dJSiShsêsfpaf ''""cle2<"i la l0' Prime a nos Abonnés. GRATUITEMENT t L'Exposition Viérin a Courtrai. 2ièms partie. SALLE IWEINS, VOCAL ET IKSiROMEl'JTAL 19 JANVIER 1898, PROGRAM ME: lu,e partie. Hespe en Volaert. La ligne vicinale Ypres a Neuve Eglise. bon petit calolin dit La Lutte et eile prétend quon cite même une célébrité musicale qui dans ce but va prendre des lemons d'harmonie au Conservatoire de Gand. Nous avouons franchement, qu'il nous est impossible de deviner quels sont le petit colotin et la célébrité musicale,aux quels notie spirituelle consoeur fait allusion. D'ailleurs lk n'est pas la question. Elle est de savoir si cette création serait utile ou non, et peu importerait que ce soit, k Gand ou ailleurs, que le professeur chargé de ce cours, aurait acquis les connaissances né cessaires. Le chroniqueur musical de la Lutte devrait cependant savoir qu'on peut acquérir partout ces connaissances quand on a suffisamment de dispositions, d'appli- cation et un bon professeur. Encore une profonde erreur de notre naïve consceur est celle de croire que nous aurions constaté que de tous les musiciens d' Ypres ce sont encore les anciens pompiers quijouent le mieux. Nous avons dit que les meilleurs musiciens sont encore toujours les anciens, c'est k dire pour que La Lutte ne confonde plus les vétérans dans l'art, blanchis sous le harnais. Nous n'avons ja mais parlé de pompiers. Les anciens pompiers sont probablement sans rivaux pour pomper, et nous le cryons sans peine, si cela peut faire plaisir k notre consoeur, mais nous sommes persuadés que les neuf diziêmes a'entre eux ne connaissent même pas la musique. Nous ne pouvons considérer comme an ciens pompiers, la majorité des membres de la musique libérale, composée pour la plus grande part de nouveaux éléments: beaucoup de gamins, et quelques autres plus agés, qui n'auraient peut-être jamais pu faire par- tie de l'ancienne musique des sapeurs pom piers. Les anciens pompiers sont surtout d'après nous, ces excellents vieux pompiers comme les appelle le Progrès, qui suivent la musique, en tenue ou non dans les grandes occasions, en gueulant les Papen Dieven kiezerskiezers weg met die Caf- faards etc. etc. mais qui, pour la plupart ne sauraient distinguer un do d'un monocle. La Lutte et cela nous fait encore con- fraternellement de la peine pour elle fait j comme font tous les ignorants, quand ils voient ou entendent des choses qu'ils ne j comprennent pas. Elle se moque agréable I ment de nous, parceque nous avons parlé des régies simples régies d'orthographe musicale sur la marche par mouvement semblable des quintes et octaves, et de la préparation de la quarte juste. Quinte et quatorze et le point bon 94 au piquet, dit elle Nous ne doutons nullement que le chroni queur musical de La Lutte et ses amis, ne connaissent beaucoup mieux la régie de quinte et quatorze etc., que celles dont nous avons parlé, étant bien plus forts au piquet, que dans l'art illustré par Beethoven. Par suite d'un traité avec M. Laforce, artiste peinlre de talent, nous pouvons offrir k tous nos abonnés un portrait peint k l'huile (grandeur visite,sur panneau de bois 44x10 sans cadre) ou avec un cadre de luxe, valeur 25 fr. pour 6.50 fr. Cette prime consiste en un portrait peint k l'huile avec agrandissement considérable des modèles visites, orné d'un superbe cadre or et peluche style acanthe 32x28 de di mension et donne droit k 1° la garantie d'une ressemblance absolue 2° k la restitu tion intacte des photographies modèles. Pour obtenir une de ces primes, il suffit d'envoyer au peintre une bonne photographie accompagnée d'un bon prime. Gelui-ci, con- tenant tousrenseignements complémentaires, sera fourni par nous k tout abonné qui en fera la demande k l'administration du Journal d'Ypres, Rue au Beurre, 36, Ypres. (Joindre un timbre de 10 centimes pour l'envoi. On peut voir des spécimens de ces primes au bureau du journal. Nous recevons la lettre suivante, que nous publions avec plaisir Monsieur l'Editeur, Permettez-moi de vous adresser avec prièie d insertion dans votre estimable jour nal ces quelques lignes, un peu tardives malheureusement, concernant ia deruière exposition d'Emmanuel Viérin k Courtrai. Celui-ci n est pas un inconnu pour les Ypiois. il a participé k toutes les expositions oiganisées par le Cercle Strijd naar lauwe- reii de notre ville et je ciois me rappeler que le Journal d Ypres a parlé avec beaucoup I d'éloges des ceuvres qu'il y avait envoyées. Depuis, le peintre a fait des progrès in- j contestables. Aussi son exposition, de fin j 1895 a-t-elie obtenu un trés vif succès. j M. Viérin a un vrai tempérament d'artiste i v°d b sent. Au point de vue des moyens qu il met en oeuvre, it est moderniste, mais sans extravagance, aussi éloigné de l'école j jus de réglisse, avec ses noirs opaques et sa j nature sans air, que des entreprises ultra- audacieuses des novateurs quand même,qui, k force de vouloir serrer de prés la réalité, I en sont arrivés k fabriquer de l'incompré- j hensible ou du... convenuonnel. M. Viérin est un iuministe, non un illuminé. Ses om- bres sont transparentes les lignes se fon- i dent dans l'atmosphère ambianteles cou- leurs réagissent, je dirais voiontiers scien- tifiquement, les uiies sur les autres les tonalités sont bien choisies, exprimant avec intensité et faisant pariager le sentiment que le paysagiste a éprouvé. Partout de ia la- cnière et de la vie. Je ne saurais marrêter séparément devant les cinquante et quelques taoleaux exposés. Je me bornerai k citer de mémoire ceux qui m'ont le plus impressionné. j Solitude, paysage d'automme, sans un rayon de soleil, exécuté en ues tenues effa- cées d une mélancolie pénétrante. j Une entree ae ferme et après le salut, études de soleil et d'ombre d'un Dei effet. Pommiers en fleurs, tout ruisselant d'air et de iumière, Dans les dunes, un tableau d assez grandes dimensions, d'un trés beau réaiisme. Laplace du village de..., oü i'église flam- boie dans le coup de feu de midi. Et d autres et d'autres, dont je ne me rappelle plus les noms. L'exposition comprenait encore piusieurs paysages algériens, rapportés par l'artiste au cours d'un voyage en Atrique. Ges ceuvres- lk sont plus difficiles k juger pour qui n'a pas vu ie pays, li y a ik cependant des ciels dun bleu cru, des blancheurs de burnous, des soleiis éblouissents, des ombres ïm- menses, des horizons sans fin, d'un effet réellement saisissant. Je citerai tout parti- culièrement un coucher de soleil., vendu a Mad. Vaudeupeereboom, nés fin, trés déli- cat, ou les collines du fond, noyées dans des lueurs roses, retienneut irrésistibie ment les yeux. Encore, un campement d'Aiabes et une Fantasia dans le désert, vendus k M. H. Bruiieel, trés pittoresques. Félicitons l'artiste et souhaitons-lui de continuer dans la voie oü il est si bien en- gagé. Je vous prie, Monsieur l'Editeur, d'agréer 1 assurance de mes meilleurs sentiments. W. que ce n'est ni du vi ai jambon ni du vrai gateau que l'on a donné. Gontrefacteurs et concurrents déloyaux, allez Chez nos amis le plat a été set vi déjk en piusieurs circonstances et fera partie, k l'avenir, de tous leurs menus. Excellent ce plat ancien et flamand qui, sans l'initiative de la garde catholique, serait peut-être tombé en désuétude, comme tant d'autres bonnes choses. A propos de Hespe en Volaert la Lutte a cherché k devenir spirituelle oumen- teuse. Elle peut choisir entre les deux. L'autre jour deux gamins se battaient vis-k-vis du bureau de police, k se donner de mauvais coups. M. l'échevit) Golaert, qui passait k cöté d'eux, les a pris par le coliet et conduits au bureau de police, oü ils ont promis de ne plus recommencer. La Lutte ou plutót Mme X, a cru que M. Colaert avait été l'objet d'une manifestation. 11 n'en est rien La Lutte a été mystifiée, ou elle a cherché k mystifier ses lecteurs. II n'y avait lk pas plus de Hespe en Volaert qu au bal de la rue du Séminaire, oü un vul gaire biscuit est devenu Hespe et un macaron amer Volaert. Nous recommaudons le vrai Hespe en Volaert celui qui n'est sur aucun coin, et que nos amis serviront le jour de leur entrée k l'Hötel de Ville. A propos de cette entrée, bornons-nous en réponse a un article du Progrès k dire que la semaine prochaine expire le dé- lai de trente jours endéans lequel le Gouver nement doit statuer sur ie recours conserva toire formule par M. le Gouverneui de la Piovince contre la décision de la Députation peimanente qui a validé nos élections du 47 Novembre. G est done k oref délai que le conseil com munal nouveau sera installé. Personne ne suppose pas plus les libéraux que les ca- tholiques que lélection pourrait être in- validée ou une enquête ordonnée. Nous avons dit précédemmeut pourquoi. II y aura une interpellation, dit le Progrès. Tant mieux, confrère, c'est alors que nos Deputés auront 1 occasion de dévoiler cer tains fails que vous croyez être restés incon- nus jusqu'ici. Maïs.... vos amis de la Chambre n'inter- pelleront pas, pas plus qu'en 1890 et '1891, et.... pour cause. Annoncer une interpella tion n est pas la faire. Vous prenez vos craintes pour la réalité. Mendelssohn. a) Andante Au concerto en Ré Mineur b) Fugue en La de 1 l'e sonate pour violon seul par M' Walther. J. s. Bach. 6. a) aStill wie die nch Bohm. b) Madrigal Chaminade. 7. Trio en Ré 4re partie pour piano, violon, violon cello par Mn'e Godenne, MM. Walther et Godenne. Rubinstein. i Ouverture de l'opéra Si jétais Roi par |y j Grande Fanfare. Adam. j 9. Air de l'opéra le Bal Masqué par M1' Dufrasne Vebdi. 10. a) Nocturne Chopin. b) Danse des Elfes Popper. pour vioioncelle par M' Godenne 11. a) Grand air de l'opéra le Pardon de Ploërmel Meyerbeer. b) L'amour est un enfant trompeur par Mc"c Walther, Wekerlin. 12. Zigeunerweizen pour violon Sarasate. 13. Trio lre partie, pour piano, violon, vioioncelle par M'ne Godenne, MM. Walther et Oodenne Rabinstein. 14. Duo de l'opéra Hamlet par M'"8 Walther et MrDufrasne. A.Thomas. Piano Pleyel. heures du soir. fanlaisie de par Décidément le Hespe en Volaert a du succès. On en a servi, dit le Progrès, au bal de la Société des Anciens Pompiers dans la nuit du31 Déoembreau 1 Janvier. Mais il parai 1. Grande 1 opéra La Traviata la Grande Fanfare. 2. Air du Sonneur de 1 opéra Patrie par Mr Dufrasne. 3. Concerto en Ré Mineur pour violoncello par ».r Godenne. 4. Grand air de l'opéra La Travita par McUe Walther. Verdi. Paladilue. Deswert. Verdt, jook arr9'9 ]°ya' du 24 Décembre IbJo, tnsere dans le Moniteur du 10 Janvier suivant, déelare la Société nationale des cheminsde fer vicinaux concessionnairedu chemin de fer vi- nal Ypres a Neuve Eglise. Nous nous ernpressons de publier eet ai i été, attendu avec impatience pai les communes iniéressées et notamrnent par la Ville d'Ypres.' LEOPOLD II, Roi des Beiges, A tous présents et k venir, Salut. Vu la ioi au 24 Juin 1885 sur les chemins de ter vicinaux Vu 86 de la loi provinciale du 30 Avnl Iöoo m VuioocC'e 76 de la loi comffiunale du 30 Vu notre arrêtédu 22 Juillet 1885,portant icgleinent reiatif aux concessions k accor- der k la Société Nationale des chemins de fer vicinaux Vu la demaude en concession présentée par la dite société au sujet d'un chemin de fer-vicinal d'Ypres k Neuve-Egl.se, avec einbiaiichement vers Warnêton Vu les plans de ce chemin de fer, approu- ves par Notre M.nistre des chemins de fer postes et télégraphes Vu les pièces constatant qu'il a été pro- cede, par application du deuxième alinéa de i aitiele 6 de la loi susvisëe du 24 Juin 1885 k une enquête sur l'utilité de 1'enireDrise' le tracé de la voie et le taux des péJes et ia" dé du t ?°t)Seils C0!lmunaux intéressés et la deputation permanente du conseil provin cial de la Flandre occidentale ont été emen- artlcle dU P''emier alinéa de ce !»dme Vu les délibérations des consells comtnu- naux ci-après, relatives k firitervention des aïrerü't hT la formatlon du capital savoir gne V1CUlale dont 11 s'agd, 4893 franoutre' délibération du 2 Mars ^arnêton délibération du 5 Mai 1893- 3 Messines,délibération du 16 Mai 1893- 18^ Wytschaete, délibération du 9 Juin 5" Kemmel, délibération du 16 Juin 1893;

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2