BLES BLOCH
i
Importation et transit
du bétail hollandais.
Terrible accident a Gand.
Voirie vicinale.
ESTOMAC
2' Les écoles adoptées par les com
munes;
3° Les écoles privées adoptables
qui uéclarent se soumettre au regime
de la loi.
Avant d'admettre une école privée,
adoptóe ou non, a participer aux dits
subsides, Ie Ministre de l'intérieur et
de l'instruction publiqae s'assure, a
l'aide des inspecteurs de l'Etat, si elle
réunit les conditions d'adoption énu-
mérées a l'article 19 de la loi orga-
nique.
Aucune école communale, adoptée
ou adoptable, n'est subventionnée
sur les fonds du trésor public 4* si
elle n'est en mesure de donner un
enseignement primaire complet, en
d'autres termes, d'organiser des divi
sions ou des classes correspondant
aux trois degrés des programmes
^instruction primaire; 2' si elle ne
s'engage a observer les prescriptions
de l'article 7 de la loi organique.
L'instituteur doit tenir un registre
de la fréqaentation des élèves. Ge re
gistre est tenu suivant un modèlean-
nexé au texte publié par Ie Moniteur.
Pour avoir droit au subside de
l'Etat, l'école doit être fréquentée par
20 élèves au moins, inscrits sur 1a.
liste officielle de ceux qui ont droit a
Vinstruction gratuite en vertu de la
loi organique.
Le minimum de 20 élèves n'est pas
exigé pour l'école unique, commu
nale ou adoptée, que toute commune
doit posséder en exécution de l'art.
1"" de la loi organique, ni pour les
écoles communales, adoptées ou
adoptables, établies dans des sections
ou hameaux bien distincts comptant
moins de 400 habitants.
II n'est pas tenu compte,dans le cal-
cul des subsides de l'Etat, des élèves
jouissant de la gratuité facultative, ni
de ceux qui Dayent une rétribution.
Nous faisons suivre le texte des ar
ticles 5 et 6, fixant la quotitédu sub
side
Art. 5. Pour le ealcul du subside, les
écoles ayant au moins le minimum du nom-
bre des élèves prescrit par l'article 4. sont
rangéesen trois catégoiies, d'après lenom-
bre moyen par clause des élèves ayant droit k
1 instruction gratuite qui les fréquentent. Ces
catégories sont les suivantes
3" categorie. Ecoles de 20 k 35 élèves
par ciasse
2e categorie. Ecoies de 35 k 50 élèves
par classe
1* categorie. Ecoles de 51 elèves et
plus par classe.
Pour déterminer le nombre moyen par
classeil faut d'abord établir, de la manière
indiquée ci-après, la population moyenne an-
nuelle de l'école
A la fin de chaque mois, le chef d'école
relève le nombre de ses élèves ayant droit
it l'instruction gratuite dont la présence a été
constatée pendant la moitié au moins des
jours de classe ce nombre exprime la popu
lation moyenne du mois.
A la fin de l'année scolaire, il détermine
la population moyenne annuelle de son
école, en divisant le total des moyennes men-
suelles par le nombre des mois pendant les-
quels l'école a été ouverie.
Toute classe qui compte plus de 70 élèves
admissibles dans les relévés, n'y figure que
pour 70.
Le nombre moyen des élèves par classe
s'obtient en divisant la population moyenne
annuelle par le nombre de classes distinc-
tes (t) que comprend l'école.
Lorsque le quotient est inférieur it 20, le
nombre de classes it prendre en considéra-
tion pour la fixation du subside ne peut dé-
passer le chiffre que l'on obtient en divisant
par 20 la population moyenne de l'année
scolaire.
Art. 5. Les subsides de l'Etat sont déter-
minés d'après les taux suivants
A. Ecoles d'une seule classe
3e catégorie. 640 francs.
2' catégorie. 690 franes.
ire catégorie. 740 fr.
B. Ecoles de deux ouplusieurs classes
3" catégorie
Pour l'une des classes, 640 francs.
Pour chacune des autres classes, 540 fr.
2e catégorie
Pour l'une des classes, 690 francs
Pour chacune des autres classes, 590 fr.;
lr® catégorie
Pour l'une des classes, 740 francs
Pour chacune des autres classes, 640 fr.
G. Ecole unique (communale ou adoptée)
obligatoire en vertu de l'article ler de la loi
organique et comptant moins de 20 élèves
640 fr.
D. Ecoles (communales, adoptées ou adop
tables) établies dans des sections ou hameaux
de 400 habitants et comptant moins de 20
élèves
25 francs par élève se trouvant dans les
conditions réglementaires.
Art. 7. Le subside k accorder aux écoles
de plnsieurs classes sera diminuéde 100
francs pour chaque classe tenue par un
agent non diplömé ni dispensé définitive-
ment de l'examen.
Les demandes de subsides doivent
être adressées au gouvernement,
avant l'expiration du premier trimes-
trede l'année a laquelle ils se rap
portent,
Pour le service ordinaire des éco
les primaires communales et des éco
les primaires adoptées, les subsides
de l'Etat sont liquidés au profit de la
commune, soit directement, soit par
l'entremise de la Gaisse générale
d'épargne et de retraite les subsi
des alloués aux écoles primaires pri
vées, non adoptées, sont mandatés
au profit du chef de l'école ou de la
personne désignée a cette fin par le
ou les directeurs de l'institution.
(I On entend par classe distincte, une salie
spéciale, munie du mobilier scolaire et de l'outi-
lage didactique néoessaires, dans laquelle les
élèves reqoivent l'enseignement d'un instituteur
ou d'une institutrice. La salie d'école dans la
quelle enseigneraient simultanément deux mem
bres du personnel ne peut être comptée que pour
une seule classe.
Un arrêté ministériel du 24 Décembre,
paru au Moniteur de ce jour, coniient ce
qui suit
Art. 1. L'importation et le transit des bêtes
bovines provenant des Pays Bas sont autorisés
par les bureaux et succursales de douane
désignés au tableau ci-annexé, aux jours et
heures y indiqués, sous les conditions énu-
mérées notamment aux articles 3, 4 et 5 du
règlemeni sur la tuberculose bovine.
Dès que les étables de tuberculination k
ériger k la frontière seront achevées, les
vaches de provenance hollandaise seront
importées exclusivement par les bureaux de
douane, pourvus de telles installations. Saul
les exceptions k déterminer, cesanimaux
subiront, dans les dits locaux, l'épreuve de
la tuberculine, conformément k l'article 6
du règlement sur la tuberculose bovine et
aux instructions arrêtées en exécution de
cettedisposition.
Art. 2. L'importation et le transit des
moutons auront lieu par les bureaux et suc-
cuisales de douane, désignés au tableau si
annexé, aux jours et heures y indiqués.
Lors de leur arrivée aux dits bureaux ou
succursales, les animaux seront examinés
aux frais des importateurs, par le vétéiinaire
de controle.
Lorsque le vétérinaire reconnait que les
animaux sont sains, il le constate par un
certificat, conforme au modèle ci joint,
lequel est remis au propriétaire ou au con
ducteur des animaux.
Art. 3. L'importation et le transit des pores
provenant des Pays Bas demeurent interdits.
Art. 4. Le transit direct, sans décharge-
ment par la voie ferrée, des animaux des
espèces bovine, ovine et porcine est autorisé
sans aucune formalité spéciale d'ordre sani
taire.
Art. 5. Sont rapportés les arrêtés du
18 Avril et du 26 Novembre 1895.
Art. 6. Le présent arrêté entrera en
vigueur le 6 Janvier 1896.
Nous avons même vu récemment M. Elle-
boudt en ville, lors des funérailles de Mli8
Lucie Bossaert.
Enfin M. Elleboudt était le frère de M.
1 Elleboudt, ancien Notaire et Bourgmestre de
i Langemarck, décédé lui-même il y a quel
j mois.
Nous présentons k l'honorable familie de
M. et M'"c Elleboudt notre siacère condo
léance.
Un veritable malheur a été constaté mardi
dans une maison du boulevard de la Cita-
delle.
Depuis lundi une servanle avait été admise
au s rvice de M. et Mme Elleboudtrentiers.
Celle-ci avait re^u l'ordre de réveiller
ses maitres a 7 heures. Ne les ayant pas vu
descendre, elle alia vers 8 heures, trapper
une seconde fois k la porte de la chambre k
coueher. A 9 1/4 heures, elle se rendit de
nouveau au premier étage. N'ayant repu au
cune réponse après des appels répétés, la
servante voulut sortir de la maison pour
aller demander secours aux voisins. Malheu-
reusement les époux Elleboudt avaient depuis
quelque temps, pris l'babitude de fermer k
clef la porte d'entrée de leur maison. La
même mesure était prise pour la porte de la
Chambre k coueher.
La servante ouvrit alors une fenêtre du
cöté du jardin et poussa des oris qui furent
bientöt entendus.
Pour pénétrer dans la chambre k coueher
de M. Elleboudt, il fallut briser un oarreau
de vitre.
11 y régnait une trés forte odeur de gaz.
Les époux Elleboudt paraissaient dormir
paisiblement.
Un voisin, M. le docteur Heymans, appelé j
aussitót prés d'eux, ne put que ennstater
leur décès.
M. le commissaire adjoint Coppine, chet
de la section, a constaté que la fuite du gaz
qui avait causé l'accident provenait de l'ap-
pareil d'éclairage. La robinet n'ayant plus
de groupille d'arrêt, le bec de gaz avait été
mal fermé.
Par un hasard inexplicable il n'y a pas eu
d explosion. Dans la chambre attenarte k
celle des victimes un bec de gaz a brulé
toute la nuit.
Les victimes semblent ne pas avoir souf-
fert. M. Elleboudt était agé de 71 ans, sa
temme avait 62 ans. Ges deux personnes
étaient trés estimées en ville.
Nous croyons devoir ajouter que M. et
Elleboudt n'étaient pas des étrangers pour
un grand nombre de nos concitoyens. Sans
être Yprois de naissance, ils ont habité notre
vtlle pendant plusieurs années et y ont laissé
les meilleurs souvenirs.
D autre part les victimes sont proches
parents de M. l'avocat Bossaert avec qui ils
entretenaient les ralations les plus intimes.
Des arrêtés royaux du 10 Décembre ac-
cordent k chacune des communes dont les
noms suivent, un subside pour contribuer au
payement des dépenses résultant de l'exécu-
tionde travaux de voirie vicinale
Ypres et St Jean, 1593 Reninghelst et
Westoutre, 3,000 Vlamertioghe, 5,000
Westoutre, 2,000.
N. J. BLOCH
NOUVEAU POTAGE
le plus fin, le plus délicat, le plus exquis,
préféré généralement pour les grands i
diners, bals et soirées.
Poudres Miraculeuses.
Si exagérée que puisse paraitre cette ex
pression, nous nous faisons cependant un
véntable devoir de la reproduire. En effet,
depuis que les Poudres sUe Cock
sont lancées dans le commerce, il ne se pas-
se pas de jour oü l'on n'entende par des per
sonnes se dire
Comment, vous souflrez de l'estomac
Prenez done les Poudres Oe Cock.
Depuis bien des années,je souftrais et j'avais
perdu tout espoir de guérison je manquais
complèlement dappélit, je ne digérais plus
rien.Silót que j'avais mangé, j'étais gêné
constamment je faisais des renvois, j'avais
des aigreurs, des suffocations, j'étais oppres-
sé. Souvent aussi il m'arrivait de gonffer trés
fortj'éprouvais des douleurs un peu par-
tout, au ventre, k la poitrine, dans les reins
et k la lête. J avais la langue chargée, la
bouche sêche et paieuse. Bref, je sentais un
malaise indéfinissable qui me pesait sur tout
le corps, et, cependant, chose assez extraor
dinaire, je conservais la figure bonne et for
te. Personne n'aurait supposé que je me
trouvais dans une telle situation. En plus,
j'étais complement démoralisé, j'étais de-
venu vif, triste, impatient, nerveux et sans
goüt. La moindre chose m'irritaitet m'a<*a-
Cait. J'étais insupportable. Et cependant que
ii avais-je pas tenté pour me guérir J avais
fait tout et pris de tout, et si aujourd'hui je
suis guéri, je le dois uniquement aux Pou
dres O© Cock. J'ai été réellement
émerveillé de leurs eftets. G'est k ne pas y
croire On pourrait encore ajouter qu'-
outreces précieuses qualités, les Pou
dres D© Cock ont en plus celle-ci
celle d'être complèlement inoffensives et
même, qui plus est, d'être toujours utiles.
En effet, l'aclion de ces poudres, et c'est ce
qui fait leur force, consiste simplement k
fortifier l'estomac et k l'assainir action done
bonne et utile k tout point de vue. El les s'ap-
pliquent k toutes les personnes indistinc-
tement dont l'estomac est malade, faible dé-
rangé ou réclame des forces.Or, il n'est p! üt-
etre pas inutile de faire observer que l'esto
mac est l'organe le plus important du corps,
que c'est lui qui a pour mission de nourrir
tous les autres en leur envoyant la nourri-
ture que nous prenons après l'avoir prépa-
FABRIGUE DE PRODUITS ALIMENTAIBIt
Üsinos k vapeur k TOMBLAINE, prés NANCT.
DEPOT
Préparation. Pour Potaoe Jeter douoement j
dans le bouillon en pleinebullition, une cuillerée A
b uohe de Purees Bloch par personne faire cuire I
une heure, ajouter une liaison avee un jaune d'oauf
au mornenr. de servir, si l'on en est amateur.
Deraaader ce pruduit dans les priacipales épiccriw.