Ce qu'ils n'avouent pas. Le College Communal. EN RÉSUMÉ. Si la liste libérale passait, nous aurions: Le radicalisme trönant a l'Hótel de ville Le socialisme triomphant avec lui L'impót progressif sur le revenu Le référendum La laicisation de nos ho pitaux et de nos orphelinats La laicisation de nos écoles communales Le rétablissement du col lége communal! Les cantines et les colonies scolaires Avis a tous les électeurs, aux libéraux modérés comme aux catholiques Mensonges libéraux. Autres mensonges. La corruption. Le Banquet du Volkshuis. Correspondance. ün guet-apens des libéraux! ils n'ontdonné aux catholiques ni un emploi ni une fourniture. Et ils changeraient cela aujourd'hui Ils deviendraient justes et impartiaux, alors qu'ils rêvent et disent tout haut qu'ils chas- seront de leurs emplois tous ceux qui en oc- cupentles catholiques et les libéraux même qui ne tiennent pas avec eux. On dira que cela n'est pas vrai 1 Nous pourrions nomraer plusieurs employés qui sont menacés lis ne parlent pas de la laïscisation de nos hopitaux et Orphelinats Cette laïscisation est-elle dans les vues des candidats libéraux Evidemment. MM. Vermeulen et Brunfaut l'ont demandée et exigée, il y a peu de temps avec M. Leleup. Depuis lors, ils sont devenus la tête du parti, et ils forment avec leurs amis la majorité de la liste libérale. Gette laicisation entre du reste dans le programme de tous les radicaux du pays. Tous les candidats ne sont peut-être pas d'accord sur ce point. Mais nous défions la majorité de nous dormer un démenti, quand nous disons que la laicisation des hopitaux et des orphelinats est un des buts que les radicaux poursuivent. La laicisation des écoles communalcs. Nous leur langons le même défi. II est vrai qu'ici la loi est un obstacle. Mais ils ne veulent pas de la religion l'école, puisqu'ils sont partisans de l'école neutre. Mais, pour les hopitaux et les orphelinats, ils seraiont les maitres absolus et lü, il est évident qu'ils chasseraient les sceurs qui les dirigent ou les desservent. Le programme n'en parle pas. On n'ose pas dire en lei mes exprès que les radicaux ressusciteraient le Collége de coüteuse mémoire. Le feraient-ils Oui, si cela était en leur pouvoir. Comment le rétabliraient-ils? Evidemment en frappant de nouveaux impóts. 1" Les catholiques fetont payer un mi- nerval dans les écoles de la ville,aujourd'hui gratuites M. le Bourgmestrea formeliement déclaré le contraire et le manifeste de nos candidats dorme un démenti absolu h cette assertion. Et d'un 2" Les catholiques font grief aux libéraux d'avoir érigé une école ménagère C'est M. Bossaert qui a trouvé cellc-lh (Supplément de la Lutte du 13 Novembre). Dans son discours l'Association libérale, le candidat qui représente le mieux la mirio- rité doctrinaire, M. Bossaert, a prétendu sérieusement que nous avons été hostiles la création de cette école 11 ajoute et il en fait un titre M. le Bourgmestre que celui-ei a placé sa propre fille dans une école ménagère allemande. M. Bossaert ne dit pas la vérité. M. Sur- mont aurait été libre d'envoyer sa fdle dans une école ménagère. Mais encore faut-il que cela soit vrai, et, que cela lourne en faveur du Bourgmestre ou contre lui, il n'est pas plus permis M. Bossaert qu'it tous autre, de dire une contre-vérité absolue. Au surplus, les catholiques n'altaquent nullement 1 école ménagère. M. Bossaert I doit se rappeler que, quand il était, au Con- seil Communal Ie collègue de M. Golaert.il a souvent entendu celui-ci appaycr les cré- diis proposés pour l'école en question. Et de deux 3° Les catholiques mententen disant que certains libéraux ont insulté les sceurs de la Providence. M. Struye a été induit en er- reur Mille f'ois pardon, M. BossaertLes soeurs de la Providence ont été indignement injuriées par vos amis, de même que M. lo Principal du collége, et M. Ie Vicaire Géné- ral Houttave, celui-ci au moment oü, un jour du mois de septembre, il passait de- varit certain cabaret de la place, pour aller présider une cérémonie religieuse, ehez les Dames Irlandaires, rue St Jacques Et nos Soeurs de la Providence n'ont pas été insultées une f'ois la fois que vous connaissez el les l'ont été Ia semaine der- nière, encore, rue de Lille, en revenant de chez le tailleur L. Duprez, dont elles avai- ent enseveli la femme. Voila des fails précis. Vous pouvez les démentir, mais vous n'en ferez pas dispa- raitre I'existence, quelque habile avocat que vous soyez Et de trois. 4° Les catholiques n'ont rien fait. depuis qu ils sont h 1 Hotel de Ville Les libéraux ont exécuté certains travaux que M. Bos saert énumère L'ancien Echevin remonte l'autre siècle pour certains de ces travaux II ne man- querait plus du reste que nos adversaires n'eussent rien fait pendent le demi-siècle qu'ils ont cccupé l'adminisiration commu nale. Le plus grand ouvrage 'qu'ils aient exécu té en peu de temps, c'est la démolition d'un desrempurts du Boterplas. Mauvais ouvrage qui a couté les yeux de la tête et contre lequel a vivement protesté avec raison M. Vandaele, le seul membre indépendant du conseil communal d'alors et qui se sé- para solennellement de ses coliègues van- dales. M. Bossaert ajoute triste déf'ense pour un avocat que c'est sous son administra tion que le pavé de St Jean la Potyze a été voté. Voté, certainement, mais affectué ?Nenni Vous avez voté beaucoup de choses et no- tamment le Boulevard Malou. Mais cc sont les catholiques qui les onl exécutés. Le boulevard Malou dont la Lutte vient de dire que c'est un meuble inutile. Ceci a l'ceil droit de M. Bossaert, qui avait voté le boulevard Et de quatre La fermeture des cabarets. Pendant que certains libéraux approuvent l'arrêté de police pris par M. le Bourgmestre entre autres M. Bossaert qui a dif it M. Surmont que l'arrêté n'était pas même assez sévère, La Lulte-üe Strijd dont les ainis attaquent les catholiques sans rime ni raison écrit les cabarets sontfermés, geen pro fijt Zaterdag, geen profijt Zondag, geen profijt Maandag. Ce qu'il v a la-dessous ajoute la déloyale mégère c'est que löS cléi'i- caux craignent que la nuit il y ait frop de monde dans les rues. Ils ont organisé des rixes pour faire fermer les cabarets et pour acheter des voix comme ils firent dans la nuit du 1 Février. Et cela Sii dit par ceux-la dont certains chefs achetaitnt des votes Cela se dit par ceux dont un notable entre autres avait distribué des enveloppes it certains électeurs qui dépendait de lui ou de cer- taines administrations publiques Cela se dit en présence des preuves de la plus hon- teuse corruption électorale, preuves qui subsistent encore, alors que nous défions depuis quatre ans les libéraux de venir in- specter les preuves et que nous les sommons inutilement de produire contre nous un seul fait précis, une seule preuve J frémis la peniée que les orpheij, orphelines de la ville pourraient se voir'"8 61 ver de tout enseignement religieux PPl ne puis me faire h l'idée que les radical16 maitres de 1 Ilöml de Ville, feiaient chaJ' les soeurs des hopitaux. Et toutefois je Sl/ convaincu que cela arriverait, si la liste d^ candidats libéraux triomphait. Dites cela encore a vos lecteurs avanti journée décisive de Dimanche. Vous pouvez publier mon nom. Agréez etc. No craigncz rien. Monsieur, |es libéraux n'arriveront pas a se rend re maitres de I' Hotel de Ville. Avec l'aide de Dieu et vos voles et ceux de vos amis, la liste catholique aura une immense majorité. Cesera lesalut de l'enseignement religieux Ce sera le maintion de nos Soeurs dans Ie? Hopitaux et dans les orphelinats Reconnaissez, Monsieur, que nos candidats ont tout fait pour faire comprendre aux électeurs tout fin- térét de l'élection de Dimanche, aux points de vue que vous nous signa- lez. En lisant le numéro d'aujourd'liui de notre Journal, vousdirez la même chose de la presse catholique. Inutile de faire connaitre votre nom. II nous sul'fit de savoir que vous ètes avec nous. Merci Les catholiques achètent des voix Ei nous pouvons nommer un libéral qui fait usage de certains papiers dans cette élection ci. Nous connaissons les noms des électeurs qui ont re$u de ces papiers. Nous pouvons désigner l'endroit oü Ie corrupteur a essayé son système Nous attendons qu'on en fasse usage demain. Nous prendrons le voleur, la main dans le sae. Le Strijd annonce qu'il y «ura dans la nuit de Samedi Dimanche un banquet au Volkshuis et qu'il sera dontié aux membres des masques Infame mensonge ii aj.uuler 5 tous les autres. Nos hommes veilleiont, et, nu hesoin ils surveilleront les corrupteurs libéraux. Voilü tout Ypres, le 14 Novembre 1895. Monsieur l'éditeur du Journal d' Ypres. Permeltez un de vos lecteurs, un libéral modéré, d'ajouter un dernier mot votre polémique électorale. II me semble que votre journal n'a pas assez insisté sur ia néeessité de donner lenfanceune instruction solidement reli gieuse. l>iu3 ïe vieillis et plusje me sons heureux d avoir enseigné ct fait enseigaer, mes en- fants, les préceptes de la religion. Sur mon lit de mort, Dieu tn'en tiendra compte.j'en suis convaincu. 11 me tiendra compte aussi qua je n ai jamais rien fait pour euipêcher les enfants du pauvre de recevoir un ensei gnement analogue celui denies propres enfants. Hiersoir, vers 11 beures, trois consom- mateurs qui sortaient de l'estaminet de 11. Gh. W. fnrent trés étonnés de voir qu'ils avaient étéespionnés par plusieurs individus, dont quelques uns étaient en tenue de garde- civique Guritux de voirce que cela signifiait, nos amis firentle tour du cimetiereSt Pierre ei rencontrèrent encore d'autres gaillards, qui leur upproche allumaient une allumette it feu de bengale. Un de nos amis demeurantü l'écart, ses compagnons lui proposèrent d'entrer dans la maison de M. J. B. qui demeure rue de Lilleafin d'attendre que les gens suspects se fussent éloignés. lis y restèrent environ une heure. Quand ils sortirent il n'y avait plus personne d«ns la rue. Cependant par mesure de piécaution les amis de celui qui demeurait l'écart voulurent absolument lui donner un pas de conduite. Arrivés un peu au dessus du Nazareth, ils furent tout coup assallis par les meines individus qui doivent s'être cachés ou les avoir suivis. Sans la moindre provocation ces brigands commencèrent a trapper d'un baton ou d un autre instrument M. J. M. qui senfuit en criant: l'assassin II reput ainsi plusieurs coups sur la tête. Arrivé prés de léglise il fut atteint etrenversé. II se re- leva, etaccompagné de M. J. B. alia porter plainte au bureau de Police. Le cliapeau M. J. M. tombé dans la rue n'a plus été re- 'rouvé. Un de ses agresseurs aura trouvé bon saus doute, de se l'approprier. Ue qui aggruve l'affaire c'est que M. J. M. avait été l'objetü deux reprises déjü ces jours derniérs de menaces de mort par des iibé raux. 11 y :i quelques semaines il avait éié atta qué également par des individus de mauvais mine. U est done bel et bien un complot qui a été organisé. Comment cela ira-t-il si des membre de la garde Civiquo se méleni de molestei ft ft vRAVrti»

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1895 | | pagina 2