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faite pendant la révision des budgets operée
l'hotel de ville dans ces dernières se
rines; elle a été faite pour tenir compte
<je l'autorisation que les hospices avaient
j-ecue d'iraputer sur cette mêtnc année 1883
ja dépense de 3420 lr. pour construction k
la ferme Ricquiere
Autorisation donnée par le Conseil com
munal dans sa séance du 21 Juiilet 1883,
séance postérieure k celle oü le Gonseil avait
approuvé le budget; elle a été faite enfin pour
ponstater k quel chiffre devait être réduit
l'excédentdu budget de 1883. Cet excédent
Je 49003 descendait k 13853,96 et non k
4383,67.
M. Wydooghe ajoute L'irrégularité k
i, laquelle M. le Bourgmestre donne une
importance qu'elle ne comporte pas, n'a
i) eu aucune conséquence sur les budgets
suivants. puisque sort travail de vérification
aboutit k trouver les mêmes excédenls que
ceux arrêtés par les Hospices pour les
années 4885 et 4886.
C'est probablement par inadvertance que
lyj, Wydooghe parle ainsi. Cetle irrégula-
rité du budget de 1883 est une falsification
d'éci itures publiques. 11 forait bien mieux
d'expliquer !a coincidence des excédents du
budget de 1885 obtenus par ses budgets
d'une part et de l'autre par ceux de 1882,
83 et 84 revisés l'tiotel de ville. Cette
coincidence, il ne l'explique pas et elle est
inexplicable, mais quoi qu'il en soit, Terreur
cominise en 1882, 83 et 84 M. Wydooghe
l'a reconnue; la modification du budget de
j883 M. Wydooghe l'avoue et la coinci
dence de 1883 ne justifie ni Tune ni Tautre.
Mr Wydooghe voudrait triomptier encore.
M' le Bourgmestre, sans en avoir le droit,
dit-il, a inscrit d'office aux dépenses en 4892
une somme de 5000 frs.
C'est le conseil communal qui a fait cette
inscription sur la proposition du Collége
échevinal, qui voulait soulever la question
de savoir si les Hospices en cas de ressour
ces suffisantes ne pouvaient pas être chargés
de dépenses frais de secours aux veuves
et orphelinsqui avaient été supportées
jusqu'alois par le bureau de bienfaisance,
dont les ressources sont insuffisantes. II
trouvait douteux que Tune administration
charitable dut être subsidiée par la ville,
alors que Tautre avait des excédents con-
sidérables.
Une correspondance a été entamée k ce
sujet, mais TafFaire n'a pas eu de suite, la
révision des lois sur la bienfaisance publique
étant k Tétude et une commission spéciale
ayant été nommée pour examiner ces ques
tions.
En 1895 M. le Bourgmestre n'a pas ren-
voyé aux Hospices le budget déjk approuvé
avec une annotation a Tencre rouge. M.
Wydooghe feint d'ignorer que Tapprobation
du Conseil Communal a été donnée k la mo
dification apportée au budget. C'est une
nouvelle inadvertance. Uya eu erreur sur
la provenance des 48,200 fr. qui en effet
n« pouvaient pas être pris sur le fonds de
prévoyanee, celui-ci n'étant plus disponible.
Jelaissc b M. Wydooghe le soin de s'ex-
pliquer avec les anciens membres des Hos
pices, sur la question de savoir qui est le
vrai coupable.
La parole du Président,disant que la com
mission acceptait cette partie du budget, de
confiance»est Ijes erreurs des divers bud
get et la falsification de celui de 1883 sont
li. Qu'y faire
Si M. Wydooghe ne peut accepter le
biatne qui découle naturellement de ces di
vers fails, il peut le partager avec les an
ciens membres des Hospices ou avec le
conseil communal d'alors.
Ces erreurs sont dautant plus étranges
que M. Wydooghe, seciétaire des Hospices,
écrivait en tête du cahier d'observations de
4880
Chaque fois qu'un membre nouvellement
entré dans notre administration veut exami
ner le budget de nos Hospices, il ne parvient
k le comprendre qu'avec peine. Cel a tient k la
forme de ce document, qui est plus ou maics
compliqué, et qui fait verser dans Terreur
ceux qui ne sont pas au courant de la compta-
bilité. Nous avons done cru nécessaire d'ap-
porter certaines modifications de forme b
notre Budget pour 4880 afin de le rendre
plus clair et de faire saisir plus facilement
et d'un coup d'oeil,la véritable situation finan-
cière de nos Hospices.
Et il ajoutait en 1881....
Pour l'année 1880,nous avons reconnu la
nécessité d'apporter quelques modifications
k la forme déjk ancienne de notre budget,
afin de rendre ce document plus clair et plus
intelligible k ceux qni ne sont pas initiés ii la
comptabilité, assez compliquée par elle-
même, de notre administration.
La démission de M. Wydooghe a donné lieu
au Conseil communal k uno discussion assez
longue. Jen relate ici les éléments. Ce sont
les copies des lettres citées, de MM. Lambin
el Traeijs, de M. Iweins d'Eeckhoutte, lues
déjk; la copie de la lettrede M. Merghelynck
dont M. Brunfaut k parlé, enfin la copie des
procès-verbaux de la commission des Hos
pices des 14 et 28 Juin de cette année.
Voici la lettre de MM. Lambin et Fracijs
Ypres, le 25 Juin 1893.
Monsieur le Président,
En présence de la lettre de M. Merghe
lynck, ancien membre de ('Administration
des Hospices, adressée h Monsieur le Secré
taire de l'Administration, nous croyons
qu'il est de notre devoir et de notre honneur
de déclarer que nous étions convaincus k la
séance du 28 Décembre de l'année dernière,
que Monsieur Wydooghe était démission-
naire et que cetait pour le remplaeer que
Monsieur Léon Vanaerde a été nommé.
R' cevez, Monsieur le Président, l'assur-
rance de notre haute considération.
(Signé) Ernest Fraeijs G. Lambin.
Lettre de M. Iweins d'Eeckhoutte
Monsieur le Président,
J'ai pris connaissance du projet de procés-
verbal des séances des 14 et 28 Décembre
derniers.et k ma grande surprise,j'ai consta-
téque ces procès-verbaux ne fontaucuoe men
tion de la démission de M. Wydooghe
eomme Secrétaire de l'Administration des
Hospices civils.
Or, j'en appelle au souvenir de mes col-
lègues ee n'est que lorsque Monsieur
Wydooghe a déclaré être décidé k donner sa
démission de secrétaire, qu'il a été question
de nommer Monsieur Vanaerde pour repren-
dre sa succession.
11 n'a jamais été question de créer une
place nouvelle; il a éléentendu, et cela k la
suite d une proposition que j'ai faiteque
Monsieur Wydooghe, tout en étaut démis-
sionnaire, serait resté k la disposition de
Tadministration, jusqu'au moment oü son
successsur auraitété au courant de la be
sogne, ce quoi Monsieur Wydooghe con-
sen/t.C'est dans ces conditions, que la démis
sion de Monsieur Wydooghe a été acceptée
par nous.
Tout en reconnaissant les services rendus
par Monsieur Wydooghe, il ri'en est pas
moins vrai qu'il se trouve, dans Timpossibi-
iité Ia plus compléte de remplir ses fone-
lions. Vous avezk différentes reprises appelé
notre attention k cet égard. Dans ces condi
tions, je crois de mon devoir de vous prier
de bien vouloir metlre cette affaire l'ordre
du jour de Vendredi prochain, et de bien
vouloir communiquer la présente, k mes col-
lègues.
agréer, Monsieur le Président,
de mes sentiments les plus dis-
Veuillez
l'assurance
tingués.
Signé
Henri Iweins d'Eeckhoutte.
Bruxclles, 12 Juin 1893.
P. S. Tout ceci est une preuve nouvelle,
combien il est important que le procés-ver
bal soit rédigé a la suite de chaque séance,
qu'il soit déposé k la séance suivante sur le
bureau,et approuvé ensuite par les membres
présents.
Lettre de M. Merghelynck
Ypres le 47 juin 1895.
Monsieur le Secrétaire,
Vous avez soumis k mon examen la partie
du procés-ver bal de la séance du 28 decem-
bre 1894, dans laquelle il a été question de
la nomination d'un nouvel employé, en évo-
quant mes souvenirs, je déclare que je la
considère comme rigoureusement exacte et
comme réflétant parfaitement le caraelère
de la nomination qui a été fait".
Monsieur Vanaerde a été nommé en qua-
lité desecrét .ire-adjoint cum spe succedende
dansle cas oü, après un stage plus ou moins
long, et lorsque la place de secrétaire effectif
devieridrait vacante, TAdministralion des
Hospices eüt acquis la conviction qu'il eüt
pu convenir pour remplir ces delicates ot
absorbantes fonctions. 11 a été méme entendu
avant le scrutin, que la place de secrétaire
effectif n'était pas acquise k celui qui serail
nommé secrétaire adjoint.
Dans ma pensée vous êtes bel et bien
resté le secrétaire de l'Administration, sauf
que vous vous êtes engagé vis-k-vis d'eile
k mettre le titulaire au courant des rouages
de TAdministralion, afin qu'en cas de vacanee
de la place, la commission puisse porter
son cboix sur un candidat possédant la
pratique des affaires, je rfiai pas compris
que vous ayez donné voire démission vous
avez laissé entendre toutefois que ce serait
Ik une extrémité, laquelle vous devriez
vous résoudre, si l'Administration vous
refusait l'aide absolumenl indispensable que
vous sollicitiez.
J'ai retrouvé, par hasard, mon ordre du
jour de la séance du 28 Décembre 1894 qui
porie
N" 8. S'oocuper du choix d'un secré
taire adjoint, et, au besoin, en nommer un.
Je le répète, la commission, en nommant
M.Vanaerde, en qualité de secrétaire-adjoint,
a voulu, d'abord vous venir eu aide en ruison
de votre besogne pius qu'absorbante, et pour
éoiter voire démission, tout au moins imme
diate, ensuite porter son choix sur un can
didat qui puisse unjour, c'est-k-diie, quand
la place deviendrail vacante, utilement vous
remplaeer.
Vous pouvez faire de la présente tel usage
que bon vous semble.
Agréez, je vous prie, Texpression de mes
meilleurs sentiments.
(Sig.) Ferd. Merghelynck,
Ancien membre de TAdministralion
des Hospices,
Extrait du registre.
Séance du 44 Juin 4895.
Présents MM.J.Iweins, officier de l'ordre
de Léopold, décoré de la croix civique de
première classe, Pésideut, Lambin, Fraeijs
etBiebuyck, membres.
Monsieur le Président donne communica
tion d une lettre que M. Iweins d'Eeckhoutte
lui a adressée de Bruxelles le 42 courant,
par laquelle ce membre dit nolamment qu'ü
sa grande surprise, 11 a constaté que les
proees-verbaux des 44 et 28 Décembre der-
niers dont il a pris connaissance, ne font
aucune mention de la démission de M. Wy
dooghe, comme secrétaire de la commission
des Hospices. II en appelle au souvenir de
tous ses collégues et prétend que ce n'est
que lorsque M. Wydooghe a déclaré être dé
cidé k donner sa démission dc secrétaire
qu'il a été question de nommer M. Vanaerde
pour reprendre sa succession; il sjoute qu'il
n'a jamais été question de créer une place
nouvelle et qu'il a été entendu,a la suite d'une
proposition qu'il a faite, que M. Wydooghe,
tout en étant démissionnaire serait resté k
la disposition de Tadministration, jusqu'au
moment oü son successeur aurait été au
courant de la besogne, ce quoi M. Wydoo
ghe a consenti, et c'est dans ces conditions
que la démission de M. Wydooghe a été
acceptée.
M. le Président, après lecture de cette
lettre, déclare que dans sa pensée, M. Wy
dooghe n'a pas donné sa démission; qu'anté-
rieurement la date de la discussion de la
question, en séance de la commission, M.
Wydooghe lui a exposé que ne pouvant faire
face k la besogne, étant d'ailleurs surmené et
atteint de surdité, il lui était impossible de
continuer plus longtemps ses fonctions dans
de pareilles conditions mais que lui, Pré
sident, a engagé M. Wydooghe rester en
fonctions aussi longtemps qu'un successeur
éventuel n'aurait pas été formé au service du
seorétariat; il ajoute que c'est dans ces con
ditions, que l'affaire s'est présenlée la dis
cussion des membres de la commission des
Hospices et que si ses collégues ont compris
la situation d'une autre manière, il ne Ta,
lui Président, pas compris comme eux et
qu'il y aura un malentcndu. Pour bien pré-
ciser sa pensée, M. le Président déclare que
d'après lui, M. Wydooghe tout en ayant ré-
solu de donner sa démission, a renoncé k
celte résolution sur le désir exprimé par lui
Président, pour rester en fonctions jusqu'k ce
qu'un secrétaire destiné k lui succéder ait été
mis au courant de ces délicates et difficiies
fonctions et ait pu fournir k Tadministration
la preuve qu'il serait k la hauteur de son
mandat. M. le Président ajoute que c'est
dans ces circonstances que d'après lui, M.
VanAerdea été nommé sécrétaire adjoint,
au traitement de 4800 fr. par an avec enga
gement de la part de Tadministration des
Hospices de le nommer secrétaire effectif
lorsqu'il aurait fourni la preuve qu'il serait
k la hauteur de son mandat el que M. Wyd
ooghe aurait définitivement donné sa démis
sion.
M. Fraeijs déclare que s'il avait connu le
textedu procés-verbal de la séance du 28
Décembre 4894, il ne s'y serait pas rallié
et que dans sa pensée en Décembre 4894,
M. Wydooghe a donné sa démission que
cette démission a été acceptéo, et que M.
Vanaerde a été nommé secrétaire en son
remplacement, mais que le dit M. Wydooghe
k consenti k rester moinentanément au ser
vice des Hospices, jusqu'k ce que M. Vanaer
de nommé en son remplacement ait été mis
au courant de ses fonctions.
M. le Président invite MM. Wydooghe et
Vanaerde se retirer de la séance, pendant
quelques instants, il déclare ensuite, k ses
collégues, qu'ii admet parfaitement leur bon
ne foi, mais que, quant k lui, k la suite des
eotretiens officieux qu'il avait eus avec M.
Wydooghe, il faut déclarer aussi, en toute
conscience, qu'il a compris la situation telle
qu'il vient de l'exposer. li ajoute qu'eu pré
sence de ces manières de voir contradictoi-
res, il reconnalt qu'il peut y avoir eu un mal-
entendu de part et d'autre, et que, dés iors,
il importe de définir d'une manière nette et
précise les situations de MM. Wydooghe et
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