ón d a ran és, qui nn pouvaien jr. G'est une erreur L'u loadamné, en eflet, en 1894 ppiisonnement pour vol. I erreur sur les listes électo nt inscrit et peisonne n'ayant ment du vote, contre son t électeur a pu et dü voter nd condamné, mais sa con on te k vingl ans. 1) y a pres ai. e 92 voix est done établi. 11 davantage. membre a trouvé quelque savons oil, une convocation parlé aussi de convocations as ttmbrées après le vote de a convocation en blauc se ntie les mains des réclamants? Xpliquer ce fait. e des électeurs out pu x fois. Oa ne dit pas que des volédeux tois c'est ik ait Bulckaen, en voici l'expli- lans le 2" bureau, trois indi bb nom. D'après les listes lointage, deux seuletnenl ont inté par erreur Auguste Bulc erre-Jean Bulckaen s'est pré nestapercu quand Auguste présenté, eux a été porté absent et a été a produit sa convocation dü lée et il a été acquittDone nt voté, et toutes les convoca ouvées, sauf une. Done aucun a voter pour un autre, et ce même l'apparence du sérieux oljable M. Heuse prétend que, ii le dépouillement, on a comp jreau la liste des candidats ts bulletins portant des votes ra jes a comptés une seconde idats favorisés )t du bureau oü ce fait se serait es;é. II n'en est absulument eil procédé de dépouillement nVst-il pas évident que le té 'aurait signalé immédiatement ne fut complice pasl'ombre d'une protestation JS'verbal. II ri'y a absolument ipbrte k un fait analogue, ants ali. nent aussi le grand lectins marqués par des cbiffres pJj. Or, il ya eu 92 bulletins série rouge et 82 dans la série en tont 2 p. c. de bulletins C'est peu de chose, n'est-ce ■able M. Heuse en conclut que sen pratique tout un système is savoir qui aurait voté par ■ans même piéciser le nombre lanes et nuls, les premiers nombreux que les seconds, 'ti catholique de s'être rendu it. les dires de ses amis, l'hono- ateur produit une série de ons de témoins qui sa vent ou re que des électeurs ont été des catholiques k déposer des •as que M. Heuse, en produi ces attestations, les ait prises irieux. En eftet, il n'y a pas qui affirme qu'il ait été cor- en ait vu corrompre d'autres. tent des potins de cabarets, lu dire, par Jacques, que Paul Hie. 1 n électeur s'est vanté Igfrancs des catholiques, etc.! 11 n'y a pas uu seui qui affirme qu'il ait repu lui même de l'argent ou que des offres d'ar gent lui aier.it été takes. S'il fallait annuler une élecliori ou ordon- ner une enquête en se basarit sur des faits part ils, rien ne serait plus facile. 11 suffirait k quelques fraudeurs de s'entendre avec d'aulres fraudeurs et de déposer quelques bulletins nuls.d'endosser ensuite cette fraude aux adversaires et de demander une nouvelle élection. C'est peut être ce qui s'est fait ft Ypres. M. Coremaris. C'est élémentaire. Rites a gauche.) Les libéraux piatiquent ce système, toujours. M. Demblon. Que nous importent les vieux libéraux M. Coremaris. Voire évolulion se fait cbaque jour vous serez bienlót des vieux libéraux M. Liebaert. C'est puur les vieux libéraux d'Ypres que vous vous donnez tout ce mal, messieurs les socialisi.es M. Demblon. Les vieux libéraux sont morts ne les attaquons pas. M. Colaert. L'honorable M. lweins d'Eeekhoulte se propose de répondre en ce qui conceme le fait des hospices de viel - lards maisju dois dire, dès maintenant, qu'il est absolument impossible que le direc teur de l'établissement ait pu conduire au scrutiu uue centaine de vieiltards apparte- nant presque tous k des bureaux différents, alors qui lui-même devait voter et que les amis de l'honorable membre auraienl eu le droit d'expulser ce directeur qui ne pouvait accompagner les vieillaids rii dans l'isoloir, ni même dans la salie oü il ne votait pas. Faut-il parler des bulletins tachés Aucun n'a été annulé paree que l'encre du timbre faisait tache k l'intérieur du bulletin. Les 7 novembie. on aurait dü en ordonner une pour toutes les électioris qui ont eu lieu dans dans le pays. Mais l'honorable M. Heuse ne mous a rien dit des faits de pression et de fraude commis par ses propres amis Sail-il ce que ses amis out tail Sail-il que, deux mois avant l'élection, les radicaux et les sociaiistes unis aux doctrinaires faisaient des lournées dans loute la ville. musique en tête, distri buant paitout de l'argent et des bois sons M. Vandervelde. II n'y avait pas de socio listes candidats k Ypres. (Exclamations a droite.) M. Coremans. lis étaient parmi les corrupteurs. Interruption de M. Gilliaux.) M. Colaert. C'est vraiLes socialistes ont été écartés de la liste, malgré les efforts et lts promesses des radicaux. Mais il n'en est pas moins vrai que tous sont allés au combat comrne uu'seul homme. Leurs déela- rations sont lit. Les soci listes se sont unis aux radicaux et aux doctrinaires. (Interrup tion de 1M. Cavrot.) Serait-ce uu effet de la conférence donriée par l'honorable M. Vandervelde L'hono rable membre a eu du succès k Ypres. M. Anseele. Cela a déja commencé. M. Colaert. Huit jours avant l'élection même, la musique de nos adversaires.... M. Furnémont.Cela adoucit les mceurs. (Rires.) M. Colaert. avec tous ses membres bonoraires, a donné des fêtes darts le quar- tier le plus populeux de la ville. Ces fêtes ont élé annoncées par des affiches collées sur tous les muis de la ville. On y a donné des prix et beaucoup k boire Mais, quand les libéraux font cela, il parait que c'est licite. est vrai que les réclamants ont fait bulletins étaient peut être annulables je lejvaloir contre nous un griel dans le même répèle, aucun n'a été annulé, les membres ordte d'idées M. Heuse n'a pas cru devoir du bureau oü les taches se sont produiles s'étant mis d'accord pour regarder comtne valubles les bulletins portant des taches. Il ne reste done que les attestations des quitize temoins qui prétendent que des élec teurs auraient élé contraints de voter par bulletins marqués d'un signe ou d'un nom. Mais, je le répèle, il n'y a ici aucun témoi- gnage direct. C'est le cas de dire en fla- mand 'K heb bet gezien en niet gezien, maar heb nen man gezien die 't gezien beeft. (Hilarité.) L'honorable M. Heuse a cependant produil, je dois le reconnahre, un témoignage direct, un seul. Huit jours après l'élection, un individu a été vu sonant de chez Mi le curé de Saint- Pierre. Des témoins sérieux l'attestent L'iudividu est sot ti de la maisort du curé et il a repu tant d'argent qu'il a été obligé de tenir ses pocltes pour qu'elles ne se décht- rassent pas (Hilarité a droite.) Et ce sont de pareils faits que la députa tion permanente aurait dü déciarer perti nents et pour lesquels elle aurait dü ordonner une enquête Mais ce collége n'a pas même été saisi des faits sigualés tout k l'heure par l'honorable membre. lis ont été ajoutés k la pélition que les réclamants ont adressóe k M le ministre de l'intérieur. Aucun d'eux neflgu- raitdans la réclamation latte k la députation permanente. Comment voulez vous que la députation statue sur des faits dont elle n'a pas eu con naissance Les réclamants ne sont-ils pas forclos quand ils produisent devani le gou vernement, juge d'appel, des faits sur les quels la députation permanente n'a pas été k même de statuer II ne reste done nen dehout de tout ce qu'a dit l'honorable membre. Si l'on avait ordon né une enquête sur les éleclions d'Ypres du le signaler. Cependant, il a été considéré comme un des plus gtaves par ses amis Nous avons donné au Volkshuis k manger et k boire, la nuit qui a précédé les éleclions. k des centaines d'électeurs! Non c'est k 1,000 jeunes gardes catholiques, tous dévoués it leur parti, que nous avons donné un pain fourré et un verre de bière! (Rires.) La Chambre apprendra sans doute avec quelque intérêt que, deputs quelques artnées, la ville d'Ypres est en état de siège les buit jours qui précédent l'élection! Les maisons de nos amis et sur tout celles des candidats sont surveillées jour et nuit: on prend note des personrtes qui entrent dans nos maisons et on suit celles qui en sortent. sous prétexte de découvrir ceux qui se laisseraient cor rompre! Mais les libéraux ont soin, dans l'entre-temps, d'aller voir nos électeurs et de lècher de les gagner par des oftres d'ar gent ou par des moyens de contrainte! La dernière nutl, nos vaillants a nis du Volkshuis ont suivi les corrupteurs et les ont empêchés d'exercer leur métier. Leur rendez-vous était la salie du «Volkshuis oü ils ont inartgé uu petit pain au jambon et bu un verre de bière. Ce plat s'appelle depuis lors «hespe en volaert (Rires.) La députation permanente a décidé que le tait de donnet' it manger et it boire k des personnes chargées d'un service de surveil lance n'a rien d'illicite. Notez que les libéraux ont payé leurs surveillants it prix d'argent. II parait même qu'a prés l'élection eet tains sui vaillants ont eu quelque mal it obtenir leur salaire et que ce n'est que devant une menace de poursuite devant le juge compétent qn'ils ont été payés! (Rires.) Vous l'entendez, messieurs, rien ne reste debout, non seulement des faits relevés par l'honorable M. Heuse, mais de tous les faits soulnvés par les réclamants contre l'élection d'Ypres. Ce qui se dégage de ces fails, c'est que nos adversaires out fait ce qu'tls nous repro- cherit d'avoir fait. Ce qui résulte et de la dé cision de la députation permanente et de la décision de l'honorable ministrede l'intérieur rettrant le recours conset vatotre qu'il avait tormulé contre la décision de la députation permanente, c'est que nos adversaires n'otti eu aucun fait séiieux k arliculercontre nous. S'il j a eu ii Ypres des fails de fraude, de corruption et de contrainte, ce sont les amis de l'honorable M. Heuse qui les ont exer- cés, comme en 1890 lorsque la députation permanente a annulé les éleclions el, en 1891, lorsque la même députation a écarté la réclamation de nos adversaires. Vos amis n'ont pas protesté ici contre ces décisions, et pour cause lis n'ont donné aucune suite k leurs demartdes d'interpellations. Messieurs, la ntajorité catholique, aux éleclions dernières, a élé de 200 voix en moyenne. En supposed même que les quin- ze faits relevés par M. Heuse fussent élablis, et ils ne le sont pas, ils ne pouvaient pas être, encore n'y aurait-il pas eu lieu d'ordortner une enquête, la raajorité acquise ne ponvant pas être déplacée. Mais,je le ré pèle, les gneis articulés sont nu inexacts ou controuvés et les éleclions d'Ypres ont été, k juste titie, validées par la députation per manente et le gouvernement. (Trés bien a droite.) M. lweins d'Eeckhoutte. L'administra- tion des hospices civils d'Ypres ayant été prise it pat tie, je dois quelques mots de ré- pottse k l'honorable M. Heuse. Quirtze jours avant l'élection, des faits d'une certaine gravité me furent signalés par ie directeur du Nazareth. Je m'y rendis avec M. Fraeijs li midi rtous avions choisi cette heure, voulant trou- ver tous les vieillards réunis au réfectoire. Je pris la parole en leur disant que l'admi- nislration avait appris quequeiques-uns d'en- tre eux invectivaient leurs camarades au pas sage en leur lanpant des épithètes injurieu- ses que cette situation pouvant engendrer de la riposte, des gros mots, il falluit que cela prlt fin qu'ils devaiertt vivre en patx que tous étaient k l'hospice au même titre et qu'tls devaient se respecter les uns les au- tres quant it la politique, que nous tenions k ce qu'elb) fut bannie de l'établissement, que c'était pour ce motif que les journaux appar- tenant it n'importe quelle opinion avaient été écartés. J'en virts k parler des prochaines éleclions. Voici ce que je leur dis L'administration entend laisser la plus grande liberté k chacun de vous vous voterez h brement, comme vous l'entendez. Ceux qui ont l'intention de voter pour nous, nous les en remercions d'avance; quant it ceux qui agiront autrement, c'est affaire k eux encore une fois, vous êtes fibres Ges paioles ont été pronortcées par moi, en présence de tous les vieillards, du direc teur et du personnel. Et l'on viendra nous accuser de pression Des membres a gaughe Oh! non. (Rires a gauche.) M. Defnet. Cette pression s'est produite dans plusieurs hospices du pays. M. Gilliaux. A Saint Gilles,ort délivrait des bons points aux enfants invitant les pa rents k voter pour l'administration. M. lweins d'Eeckhoutte. Les vieillards auraient été relenus le samedi l'après-midi, la veille des éleclions. Gette mesure exige un mot d'explieation. MM. les directeurs m'avaient informé qu'un certain nombre de vieillards rentraient depuis quelques jours dans un état peu cor rect;informatioris prises,on avail su que nos adversaires réunissaient un certain nombre de vieillards dans des estaminets déterminés; lk on les régalait, on procédait k leur instruction électorale ort les chauftait poli tiquement parlant. (Rires et interruptions a gauche). Après en avoir conféré avec mes collègues, il fut décidé qu'on garderait les vieillards k l'hospice le samedi après midi cette ntesure avait pour effet de permetlre k Quant aux infirmes, incapables d'émettre un vote par eux mêmes, k l'hospice de la rue de Dixmude nons en avions quatre ils ont été conduits k leur bureau respectif dans des votlures nnsesk leur disposition par l'admi nistration quant aux certifioats médicaux, ils avaient élé déltvrés ert parfait étaijf;| connaissance par les médecins do l'étabir j j ment ils votèrent tousles quatre avec Q, tous nos vieillards de hg re dre coiiven:|m ment, le lendemairt, au scrutin. Le liimaaH matin, k l'issue de la rnesse de 9 i;eui|| tous les vieillards de nos deux ét-<fiiiss; i'i?8 se renditenl librement, sans l'ombro!' j surveillance, k leurs bureaux respecf! I' ils ne furent en aucutie tagou, comoi prétend la réclamation, placés sous la ||J veillance des jeunes gardes catholiques. 1 guides de leur choix. Quant aux infirmes impotants de l'hosfl dit de Nazareth, silué rue de Lille, ils lu 1 tous conduits en voilure un vota sans 1' :j d'un guide utt second vota avec un guidffll béral de sou etioix quatre votèrent, k .,i 1 demande, avec le directeur. La réclamation dit ensuite que les cal dats catholiques furent seuls admis dans® établissements Aucun candidal cathol® ne s'est présenté le samedi k i'établiif ment.., M. Defnet. Aucun, sauf vous, qui jij; allé, la ville des élections, causer pofitiqlf l'hospice M. lweins d'Eeckhoutte.saut J Fraeijs, membre de l'administration hospices,qu: avait k causer avec le directe M. Fraeijs ne vit aucun vieillard lors de c visite. Deux candidats libéraux, MM. Lapierel Wydooghe, se présentèrent k l|hospice Nazareth ils demandèrertt k parler au dn teur ne dernier étant absent, ils demar rent madame... (Rires et exclamations a che.) Veuiliez, s'il vous plait, écouter c trés intéressant. Des membres a gauche Oh!oui. (Nouve\i rires a gauche.) M. lweins d'Eeckhoutte. lis se disa munis d'une autorisation de M. le procut du roi qu'ils eurent soin de ne pas exhibe: pour cause, car je connais trop bien ce ji gistrat pour le croiro capable de poseijl acte semblable. L'administration hospital» seule est apte k délivrer des automation^ ce genre. M"'e Debruyne, ne sachant trop faire, le nom du procureur du rot l'a frappée,leur dit Messieurs je vous ct? gens d'honneur, incapables de me trompl veuiliez me suivre Et eile les introdag k rinfirmerie, oü ils purent s'entretenir a les malades et les infirmes. A l'hospice des vieillards, rue de Dixmtii les voitures de l'Ansoeiation libérale se p sentèrent k trois reprises différentes messieurs qui les accompaguaient vena réclamei les infirmes se disant munis de tificats médicaux or, information priée.i certificats en question avaient été sigués un médeein qui n'avatt pas vu ces deruij et qui conséquemmont n'avait pu consta leur situation. Voiik deux faits des plus édifiants, et ij vient accuser une administration publit qui a agi avec la plus rigoureuse honnêUf Que dire enfin des démarch. s faites notre ancien secrétaire des hospices, était candidal, usant de son ancienne iuj ence auprès des secourus des hospices ?j| est allé en visiter un grand nombre, ill; prumeltait des augmentations de secoursl ajoutaut 11 est de votre intérêt de vo pour notre liste, nous sommes certaiiflS l'emporter k plusieurs centaines de voix Je me suis borné, messieurs, k relever qui concerne l'administration des hospice; Nous n'avons absolument rien k nif reprocher nos directeurs d'établissemer tout le personnel, surveillants, employ ouvners, ont été fibres de voter comme l'entendaient. Appartenant k peu ptès t< k l'opinion libérale, nous les avions invité s'abstenir de toute action, démarche, t vail politique la plupart obtempérèient notie demande, quelques-uns se sont l-.s, entrainer k la dernière heure. Quant au dernier fait, oü j'ai été mis cause par l'honorable M. Heuse, ce fait ét personnel, je lui répondrai que l'iudividu question a voté aussi librement que M. Heil et moi. Au surplus, je ne lui ai imposé li cun système quelconque de voter il a V'j librement. J'ai dit. Typ. Gallewaert-De Meulenaere, Yprea.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 5