ChG™uS
ÉTUDE DC mm DE LANGE,
Chronique Religieuse.
Prime a nos Abonnés.
GRATUITEMENT
iNomination de Bourgmestre.
Concert de Charité.
Un voleur de lapins tué.
d©
VENTE PUBLIQUE
LUNDI 10 FÉVRIER 1896,
fraternité k l'é^ard d'une nation atnie comme
la nötre, et que notre gouvernement serait
forcé de prendre k l'égard des nationaux
frangais des mesures du même genre, d'au-
tant plus que la Belgique a, dans tous les
temps, fait montre de beaucoup de généro-
sité et d'amitié envers les frangais, princi-
palement lors de la guerre de 1870 4871.
Espérons done que la France tiendra k
honneur de ne pas perdre son vieux renom
d'hospitalité.
Wervicq.
L'installation du nouveau Bourgmestre
M. A. Delva, qui a eu lieu, lundi dernier a
été réellement une superbe fête, et une de
monstration catholique et unanime, sans pa-
reille.
Toute la ville, d'un bout k l'autre, était
pavoisée et bien des maisons, non seule-
ment sur le parcours du c irtège, mais dans
d'autres rues encore, ornées d'une tagon
vraiment magnifique. Arcs de triomphe,
chronogrammes, inscriptions, fessons, guir
landes sans nombre, tout indiquait que M.
Delva est le bienvenu comme chef de la
petite et antique cité de la Lys et de toute
sa population.
Un cortège interminable, auquel prenaient
part toutes les sociétés de la ville, et k la
tête de celle-ci, plus de cent cavaliers,
devait conduire le Bourgmestre depuis la
rue de Comines jusqu'h l'hötel de Ville.
Sur le passage du cortège et surtout au
moment de la première réceptiori, un en
thousiasme indescriptible s'est manifesté.
Un superbe hymne de circonstanoe, chanté
par le riant et magnifique groupe des enfants
de l'école des gargons fut acoueilli par la
multitude par des bravos fréuétiques. Les
accords joyeux et doux de l'excellente har
monie de la ville se firent entendre.
Des bouquets magnifiques en grand nom
bre furent pré-ientés au lr magistrat commu
nal, vivement ému et touché de toutes ces
démonstrations d'eslime de dévouement et
de sympathie que lui prodiguaient les Wer-
vicquois. Les clefs de la ville lui furent pré-
sentées par une petite fille(Mlle Franchomme)
qui, en son langage naïf et aimable exprima
k M. Delva, la joie et la satisfaction que toute
la population ressentait en ce jour de sort
inauguration solennelle.
La journée se termina par un splendide
feu d'artifice. Lk, une foule compacte en-
combrait, comme d'ailleurs Dendant la récep
tion k l'hötel de ville, la place St Martin, et
manilestait bruyamment sa joie et ses sen
timents de sympathie pour le nouveau bourg
mestre.
Nous ne pouvons omettre de dire un mot
du splendide banquet qui fut offert k l'bo-
norable M. Delva et des toasts chaleureux
qui lui furent adressés par M. I'échevin Ver-
haeghe et par le Rév. curé, M. Mullie. Tous
les deux, en un langage noble et élevé por-
tèrent la santé du héros de la fête, rendant
hommage k ses qua 1 ités et au dévouement
qu'il n'a cessé de montrer pour le bien être
moral, réligieux et malériel de la population
de Wervicq, depuis bieritöt 25 aris qu'il fait
partie du conseil communal, comme membre
et comme échevin. Tous deux furent applau-
dis frénétiquement quand ils lui souhaitèrent
une carrière longue et féconde dans les
fonctions qu'il venait d'accepter.
Que dire des paroles do remerciement du
bourgmestre lui mècne? En uu langage
catholique et sincère, il exprima sa profonde
reconnaissance pour l'accueil chaleureux et
enthousiaste que la ville venaii de lui faire,
et promit que tout sou dévouement, tous ses
efforts tendraient k réaliser ie bien-être de
ses chers admiriistiés. Les Wervicquois
n'avaient pas besoin de ceite promesse, la
carrière administrative déjk longue de M.
Delva est uri sur garant pourl'avenir, mais
on aime toujours d'entendre répéter ces
engagements en des paroles franches et
i sincères.
i A Monsieur le Bourgmestre rious répétons
le voeu de tout les Wervicquois qu'il vive
j longtemps comme chef de la ville, que sa
carrière soit féconde pour tous, comme l'a
été celle de son digne et dévoué prédéces-
seur M. Vandermersch k qui, et M. I'éche
vin Verhaeghe et M. Delva lui-même ont
tenu k rendre publiquement au jour de l'in
stallation leurs hommages de profonde gra
titude et de sincère reconnaissance.
Geux qui honorent ainsi leurs dévanciers
auxquels ils succédent, sont digries eux-
mêmes d'estime, de respect et de sympathie.
Nous voudrions donner in extenso ces
différents toasts, qui mériteraient bien d'être
insérés dans notre journal; malheureusement
la place fait défaut.
Nous avons omis encore de parler de
1 illumination, qui dans quelques maisons
I étail vraiment magnifique, et qui aurait été
générale si la commission en avait témoigné
le désir.
Égise de St Martin.
Confrérie de N. D. de Lourdes et Aposto-
lat de la prière pour la conversion des
pécheurs.
Mardi 11 Février, Anniversaire de la 1*
app ritiou de la Sainte Vierge k Lourdes.
Indulgence plénière pour tous les membres
de la Confrérie, qui, s'étant confessé et ayant
communié, visiteront l'église de S. Martin,
et y prieronl aux intentions de Notre Mère la
Sainte Egiise.—Messe Solennellek8 heures.
Salut Solen nel k 5 1/2 heures.
Egiise de S. Pierre.
Prières de quarante heures,les Dimanche,
Lundi et Mardi, 9, 10 et 11 Février.
Dimanche, Vêpres et Salut solennels k
4 1/2 heures.
Lundi et Mardi, Messe solennelle k 8 h.,
Salut k 5 1/2 lienres.
Par suite d un traité avec M. Laforce,
artiste peinlre de talent, nous pouvons offrir
k tous nos abonnés uu portrait peint k
1 huile (grandeur visite,sur pauneau de bois
14x10 sans cadre) ou avec un cadre de
luxe, valeur 25 fr. pour 6 50 fr.
Cette prime consiste en un portrait peint
kl huile avec agrandissement considérahle
des modèles visites, orné d'un superbe cadre
or et peluche style acanthe 32x28 de di
mension et donne droit k 1» ia garantie
d'une ressemblance absolue 2° k la "restitu
tion intacte des photographies modèles.
Pour obtenir une de ces primes, il suffit
d'envoyer au peintre une bonne photographie
accompagnée d'un bon prime. Celui-ci, con-
tenant tousrenseignements complémentaires
sera fourni par nous k tout abonné qui en
fera la demande k l'administration du Journal
d'Ypres, Rue au Beurre, 36, Ypres. ,'Joindre
uil timbre de 10 centimes pour l'envoi.
On peut voir des spéoimens de ces primes
au bureau du journal.
Vlamertinghe. M. Vandaele, A.
Au Collége St Vincent.
Lundi dernier, 3 Février, les élèves de
notre Collége Episcopal donnaient une soirée
dramatique et musicale, au profit de la con
férence de St Vincent de Paul, érigée dans
i'établissement.
Un public nombreux et choisi avail répon-
du k 1 appel des charitables quêteurs. La
vaste salie des fêtes du Collége était liaé-
ralement bondée, et bien avant le levei du
rideau, il n'y avait plus une place k trouver.
Get empressement toujours croissant ne
peut étoriner personne car, nous devons le
proclamer k l'honrieur des maitres et des
élèves, les récréations, qui nous sont
offertes dans ers réunions, ont chaque
année quelque nouvelle attraction.
Lundi, nous avons assisté aux débuts de
la section de symphonie, organisée par un
professeur du Collége, M. Viaene. Grace k
son habile direction, nos jeunes musiciens
ont recueilli les apptaudissements du public
Deux grandes qualités dans l'exécution des
morceaux que nous avons enteiidus la
nuance et la mesure étaient parfaitement
observées. Nous ne saurions trop le répéter:
M. Viaene est non seulement un musicien de
lerordte, e'est un habile directeur.
La section chorale, toujours conduite
avec distinction par M. Tyberghien Fraeys,
vitille connaissance pour nous, n'a pas pen
contribuéau succès de la soirée. Et si l'on
tient compte de la difficulté des oeuvres in
terprêtées, nous pourrons dire que les plus
exigeants ont du se déclarer satisfaits.
La partie dramatique était certainemeot
la plus importante et nous dirons quelle a été
la plus applaudie.
Les êxlrêmes se touchent est une bonne
comédie de collége, qui a le don d'amuser et
d'intéresser le spectateur. Les situations
étranges et constamment opposées entre les
deux frères Fouteyne et Frangois sont d'un
comique réussi 11 est vrai que les deux élè
ves, chargés de ces róles importants MM.
Baudouin de Lannoy et Adrien Lebbe, les
ont admirablement iriterprétés et ontcontri-
bué pour une large part au succès de la piè-
ce. Toute une pléiade de jeunes acteurs leur
donnaient la réplique MM. Coulier,Antony,
A. Biebuyck, J. et L. Morel, Van Eecke,
Geerebaert et Chappel Tous ont présenté
leur personnage avec vérité et quelques uns
même avec une verve digne des plus sincè
res éloges.
Pour terminer,trois tableaux vivants:Ren-
dez k César ce qui est k César et k Dieu ce
qui estk Dieu Le baiser de Judas La
dernière Cène.
Ces tableaux étaient représentés d'après les
dessins de Gustave Doré e'est dire que la
disposition des personnages en est parfatte.
L'immobilité compléte des acteurs, éclairés
aux feux de Bengales est d'un dramatique
saisissarji. Le choix dos tableaux était des
plus heureux et l'exécution irréprobable.
Ftnissons par une légère indiscretion la
quête, tout com me le produit des cartes
placées en ville avec tout de zèle, permettra
aux jeunes et dévoués conférenciers d'ouvrir
largement la main aux malheureux. lis se-
rout généreux parceque leur abondante re
cette leieur permettra et qu ils savent bien
qu'ils ne doivent pas thésauriser.
Les pauvres ont besoin même quand i'hi-
ver n'est pas rigoureux et si un jour de diset-
te la caise est vide, Dteu y pourvoira.
Donnez-nous encore quelques bonnes
soirées comme celle de Lundi, et quand le
diable teutera de se loger dans votre caisse,
mes jeunes amis, vous aurez tot fait dc le
chasser.
On nous écrit de Poperinghe dans la
uuitde Dimanche k Lundi uu voleur s'est j
introduit dans 1 étable k chèvre et lapins du
sieur Pierre Caura, le long de la chaussée j
de Poperinghe k l'Abeele.
Eu entendant du bruit, Caura s'arma de
son fusil et uéchargea l'arme sur le voleur,
qui reput le coup dans la tête et tomba ina-
nimé sur le sol.
Le parquet a fait une descente sur les
lieux et a laissé en liberté le sieur Caura
qui s'était mis k la disposition de l'autorité
judiciaire.
Le voleur est un nommé L. G....
el toutes les Matad^
Dépöt a Ypres chez Donck frères rue da
Lille.
LE NOUVEAU LONDON
En ventea Yprescliez V6 Ommeslagh-Podevyn
a Poperinghe chez Theeten-Lefever. 46
rue du Vieil Escaut,
N°14, prés de la gare du Sud,
A GAND.
D'UN
avec PATISSERIE,
a HEYST s/mer sur la Digue.
Le Notaire De Lang©, résidant
k Gand, vendra publiquement en une
Séance fixée au
k 3 heures de relevée,
en la Salle de Ventes p'Notaires k Gand,
l'immeuble suivant
Lot Unique.
Un Hotel AIekjbbé avec
Patibseiue, conriu sous le nom
de Maison des Familiessitué k
Heyst s/mer, au coin de la Digue et do
la rue du Phare (centre de la digue de
naer) connu au cadastre section B,
numéro 34ë7, pour une contenance de
170 roètres carrés, aboulissant d'un
cöté k M. Merzbach de Beaulieu, et par
derrière k la veuve et enfants Gossez-
Buisson.
Cet immeuble comprend
Au souterrain atelier de Patisserie
avec tout le matériel et four k cokes, k
trois étages, trois cuisines et caves k
provisions et k vins.
Au rez-de-chaussée café, magasin
avec rayons, comptoir et toutes les ac
cessoires, cuisine, deux salles k manger,
réduits.
A chacun des trois étages, trois
chambres dormant avec logia sur la
mer, trois chambres derrière.
Au quatrième étage, sept mansardes.
Pi ise d eau k tous h s étages.
Sonneries électriques.
Installations pour établir la lumière
électrique.
Téléphone.
N. IL Lacquéreur sera tenu de
20P000 tr 'eS meUbleS rneublants P°ur
Visible les Lundi, Mardi et Jeudi, de
™es' Parti'' du Lundi 2 Fé
vrier 1896.
BOITE
If. 50
IRRITATlOMSl^ö
45
(A base vègétale) fait dispa-
raïtre les cheveux gris en
peu de jours fortilie la cheve-
lure. en arrète la chute, II ne
tache pas la peau.
En flacons de 1 fr. 50 et 2 fr. 50
Teinture anglaise spéciale pour barbes 2 fr. le flacon.
OO