g>Iu£ de
La Ste Barbe.
Une folie!
La VII0 exposition de
Chrysanthèmes.
Wervicq.
mune nouvelle le bameau de Poelcappelle,
faisant partie de la commune de Lange-
marck.
Des informations revues nous permettent
de dire que l'affaire est loin d'en être lk.
II est vrai qu'une requête des habitants du
hameau de Poelcapelle, demandant d etre
détachés de Langemarck pour faire une com
mune distincte, est parvenueau département
de l'intériearGette requête a été transmise,
pour instruction, au gouverneur de la Flan-
dre occidentale.
Si ceite instruction est favorable, il faudra
pour mettre Poelcapelle sur pied communal,
une loi.
Et on n'en est pas encore lk.
Patrie
Nous apprenons que Dimanche
prochain, et la messe de 11 heur*es
et demie, rHarmonie communale
cxécutera, 1 occasion de la Ste
Barbe, fête du corps des Sapeurs-
i 'ompiers, les morceaux suivants,
sous la direction de son chef, SV1.
Wittebroodt
1° Fest-ouverture, par Alb.
lartzing.
2° Fantaisie sur l'opéra I >ïas-
nadieri, par Verdi.
La Réformequi représente avec le plus
de talent et d'autorité le radicalisme beige,
vierit d'écrire la phrase suivante
Anseele et Van Beoeren incarnent le socia
lisme auquel on a fait la folie de déclarer la
guerre.
Ainsi, c'est une folie, d'après la feuille
raoicale, de faire la guerre au socialisme
Folie de la part des catholiques, sans
doute, d'opposer k la fureur du flut socialiste
le seul frein efficace, le frein religieux
Folie aussi de la part des conservateurs
de réaliser des téformes qui, tout en amé-
liorant lesort de la classe ouvrière, sont de
nature k enrayer le mouvement révolution-
naire, qui menace de s'étendre et d'envahir
la société
Folie enfin, de la part des catholiques et
de quelques doctrinaires, de s'opposer k ce
que les candidats socialistes s'emparent de
nos hotels de ville
Tout cela est folie aux yeux de la Réformel
Ge qui est sage, sans aucun doute, c'est
de faire la guerre au cléricalisme. Ge qui
serait sage incontestablement, ce serait de
réaliser les réformes sociales préconisées
par Anseele et Van Beveren. Ce qui est sage
par-dessus tout, c'est, de la part des libé-
raux, de s'allier aux radicaux et aux socia
listes.en vue de conquérirles administrations
communales occupées par nos amis.
Qu'en pense La Lulte
Ses principaux rédacteurs, et notamment
M. Vermeulen, ont été formés k l'école de la
Réforme. Tout ce qu'ils ont appris, tout ce
qu'ils savent, tout ce qu'ils écrivent vient
en ligne droite de Bruxelles, par le canal de
ce journal, donl M. Lorand est le rédacteur
en chef.
La Lulte ne désavouera done pas la dé-
claration de la Réforme et, si nous le con-
naissons bien, elle s'empressera de nous
répondre qu'elle est absolument d'accord
avec sa eonsoeur de la capitale.
Mais le Progrès
11 est capable, apkès le scrutin, de désa-
vouer le journal radical. 11 ne manquerait
plus d'aiileurs qu'il en fut autrement, après
qu'il a prié Dieu de préserver le pays de la
domination collectiviste
Et toutefois, le moyen de désavouer le
radicalisme,après que les patrons du Progiès
se sont aliiés aux radicaux, dans la lutte
électorale d'hier?
Le moyen de répudier M. Vermeulen et
son programme, après que les candidats
doctrinaires ont déclaré solennellement
qu'ils se ralliaient au programme de leurs
co-candidats progressistes
11 est vrai que ce programme ne renfer-
mait pas expiioitement tous les désidérata
de M. Vermeulen et consorts. Mais ceux-ci
ont-ils renoncé k un point quelconque de la
plate-forme radicale
Ne devaient-ils pas, arrivés k l'hötel de
ville, réaliser cette plate forme
M. Bossaert et ses suivants eussent-ils été
capables de s'opposer k cette réalisation
Non, n'est ce pas Devenus minorité de
leur propre aveu, ils allaient subir toutes les
exigences de leurs alliés 11 est possible
qu'ils se fussent réchignés mais, dans
quatre ans, ils eussent été remplacés par
ces autres alliés et amis de M. Vermeulen,
les socialistes collectivistes
Esl-ce que les candidats doctrinaires ont
pu et dü prévoir cette éventualité
Evidemment. Et pourtant ils ont accepté
des candidatures sur la liste radicale
Oh Folie
Dimanche et Lundi 24 25Novembre les
Yprois ont eu,pour la sepuème fois.la bonne
fortune d'être admis k admirer un étalage
de chrysanthèmes tel que la vaillante Société
d'Horticulture seule est capable d'en compo
ser un. Aussi, noire Grand Marcbé au
Beurre, oü s'ouvrait l'Exposition a-t-il été,
pendant ces deux jours, le rendez vous de
tous les amateurs de la ville cela malgré la
bise glaciale qui n'a cessé de souffler en
tempête Dimanche et Lundi, retenant chez
euxjusqu'aux moins frileuxcar cbacun
s'est trouvé également surpris et également
aftecté par l'extrême brusquerie de cette
transition de l'été a l'hiver. Et certes aucun
d'entre eux n'aura regretté la petite mortifi
cation imposée k son épiderme pour la plus
grande gloire de Ste Catbérine. Gar la Pa-
tronne des fieurs d'arrière-saison ohé, les
vieilies fieurs avait, cette fois eucore,
bien fait les choses. Sans doute, pour un
observateur superficiel, pour le simple cu-
rieux, la septième Exposition de chrysan
thèmes, si riche qu'elle fut, était inférieure,
dans son ensemble, k plusd'unede ses
ainées. Pour nous, journaliste, qui visitons
i égulièrement les expositions de la Société
d'Horticulture et qui les parcourons attenti-
vement, les yeux fixés non seulement sur
leur valeur esthétique et spéculative, mais
encore et sur tout sur leur valeur utilitaire,
celle qui constitue, en somme, leur princi
pale sinon leur seule raison d'etre, nous
n'hésitons pas k proclamer cette dernière
exposition de Keines d'Automne supé
rieure k ses six devancières.
Notre appréciation parattra paradoxale k
ceux qui, comme nous, ont conservé vivant
dans leur mémoire le souvenir des précé-
dentes expositions de chrysanthèmes. Nous
n'en retranchons rien cependant, tout en
convenant avec eux qu'au point de vue du
nombre des lot» exposés, l'exposition de
dimanche n'était guère brillante, k tel point
que, pour la première fois, le séduisant éta
lage se trouvait impuissant k dissiper ou k
mitiger suffisamment la sensation de vide et
d'écrasement produite sur le visiteur par les
vastes proportions de notre Sahara couvert.
Nous reconnaissons aussi que la valeur des
lots exposés, au point de vue du choix des
variétés, de la culture, etc. accusait plutöl
un statu quo qu'un progrès sur le passé.
Mais ce qui faisait la grande valeur de cette
exposition, ce qui la rangeait nettement au-
dessus de ses devancières, bref, ce qui nous
perroet de proclamer, une fois de plus, que
ia Société d'Horticulture entend rester tou-
jours fidéle k sa mission, fidéle k la loi de
progrès, c'est la première apparition d'un
lot de plantes commerciales proprement
dites. Getapport constituait le grand mérite
de la petite exposition de cette année. Et
c'est pourquoi nous ferons bon marché, mal
gré leur tres grande valeur intrinsèque, des
superbes apports de MM. Daeninck. jardi-
nier chez M"" V" Dussilion Appel, jardinier
chez M. Vanden Berghe Terrier De Meule-
naere, jardinier chez M. le Baron G. de
Vinck, au risque d'offenser par notre
dédaigneux silence ces trés méritants et trés
habiles praticiens. Après tout, ils n'ignorent
pas que toute la faveur du public, tous les
émerveillements, tous les cris d'admiration
sont allés k le»rs superbes nourrissons.
Les plantes du lot commercial de M. Van-
winsen, faisaient l'effat de pygmées k cöté
des géants et des colosses exposés par eux. i
Et avec Finfériorité de la taille s'accusait
aussi l'infériorité de la fioraison au point de
vue de l'abondance des fieurs comme k celui
de leurs dimensions. Mais c'est k tort que
nous établissons un parallèle quelconque
entre le lot de M. Vanwinsen et ceux des ex-
posants. Le jury de l'exposition ne s'y est
pas trompé, et pour voir le lot commercial
entouré de collections plus brillamment
exposées, il n'en a pas moins accordé k ce
lot la plus haute récompense la médaille
de vermeil. C'est qu'il existe une diftérence
radicale et essentielle entre des plantes de
jardins et de serres et des plantes de fenêtres
et d'appartements. Les heureux mortels qui
possèdent pares et jardins d'hiver ou tout au
moins de spacieux vestibules chauffés consti
tuent l'exposition. Pour la généralité des
citadins, il faut des plantes mignonnes, char-
gées de lleurs et destinées k embellir et k
étager la fenétre des appartements. Des
exempiaires de grande dimension seraient
absolument encombrants dans un apparte
ment même spacieux, et, si beaux soient-ils,
ils y feraient toujours l'effet d'éléphants. 11
fallait done produire et faire connaitre au
public la plante commerciale, la plante des
petites bourses, destinée k remplacer, k l'en-
trée de l'hiver, le classique et sempiternel
géranium et ses roses compagnons des fenê
tres bourgeoises. II fallait créer non pas de
tristes avortons mais de saines, vigouieuses
et fertiles rédurtions des grnnrls spécimens
de serre. M. Nicolas Vanwiiseiia réussi k
les produire k la perfection et il a eu l'excel-
lente inspiiation deles faire connaitre au
public.
A ce double litre nous lui adressons nos
plus sincères félicitations.
Un sage a dit avec raison que celui qui
obtient une plante nouvelle augmente le ca
pital de l'hunamité Nous avons le droit
d'ajouter que Ie citoyen qui dote sa ville
d'une industrie nouvelle mérite bien de ses
coricitoyens.
Certes, ni l'heureuse initiative ui le succès
de la tentative nevous étonnent. Le vaillant
et digne président de la Sociéié d'horticulture
nous a donné depuis de longues années déjk
la mesure de son habilité et de son expe
rience dans l'arl des jardins, et la réputation
dont il jouit bien audelk des limites de notie
arrondissement, les succès sans nombre
remportés par lui tant en France qu'en llel-
gique nous sont de sürs garants du succès
qui couronnera sa tentative. Implanter chez
le public yprois le goiit des flems d'hiver
aussi peu coüteuses que les fieurs d été, c'est
creér k Ypres une industrie nouvelle. Au-
jourd'hui que l'habile jardinier dont nous sa-
luons avec bonheur l'excellente initiative,
aujourd'hui qu'il vole d'une aile indépendaute
et qu'il se sent les condées franches dans sou
vaste établissement horticole du Recollelten-
hof, nul doute qu'il ne réussisse dans sa ten
tative comme il a toujours réussi dans tout
ce qu'il a entrepris.
Avions nous raison de dire en eommen-
<?ant que,sous une fausse apparencede reeul,
l'Exposition des 24 25 Novouibre lévélait.au
contraire, un progiès marquant et aunoupiu
un avenir fécond et brillant
Nous aimons k croire que la plupart de
nos édiles ont visité cette intéressante expo
sition. Cette fois plus que jamais ils auront
constaté que l'argeut et les médailles qu'ils
accordent chaque année k la Société d'Horti
culture, bien loin de constituer, comme
c'est le cas pour beaucoup des sociétés d'a-
grément une simple gratification, un
cadeau de Grand Mère se trouvent être
ici un véritable placement, des fonds com-
munaux, un précieux moyen de développer
l'industrie et le commerce yprois.
Aussi nous sommes bien certain d'être le
fidéle interprête de notre édilité, c'est k dire
celui de la ville d'Ypres en criant honneur
el mercik la vaillante Société d'Horticul
ture de l'Arrondissement.
Médaille de vermeil el prime de 5 fr
M. Martin Appels, jardinier chez M. Vanden-
berghe Terrier.
Plant, s de CULTURE MODÈLE. Médaille
d'Argent k M. M. Appels.
Collection de FLEURS COUPËES. Médail-
le de vermeil k M. M. Appels. Médaille
d'Argent k M. De Meulenaere, jardinier chez
M. le baron G. de Vinck.
SURTOUT DE TABLE en fieurs coupées.
Médaille de vermeil k M. M. Appels.
LA PLUS GRAND FLEUR. Médaille de
bronze k M. L. Daeninck.
Lundi dernier a eu lieu la fête de Su
Cécile. Notre musique l'a, comme les années
précédentes, célébrée pompeusement.
Le matin une messe fut dite k l'intenlion
des membres de notre excellente musique,
qui y assistait en corps.
Aussi tót la cérémonie religieuse terminée
notre belle phalange musicale a fait enten
dre plusieurs oeuvres de haute valeur.
La première était le Ballet de Sylvia de
Leo Delibes en quatre r.uméros 1° Les
Chasseresses2" La Valse lente3* Les Pezzi-
cati, 4° Le Cortege de Bacchus. Halons
nous de dire qu'ils ont été exécutés k ravir.
Le deuxième morceau était l'Ouverture de
Freschutz de C. M. Von Weber; oeuvre sym-
phonique et classique, daris l'iriterprétation
de laquelle nous avons admiré spécialement
le magnifique quatuor des cors de l'intro-
duction.et le solo de clarinette en C (quatre
temps barré). L'accooipagnement en tré-
molo des autres clarinettes, supérieurement
rendu, était d'un effet saisissant.
Le jeune et si distingué chef de notre
harmonie, M. Gabelles a fait preuve de nou
veau de son talent comme directeur et de
son tempérament artistique hors de pair.
Grace k sa direction si communicative, ses
artistes peuvent d'ores et déjk affronter les
compositions des grands maitres.
La ville de Wervicq est fiére de posséder
une musique de pareille valeur, grace
d'abord k la bonne administration de son
disiingué et dévoué eapitaine M. Aug. Ver-
liaeghe, dont on se rappelle encore toujours
le 25" arinitersaire célébré en Septembre
dernier avec tant d'enthousiasme, et grkce
aussi k l'excellente direction de M. Adolphe
G'abelle.
Nul doute qu'avec des chefs pareils, la
musique de Wervicq n'obtienne de grands
succès k l'avenir.
Itcsultat de la tombola organisée
par la Société horticulture k Ypres k l'occa-
sion de son exposition annuelle de chrysan
thèmes.
242 139 70 110 414 10 247 401 154
250 257 147 143 289 71 50 356 17
81 267 180 226 89 360 69 220 202
174 171 270 190 325 24 252 245
'fpO'O'
ï*1
Dépót Ypres chez Donck fróres rue de
I.ille.
Nous faïsons suivre ici la liste des récom-
penses décernées
Collection d'une centaine de PLANTES
COMMERCIALES exposées par M. Nicolas
Vanwinsen, horticulteur k Ypres Médaille de
vermeil. j
Collection de PLANTES D'AMATEUR.
Médaille de vermeil et prime de 10 fr. k M.
Louis Daeninck, jardinier chez M'"e V" Dusil-
lion.
LE NOUVEAU LONDON
ES®
Enventea Ypreschez V" Ommeslagh-Podevyu
k Poperinghe cüez Theeten-Lefever. 309
BOITE
11. SO 21 1 W& ®'B*
Les SEULES
DiPOT DkM
(A base vègètale) fait dispa-
raïtre les cheveux gris en
peu de jours fortifle la cheve-
lure, en arrête la chute. II n®
'tche pas la neau.
En flacons de 1 fr. 50 et 2 fr. 50
Teinture anglaise spéciale pour barbes fr. le flacon-