PEÜPLiERB
PARIS
A TAssociation libérale.
Mille voix de majorité.
Peints par eux-mêmes.
Réponse au Journal
Nouvelles Diverses.
34 marchés
DU CANADA,
doutent encore de ce que je dis, ils peuvent
trouver les preuves de la fraude au musée
du Journal d'Ypres.
La Lutte met encore notre lisle sous l'en- jj
seigne de Volksbedriegers et la sienne sous
celle de Volksvrienden. En tète des Volks
vrienden se irouve M. Wydooghe (Rires.)
Puis il y a M.Vermeulen. Qu'a-t-il jamais fait
pour le peuple II a beaucoup parlé de ses
droits et du suffrage des ouvriers; même
pour cela il n'a rien fait ni pu faire. Oü sont
ses ceuvres
Ah oui; quand on refusait du pain ces
ouvriers qui ne pliaient pas sous Ie despotis
me et la tyranie; quand les ouvriers préten-
daient envoyer leurs enfants l'école de
de leur choix, c'était le moment ponr M.
Vermeulen de montrer son amour pour les
faibles, de prendre leur défense; la-t il fait
Ceux qui ont montré leur affection pour
les ouvriers et les pauvres persécutés, ce
sont les catholiques qui créèrent un bureau
de Bienfaisance de leurs propres ressources.
De nos jours, y a-t-il un indigent pui n'ob-
tienne pas les secoursauquels il a droit? De
quel cöté sont les volksvrienden
Dans un autre autre ordre d'idées, ne
voyons-nous pas les catholiques accoi der de
leur propre mouvement le droit aux ouvriers
de désigner librement des candidats de leur
cboix, alors qu'll y a peu de temps encore,
nous vimes M. Bossaert, président d'un bu
reau électoraldédaignerdese lever pour aller
déposer un bulletin de vote pour le candidat
libéial Houtekiet. Ce sont ses alliés d'aujour-
d'hui qui l'onl dit et écrit.
Un autre grief des libéraux, c'est que
nous, catholiques, nous aurionsfaitaugmen-
ter les prix du beurre, de la viande et du
pain.
Vous autres ouvriers, vous en avez l'ex-
périt nee et dites le sincèrement, payez vous
plus cher ces denrées qu'il y a six mois
En ce qui regarde le beurre, les libéraux
font une coraparaison entre les années
1894 et 1895, mais passent soigneusement
sous silence les anneés 1890 h 1894. L'an-
née 1894, année de pluies abondantes, était
favorable h la production du beurre qui,
était un prix fort bas. ;Quand en compare
l'année 1895 aux autres,partir de 1890,on
voit que c'est la plus favorable sous le rap
por t du prix.
Un autre cheval de bataille des libéraux,
c'est le minimum de salaire.
Sommes nous contre ce minimum? loin de
k seulement nous vopdrions voir d'abord
si ce minimnm de salaire serait favorable
aux ouvriers. Ceux qui sont faibles de con
stitution, maladifs, impotents ou infirmes,
ne seraient-il pas renvoyés pour faire place
des étrangers plus solides? II pourrait se
rencontrer des patrons pareilsPartout oü
ce sera possible de le faire, nous applique-
rons le minimum de salaire.
M. Seys vous disait l'autre jour que si les
libéraux revenaient au pouvoir, ils se venge-
raient de nous. Leur haine et leur vengeance
s'exerceraient contre tous ceux qui auraient
passé pour des Catholiques. Un de leurs
candidats vient de cpnfirmer cette parole en
s'écriant dans la réunion de l'association
libérale que le 17 Novembre sera un jour de
vengeance (dag van wraak.)
Non, Messieurs, vous empêcherez cela.
Laissons aux libéraux leurs sentiments de
haine el de vengeance, el faisorjs du 17
Novembre un jour d unton, de paix et de
justice.
Justice et paix pour tout le monde pour
le tiche comme pour le pauvre, pour le
patron comme pour l'ouvriei
Bien entsndu que nous devons favoriser
nos amis. II faut continue!' h rétablir l'équi-
libre quia été rompu pendant 50 ans. Nos
amis oblipndront done justice, sans que nous
songions h le faire au détriment de ceux
qui ont des droits acquis.
Je finis, Messieurs. J'ai vous annoncer
daprès La Lutte, un immense malheur.
Lane de M. le Baron Sunnont est mort
{Rires). Qui trainera maintenant les tuyaux
de nosjadversaires (Rires.)
Heureusement, M. le Bourgmestre vient de
me dire qu'il lui en reste encore un.Nous en
avons done encore trois Les anes sont
durs, mes amis, je lesais par expérience.
lis traineront avec vigueur l'immense char
couvert par l'immense parapluie de M.
Berghman. Rires prolongés.)
Comme récompense, nos amis n'exigeront
pas de décoration comme nous avons enten-
du que certain candidat en réclamait une
hier, au Conseil Communal, par la bouche
d'un de ses amis, (longue hilarité)
M. le Bourgmestre prend la parole ensuite
pour annoncer une nouvelle d'un autregenre,
c'est que le Tribunal a rendu la semaine der-
nière sonjugement dans l'affairedes chenil
les. Tous ceux qui étaient poursuivis de ce
chef ont été acquittés. Le Tribunal a décidé
que les faits poursuivis n'étaient pas assez
importants pour exiger une condamnation.
Pendant les débats, l'organe du ministère
public a déclqré que les poursuites avaient
été faites sur l'ordre du Parquet; d'oü je con-
clus que le Bourgmestre n'y était pour rien.
Rravos
Si l'administration Communale est obligeé
d'ordonner le redressement d'irégularités elle
doit agir, selon nous, Bourgmestre et Eche-
vins, dek même manière pour nos amis
comme nos adversaires; et elle prend dans
ce cas la responsabilité pleine et entière des
ordres qu'elle donne; mais quand nous ne
sommes pour rien dansles poursuites exer-
ceés, nous ne permettons pas que l'on dise
que c'est nous qui les ordonnons. Je l'ai dit
et je le repète: si je parviens a avoir la certi
tude que le commissaire de police a dit que
c'était moi quiluiavais donné l'ordre de
poursuivre et qu'il n'étail que mon serviteur
lit dedans, il sera puni.
Puisque j'ai la parole, dit M. !e Bourg
mestre, je relèverai ce que certains cour
tiers électoraux libéraux disent; entre autres
que M, lweins aurait 50000 fr. en caisse
pour acbeter des voix. Nous n'aurions nul
besoin de faire eek, même si c'était permis.
Les catholiques sont confiants dans la bonté
de leur cause et neferontpas comme leurs
adversaires qui croient gagner des votes par
leur musique, leurs tambours et autres ma-
noevres de charlatans. Autant en emporte le
vent! C'est comme M. Bossaert qui prétend
avoir laissé un boni de 54000 fr. Tout le
monde connait la vérité h ce sujet.
Une chose qui est I vraie et que je vous an
nonce avec un vrai plaisir, c'est que les
comptes de l'année 1894 se cloturent avec
un boni de 72000 fr. Bravos
M. le Bourgmestre parte encore des bud
gets dressés depuis 1881 par M. Wydooghe
et dont le Conseil communal a du redresser
les erreurs et finit en annonpant une nouvel
le réunion pour dimancbe prochain dans la-
quelle on pariera destiavaux pour la distri
bution des eaux. L ongs applaudissemenls)
Le nombreux public s'écoule ensuite en
commentant les discours qui ont été pro-
noncés et en se lejquissant du succès crois
sant qu'obtiennent les candidats catholiques
parmi les électeurs; ce qui permet de pré-
voir une formidable majorité catholique
pour le 17 Novembre.
Plus de trois cents personnes n'ont pu
trouver place la vaste salie des anciens
pompiers. Les vieux, sansdoute
Le Progrès ajoute qu'il regrelte, faute
de place, de ne pouvoir reproduire les dis
cours, et il se borne aire que quand M. le
Président flétri, eu un langage élevé,
la conduite odieuse de nos maitres,ses paroles
ont soulevé de longs applaudissements.
C'est possible tout cela; mais nous lirions
cependant avec beaucoup d'intérêt lecompte-
rendu de la séance, surtout de l'incident
tragico comique que nous avons relaté dans
notre dernier numéro.
L'espace Mais, confrère, il vous restait
plusieurs colonnes. Vous n'aviez qu'ü re-
melire un prochain numéro l'histoire si
peu intéressante du Collége communal sup-
primé.
Encore une élucubration, laquelle les
rédacteurs de La Lutte, grands amis de M.
Vercaemer, l'auteur du long et fastidieux
article en question, ne porteront pas plus
d'intérêt que nous.
La pièce la pièce
Le Progrès prétend qu'il y avait foule,
Dimanche dernier, a la réunion de l'Asso-
(jiation libérale.
Les libérrux chantent victoire. lis disent
que leur lisle l'emportera a mille voix de
majorité. Et si les électeurs ne les leur don-
nent pas, les chenilles se chargeront de le
faire.
Tout cela en publip bien entendu. Mais,
en catimini, ils avouent Menin.ü Dixmude,
en ehemin defer, pat tout, qu'ils auront200
voix de minorité. Et le reste, chers amis
Dans son numéro de jeudi dernier, le
Progrès écrit
C'est chose entendue: les candidats
de la liste libérale sont tous des riul-
lités, M. Bossaert excepté et encore
ce dernier ne vaut-il pas lourd c'est
un orgeuilleux peu populaire, qui n'a
jamais rien fait pour ses concitoyens)
ni pour la ville dont il a été l'cche-
vin.
Cette appréciation, le Progrès nous l'at-
tribue. Or, le Journal n'a jamais rien écrit de
pareil. Nous le pensions bien mais de la
pensée la parole, il y a un pas. Le Pro
grès se charge lui même d'exprimer notre
pensée.
Soit, c'est entendu.
Le Progrès veut bien nous dormer sa
réponse l'article que nous avons publié au
sujet dps prétendus odieuses diatribes du
Nieuwsblad, diatribes qui venaient du Week
blad, et auxquelles le Progrès allail ré-
pondre.
Voici ce que notre confière puisque
confrère il y a -- veut bien nous dire
Nous avons annoncé, en el'fet, un
article en t éponse a certaines insanités
publicés dans les journaux cléricaux
de l'endroit, et il est encore vrai
que eet articl 3 n'a pas paru.
La raison, c'est que lorsque nous
avons soumis le communiqué a celui
dont il conteoait spécialement la dé-
f'ense, celpi-ci 1'a. confié au panier,
estimant qne l'attaque ne valait pas
une ripöste, et qu'il n'avait guèrc be
soin d'être défendu, contre d'aussi
ineptes imputations que celles perli-
dement ramasseés parmi d'anciennés
élucubrations, demeureés aussi sans
réponse au temps oü elles parurent.
Est on satisfait?
Non confrère, leJonrnal nest pas satis
fait.
Ce n'est pas nous qu'il fallait répondrez
mais votre sosie, le Weekblad.
Si insanités il y a, ne nous les attribue,
pas nous, s'il vous plait, puisqu'elles ne
viennent pas de nous.
Ces insanités ne valaient pas une riposte,
c'est possible; et elles sont demeureés sans
réponse au temps oü elles parurent, c'est vrai.
Mais il est de bonne guerre de les repro
duire, et il est certain que le Weekblad était
mieux en situation que nous pour coqnaitre
et dire la vérité ses amis.
Mais, attendons, le Weekblad s'expliqqei a
peut-être, et il nous dira pourquoi, en
1891, il appi éciait si sévèrement les opi
nions, les actus et la valeur de ses amis.
S'il répond, vous pourrez confier sa ré
ponse au panier. Nous la dédierons h nos
lecteurs.
S'il ne répond pas, les hommes du parti
libéral resteront peints par leurs amis.
Voir aux annnonces Les grands maga-
sins du Printemps de Paris.
N. J. BL0CH
(©I
BURGERSTAND VAN YPER.
Le Mardi 5 Jïovembre 1895,
a 2 1/2 beu res,
Mlrc PAUL LAUWERS. Notaire a
Yl'RES, rue Carlon, n° 11, ven
dra aux eochères publiques,
dc beaux
croissant dans une pature,
situéo le long de la chaussée de
Com i nes au hamcau Ten brielen
et dépendantdela fermeoccupée
par M. DQMINIQL'E SOETE.
Cos arbres d'une circonférencc
variant de 1 m. 60 a 2 m. 30,
sont d'une longueur peu com
mune.
Réunion a l'entréo de la pature.
11
I 'iffi
FABRIOUE DE PRODUITS ALIMENTAIRES
Usines A VAPEUK A TOM BL A INK. PRÈS Nano*
DEPOT
La Fécule sonant dos üsiues BLOCH est lübriquée
gpéeiaierpeni pour I'usage aliincntaireaussi a-t-elle
acquis depuis 1811 nm reputation bien mérifée.
Plusieurs prqdints «■ont offcris au public sous des litres
de plus en plus poinpt ii\ et avec la mention de Pècülé
puriliée. tandis que le pin* smiveut oe ne sont qi.e des
produits inférieurs, blatichjs aa qblote ou a Fa«*ide, qui
np convienne.nl qp'a I'iisage itnlusirielleurhapprix en est
"une preuve cerlaine. Ces'produits sont Lro&'-nuisibles la
santé.
Pour mettre fin b tine confusion qui pourrni: leur deve-
nir préjiidiciuble, MM. BLOCH Rréviennont le public qne
la Fécule sortaut de leurs usines sera vendue dorénuvant
sous Ia dénomination de Fécule Bloch, el que ehaqtie
paquét seta revfetu de leur signaturei) portera le nqm
d^ piOCh dans la maraue de fabrtque.
Mori* prions le public de r.cctamcr la veritable Fêculo
Bloch, cur on imite nos étiquettes et notre paquetage.
Van den 25 October tot den t November.
Geboorten.
Mannelijk geslacht 2. Vrouwelijk 3.
a Huwelijken.
Librecht Ferdinand, daglooner en Werre-
brouck Emerance, kantenwerkster.
Sterfgevallen.
s Leupe Alice, 63 jaren, zonder beroep, onge
il huwd, Weninckstraat. De Gand Charles, 74
jaren, zonder beroep, weduwaar van Qelahaye,
Rosalie, Dixmudestraat. Deruelle Adolphe, 73
jarer, zonder beroep, ongehuwd, Hondstraat.
Weuten Francois, 86 jaren, zonder beroep, echt
genoot van Ferricx Reine, weduwestraat.
Kinders beneden de 7 jaar.
Mannelijk 11 Vrouwelijk 8
482
l 1'