Biscuits d'Vpres VEJOOS-LEFEI/ERE Le Secours. "G^eveux ADJUDICATION a mii AU SÉ MAT. HUE DE DIXMUDE, 38. LES Mil 1&BWÜ8» F MBS BATS A LA CHAMBRE. GÖNTBE LES ACCIDENTS LE SAIEDI 28 HARS 189G, Spécialité de Prime a nos Abonnés. GRATUITEMENT Bibliographie. Capital 10.000.000 francs. GeiSM! W BELLE et GRANDE 03 ares 79 centiares JARDIM lis avaient profité de cette discussion pour s'agenouiiler les uns prés des autres et pour faire une prière en commun. Gela fit rire quelques fédéré"qui les insulièrerit. Un sous-officier intervint Laissez ces gens tranquillas nous ne savons pas ce qui nous arrivera demairi. Pendant ce temps, Vérig, Genton et Mé- gy étaient enfin tombés d'accord. Lk on se- rait trop en vue. Ramain ouvrit la petite por- te dormant sur le premier chemin de ronde. L'archevêque passa le premier, descendit rapidemont les cinq marches et se retourna. Lorsque ses compagnons de martyre furent tous sur les degrés, il leva la main droiie, les trois premiers doigts éiendus et il pro nonpa la formule de ('absolution Ego vos absolvo ab omnibus concuris et peccatis. Puis, s'approchant de M. Bonjean, qui marchait avec peine, il lui oftril son bras. Toujours précédé par Ramain, entouré der rière et sur les flancs par les fédérés, lecor- tège pcit k droite et puis encore k droite et s'engagea dans le ieng premier couloir de la prison. En tête, un peu en avant des autres, marchait l'abbé Allard, agitant les mains au- dessus de son front Un temoin, parlant de lui, a dit qu'il allait vite, gesticulait et fre- donnait quelquechose. Cequelque chose était la prière des agonisants qu'il murmurait k demi voix. Tous les autres restaient silen cieux. On arriva k cette grille que l'on appel le la grille des morts et que clót le premier chemin de ronde. Elle était ferrnée. Ramain. qui était fort troublé, malgré qu'il en eüt, cherchait vainement la clef au milieu du trousseau qu'il portait. A ce moment, Mgr Darboy, moins peut-ê.re pour disputer sa vie k ses bourreaux que pour leur épargner un crime, essaya de disouter avec eux. Jai toujours aimé le peuple; j'ai toujours aimé la libené, disait il. Un fédéié lui répondit: Ta liberté nest pas la nötre; tu nous em- bétes L'archevêque se tut et attend it que Ramain cut ouvert la grille. L'Abbé Allard se retourna, regarda vers la fenêtre de la qua- trième section et pul apercevoir quelques détenus qui les contemplaient en pleurant. On tourna k gauche, puis tout de suite en core k gauche et Ton entra dans le second chemin de ronde dont la haute muraille noire seniblait on deuil. Au fond s'élevait le rnur qui sépare la prison des terrains adja- cenls k la rue de la Folie Regnault. Gétait 1 endroit que Franpois et Verig étaient venus reconnaitre ensemble dans la journée du 22. II était bien chuisi el fermé k tous les regards. Cetait une sorte de basse- fosse en plein air, propre aux guet apens. Ramain sen était allé. Lf,s victirnes et les meurt: iers restaient seuls en presence, sans témoin qui, plus tard, put purler k la justice On les ran.'ea contre le mur, faisant face au peloton d'exécution, Mgr Darboy le premier, puis Ie piésideut Bonje.au, l'abbé Degueny, le père Dücoudry, Ie père Clerc et enfin l'abbé Allard, l'aumónier des ambulances, qui, pendant le siège et lors des premiers combats de la Commune, avait sauvé tant de blessés. Le peloton s'était arrêté k trente pas de ces six hommes deoout et résignés. Ge fut Genton qui commands le feu. On en- tendii deux f. ux de peloton suecesrif's et quelques coups de fusil isoiés. II était alors huil In-mes moins uu quart du soir. Vérig, le brigadier Ramain et quatre ou cmq autres "écrophores munis de lanternes, vinrent k deux heures du matin s'aceroupir aup'ès des corps mutilés. Ou y allait sans ménage ment t 1 on déchiraii tout êi ement dont les bouionnières ne cédai nt pas au premi r effort. Un d'eux se passa la cioix pastorale autour du cou, ce qui fit iire les camarades un autre, voulant airacherles boucles d'argent qui ornaienl les souiiers de l'archevêque, se blessa la main contre un ardillon il se releva, frappa le cadavre d un coup de pied au ventre et dit Canaille, va il a beau être crevé, il me fait encore du mal. G la dura quelque temps.Ramain disait: Dépéchons nous, le jour va venir. Alors on jeta dans une petite voiturek bras lo corps de Mgr Darboy, du président Bonjean, de l'abbé Deguerry un fédéré s'attela dans les brancards, d'autre poussèrent derrière et aux roues on arriva ainsi au cimetière du Pè- re-Lachaisse,oü les corps furent versés dans une des tranchées toujours ouvertes aux fos ses banales. On fit un second voyage pour emporter les restes de l'abbé Allard, du père Glerc et du père Üucoudray. Aucuu des ob- jets volés dans les cellules et dans les vête- meuts des victimes ne fut retrouvé. Le direc teur avait doiiné 1 ordre de nettoyer lendioit oü les étages étaient tombés et denlever touie trace de sang. Une pluie printanière se chargea de ce soin leau du ciel lava la place. M Picard a continué et achevé dans la séance d aujoui d hui son discours, discours rendu trés long par ia forme toute personnelle beaucoup trop personnelle, ti op pleine de je et de mof, de l'honorable rnembre, et par les disgressions dont il a la spécialité. Au nom de son cullègue M. Lafontaine et en son propre no;n, VI. Picard a '.nisen avant un contre-projet basé sur le monopole. La seconde partie de la séance a éié rem- plie par un discours de M. le minisire des finances, qui s'est surtout attaché k discuter le contre-projet de Picard el Lafontaine, dont il a fait ressortir les cótés fantaisistes résul- tant dun monopoly qui enirataerait une iéglementation absolument antipathique aux moeurs de noire pays. Après une discussion oiseuse au sujet de la prise en considération d'une loi socialiste sur le louagedes biens ruraux, la Chambre a terminé l examen et h vote des articles mo- dlfiant quelques dispositions du mariage. Abordant ensuite la discussion d'un autre projet de loi chargeant les inspecteurs du Travail de veiller k l'exécution de la loi de 1887 sur Ie payement des sulaires, elle a pu le voter aussi malgré l'arrogance ordinaire du citoyen Anseele el les hors-d'oeuvre de quelques eomparses socialistes, plus dési- reux de parader pour la galerie que de faire preuve de science législative. Les soussignés Ve Desmaretz Joos, biscui- tière, rue de Dixmude, n° 77, k Ypres et Joos Breyne, biscuitier, rue au Beurre no 3 k Ypres, portent k la counaissance du public queux seuls, en leurs qualités de descen dants de feu Gerard Joos. out le droit de continuer la fabrication des Biscuits dits d Ypres, sous li firme Gerard Joos Qui - conque se serviraitde cette firme s'expose- rait k des poursuites Ju chef de concurrence déloyale. V" DESVJARETZ-JOOS. ALPHONSE JOOS BREYNE. Ancienne Maison Marchaud Frère et Soeurs, Boulangers, Successours, Par suite d'un traité avec M. Laforce, artiste peintre de talent, nous pouvons offrir k tous nos abonnés uji portrait peint k l'huile (grandeur visite,sur panneau de bois 14 x 10 sans cadre) ou avec un cadre de luxe, valeur 25 fr. pour 6 50 fr. Cette prime consiste en un portrait peint k l'huile avec ngrandisseraeut considérable des modèles visites, orné d'un superbe cadre or et peluche style acantbe 32x28 de di mension et donrie droit k 1° la garantie d'une ressemblartce absolue 2° k la restitu tion intacte des photographies modèles. Pour obteriir une de ces primes, il sufïït d'envoyer au peintre urn- bonne photographie accornpagnée d'un bon prime. Celui-ei, con- tenant tousrenseignements complémentaires, sera fourni par nous k tout abonné qui en fera la demande k l'administration AnJoumal d'Ypres, Rue au Beurre, 36, Ypres. (rioindre un timbre de 10 centimes pour l'envoi. On peut voir des spécimens de ces primes au bureau du journal. Vïeiit cl© paratir© La Chambre des Représentants, en 1894-1895 in-18, Biograpbie por traits des 152 Députés Beiges,broché 3.50 id. id. relié, 4.00 id. id. in 8° broché, 5.00 id. id. relié, 7.50 Collin. Déontologie pharmaceu- tique, 2 00 Derié. Coinmentaire de la loi scolaire, 2.50 Kurth.— Frontière linguistique,TI. 6.00 Neuens. Kneipp-Systeem 3.00 Neve. De la Restauration. 1.00 Pavard Hygiène de I'Enfance, broché, 1.50 id id relié, 2 00 Veresch.— La question des Huma- nités, 3.50 Edouard Drumont. De l'Or,de la Boue, du Sang, dessins da Gaston Goindre, 3.50 Theuriet. Fleur de Nice, in 12° 3.50 Bourget.. Idylle tragique, in 12° 3 50 Duvallon. Une révolte,in-12" 3 00 deNeuville. Monologues en vers, in-12 3.00 En vente au bureau du Journal d' Ypres, rue au beurre 36. COMPAGNIE D' ASSURANCE de toute nature. Indi viduelle, Collective, Agricole, Sapeurs-pompiers. La responsabilité t Patrons Civile (Pharmaciens L'explosion des générateurs, l)es accidents aes chevaux et voitures, Les bris des glacés, Accidents de cbasses, Accidents des véiocipédistes. Pour tous renseignements s'adresser k M. Arthur Boom, agent général k Gomines. Assurance Assurance contre LE NOUVEAU LONDON 1 .fgR, Etude du Notaire A YPRKS. a 3 heures, a l'ÉPÉE ROYALE, a Ypres, D'UNK cótée n° 25, ET DE ET line courte de Thourout. ilabitée par M. Ingénieur TEM MERMAN. iVtise prix 15,800 fr. hntrée en jouissance au 1' Avril prochain 9S (A base vègètale) fait dispa- raïtre les cheveux gris en peu de jours fortille la cheve- lure. en arróte la chute. II ne tache pas la peau. En flacons de I fr. 50 et 2 fr. 50 Teiature anglaise spéciale pour barbes '2 fr. le flacon. En vente a Ypres chez Ve Ommeslagh-Podevyn a Poperinghe chez Theeten-Lefever. 46 BOITE "i f5 O 1 ia-s* lilt *9* Les SEULES 1RRITATIOMS 4«^®408 WO*®,,» oi Lou les les lAaiadA® o DEPOT PA*13 Dépot a Ypres chez Donck frères rue de Lille. 45 M mmnji j ililOl-1 4 louer jardin k Vifle" proximitó de la S'adresser au Bureau du Journal. 88) Doofheid, Oorsuizing, Rheumatism, Jicht, Zwaarlijvigheid, Indigestie, Bron- chiet, aschmaninking. Zenuwzwakten Verlamming enz. genezen in huis door Médico-Eleetrische toestellen. Brochuur gratis en franco. Médico-Electrische Instituut, Lyst 121 Brussel A4 et radicale dü 'outes les affections de la des Pt a nfTrf nfe?L8 Psoriaris' Acné, etc., même ,n„ FL^IES et ULGiiKS, variqueux, considerés comme incurables par les plus célèbres médecins. Le traitement ment du travailil oeut ètr^n'v^ aUC.Un.réKime partioulier' 11 "edérango nulle- hes Petites bourses et dèsle^L Partout meme en voyage; it est a la portee ser a M Lenormand módacinT, A P,P°^ Une amelloration sensible. S'adres- tames, 9, rue de Turin Pari» nP a lstö allclon a|de-ma]or des hópitaux rnili naris. Gonsultationsgratuites par correspondance

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2