GBW (7 l^e^eyx glug de ^Interpellation. Les Tabacs a la Chambre. Concert du 19 Janvier. Sociélé Coopérative 0 p i I personages, et nos vaillants patriotes qui ont versé leur sang pour l'indé- pendance de la patrie, de tristes héros 1 Nous dédions les passages que nous venons d'extraire de la Lutte a nos concitoyens, qui furent toujours de bons Beiges, d'excellents patriotes. L'enseigneraent liberal libre est non seulement donné par des professeurs imbus d'idées socialistes, comme ce M. Vander Stichele, dont nous avons parlé dans notre dernier numéro; il est de plus antinational, antibelge. Nousdevons rendre hommage a la sincérité de ces maitres d'école, mais nous ne croyons pas que si le collége de l'Union doit exister au deladu mois d'Octobre, il compte beaucoup d'élè- ves a l'avenir. On dit qu'il y en a vingt encore. II est probable que les profes seurs djviendront sous peu leurs propres élèves, a moins que le parti libéral ne les maintienne pour donner des conférences suivies de bal et d'cxercices gymnastiques,comme ['au tre jour au local de la Bourse. Oh /influence de l'Université Reel us oh! moe u rs de la gens stu- diante de Bruxelles Avis aux Yprois beiges [/interpellation sur la validation des élections d'Ypres h été annoncé k la Chambre des représentations par M. Heuse, représen tant progressiste de Liége, et accepiée pour Mardi prochain, par M. le ministre de/In térieur. La Lutte dit au sujet de celte interpellation La Séance de Mardi sera done particu- lièrement intéressante pour Ypras. Nous l'attendons avec impatience. Nous l'attendons avec non moins d'impa- tience. Seulement laChimöre a décidé hier que 1'interpellalion n'aura lieu que Mercredi. Elle achèvera d'abord la discussion et le second vote sur les alcoois. Ge sera done pour Mercredi ou peut-être pour Jeudi. C'est égal, la réclamation de nos adversaires ne perdra rien pour avoir été mise h I'eau de vie pendant vingt-quatre heures - Nous publions ei dessous les obser vations présentées p tr notre honora ble réprésentant M.Iweins d'Eeckhout- te dans la discussion générale des projets de loi sur la question si inté ressante des tabacs. M. Iweins d'Eeckhoutte. L'arr jndisse- ment que j'ai l'honneur de représenter au sein de cette Chambre est purtioulièrement intéressé it la question en cours de discus sion la culture du tabac est pratiquée dans /arrondissement d'Ypres sur une vaste échelle. Gette culture consiituo une source de richesse et parfois de grandes pertes, car la culture du tabac et sa réussite dépendent d'une foule de conditions la sécheresse, les fortes pluies, la grêle, une foule d'autres circonslances peuvent compr.jmeitre cette culture et meitre le culiiv.ueur en perte. Nos p ipulations agricoles suivent avec intérêt nos débats. elles sont aoxieuses au sujet de la solution qui sera donnée h la question. Voilh plus de quatorze mois que nos plan- liurs sont piongés dans la plus efïroyable incertitude, et cette incertitude a été pour eux une cause de grandes pertes. Les divers pi ojets do loi ont été discutés flans de noinbreuses réunions de planteurs 1 ils nous ont priés de défendre au sein de (Cette Chambre ieurs intéréts c'est ce que nous tacherons de faire dans la mesure du (possible II est inutile, messieurs, de vous dire que c'est le projet de loi émanant de l'initiative parlementaire, celui de MM. De Sadeleer, ïack, Hoyois et consorts, qui a touie leur ipréférence ils aspirent h voir cesser uil légime qui les a vexés pendant de si nom- ïbreuses années. La suppression compléte du droit d'accise «era une preuve nouvelle que nous donne ions aux cultivateurs des régions oü l'on eultive le tabac, de tout l'intérêt que nous ieur poi'tons h juste titre. La situation de nos cultivateursest des plus malheureuses rien ne va plus, comme ils 'lisent en eftet, les bas prix des houblons les constituent en perte sur cette culture quant aux prix des tabacs,la récolte de 1894 Se cote de 28 k 32 fraocs.celle de 1893 varie 4e 33 h 36 faancs... M. De Smet de Naeyer,ministre des finan ces. Le prix que vous citez n'est pas le prix au kilogramme. M. Iweins d'Eeckhoutte. .../ouverture <ie la frontière hollandaise a emené dans nos Flandres une diminution de 100 francs par tête de bétail d'autre part, l'accès de la Prance nous est fermé tant pour le bétail que pour les pores. Je puis done affirmer, sans erainte d'etre démenti par qui que ce soit, que nos campagnes sont fort h plairidre. C'est done avec enthousiasme que le dépot éu projei de MM. De Sadeleer et consorts h la date du27 Novembre 1894 a été accueitli. Depuis cette date, trois projets de loi ont été suceessivemect déposés par M. le mini- sire des finances: le premier le 8 Mars 1893, le second le 12 Aoüt 1893 et enfin un projet imendant celui du 12 Aoüt k la date du 4 bécembre dernier. Les planteurs de notre région réclament la suppression du droit. Dans toutes les réu- tiionsque nous avons eues.dans les meetings auxquels nous avons pris part, nous avons étéamenésh faire des déclaralions, qui con stituent en ce moment notre ligne de condui te.Nos planteurs veulent la fin des nombreu- 8es vexations auxquelles ils sont astreinls. L'impót sur le tabac indigène est marqué au Coin d une impopularité extréme, l'accise sur le tabac est un objet de réprobatioa non seu lement dans notre région, mais dans tout le pays, Ihoti l'on s'adonne k cette culture. En effet, le droit d'accise sur ie tabac ne 8'expiique pas Pourquoi cette culture doit «alle être f'rappée plutöt que tout autre pi o- duit de la terre, pluiöt que n'importe quelle plante ïridustrielle Aux injustices signalées, je puis ajouter le? vexations quentraine la perception de l'impót et la Cnambre comprendra l'intensilé du mécoutentement général qu'a soulevé i'irnpöi qui frappe cette culture depuis 1879. Les cultivators tiennent h être maitres Chez eux, ils abhorent les formalités tracas- sières auxquelles la loi actuelle les ast rein t des declarations a date fixe, alors raême qu'ils riout pas encoreleurs apaisements sur la réussite de la récolte avec la destruction obligatoire des plants s'Hs veulent obtenir décharge de 1 impöt avec le recensement de leur plant» ei le controle permanent par ies agents du fisc avec les procès-verbaux ut leur cortèëe de poursuites et de oondam- dations pom les plus minimes contraven tions. lis recliment ti bon droit li lime disposi tion de leuis champs pour la culture du ta bac comme pour toui -s les autres cultures, '•ussi veulent-iIs la fin de cea multiples vexa tions prescrites par la loi du 3[ Julilet 1883. Examino is ua instant les divers projeis de loi déposés par /honorable ministre des finances? L'krticle 2 du projet déposé le 8 Mars 1894 apportait une modification importante en cesens que le cultivateur avail le choix d-, payer l'impót h la superficie en outre,i ar ticle 6 accordait exemption de 1 impöt sur urt cbifïre de '120 plants au lieu de 80. Cet ensemble de dispositions donnait.dans une certaine mesure, satisfaction auxc uiti- vateurs et aux ouvriers agricoles. Je pense que M. ie ministre n'aurait pas été éloigné d'accorder un dégrèvement d'nn demi-centime, ce qui aurait réduil le droit de 200 francs par hectare. Je me demande pourquoi/honorable mini stre a abandonné ce premier projet pour en déposer plus tard deux nouveaux Dans noire région, les grands planteurs surtout acceptaient favorablement ces pro positions, avec l'espoir que M. le ministre aurait réduit tant soit peu l'impót. Avec le payement h la superficie dispa- raissaienttoutes ies vexations actuellement encore en vigueur avec ce mode de paye ment le cultivateur allait pouvoir apporter plus de soins sa culture au lieu de 40,000 plants h /hectare, il aurait pu en repiquer de 60,000 a 63,000 done, i! allait pouvoir apporter plus de soins sa culture, car, il faut bieo l'avouer, avec le régime actuel, le fermier n'a d'autre but que de doe ner au plant le plus de poids possible c'est ainsi que nos tabacs indigènes, au point de vue de leur finesse, da leur bonne qualité, ont considérablement perdu de leur vaieur. (A conlinuer.) Le concert que nous avons entendu Di- manche passé h la Salie Iweins est certai- nement ua des plus beaux que nous ayons eu h Ypres. Dés avant sepï heures une foule compacte se pressait devant le magnifiqus local de la Grande Fanfare, et h peine les partes furent- elles ouvertes, que la salie se remplit d'un bout h /autre. Il est vrai dire que le festin musical offert h ses invités par le géaéreux PrésidentM. Iweins d'Eeckhoutte, et dont nous avons publié le programme, était de nature k satis- faire même les plus difïïciles. L-a Grande Fanfare ouvrit les deux parties; ia première par la Fantaisie sur la Traviata, et la seconde par /ouverture Si était Hoi. Nous avons eu déja souvent /occasion de constater la quasi perfection que notre excel lente sociélé met dans ses exécutsons, Nous nous bomerons par conséquent h constater une fois de plus que la Grande Fanfare, inalgré ses quatre vingt-dix exécutants, a réussi k charmer son auditoire par la dou ceur de so.i jeu dans les Piano et la majes- tueuse ampleur de sa sonorité dans les ensembles. Honneur Elle, son digne Président, son chef dévoué et ses exécu tants Piusieurs artistes de grand talent prê- taient leur concours h cette belle tête. Mademoiselle et Monsieur Walther, can- tatrice et violoniste. M. Godenne, violon- celliste et M Dufrasne, baryton. Un détail au sujet de ce dernier. 11 y a quelques an nées, il travaillait encore comme boulanger, quand ses amis, admirant sa belle voix lui conseillèrent d'entrer au conservatoire. Il nous a chanté les airs de l'opéra Patrie, de de Paladhile, du Ral masqué, de Verdi, et surtout bien fait sa partie dans le duo a'Hamlet d'A. Thomas. Mlle Walther avec sa voix si fraiche et si limpide, son jeu si net expression qui lui est applicable car eile joue vraiment de sa voix comma un viriuose>«e de son instru ment, aliltéralemsot électrisé le public dil letante. Quant aux iustrumentistes, quen dire. Il y na avail deux, un violoniste et un violoncslliste Et ces deux artistes, ég,tie- merit forts, offrsient un contrast! des plus frappants. Le violoniste pour les diffieultés, rencon tre déjèi peu d'égaux et n'eu rencontre ra peut être plus. Le violoncellists,lui est passé ma/re pour /expression ce qui or veut pas dire quil ne fasse pas de difficuiiés, loin de lit. Dans la première partie, certains auditeurs, ayant eu le malheur de u'arriver qu'it sept heu res sonnaiit, et ayant dü par conséquent, s'ils ne voulaient pas retourner chez eux, écouter de loin, croyaieut que c'était le vio loniste qui jouait a certains passages du concerto en Ré mineur de Desweri. Le violoniste,ne joue pas les notes il les jet- te; son arohet, dans les Zigeuner weizen par exemple dansail une véritable sarabande sur I les cordes de son instrument, qui retidait avec una justesse et una neiteté incroyables, pêle mêle, das sons flutés des staccato, des arpèges. etc. etc. On dirait d'ailleurs quo cet artiste et sa soeur ne vivent n'existent en quelque sorte que poui /art; sans vouloir prophétiser, on peu. augurer pour eux ua grand avenir. Maintenant, en ce qui regarde le choix i des morceaux, disons tout de suite,qu'il était digne des interprètes. I Nous avons cué coux de la Fanfare qui s sont des plus beaux de ieur répertoire Pour j le chant nous avons eu divers genres, ceux j de Verdi, Paladühe, Meyerbeer et A.Thomas La musique sévèro ot classique était re- présenlée par J S Bach, Rubinstein, Chopin et autres La nusiqua suave et poétique a fait rêver tous les assistants dans les notes célestes du duo d tlamiet, ceuvre qui restera toujours ua monument de poésie et da mélo die, en même cemps qu'un chef d'oeuvre de facture harmonique. Nous terminerons ce faihle aperpu du beau concert dc Dimanche, en laissant nos lect urs, comme tous les assistants Font été, sous le souvenir de /ineffable impres- sion, qu'a faito sur/auditoire /oeuvre suave 'j du grand compositeur frangais YPRES. MM. les aotionnaires sont priés d'assister l'assemblé a générale aonuelle, Öimaaclie 2 Février 1896^, h '11 heures du matin au local, rue St I Jacques, n° 26. Ordue du Jour: A. Approbation du Bilan et du Compte de profits el peries. B. Nomination de trois administrateurs en remplacement de M. Bouquet, Fraeiis et D'Huvettere. Nomination d'un Commissaire en remplacement de M. De Sagher. em. lo Le Bilan etle compte de profits et pertes sont au siège social h /inspec tion des sociétaires. 2 Les intéréts dus aux actionnaires seront payés au local. Le Dimanche de 1 1/2 h 2 1/2 heures. Le Lundi de 12 -1/2 1 1/2 heures. ___jnjCTïr?ft. iXg,?ot Popennlo lZ0iZZnS:Zë"'POdra 5 tÉtdi Jn LE NOUVEAU LONDON (A base vègètale) fait dispa- laitre les cheveux ffris en l'eu de jours fortifie la cheve- J^r?' 011 arrête la chute. II ne c"6 P.asla peau.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2