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HAKHOUT
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ZAAILANDEN
iossis
ED. DELEU&CIE
EXT1AIT.
firnlitiii
OCCASION.
de
Btó!!!
VERKOOPING
ZATERDAG 11 JANUARI 1896,
Openbare verkooping
TE YPER,
0
TE THOÜROÜT,
TE LANGHEMARCK
EN STA DEN.
HARDE HOLLANDERS, MEN,
llii HO EN EIKEN
HOLLANDERS,
MACHINE A VAPEUR,
Anglaises.et plusieurs d'entre eux résolusent
de s'avancer plus avant dans les terres du
Nord.et de fonder une colonie agricole indé-
pendante. Ce fut lfi l'origine des Républiques
du Transvaal et d'Orange.
lis s'intitulèrent boers, un nom Hamand
qui signifie ih bas,comme ici, cultivateurs.
Les boers eurent h soutenir dês le com
mencement de leur établissement, des at
taques de diverse nature, d'abord contre les
peuplades nègres, principalement contre les
Zuulous et finalement contre les Anglais.
Plusieurs tois leurs plantations furent sac-
cagées, mais h la fin ils parvinrent k se fixer
définitivement dans ce pays.
Les deux états Boers sont, relativemen_
aux vastes contrées qui les eniourent, seule.
ment de petits pays cependant ils onten
sumble la superfioie des deux tiers de Ia
France et le Transvaal seui prés de dix
fois la grandeur de la Bt lgique. En effet sa
superficie est de 300.000 kil. carrés sa
population est de 130,000 blancs et 400 000
noirs. II est gouverné par un Président, as-
sis.de quatre conseillers. II y a au Trans
vaal deux chambres législatives appelées le
premier et le second Conseil populaire. Sa
force armée se compose de tous les citoyens
ègés de 16 30 ans et se monte h 20,000
hommes environ. La seule armée régulière
est unc compagnie d'artilleurs cbeval
comptant 200 hommes environ, qui font en
même temps le service de la gendarmerie.
Tous les citoyens sont obligés de servir
en cas de euerre etdoivent répondre h l'appel
du chef de leur district,h la première alarme,
amenant leur cheval s'tls en possèdent un.
En temps de paix il n'y a jamais de convo
cations, puisqu'i! n'y a pas d'exercices mili-
taires. Tous les boers connaissent d'ailleurs
le maniement des armes.
On voit par ce qui précède que ce ne
sera jamais le budget de la guerre qui
ruinera ce pays.
Ges nations doivent nécessairement jouir
de la symphatie des flamands, car elles sont
presque de leur sang et de leur langue. Les
nom? des villes que les boers ont construites
et ceux qu'ils ont donnés aux rivières, aux
montagnes, aux vallées et h tout ce qui les
entoure, Ie démontre.
La capitale du Transvaal se nomme
Pretoria, nom qui dérive de Pretorius, son
fondateur. Celle de la République d'Orange
se nomme Bloemfonteyn, un nom flamand,
s'il en fut. II s'y trouve des montagnes et
des vallées du nom de Warm-Bokkeveld
Middel en Klein roggeveldNieuwveld,
Zwarteberg etc. etc. les rivières sont
Eerste riviersteenbrasrivier, onrustrivier,
zoutrivierkarnemelkrivierzonder ende
rivierzoetmelkrivier, vetterivier et une foule
d'autres toutes au nom hollandaisouflamand.
Certains buissons d'épines et de ronces
sont appelés des Wacht een beetje, enfin
il serait tróp long de mentionner les noms
flamands des choses de lk bas, noms qui,
baroques et incompréhensibles pour des
Anglais ou des Francais, seraient immé-
diatement compris par le plus humble
habitant des Flandres.
Nous cornplèterons maintenant les ren-
seignements de notre corresporidant en
racontant ce qui vient de se passer au
Transvaal.
Les excellents boers vivaient done pa-
triarcalement de leurs travaux agricoles,
fibres et heureux k l'abri de leur fiére indé-
pendance, quand, pour la perte de leur tran-
quillité. des gisemenls auritères ont été
découverts dans leur pays, il y a quelques
années. Ce sol si fertile est en effet le plus
riche en or qui soit au monde. Cette
découverte a excilé la cupidité de h uis
voisins, les Anglais du Cap.
Les Anglais sont un grand peuple, mais
un peuple avide, qui, comme le disait feu
Molière «prentten!, leur bien oüilsle trou-
vent et ne sont souvent pas trèsscrupu-
leux sur le choix des moyens.
N'osant cependant pas les attaquer ouver
tement la chose eut été par trop arbi- j
traire, un certain docteur Jamescon qui a j
déjk rempli avec succès plusieurs missions i
délicates prés des chefs de peuplades nègres,
au profit des Anglais bien entendu, avait
résolu d'enlever le pays des boers sans tam
bour ni trompette et a l'insu de son gouverne
ment.
II réunit une troupe d aventuriers et alia
attaquer Pretoria, la capitale du Transvaal.
Mal lui en prit, il réussit dans le même
genre que rtos gueux d'ici, inarchant h la
conquête de 1'Hotel de Ville il reput une
fameuse tripotée, fut fait prisonnier et ses
guerriers se hatèrent de prendre la poudre
d'escampette.
Le gouvernement Anglais a désavoué son
docteur Jamescon comme naguèrele gouver
nement Italien désavoua Garibaldi, et l'Em-
pereur d'Allemagne a envoyé au Président
du Transvaal, une dépêehe de félicitations.
Le Journal d'Ypres s'associe k l'Empereur
Guillaume, pour féliciter les boers d'avoir si
bien su sauvegarder leur indépendance.
A continuer).
Par jugement du Tribunal de
première instance d'Ypres, sié-
geant consulairement, en date du
8 Janvier 1896, le sieur HENRI
Van Elslander, fabricant de bas
cules, a Hooghlede est déclaré en
état de fail lite, sur aveu.
La cessation des paiements est
fixée au 4 Janvier 1896.
Mre le Juge Alfred Ollevier est
nommé Juge Commissaire et Me
Juste Gouroble, avocat-avoué a
Ypres. est nommé curateur.
Les créanciers sont priés de
faire leur déclaration de créance
au greffe avant le 23 Janvier
1894.
La cloture du procés verbal de
verification des créances est fixée
au 7 Février 1896, a 9 heures du
matin, et, les débats sur les con
testations a naitre de cette véri-
fleation, au 26 Février 1896, a
10 heures du matin, en 1'a.udi-
toire du Palais de Justice d'Ypres.
Pour extrait conforme
LE CURATEUR,
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kerke.zal met tusschenkomst van zijnen
ambtgenoot Meester dëvos, Notaris
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Maandag 13 Januari 1896,
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langst de Bellestraat,
behoorende aan M. Ra
phael de Spot, eigenaar
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door sieur Henri Cas-
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bouwer te Wytsehaete, tot de openbare
verkooping van 3-4L koopen hol-
landers, esschen, abeelen en eiken
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