(Zheveux Gris!!! Nationalité. Les Parasites. Jean Lacoste. Brunissement du bois de chêne. Chronique judiciaire. Art. 2. L'artïcle 1" de la loi du 4 Aoüt 1890, relative k la falsifications des denrées alimentaires, est complèté comme il suit: Dansles communes qui organissent une seconde expertise des viandes de boucherie frafches ou préparées.introduites sur leur ter- ritoire et provenant d'animaux tués dans un abattoir public, dont le service sanitaire est confié k un médecin vétérinaire,le gouverne ment pourra soumettre cette nouvelle exper tise aux conditions qu'il jugera nécessaires en vue de sauvegarder la liberté du commer ce. Art. 3. L'alinéa 7 de l'article précité est complété comme il suit En c# qui concerne les viandes impor- tées dans le royaume, il pourra être prélevé, k charge des importateurs, un droit qui n'ex- cédera pas le coüt des frais d'inspection et dont le taux sera déterminé par le gouver nement. La disposition suivante est insérée k la suite de l'alinéa 8 du même article La nomination des experts des viandes se fera soit par la commune sous l'agréation du ministre, soit, k défaut de la commune, d'office par le Roi. II en sera de même du retrait du mandat confié k ces agents. Art. 4. La présente loi sera obligatoire le 4 er du mois qui suivra sa publication. La loi du 25 Mars 1894 accorde aux per- sonnes qui, pouvant acquérir la nationalité beige en optant pour la Belgique et qui ont négligé deremplir cette formalité.un nouveau délai de deux années pour l'accomplir. Ge délai expirera le 31 Mars 1896. Cette loi intéresse surtouta) Les indivi- dus nés en Belgique de parents étrangers. Ils peuvent opter devant le bourgmestre de la commune qu'ils habitentb) Les indiviius résidant en Belgique, nés (ou dont le père ou le grand père est né) avant le 19 Avril 1839 dans la partie cédée du Limbourg ou du Luxembourg. Ges personnes peuvent obter devant M. le gouverneur de la province. Nous lisons dans la Gazette de France II y a des espèces végétales et ani males qui ne peuvent vivre qu'aux dépens d'autres espèces. Les guis ne sauraient vivre que sur les branches des chênes, des pom- miers ou d'autres arbres dont ils pompent la sève et s'assimilent les sues. Le pou, la teigne, la puce sont des para sites qui vivent aux déperis du chien, du chat, de la poule ou même de l'homme. L'acarus de la gale ne saurait vivre que dans les sillons qu'il lal oure sous l'épiderme et le tcenia ne peut se développer s'il ne trouve dans le tube intestinal de l'homme un abri et des aliments. II enfonce ses crocs dans la paroi intestinale et il suce avidement la sub stance de l'être humain. C'est une chose curieuse, que dans l'ordre parasitaire, les lois ordinaires de la nutrition semblent renversées. A prendre les choses en gros, dans la création c'est l inférieur qui sert k la nourriture du supéru ur. Le végétal s'assimile les substances minérales; l'animal s'assimile le végétal, l'animal d'ordre supé rieur mange l'animal d'ordre inféiieur. Le boeuf mange l'herbe, et l'homme mange le bceuf. Mais le tcenia et la puce et le pou, k leur tour, dévorent l'homme et non pas par acci dent, paree qu'ils ont faim, comme un lion attaque un Arabe, mais par nature; ils ne peuvent vivre qu'k la condition de dévorer l'homme. G'est lk proprement ce qui fait l'anomalie et comme le scandale du parasi tisme, c'est qu'un être d'organisation infé rieure vit aux dépens dune organisation su périeure. Le parasitisme que la nature nous montre, nous le reneontrons encore dans la société. Qu'est-ce que tous ees commissionnaires, tous ces maitres chanteurs, tous ces exploi- teurs de la politique, du crédit public el des simples particuliers dont nous avons les oreilles rabattues, sinon des parasites so- ciaux Ge furentdes parasites, ces hommes qui se firent payer les votes qu'ils émirent en faveur des éraissions panamistes Parasite ce baron Reinach, Parasite Cornélius Herz, Parasite Arton, Parasite Baïhaut, Parasites les 104, Parasite le X de la liste Andrieux, Et ce sont des parasites ceux qui, comme ce Cesti, aujourd'hui sous les verrous, ont trafiqué d'une influence qu'ils prétendaient avoir, que parfois ils n'avaient pas, mais qu'aussi bien ils possédaient quelquefois. Et alors nous voyons augmenter et pulluler les parasites. Parasite le gendre du chef d'Etat lui-même qui laisse prendre sa griffe pour éviter k son gendre de payer des frais de ports. Parasites les ministres qui, contre leur conscience, accordent des faveurs k des députés pour prix de leurs votes Parasites les mêmes ministres qui paient de rubans verts, violets ou rouges les sevices des journalistes Parasites les députés qui votent pour les ministres en échange de leurs faveurs Parasites les journalistes qui encensent les ministres qui les décorent Parasites les électeurs qui votent pour le député qui fait k Paris leurs commissions ou leur obtient des bureaux de tabac Parasites les spéculateurs, les juifs bap- tisésou circoncis qui, sans se donner aucun mal, par le simple jeu, mettent en poche des différences d'urnes Parasites les croupiers de cercle et para sites les bookmakers Parasites les prédicants de l'émeute et de la grève qui ne vivent que des misères qu'ils causent et des jeünes qu'ils font subir Parasites les pornographes qui tirent de la luxure publique, le plus clair de leurs revenus Parasites tous les bonneteurs, les tripo- teurs, les voleurs de haute et de basse pègre, les voteurs, les discoureurs, les entremet- teurs, les écrivailieurs. Quand on regarde l'immense légion des insectes malfaisants qui vivent même aux dépens de la substance de notre peuple, on s'étonne et on s'attriste. C'est sur le dos de la Palrie comme un grouillement immonde, un fourmillement sans nom. Ge sont des myriades de petites bêtes velues, poilues, armées de ventouses et de crochets. Toutes aspirent le sang, le noble sang de la France, la substance du pauvre et de tout travailleur honnête. Et ces vam. pires parasitaires, ces puces, ces punaises, ces teignes sont si nombreux qu'en ne voit plus même les admirables contours de ce qui fut le plus superbe peuple du monde. Est parasite quiconque ne produit pas, du moins pas par lui-même, de quoi vivre. Tous ceux done, dont les métiers louches ne produisent rien que des paroles et du vent doivent être, ou éliminés ou contraints k quelque travail utile. Encore un peu de temps et les plaies déjk purulentes occasionnées par la morsure des parasites auraient condamné notre pays k une mort lente et affreuse. II n'est que temps de recourir aux remèdes et aux frictions énergiques au savon noir, k la poudre de pyiètre et k la pommade d'Hallmerich. Le chêne foncé, que l'on emploie dans les travaux de décoratiou en bois.se prépare par une fumigation des bois avec des vapeurs amrnoniacales; ces vapeurs amènent trés ra- pidement la teinture foncée dite vieux chêne, si recherchée. La méthode consiste. toutsimplement dans l'arrangement du matériel k noircir dans unecbambre bien étanche et sans lumtere pour de petits ouvrages une grande caissedont on ferme les joints avec du papier colle peut suffire. Dans cette chambre ou dans cette caisse, on met plu - sieurs vases plats en verre remplis d'amrao- niaque liquide et placés sur le plancher, de telle manière que les vapeurs remplissent l'espace et atteignent le bois k noircir. Le liquide ne doit done pas toucher le bois ce sont seulement les vapeurs qui en émanenl qui agissent d'une fagon particulière sur le tanin du chêne, lui donnant une teinte brune si profonde qu'on prut même enlever un co- peau ou deux sans faire disparaitre la cou leur. La teinte plus ou moins foncée dépend de la qualité d'ammoniaque et de la durée de 1'exposition. Cour d'assises de la Flandre Occidentale. Listede messieurs les jurés,pour la 1* série dela U session de 1896. L'ouverture est fixée au Lundi 10 Février, sous la présidence de M. le conseiller Van Egeren, de la cour d'appel de Gand. Jurés titulaires. MM. J. De Graeve, négociant, Bruges. Gh. Monteville, brasseur, id. G. VanHaverbeke, cona.comm. Iseghem. J. Dobbelaere, savonnier, Courtrai. L. Houtsaegher, rentier, Ramscappelle. H. Gasteels, armateur, Ostende. A. Beernaert, banquier, Courtrai. G. Raes, propriétaire, Oedelem. H. Desmedt-Turpiri, négoc., Ostende. E. Faure, brasseur, Alveringhem. J. Baels, expéditeur, Ostende. H. Vandenberghe, cons, com., Ardoye. D. Maege, négociant, Courtrai. G. Glorieux, id., id. L. Vermeersch, briquetier, Dixmude. A. Basyn, négociant, Bruges. G. Standaert, cons, com., Beernem. E. Victoor, propriétaire, Messines. F. Lebbe, ingénieur, Bruges, J. De Cannière, négociant, Courtrai. E. Maenhout. brasseur, Ostende. G. Dedecker, propriétaire, Dixmude. P. De Swarte, entrepreneur, Nieuport. E. Devos, négociant, Dixmude. H. Claevs, échevin, Oostcamp. V. Mas, indnstriel, Avelghem. A. Paret, fabricant, Iseghem. S. Kervyn, propriétaire, Bruges. A. Baeckelandt, md de lin, Gulleghem. F. Naessens, cons, comm., Harlebeke. A. Meynne, avocat, id. J. Boereboom, blanchisseur, id. D. Verlée, cafetier, id. On nous écrit de Roulers, 8 janvier Airisi que nous l'avons dit hier, c'est bien k propos d une question de métrage que la grève de Roulers a éclaté. Les ouvriers qui, tous, travaillent k la pièce, prétendent que celles-ci s'allongeaient constamment sans que leurs salaires subissent la même progression ce que les patrons denient formellement. Le nornbre des ouvriers grévisles s'élèvo exactement k 448, dont 228 travaillant k la linière St. Gilles (société bruxelloise), et 200 au ussage de Juste Wyckhuyse. P'ofitant de la clémence de la tempé- rature, les ouvriers parcourent tranquille- ment les rues, et ni le jour ni le soir, ne se livrent k aucurie manifestation tapageuse. Quelle différence avec leur attitude d'il y a quelques jours, oil, fêtant l'entrée d'un des leurs au conseil communal par suite de l'amendemerit Helleputte, ils se sonl, grace aux largesses des industriels libéraux, livrés k des orgies sans nom Qui sème le vent récolte la tempête Quand done les libéraux, industriels ou non, le comprendront ils »M. le bourgmestre Spillebout, aux efforts de qui tout le monde se plait k rendre hom mage, fait 1'impossible pour ammener une détente, mais jusqu'ici ces efforts sont restés vains, MM. Wyckhuyse avaient finalement consenti k remettre leur usine en activité, quitte k examiner ensuitek 1'amiableles griefs formulés par les ouvriers, quand même 10 seulement sur 200 d'entre ceux ci, se repré- senteraient k l'usine. Ge chiffre minime n'ayant pu être atteint, MM. Wyckhuyse ont pris la résolution de rendre définilivement les livrets aux meneurs. Nominations EccJésiastiques. Mgr. l'Evêque de Bruges a nommé Inspecteur diocésain principal de l'ensei- gnement primaire dans la province de la Flandre Occidentale M. le chanoine Luys- sen, ancien iuspecteur génér&l de 1'enseigne- ment libre k Bruges. Inspecteurs diocésains de l'enseigneraent primaire Pour le ressort d'inspection principale de Bruges, M. Goethals, directeur des écoles k Thielt. Pour le ressort d'inspection principale de Courtrai, M. Baes, ancien professeur de religion k l'école normale de l'état k Bruges, directeur de l'Institut St-Joseph k Iseghem. Directeur de l'Institut St Joseph k Iseghem, M. Opsomer, professeur au dit établissement. Directeur des écoles k Thielt, M. Goethals, professeur au Petit Séminaire de Roulers. Second aumónier k bord des navires de l'Etat, M. Willems, ancien professeur au collége d'Ostende. LE NOUVEAU LONDON Jurés supplémentaires. MM. E. Van Heede, rentier, Bruges. F':" ?~-'' v 11.50^1 „ment T LesSEULESquiguêrisse^et IRRITAT.ONSi.UÖORvo;e»« S- ct toutes les Matad j'.io ..«pot ÏO les Maladies n*püT 't 1 i'.'.rjL: Dépot a Ypres chez Donck frères rue de Lille. 45 (A base vègótale) fait dispa raitre les cheveux gris en peu de jours fortifle la'cheve- lure, en arrête la chute. II ne tache pas la peau. I a,feoguiot[^^g En flacons de 1 fr. SO et 2 fr. 50 Temturc anglaise spéciale pour barbes ~fr. Ie flacon. Enventea Ypres chez Ve Ommeslagh-Podevyn k Poperinghe chez Theeten-Lefever. 48

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2