k leur disposition. Vous pouvez en un mot, dit M. De Caeste- cker compter sur moi. (Applaudissemenls. (La suite au prochain numéro.) Ne sachanl plus par quels moyens attirer le public qui ne vient pas. l'Associatiou libé rale s'est imaginée de donner, k chacune de ses léunions, une représentation théatrale. Las victimes de l'intolérence cléricale pa rabiont une k une, sur la scène, dans toule Tboi reurde leur position. Nos lecteurs auront de la peine k nous croire; mais voici ce qui s'est passé, Diman- che soir.dans lasalle que le Progrès nomme des vieux Pompiers, et nous garantissons l'authenticité de notie récit M. Vermeulen paria it, aveccette éloquen- cespacieuse que tout le monde lui counait. II racontait l'odieuse persécution dont L. G. avait été victime de la part dss cléricaux, lorsque, tout d un coup, le rideau tendu der rière l'orateur s'ouvrit et laissa voir l'ioté- ressante personne dont, en un instant, on fit un person na ge G'était une surprise,nous le reconnaissons. Mais les assistants, qui ne s'y attendaient pas du tout, se regardaient avec ahurissement et après être revenus de leur stupeur, faisaient retentir la salie de leurs rires éclatants. L. G. qui n'avait pas du tout l'air d'etre k la noce, s'esquiva, laissant l'auditoire de M. Vermeulen sous l'impression d'un sentiment tout autre que celui que l'éloquent candidat avait cherché k produire. On fit néanmoins une quête dont le résul- tat fut cinq francs cinquante six centimes. G'est cela qui changera quelque chose k la renommée que la Chroniqueu fail a ses amis: tous pinpres Pour varier le plaisir et l'effet, le comité de l'association a décidé de donner une seconde représentation Dimanche prochain, k huit heures du soir. Cette fois, un des candidats fera des exer- cices de voltige; seulement, au lieu d'un eerceau, il se servira d'une buse de dimen sion. Qu on se le dise! Tous au théatre Guignol! Tandisqu'au Volkshuis tous les candidats catholiques parient en flamand, les orateurs qui se sont fait entendre k la memorable séance oü les candidats libéraux out été proclamés, se sont exprimés en francais. Seulement, oomme les deux tiers des per- sonnes présentes ne parient que leur laitgue maternelle, le Président ff'., M. Bossaert qui rernplapait M. Brunfaut, a résumé en deux mots les discours prorioncés. Cela n'a pas empêché, parait-il, une fóule d'auditeuis de quitter la saile en disant mén verslaan der nieten van. Et M. Vermeulen est président du Wil lemsfonds Nous savons aujourd'hui pourquoi M. Vermeulen est candidat. L'honorable membre du Volks- bond a déclaré, a la réunion do Jeudi, qu'il n'a pas approuvé la manière d'agir du comité a l'égard de cc Bond. II avait même pensé de donner sa démission de membre du comité de l'Association libérale; mais la publication soudaine, par le Moniteur. de la date do l'élec- tion et l'approche du combat (de nakende strijd) l'oni fait revenir sur sa décision. Après la rupture des négociations entre le Volksbond et le Comité de V Association, ses amis ont voulu lui offrir une candidature, au nom du Volksbond. II riapas pensé, daus ces circonstances, pouvoir aecep- ter cette candidature. Si la représentation proportion- nel ie réellc avait cxislé, en même temps que !e suffrage universel, tout cela n'eul pas eu lieu, et ciiacun aurait pu lutter avec sa lisle Ges explications n en sont pas, M. Ver meulen. Vous avez aidé k jouer vos amis du Volksbond, et ceux ci ne manqueut pas de le dire k haute voix. lis vous appliquent même le mot qui est sort! de votre Bond lêcheur de bones nous dirons avec plus de politesse lacheur Vous avez en effet laché vos amis vous avez cané. Par votre fait, le Volksbond est non seulement privé de candidats propres, mais vous même, qui êtes un conjugué, vous n'avez pas cru pouvoir être son candi dat. Ou sont les solennelles promesses de votre organe, La Lulte Vous avez du reste 1'habitude de caner. Naguère, quand, avec MM. Leleup, Brunfaut et Van Alleynes, vous vous êtes retiré sur la montagne, vous n'avez pas suivi l'exem- pledu premier conspiré vous n'avez eu ui sa lermeté, ni sou indépendance et vous avez plié l'échine sous les coups de laruère qui sont verius la lêcher. J'ai penséje n'ai pas pensé(Ik heb gedachtik heb niet gedacht....) Vous pensez beaucoup, vous sougez sou vent mais cela fluit toujours par ir'avior été qu'un rêve. Quand la candidature est la, vous l'aceep- tez d'oü quelle vienue, et des deux mains. Le pérrl cléncal nest quun prétexte qui est et sera toujours votre refuge, parcequ'il exisre et existera toujours pour vos amis. 1 Non, vraimern, vous n'êtes pas sérieux. Vous voulez être uil chef et vous n'êtes qu uu doinesiique, et des plus souples eti- cire vous croyez être un astre, et vous n'êtes qu'un vulgaire satellite. Nous vous l'avons dit souventvous n'avez aucuue consistence politique, et vous venez, encore une fois, de confinner autre dire. Gessez, s'ii vous plait vos rodomontades. Ne faites plus de promesses que votre fai- blesse ne vous permet pas de tenir. Sachez que si la souplesse peut être une vertu chez un homme politique, elle est le plus grand délaut du politicien. Et maintenant, allez au combat, sans re- garder en arrière Ten strijde zonder om zien. Mais n'oubliez pas que vous êtes attelé au char doctrinaire, qui se traine pour la dernière fois dans le chemin de la défaite, défaite dont ni vous, ni vos pareils, ne vous releverez jamais. M. Bossaert n'oubliera jamais le 4r Fé- viier. G'est devenu, chez lui, une marotte et i! en parle dans toutesles réunions politiques et électorales, oil il prend la parole. On dit même que l'inoubliable nuit est la principale j raison d'être de sa nouvelle candidature. L'honorable avocat devra pourtanten faire son deuil. 11 a été étabii pour tous ceux qui orit voulu voir clair, que dans la nuit du lr Février nos amis n'ont fait qu'erilever, k un grand nombre d'électeurs, les moyens de pression et de fraude qui, dans la soirée, avaient été pratiqués par des hommes en vue de ['Association libérale. Nous couservoris toujours, au bureau du Journal, les preuves les plus manifestos oe la plus honleuse corruption électorale qui ait été pratiquée dans le monde entier. M. Golaert a affïrmé, Dimanche soir, k la réunion du Volkshuis que, lorsque les inter pellations sur les élections eommunales de 1890 et 1891 étaient annoncées k la Gbambre, tl a étaié ces preuves et que dovant les lettres de menace, les enveloppen, b s papiers roses qu'il a exhibés, les interpella tions ri'orit pas eu lieu. Voilk de l'histotre Tout le ivste est pure imagination et allégations saus preuves. Lors de l'inlerpellatiori de M. de Slums, en 1893, M. le représentant Golaert, répon- dant k une allégation du Député o'östende, k dénoncé en pleine Gbambre, les manoeuvres qui avaient été pratiquées par les amis de M. Bossaert. A t il été contredit M. de Stuers s'est tü et pour cause. Nous ne disons pas que M. Bossaert alt trempé dans ces manoeuvres. M us les noms de ceux qui sen étaient renous coupables, ont été coiinus et publiés. Nous pourrions citer eucoie aujourd'iiui plusieurs éiecteuts chez qui la fraude a été pratiquée. S'il le fal- lait, nous ferions entendre Br..., Del..,, Beer..., et autres, qui oulremis aux mains des Catholiques les instruments de corrup tion, qu'ils avaient repus la veille de l'élection du lcr Février, de M... dont l'éeriture et le cachet som encore visihles ei parfaitement reconnaissables, sur certaines enveloppes grises. M. Bossaert aura bientöt un second motif' de faire son deuil de son échec du 1 Fevrier la jourriée du'17 sera, pour le parti catho- lique, une victoire qui corifirmera, d'une fapon éclatante, leur triomphede 1891. Après celle-la, l'ancien Echevin aura tous ses apaisemenis, et s'il sait ouhlier il fiuira par oublier l'inoubliable nuit. O VX^GV'J/%y Loriles les Ma-la Nos geusillons sont allés Dimanche après midi faire une visite, musique en lête, k leur candidal campagnard. Décidémentpa ne prend plus. 11 y avait a peine quinze personnes derrière eux, si nous déf'alquons une trentaine de gamins et gami nes qui suivaient en dansant. lis ont trouvé cependant l'occasion de don ner un nouvel écbantilion de leur savoirvivre et de la douceur des sentiments qui les animent. Un de nos candidats. le syovpathique M. E. Decaestecker, passait en voiture pendant qu'ils étaient k la Potyze. Reconnu par quel ques musiciens il fut salué de la manière suivanto G'est unGalotin,jeiez le k l'eau!» G'est cela qui diminuera la longu ur de la buse qui se prépare. I Etude de M/ LANNOY, j Notaire a Comities. a 1 lieu re de relevée, A HOUTHEM, autour de la ferme AdolpheSix, et a G0MSlslES-ÏE6fJBRIELE U dans un pré de Develter-Sarrasin de a, crédit moyennant caution. Dépot a Ypres chez Donck frères rue de 1.111e. LE NOUVEAU LONDON J Kn ventea Ypreschez V8 Ommeslagh-Podevyn a Poperinghe chez Theeten-Lefever. 399 Grands Vins de Gironde )o( Pour la Belgique et le Luxembourg Yï?aSS. (sa Expédition en pauiers de 10, 12, 20, 25 et 30 bouteitl.es. Etude de Me ANNOY notaire, A COMINES. Jeudi 31 Octobre 1895, VENTES PUBLIQVES I") k 8 heures précice du matin, POUR CAUSE DE DEPART, en la maison occupée par Mu Dewitte, rue des Moulins, dc 5£") k tOheuresdu tnatin et l'après-midy PAR SUITE DE DÉCÉS. au cabaret LE DA MIER, coin de la même rue, de AU CQV1PTANT. 483 Le Mardi 5 Novembre 1895, a 2 4/2 heures, Mlrc PAUL LAUWERS. Notaire a YPRES, rue Carton, n° 14, ven dra aux enchères publiques, de beaux croissant darts une pature, situéc le long de la chausséc ue Comines au hameau Ten Grielen ct dépendantdela ferme occupée par M. DOMINIQUE SOETE. Cos arbres d'une circonférencc variant de 4 m. 6U a 2 m. 30, sont d'une longueur peu com mune. Réunion a l'entrée de la pature. i <gsj$5 BOITK lf. 50 pÉPOT VW (A base vègétale) fait dispa- raitre les cheveux gris en peu de jours fortifie la cheve- V- lure, en arrête la chute. II ne tach£ pas la peau. En flacons de lfp. 50 et 2 fr. 50 Teinture anglaise spéciale pour barbes 2 fr. le flacon. M BOltDEAÜX.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1895 | | pagina 2