Beveidx
ED. DELEU&0IE
Les mécomptes de
l'iinpót progressif.
Les élections municipales
de France.
Les beautés de la ft. P.
Nécrologie.
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nasses en régorgent. Ce ne serail i ien, si ce
n'était lk un empêchement k la reproduc
tion, les poissons n'ayant pas encore jeté
leurs oeuts, en co moment.
L'impót sur les opérations de Bourse a
continué, en avril dernier, k donner des ré-
sultats défavorables, de beaucoup inférieurs j
aux prévisions budgétaires, L influence du
cabinet radical durant son dernier mois
d'existence s'est exercée sur le marché finan
cier d'une manière aussi iacheuse que dans
les mois antérieurs.
L'impót sur les opérations de Bourse, a
donné en avril 872,500 fr., soit un déficit de
453,500 fr. par rapport aux prévisions bud
gétaires.
Pour l'ensemble des quatre mois écoulés
pour 1896, eet impöt n'a donné qu'un ren
dement de 1,754,500 fr., alors que les pré-
isions budgétaires en évaluaient le produit
k 3,660,000 fr.
II y a done pour cette période de quatre
mois, un déficit de prés de 2 millions, soit
exactenient 1,914,000 fr.
Si ce mouvement de décroissance devait
se poursuivre. il y aurait un sérieux déficij
en fin d'exercice sur eet impót.qui a été pré-
vu au budget de 1896 k 10 millions 1/2 pour
l'année entière.
Heureusement, les premiers jours du mois
de mai indiquent une sérieuse reprise des
affaires et les deux autres tiers de l'année
pourront compenser par une plus value les
pertes du premier tiers.
L'influence du cabinet radical et de la cri-
se politique k la quelle il avait donné nais-
sance s'est manifestée d une manière cor-
respondante sur l'impót des valeurs mobi
lières. Cet impót n'a donné pour les quatre
mois écoulés de 1896 que 29,443,500 fr.,
au lieu de la prévision budgétaire de
32,329,200 fr. II y a done eu de ce chef un
déficit de prés de 3 millions, ou, plus exac-
temenl, de 2,886,000 francs.
Décidément, commele fait observer trés
justement la Républic/ue franpaise, le succès
n'a pas répondu aux prétentions des socia-
üstes. Les pertes qu'ils font,dans l'ensemble,
sont trés sensibles, et marquent bien que les
idéés révolutionnaires ne sont pas en progrès
depuis 1892.
Les collectivistes, il estvrai, sont arrivés,
par surprise, k forcer la porte de quelques
conseils mais d'autre part, ils n'ont pu en-
tamer sérieusement les centres importants
de Lyon, Reims et Tourcoing.
Ils échouent piUusement k Armentières,
St-Etienne, Besanpon, Orléansetla banlieue
de Paris leur échappe presquecomplètement.
Partout, les hommes de modération se
sont unis dans un vigoureux effort pouréli-
miner l'élément socialiste, et, dans des roil-
liers de localités, le parli de l'ordre a rem-
porté des victoires dont les feuilles révolu
tionnaires se gardent bien de parler.
A Lyon, sur 54 membres, l'ancien conseil
comprenail 11 collectivistesla nouvelle
municipalité en comptera deux.
C'est un écrasement. Les électeurs de la
grande cité ouvrière ont compris qui! y
avait un véritable danger k confier la défense
de leurs intéréts k des agitateurs de profes
sion. Ils ont préféré élire pour représentants
des hommes modérés et dont les opinions
sont vraiment républicaines, paree qu'elies
sont vraiment libérales. Nous sommes cer
tains que les Lyonnais n'auroni qu'k se louci'
d'avoir agi ainsi.
En réalité, sur 36.000 communes, c'est k
peine si un tout petit nornbre restera sous le
joug des collectivistes. S'ils ne marchent pas
plus rapidement k la «conquête du pouvoir»,
il leur faudra plusieurs sièclespour se rendn
maitres de la France entière.
A Bordeaux, Üimaucbe, les sucialisles
unis aux radicaux et aux royalistes, ont batiu
les opportunistes qui occupaient la Mairie
depuis quatre ans. CY-st l'alliance de tous ces
éléments hétérogènes qui fait en ce moment
l'objet des commeutairps de toule la presse.
L'on ignore sur quel terrain s'est conclue
l'entente, on peut s'étonner de voir sur une
même liste des hommes apparlenant k des
partis aussi différents.
Mais la simple lecture de la proclamation
signée par tous les candidats de l'alliance
anti-opportuniste fait comprendte de suite la
nécessité et l'habileté de cette union.
Voici les prtncipaux passages du mani
feste
Nous voulons que, dans la mesure du possible,
tous puissent jouir du repos du Dimanche, qui,
seul, dans l'état de nos moeurs, permet k l'ouvrier
devivre de la vie de familie.
Nous voulons aussi que les libéralités faites par
la ville aux enfants pauvres de nos écoles commu-
nales, soient étendues aux enfants des éeoles libres
etc. etc.
11 nest pas étonnant qu'un tel programme,
aussi libéral, ait repu la sanction du corps
électoial bordelais, et que ceux qui l'avaient
élaboré aient été envoyés k l'Hótel-de-Vilie
pour le mettre en pratique.
Le régime de la proportionnelle vient de
s'étaler dans toute sa splendeur a Scbaer-
beek.
La première élection communale avait
envoyé a l'Hótel de Ville 13 catholiques,
8 libéraux, 3 progressistes et 3 socialistes
le scrutin complémentaire des électeurs de
l'industrie avait porté le nombre des con-
seillers catholiques a 15, celui des libéraux
a 9 et celui des socialistes a 4. Les meilleurs
conditions se trouvaient done réunies pour
expérimenter les vertus pacificatrices de la
R. P.
Car il était bien convenu, n'est-ce pas,
que la R. P. devait bannir de nos assem-
blées commuuales les débats irritants?
Les partis, satisfaits de pouvoir exercer
leur part légitime d'influence, devaieut ap-
porter dans les discussions une modération et
une tolérance sans exemple dans nos assem
bles majoritaires. Bref, Page d'or allait
refleurir.
Oh le beau spectacle Plus d'abus d'une
majorité exclusive, plus de violences, plus
d'injures dans les réunions la R. P. léni-
fiante allait rameuer partout Pbarmonie et
la vertu.
Hélas II n'a pas fallu six mois de ce
régime pour amener la dislocation du Con
seil communal de Schaerbeek
Jamais on n'a vu des discussions plus
apres, des séances du conseil plus tumul-
tueuses et moins fructueuses.
On eu est arrivé la qu'il n'y avait plus
d'administration possible. Tous les conseil-
Iers se sont mis d'accord pour donner leur
démission et provoquer une nouvelle élec
tion, dansl'espoir que celle-ci fixera sérieu
sement une majorité dans le Conseil.
Voila le système majoritaire bien vengé
des critiques des proportionnalistes
Voyez-vous une Cbambre législative livrée
a la même impuissance? Quel gouvernement
serait encore possible? Referait-on des élec
tions tous les six mois? Chercherait-on dans
un scrutin semestriel une majorité de ren
contre pour cbaque projet de loi important
a faire voter
On touche du doigt a Schaerbeek l'absur-
dité de ce régime proportionnel, trés joli
en théorie, peut-Stre, mais absolument ïm-
praticable, aussi longtemps que nos assem
bles auront besoin de savoir ce qu eiles
veulent.
Courrier de Bruxelles
-
Nous apprenons avec douleur la moit de
M Constant Van Wallegbem, bouigmestie
deZonnebeke, décédé lel4Mai al'age de
77 ans.
M. Van Walleghem était un bomme de
bien. trés dévoue au parti catholique, nn
administrateur actif et intelligent, quoique
modeste.
II était décoré de la croix civique de le
classe pour services rendus a la cbose pu-
blique.
Nous présentons nos sincères condoléances
a son honorable familie.
Les funérailles auront lieu le lundi
18 Mai, a 9 1/2 beures. Que son ame repose
en paix
Nous apprenons que le tirage de la tom
bola pour les deux objets d'art sculptés par
M. Emile Coffyn-Coutrez, aura lieu le di
manche 14 Juin.
Nous engageons vivement le public en al-
lant voir ces deux vrais bijoux qui sont ex
posés cbez l'auteur, rue de Menin, n° 33,
en cette ville, a prendre quelques numéros.
Nous espérons que le public tiendra a
cceur d'encourager un de nos concitoyens
qui a déja obtenuplusieurs distinctions aux
expositions de Bruxelles et d'Anvers.
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Uis DlUriOiïJÜii connaitre a tous coux que
sont atteints d'une tnaladie de peau, dartres
eczemas, boutons, démengeaisons, bronchites
chroniques, maladies de la poitrine et de l'esto-
mac, de rhumatismes et e hernies, un moyen
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l'aété radicalement lui-même après avoir souffer
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