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Surmont de Volsberghe
Vandenboogaerde
Vanderghote
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Breyne-Devos
Van Ëeckheut
Bouquet
Vermeulen
Fiers
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Fraeijs
Iweins d'Eeckhoutte
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Mereredi 13 Novembre 1895.
10 centimes le N°.
30 Année. IN 3097
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SÉANCE DU
du Samedi 9 Novembre
Nous donnerons dans un prochain
numéro le compte rendu de cette
séance. Aujourd'hui nous devonsnous
bornet* a reproduire la réponse que
M. le Bourgmestre a faite a la lettre
de M. Wydooghe.
Cette lettre a été publiée dans le
Progrès avant d'avoir été lue au
Conseil. a qui el Ie était adressée. La
traduction de la lettre a été distri buée
dans toute ia ville.
Ü'abord Mr Wydooghe ne peut pas se
donner l'air de se plaindre de ce que le
Bourgmestre ait tuléré les discussions sur sa
personae en séance publique.
11 tie peut iguorer que M. Brunfaut avait,
ea séance publique, reproclié h M. Biebuyck
d'avoir appotié dans cette affaire, en séance
Si ctète, des faits inexacts et que, dès lors,
d' Biebuyr.ü avait ie droit de lépondre en
séance puotique a cette allegation. ftlr le
Bourgmestre k elos ia discussion lorsqu'tl a
jugé suffisanies les explications i'ournies de
part et d'autre et il avait commencé par justi-
lier sa manière d'agir.
Quant it la discussion, qui a eu lieu au
sujet des erréurs contettues dans les budgets
des Hospices, eeile-oi devait avoir lieu en
séance publique. li peut être désagréable
pour Mr Wydooghe que son notn y ait été
mêlé,mais on ne peut oublier que la discus
sion d'un budget doit toujours être publique.
Deux questions sont traitées dans la lettre
de M' Wydooghe les budgets d'abord, sa
détnissioii e nsuite.
Nous aliens les examiner.
Pour les budgets, il a été chargé, il le
recommit, de dresser des avant-projets
depuis 1865, quoiqu'tl ne lut pas chargé de
la comptabilité, tnats le budget était arrêté
par la commission des Hospices. Ma res.
ponsebilité, dil Mr Wydooghe, était done
enlièreuient it couvert.
Strictement, eest vtai. Mr Wydooghe es^
couvert et les erreuts qu'il a commises sont
devenues celles de ia commission.
Seulement, j'ai voulu me rendre comple
jusqu'it quel point M. Wydooghe est couvert,
si cette couverture existe en fait autant qu'en
droit. Je suis allé hier, h la séance de la
commission, et j'ai posé h M. le Président
des Hospices la question suivante Arrivait-
tl a la commission d'exrininer et de discuter
cette parlie du budget qui comprend les re
cettes extraordinaires V M. le Président m'a
répondu Njus i'aeceptions de confiance.
Done ie travail de M. Wydooghe est bien
ie siert et la commission n'y apportait pas de
ciiangement. Les erreurs censtatées et qu
avoue, il voudrait faire croire que ce sont
des omissions qui ont passé inaperpues lots
de la discussion du projet par la comrais
sion el de 1 approbation par Ie conseil com
munal. Ges erreurs il en fait de simples inad-
vertances. Get euphémisme est joli sous sa
plume. Ge sont bel et bien des erreurs et
mème des erreurs grossières. Mais nous
prenons acte de l'aveu de M. Wydooghe.
Gest lui qui était chargé de dresser les bud
gets.
Le budjet de 1883 et les modifications y
apportées, M. Wydooghe les avoue égale-
mentmais il voudrait metlre en doute
quelles soient de sa main. Qu'il fasse un
aveu complet et quit ne nie pas son écriturt.
Ni lui ni personae ne peut le faire. Qu'im-
porte quune expédition portant les mêmes
corrections k l'encre rouge soit entre les
mains du receveur, e'était M. Wydooghe qui
etait chargé de dresser Its budgets c'est lui
qui a rernis l'exemplaire au receveur, car
eet exemplaire porie la mention d'approbalion
du budget écrite de sa main.
Mais eetle circonstaiice ne prouve pas,
a toute évideiice suriout, que ces corrections
n ont pas été faites a l'msu de la commission.
ourquoi ie cahier d'observatioris de 1883
annonce-t il uu excédent de 19003 96 et
celui de 1884 dit-,1 son article des recettes
extraordinaires que lexcédent du budget de
1883 es, de 4383,67? SU, co,„m,T»tl
avait su quelque chose, il est supposer
quefie en eut fait mention dans son cahier
de 188-k 11 est impossible, en effet, d'ad-
mettre que la commission ait voulu cacber
cette modification a l'administration commu
nale. Le fait serait trop grave, mais Ie
cahier est inuet a ce sujet. M. Wydooghe
aura agi par inadvertance.
L ancien Secrétaire des Hospices ne ré-
pond pas aux autres observations qui ont été
formulées. Pourquoi a-t-il déduit deux fois
la somme de 60,000 fr. en 1890 et en 1891»
Pourquoi déduit-il en 1892 la somme de .fr!
27,360.47 qu'il a employé en 1891 et qui
est portée irrégulièrement dans les écritures
de cette année et pourquoi ne déduit-il pas
en 1893 uue somme de 37639,53 fr. dont
il a fait emploi en 1892
Pourquoi le fonds de prévoyanee est-il
porté tantót pour 60,000 fr. tanlót pour
M. Wydooghe passé toutes ces erreurs
sous Silence, il préfère oriiiquer. II a consta-
té, dit-il, qu au budget de la même année
qui se trouve ii l'Hötel de Ville, on a fai,
également des corrections après l'approba-
tion; cela est-il régulier, deinande-t il.
M. Wydooghe triomphe trop vite, il n'a
pas tout vu. Sous la correction k l'exem
plaire de l'hótel de ville, il est ajouté rec
tification faite en Ootobre 1895, paraphé
Boudry. Et en effet cette annotation a été
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