Qu'êtes vous, Progrès.
Le Journal d'Ypres
n'est pas satisfait.
M. Lefevre libéral.
A propos du drame
de Zillebeke.
Le Te Deum.
La pucelle d'Ypres.
Nos officiers et soldats
ci succomberait au fond mais que celtc
demande ne saurait êlre accueiilie
Attendu que le jugement interlocutoire
du vingt-trois Novembre mil huit cent no
nante-quatre, a ordonné la raise hors de
cause, sans frais, du défendeur origiriaire,
et que ce jugeraent esl définitif
Attendu que le défendeur Braem succom-
bant dans ses prétentions, doit être con-
damné tous les dépens, et que c'est contre
lui que doit être prononcée la distraction
des dépens nécessaires l'assignation et
l'appel en intervention du défendeur Minne
keer
V. En ce qui concerrie l'application de la
contrainte par corps
Attendu qu'il n'y a, au procés, de motifs
spéciaux pour prononcer cette condamna.
tion
Par ces motifs
Le Tribunal, ouï Monsieur Wouters en son
avis, et partant de ce point, jugé par le juge
ment du vingt trois Novembre mil buit cent
rionante-quatre, que l'arficle incriminé ren-
ferme une imputation dommageable pour
ceux qui en sont l'objet, dit pour droit que
les imputations contenues dans ledit article,
se rapportent des personnes suffisamment
désignées, feu Monsieur Edmond Camerlynck,
dame Mélanie Hardeman veuve Edmond Camer
lynck, Monsieur l'abbé Achille Camerlynck,
et Monsieur Arthur Camerlynck; en consé-
quence, déclare Paction des demandeurs
fondée, tant comme ayant it se plairidre per-
sonnellement des imputations que renferme
Particle en question, que parce que ces im
putations que renferme Particle en question
atteignent la mémoire de leur père
dit qu'it défaul de preuve ou de demande
d'admission preuve d'un dommage
matériel ou pécuniaire, il n'y a lieu de
reconnaitre que l'existence d'un dommage
moral, lequel doit être, surtout, réparé par
la publication du jugement déclarant calom-
nieux et préjudiciable. Partiele incriminé;
En conséquence condamne le défVndeur,
Braem, it insérer le présent jugement, it deux
reprises différentes, sous ia rubrique Eer
herstelling dans deux journaux au choix
des demandeursle journal de Toekomst
ayant cessé de paraitre; ce jusqu'è concur
rence de huit cents francs, recevables sur le
vu de la quittance de l'imprimeur; dit
qu'il n'y a pas lieu de décl rer les sommes
dues pour la publication du jugement récu
pérables par voie de contrainte par corps
Condamne le défendeur it tous les dépens,
dont distraction des dépens qui concernent
le défendeur originaire Minnekeer, ce, au
profit de Maitre Laiieyne qui uffirme en avoir
fait les avances dépens liquidés pour la
partie de Maitre Colaert, ii la sommede:
quatre cent vingt trois francs quatre-vingt-
deux centimes, el pour la partie de Maitre
Laheyne a, comme avoué de Braem, ii celle
de cent un francs soixante trois centimes
ii, comme avoué de Minnekeer, it celle de
quatre-vingt un francs soixante-dix centimes,
non comprisles frais d'expédition. de signi
fication et de mise exécution du présent
jugement déclare le présent jugement exé-
cutoire par provision, nonobstant appel et
saris caution.
Neus avons demandé ce quest le Progrès.
C'étail tout naturel, nous semble t-il, de
poser pareilie question it un journal qui,
trois jours d'intervalle, avait conseiilé et
décoriseillé l'alliance des libéraux avec les
radico-socialistes, en vue des ballotages
d'Anvers, de Bruxelles, de Nivelles et de
Philippeville.
Notre confrère se fache. II veut bien ré-
pondre, mais pour ne rien dire. Sa réponse
est d'un insolent doublé d'un mal appris.
Qu'on en juge
Le Journal d'Ypres, avec un air
den avoir plusieurs,demandecequ'est
le Progrès
Si c etait un organe de bonne foi
qui nous posat cette question, la ré
ponse ne se ferait pas attendre
Mais au Journal des cafards Allez
done qu'il nous f... la paix et qu'il
aille se coucher
Nous ri'avons pas besoiri de dire que Ies
foudres du Progrès ne nous empêcberont
pas de dormir, pas plus qu'elles ne nous em
pêcberont de signaler les sotlises, les inco-
hérences et les contradictions de notre con
frère.
Avons-nous constaté un fait exact? Le
Progrès ne le nie pas. Avons-nous le droit
d'apprécier la polémique d'un adversaire
Personrie np le contestera.
La réponse du Progrès prouve que s'il est
toujours l'orgatie des anciens pompiers, il
ri'est plus celui des gens bien élevés. II y a
du temps, du reste, que ceux ci lui tournent
le dos.
Le Progrès nous consacre. dans son der
nier numéro, un article fort ordinaire, qui
mérite cependant plusieurs léponses.
Le journal amphibie du libéralisme
yprois parle de toutdu chemin de for Ypres-
Dixmude, du collége communal supp imé, du
minerval des écoles payantes, des profes-
seurs et instituteurs qui doivent leur position
au parti libéral el qui votent pour lesenne-
mis de la lumière, et même.... d'un banquet
que les libéraux donneront aussitót que le
chemin de fer en question et le canal seront
achevés et mis en exploitation
En attendant le banquet auquel le
Journal d'Ypres sera sans doute invité
examinons Ies griefs de notre confrère.
I jo Canal
Esl-ce que Ie Progrès n'a done pas lu le
dernier discours de M. Colaert et la réponse
de M. le Ministre des travaux publics
Voyons, confrère, les élections sont pas-
sées, et, quoi que vous en disiez, le Journal
d'Ypres en est entièrement satisfait. N'est-ce
pasle moment de faire counailre la vérité
vos lecteurs Cela ne pourra plus profiter
M. Colaert, que vous avez si ardemment et si
iriutilement combattu, ni nuire h M. Lefevre,
que vous avez si chaleureuscment et si mala-
droitement appuyé.
Voyons, un bon mouvement; ce sera
oublié dans quatre ans; et une fois au moins,
vous aurez élé juste et impartial.
Le (Jhemiii <le f<ei* a
grande section d Ypres
ïY Dixmudc
Nos candidats n'en ont pas parlé dans
leur programme. Nous eommeneons croire
qu'ils ont eu tort Qui sail si vous ne leur
eussiez pas offert le banquet avant l'élection
A moins que vous n'eussiez prétendu vous
êtes capable de tout que M. Lefevre eut
obtenu le chemin de fer, bien plus sürement
que nos candidats
Mais pouiqu i n'avez vous pas posé, com
me condition de votre appui votre ami de
Zillebeke, l'établissoment de ce chemin de
fer? C'est alors que voire candidal eut passé
Une promesse de plus ou de moins, il en a
tant faites
Pour ramotir du banquet, nous voulons
bien engager nos Sénateurs et Députésè vous
donner satisfaction. Est-ce bien
La suppression du
Collèg'e communal
Ici, confiére, nous ne sommes plus d'ac-
cord. Nous estimons que les événements
prouvent de jour en jour davantage qu'eu
supprimant Ie collége communal, nos amis
ont bien fait.
Vous dites que eet établissement a formé
tant de bons sujets. C'est possible; mais vous
oubliez Ies autres.
N'y allons pas par quatre chemins vous
êtes doctrinaire, et vous avez horreur des
radicaux et des socialistes, n'est ce pas?
Dites nous s'il n'est pas vrai qu'ü de rares
exceptions prés votre cher collége commu
nal, qui n'avait du reste que trés peu d'élèves
et defort médiocressuccès dansles concours,
n'a produit que des r .dicaux et des socia
listes?
Faut-il les nommer? Voyez votre jeunesse
Yproise Vous qui combattez les socialistes
et les radicaux, vous ne devez pas en être
bien fier
Et le corps protessoral, ne eomptait-il dé-
jè plusieurs sujets dignes de figurer parmi
ceux de la zwanze université
Votre enseignement, 5 Progrès, sous pré-
texte d'etre exempt de toutes preoccupations
politiques et de n'enseigner que la science et
la vérité, est fait pour produce des ennemis
de Dieu et de la Patrie, de la propriété et de
la familie. On ne saurait dire cela du collége
épiseopab par exemple, d'oü soutsoitis des
défendeurs Ulitrés de nos libertés, de nos
institutions et de nos intéréts religieux. II a
produit quclques libéraux, mais des radicaux
et des socialistes, point,
Aux professeurs et
axix institutequi doivent
leur position au parti libéral et qui votent
pour les plus grands ennemis de la lumière
et du progrès, le Progrès dit aussi leur fait.
Rien ne dure et ils pourraient bien un jour
regretter leur conduite
Voilé la menace Vous êtes avertis, Mes
sieurs les professeurs et instituteurs. Vous
croyiez être Iibres de voter salon votre eon-
science Erreui', le Progrès vous le défend.
Vous n'avez pas choisir eutre les candidats
des différentes listes Le Progrès, lui, peut
appuyer la candidature d'un soi disant catho-
lique, M Lefevre. Vous ne voterez point
pour MM. Culaert, Iweins et Van Merris
C'est déjé trés beau si vous pouvez vous
abstenir.
Nous nous demandons en vain comment
le Progrès est parvenu savoir pour qui les
professeurs et instituteurs out voté. Le secret
du vote n'existe-t il plus
Quoi qu'il en soit,ces messieurs sont aver
tis. S'ils veulent échapper aux menaces du
Progrès, ils n'ont qu'ü voter l'avenir pour
les catholiques, qu'ds l'aient fait ou non dans
le passé
Ni t»ont «le ruban, ni
places pour leur» en-
failts ne pourront faire oublier aux
vrais libéraux le crime commis par les cléri-
caux contre I'instruction.
Tieris tiens Le Progrès s'attend des
bouts de ruban et des places Pour qui done,
confrère
Et le banquet après
Vous radotez, ami
Le Progrès donne le résultat du système
D'Hondt appliqué aux élections législatives
de 1894 et 1896.
D'après ses calculs, Ypres aurait eu un
représentant libéral, cóté de deux catholi
ques.
Ils'agitbien de M. Lefevre Voilé done
l'ancien candidat de l'agriculture classé défi-
nitivement parmi les libéraux, par le Progrès
lui-même
Nous l'avions toujours dit.
A propos de ce drama du braconnage, La
Lutte dit qu'il y a urgence faire ce qui est
possible pour faire disparaitre de la loi sur Ia
chasse les sanglantes conséquences.
Nous sommes du même avis. II y a long-
temps du reste que M. Colaert, le tout pre
mier, a signalé la Chambre des représen-
tants, les dispositions draconiennes et véri-
tablement injustes de la loi de 4882, qui
donnent lieu aux sanglantes conséquences
dont parle La Lutle.
11 parait que les idéés que notre honora-
ble représentant a exprimées et énergique-
ment répétées suns jamais être approuvé
par nos journaux libéraux d'Ypres ont
fait du progrès, et que la loi libérale de 1882
etdiverses autres dispositions, en matière
de chasse, seront revisées.
Le Te Deum l'occasion de la Féte natio
nale du 2i Jalllet.a été célébré solnnnelle-
ment Ypres, comme dans toutes les villes
ei communes du pays,
Le monde officie! y assistait au grand
complet, donnant aiasi un ténoignage de son
dévouement et de se.s sympathies envers le
Roi et nos institutions nationales.
Aux établisseinents publics et chez les
personriages officiels le drapeau tricolore
était arboré.
Par ce temps oü la loque rouge se léve
contre le drapeau national, nous voudrions
voir tous nos concitoyens participer nos
fêtes publiques. lis donneraient la preuve de
cette participation en ornant leur facade du
drapeau qui représente Ie pays et ses institu
tions.
Nous voudrions aussi qu'auxjours de fêtes
nationales, les enfants des écoles tant pri-
vées qu'offieielles prissent part la manifes
tation des sentiments qui animent leurs pa
rents. Ce serait, cóté d autres, un möyen
d inspirer l'enfance l'amour de la Patrie
qni est, en même temps qu'un devoir de tout
bon citoyen, une nécessité sociale par ce
temps de menace d intemationalisation.
Qu'on no l'oublie pas ce sera fait de la
Belgique indépendante le jour oü le drapeau
tricolore, qui symbolise la nation, ne sera
plus celui de la grande majorité de ses citoy-
ens
La Lutte qui, par moments, cherche l'es-
pritqui ne vient pas, se moqut du cartège
du bienheureux Idesbald, et spécialement de
la pucelle d'Ypres.
Nous ne répondrons pas son langage oü
le ga'isme le disputs l'impiéié et au mau-
vais goüt.
L'organe du Collége de l'Uiiion ne saurait
être raeilieur que celui de son père, le Pro
grès, qui l'a précédé dans l'ornière oü se
débat le parti de la lumière.
Nous espérons qu'ü la procession de la
luindag nos concitoyens pourront juger de
la valeur des groupis qui ont représenté
Ypres au c lèbre cortège de Bruges.
dans la nuit du 12 au 13 Juillet.
La Lutte reproduit et fait sien notre arti-
culet au sujet du scandale conmis par cer
tains de nos militaires.
Le Piogrès sexprime peu prés de la
même fapon que nous.
11 reste découvrir et punir les auteurs
des actesde brigandage que nous avons sig-
nalés.
Nous n avons rien dit de la pose ridicule
dans laquelle les futurs défenseurs de l'ordre
ont placé la statue Van djn Peereboom.
ut» ri t m i 'ii ii
u