VILLE D'YPRES. CONSEIL COMMUNAL Pour le Collége de TUnion, s. Fête de gymnastique. Distributions de Prix. AU (rui ne sera pas, espérons le, sans consequences heureuses pourlavenir. Le concert du 2 Aoüt est un événe ment. II prendra date et sera suivi par d'autres évènements semblables. imais nous n'avons assisté a une tète entrainant plus de monde et en trant mieux dans le goüt du public, même du petit public. Les courses de chiens, qui ont étë remis au Samedi 15 Aout, auront lieu dëfinitivement,Diman- che 16 Aout, k 4 heures du soir, dans la rue du Verger. Compte-rendu de la Séance du Samedi 1 Aoüt 1896. La séance s'ouvre k 5 heures et demie. M. le Bourgmestre preside. Touslescon- scillers sont présents k l'exception de M. Slruye, absent de la ville. Le procés-verbal de la séance du 23 Juin est approuvé sans observations et celui du 9 Juillet déposésur le bureau, k l'inspection des conseillers. Communications La sociélé des auteurs d'oeuvres musicales exige 160 fr. par an pour les concerts et les têtes. Les sociétés particulières, comme la Grande Fanfare et les Anciens pompiers, ne sont pas, malgré notre convention, k l'abri de réclamations. La ville de Gourtrai ne paie rien. Nous proposons done de ne plus contracter d'en- gagement nouveau et de ne rien payer puisque nous n'y sommes pas astreints. Plusieurs arrêts ont décidé en ce sens. M. Ferdinand Merghelynck, demande que rhypothèque, prise au profit de la ville, du Bureau de bienfaisance et de l'Eglise St Martin, sur les biens de feu le chevalier de Stuers, soit levée. M. Merghelynck consent k garantir les capitaux dus par une caution personnelle. Toue les intéréts de la ville seraient ainsi sauvegardés et nous proposons par consé quent de donner l'autorisalion de vendre cer- taines propriétés dépendant de cette suc cession. M. le Bourgmestre lit une lettre, dans laquelle les fêtes de Thuyndag, k part celle du tir k la cible, sont violemment critiquées. Le rédacteur et les signataires eonseillent la formation d'une commission libre et in- dépendante pour les fêtes futures. Les plaintes portent ensuile spécialement sur ce point que les petites sociétés ne re- goivent, cette année, aucun subside, tandis que 2000 fr. sont donnés k des Anversois, pour une fête oü la classe ouvrière est en effet tolérée, maïs qui n'en est pas pour cela une fête publique. M. le Président réfute la lettre point par point. Les subsides aux sociétés sont tröp souvent des subsides aux cabaretiers et k deux ou trois particuliers. II y en a même qui demandent un subside pour offrir un banquet aux membres de la société Quant k ce qui est de la formation d'une commission libre et indépendante, le Conseil communal devrait intervenir au point de rue financier. Dés lors il nest que juste que nous puissions contróler ce qu'on fait de l'argent de la ville. Au sujet de la question du Concert, M. ie Bourgmestre donne lecture d'une lettre de M. Jan Blockx, dans laquelle cet artiste éminent dit qu'il se considère comme sufll- samment rémunéré par l'honneur que la ville lui fait en organisant sous sa direction le Concert de demain. »U ne demande que ses frais de déplacement, une centaine de francs II est regrettable, dit M. le Président que le redacteur de la protestation n'ait pas pris de plus amples renseignements avant de l'écrire. Une fête comme le concert de demain est une véritable fête populaire, le prix des places réservées étant k un prix si bas que chacun peut sen payer une facilement. II y a plus ceux qui se trouveront au fond de la salle Delbeke entendront aussi bien le con cert que ceux qui seront dans la salle Pauwels. Le concert promet de réussir sous tous les rapports. On a pris déja prés de H 00 places réservées. Le concert fera du bien ensuite au com merce. On fait beancoup de frais pour la toilette etc. Les nombreux étrangers, qui arriveront en ville demain, feront une bonne dépense au profit des négociants yprois. La fête des pompiers du 9 Aoüt n'amène- ra pas moins de 1600 pompiers et musiciens k Ypres. Ne sera ce pas lk une source de bénéfices pour la ville Et ce sont des fêtes pareilles qu'on cri tique M. Colaert. Je trouve indigne de la ville d'Ypres de ne payer k M. Blockx que 100 fr. Nous devrions lui témoigner notre recon naissance d'une autre fagon, s'il ne veut pas dargent, parexemple en lui offrant un objet d'art. M. le Président. II vous sera fait k ce sujet une proposition plus lard. Peut être ferons-nous frapper une médaille commémo- rative en or pour M Blockx. M. D'Huvettere. Je propose d'accorder de petils subsides k des sociélé particulières, puisque une partie du subside pour le con cert sera remboursée par le prix des places réservées. M. le Président. Nous devons savoir d'abord ce qui a étédépensé jusqu'ici etk quel point nous en sommes avee le crédit que nous avons voté. D'autre part, je suis de l'avis qu'il serait préférabiede supprimer les subsides k accor- der aux sociétés prrticulières. M. D'Huvettere. Ce ne sont pas des subsides, mais des encouragements. M. Ie Président. Nous sommes contre ce système et nous ne voulons pas le conti- nuer sous notre responsabilité. Si vous pre- nez une autre décision, vous en supporterez la responsabilité. M. D'Huvettere. Pourquoi donnez-vous alors 100 francs pour les courses de chiens M. le Président. Ici ce n'est pas au profit d'une société particulière, puisque e'est une fête publique. M.Begerem.II y a des sociétés qui rece- vaient un subside depuis cent ans M. le Président. Le conseil décidera sous sa responsabilité. La discussion est terminée. Messagerie de Bever en. L'autorisation d'établir un service ..régulier de transport entre Ypres et Beveren est donnée. Liste des enf'ants indigents. La liste des enfants indigents qui ont droit k renseignementgratuit est portéeprovisoire- ment au chiftre de 668 gargons et 716 filles. Exposition d'horticulture. La société Les horticulteurs réunis demande un subside de 300 fr. pour orga niser une exposition en septembre prochain. Le collége propose d'allouer 160 fr. Le gouvernement donne également 160 fr. mais la province n'accorde aucun subside. (1) M. Breyne. Pourquoi ne pas accorder l'entrée libre k cette exposition Alors elle serait vraiment utile et i'homme du peuple pourraiten tirer k son tour quelque profit. M. le Président. II y a toujours libre accès les dei niers jours. M. D'Huvettere. Cette société n'a pas encore fait ses preuves. M. le Président. C'est au conseil k décider je ne prendrai pas part au vote, mon jardinier étant président de Ia société. M. Boone. Combien donnait-on k l'au- tre société (1) D'après nos renseignements la Province don- nerait également 150 fr. M. le Président. 200 fr. M. Boone. Pourquoi ne pas donner alors 200 fr. également M. Colaert.Je propose 150 fr. Cette exposition a réellement un but utile, celui de l'amélioratiori de la culture maraichère. M. D'Huvettere. Ne sont-ce pas dis membres de l'ancienne société qui se sont séparés d'elle pour former une nouvelle so ciété M. Golaert. II y a plus de 2 ans quelle existe. M. Boone. Pourquoi ne pas accorder aiors autant qu'k l'autre société Je propose 200 fr. M. Bouquet. J'appuie voire proposition. M. Golaert. Je ne demande pas mieux que de pouvoir donner 200 fr. Je me rallie done k la proposition de M Boone. Le subside est voté par 12 voix contre 1 (M. D'Huvettere) et 1 abstention (M. le Pré sident). Ecole moyenne. Les comptes de 1895 sont approuvés. Maison de Santé. L'achat de terrains pour agrandir la mai son de Santé est approuvé par tous les con seillers, moins 2 abstentions. Ecole de cavalerie. M. Fraeys interroge le Collége afin de savoir ce qu'il y a de vrai dans le bruit qui court au sujet de l'écold'équitation qui se rait placée k Bruxelles, ou dans les environs de la capitale. L'honorable conseiller désire que le Collé ge Echevinal fasse tout ce qui est possible pouréviterce déplacement; car ce serait une grande perte pour le négoce local. M. le Président.J'avais également en- tendu parler de ce départ et je me suis .adressé k M. le Ministre de la Guerre lui- même pour avoir des éclaircissements.M. le Ministre m'a dit formellement qu'aussi long- temps qu'il sera ministre, ce déplacement n'aura pas lieu. II est venu k Ypres po.tr in- specter les bktiments, qui ont besoin de beaucoup de réparations. Beaucoup de généraux d'ailleurs sont oppo- sés k ce changement de résidertce qui entrai- nerait avec lui de grands frais. Les jeunes geus éiudient trés bien ici. lis ont moins d'occasions de distraction ou d'amusement ipi que dans une grande ville et sont moins -enclins k négliger leurs études. Done nous pouvons nous tranquilliser k ce sujet, pour le moment. Mais il n'empêehe que nous ne veillions, en attendant, pour obtenir une compensa tion si le déplacement avait lieu. La nouvelle maison de santé, l'école de bienfaisance, les établissements des hospi- Cès sontautant d'installations qui apporteront leur quote part k la prospérité de la ville. La séance est close k 6 heures et demie. V. p. «43ne charmante fête qui ne se trouuait pas ibscriteau programme officiel des fêtes de la Kermesse, pour le bon motif qu'elle était toute privée, a eu lieu mercredi au Cercle Catholique. Le jardin du Cercle était bondé de monde et nos vaillantsjeunes gens du «Voorwaarts» ont eu uu succès parfaitement justifié. Leur agilité, la grkce et la justesse des différents exercices ont étonné k bon droit les specta- leurs. Cette jeune société qui existe depuis si peu de temps a donné une première repré- sentation l'hiver dernier, lors de la fête du Volkshuis Geile de mercredi a prouvé que les progrès qu'elle fait sont constants. L'honneur en revient k M. le Président Va lentin Ceriez et au dévoué professeur M. Florimond Meskens, maltre darmes de l'in- fanterie. Le Collége de l Union est supprimé Ressuscitera-t-il Nous ne le croyons pas. Malgré les efforts très-louables, sans doute de professeurs intéressés, le collége est et restera supprimé. Mercredi ernier, M. Monseur, professeur k l'Université de Bruxelles, est venu donner une conférence publique, annoncée par le Progrès et par des convocations particuliè res, jur la reorganisation des études mogen- nes. Immédiatement après la conférence, une réunion des souscripteurs devail avoir lieu,et celle-ci devait être suivie de la nomination du conseil d'administration. Le Progrès nous fera c -nnaitre, sans dou te, dans son numéro d'aujourd'hui, le résultat de la conférence. Si nos renseignements sont exacts, c'est un fiasco d'un bout k l'autre. II s'agit de trouver un local et de le payer. II s'agit de faire avaler aux libéraux la secon de édition. revue mais considérablement em- pirée, du collége de l'Union. M. le Chevalier de Stuers en a assez. M. Merghelynck, le grand promoteur de la pre mière oeuvre, trompé dans ses espérances, en a, selon une expression de M. Bara, le ventre plein. Quel sera le généreux fondateur ou dona teur, en faveur d'une oeuvre qui, libérale k son origine, est tombée, après deux années d'existenc i, dans le socialisme Que disons-nous II y avait, parmi les professeurs de ['établissement, des admira- teurs d'Elisée Reclus.le professeuranarchiste de l'Université nouvelle de Bruxelles L'un d'eux s'est permis de défendre ce savant contre les attaques dont il avait été l'objet, dans un meeling éiectoral, de la part de M. Colaert Nous n'avons guère attaqué le collége de l'Union jusque dans ces derniers temps, paree que, quoique libéral et libre-penseur, il était le produit de l'enscignement libre, et que nous sommes toujours partisans de la liberté d'enseignement. Mais, quarid il s'agit d'une institution d'oü non seulement la religion est bannie, mais qui donne en plein dans le socialisme et même dans l'anarchisme, notre devoir est de crier par dessus les toils casse cou Non, pas un sou pour le collége de L'U nion Et nous avertissons les libéraux d'Y pres ressuscitez le collége, vous ferez oeuvre, non de libéralisme, mais de socialis me Qu'ils consultent les chefsUs diront qu'iis n'en sont plus. Nous sommes même convaincu que le nouveau Collége s'il res- suscite jamais, ne s'appellera plus le Col lége de l'Union. Ce sera tout ce que l'on voudra, mais il ne sera pas même autorisé k porter son ancien nom de familie Les Distributions solennelles des Prix aux élèves des colléges épiscopaux de Pope- ringhe et d'Ypres aurontlieumardiprochain, 11 Aoüt, k 9 1/2 et 10 heures du matin. N. J. BLOCH L u !e pi us fin, le plus dêlicat, le plus exquis, préféré généralement pour les grands diners, bals et soirees. i - I L U E DE F'RODblTS ALIMENTAIRE! Uhjv- va|i»M,r h ÏÓHHI.AlXE, prés NANCY. düi o r NOUVEAU Prêparation. Pour Potaob Jeter doucemeat ri*ns le bouillon en pleine ebullition, une cnillerée 4 b uehe de Pkki.ks Bloch par personne fairo cuire une heure, ajouter une liaison avee un jauae d'oBuf au moment do setvirsi l'on en est amateur. Ueraander ce pruduil dans lei priieiptlei (piceriei.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2