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Beaux-arts.
Avis aux communes
La Banque de Courtrai a Ypres
moderne. Et pourtant, aous savons de
source autorisée, que les patrons du
journal doctrinaire par moments
ont abandonné le collége a son
triste sort, ne lui permettant même
plus de porter son nom d'origine de
collége de l'Union
StercoralrOj vraimentFoetet, pour
les modérés et les intelligents du parti
liberal.
C'est sans doute pour cela qua cöté
de lepithête de plus ha ut, le Progrès
donne un coup de patte a ses anciens
amis, en écrivant que nos lourdes et
grossières plaisanteries a l'adresse de
M. Vermeulen ne pourront jamais que
divertir les gogosles bigots et les gens
Non, vraiment non, Progrèsvous
navez pas la vertu du coeur qu'un des
vötres vantait l'autre jour, contre le
Weekblad la reconnaissance
Mais, est-ce que le collége de i'Union
lui-même avait cctte vertu
On nous écrit de Courtrai que le
rausée de cette ville vient de faire
l'acquisition du Croque-morts le
beau tableau dü au piriceau de Mellc
De Hem, dont le journal L'Art de
Paris a donné, lors du salon des Champs
Elysées, une notice et la reproduction.
C est la même oeuvre qui valut a
notre artiste yproise la 1re médaille a
l'Exposition internationale de Lille.
A l'occasion de l'exposition de Cour
trai et du succès obtenu par Melle
De Hem, nos lecteurs apprendront,
non sans intérêt, 1 appreciation de
plusieurs journaux et revues au sujet
fles tableaux de notre concitoyenne.
Nous ne faisons que copier:
La Revue
MdU Louise De Hem expose k Courtrai
des tableaux de toute première valeur.
Croque-Morts est une oeuvre sérieuse,
paree quelle réalise dans sa conception, sa
technique et son ordonnance, les qualités
mères de l'Art la sincérité, le sentiment,
l'observation.
La Federation artistique
A pas de géant Melle De Hem s'avance dans
la voie qu'elle s'est tracée cc Rêverie» et
Croque-morts sont deux oeuvres. Forme
et coloris sont bien assemblées dans ces
modernes et sincères évocations dart oü
rien ne dit la recherche de l'effet, mais oü
tout clame la sincérité dans le rendu.
L'Art
Une peintresse de tempérament ct de va-
leur que Me"e Louise De Hem, dont les
Croque-morts un tableau dont le sujet ne
plaira pas k tout chacun, mais qui a de sé-
rieux mérites comme oeuvre dart.
La Patrie
Melle De Hem se hkte de nous donner des
sensations opposées par les Croque-morts
lugubres.
C'est un excellent morceau de peinture oü
toutes les qualités de la grande artiste se
laissent voir et se développent largement.
MeI1° De Hem possède non seulemcnt, au
plus haut point, ce coup de pinceau sür et
facile qui conslitue un des élémentsdu vrai
talent, mais encore elle rend la délicatesse et
l'harmonie des tons, avec un goüt parfait.
cc La ligue artistique
Chez certains artistes, le sujet traité ne
leur est que prétexle k tableau, et non k
démonstration spéciale.
Parmi ceux ci, une femme, MeUe Louise
De Hem, occupe une des premières places.
Dans ses oeuvres, il n'y a pas d'escamotage,
la couleur n'impiète pas sur la forme; ses
figures sont tiès bien dessinées el conslrui-
tes anatomiquement en même temps que
mises en couleur, et dans cette dernière
partie elle monlre que déjk pour elle, le
métier u'a plus de s crets. Ses Croque
morts sont des hommes lypiques, leurs
vötements noirs n'otïrent aucune prise au
trompe l'oeil, les têies el les mains, comme
dans les portraits, prrmettent seuis de faire
jouer les clairs et les ombres, et M'"* De
Ilem en joue avec une rare maëstria.
cc L Avenir de Courtrai .-
De la bonne et solide peinture encore que
celle de Melle Louise De Hem, la trés vaillante
artiste yproise. Trés remarqués au dernier
Salon triennal de Gand, les cc Croque-morts
obtiennent k Courtrai un succès aussi com
plet que bien mérité. C est qu'ori a Ik autre
chose que la banale reproduction d'une scène
d'cglisece ne sont pas deux iridividus quel
conques que nous fait voir lk Melu De Hem;
ses personnages sont bien des types choisis
avec soin, qui monlreut toute la gravité que
leurs fonetions comportent; le décor, dans
iequel ils ont élé campés, a été profondément
étudié; 'oref, un ensemble irréprochable et
supérieurement traité.
Une autre toile de Melle L. De Hem Rê
verie ré véle, sous un autre point de vue,
la vakur iéellemement grande de l'ariisle
cette jeune lille en rose, placée dans la
pleine lumière d'une lampe dont un abat-
jour de papier rose rabat les rayons lumineux,
est vraiment exquise; c'est un véritable tour
de force que de réussir une telle symphonic
rose; et cependant, on est presque amené it
se dire, qu'une artiste aussi bien douée que
Melle De Hem, a quelque tort it employer son
beau, son trés beau talent k ces pages oü,
comme dans la chromolithographie, la cou
leur joue le principal róle.
Melle De Hem expose encore, sous ie trés
modeste litr e de Vieille Flamande, une
toile de trés grande valeur. D'aueuns préfè
rent la figure de celle aïeule aux deux autres
envois de cette femme-peintre, et nous ne
pouvons pas leur donner tout k fait tort.
C'est qu'elle est rayonnante do santé et de
bonté cette vieille flamande; elle semblere
vivre sous le pinceau magique de i'artiste,
elle sourit de ce sourire si fin qui fait le plus
bel ornement de la vieillesse. Pour arriver k
ce résultat, pour faire un portrait si vivant,
il faul une artiste de trés haute valeur et en
pleine possession de son art Mclle De Hem
peut se vanter d'avoir peint lir une belle
oeuvre.
Voirie vicinale.
Amélioration des chemins agricoles.
Circulaire a MM. les gouverneurs
des provinces.
Bruxelles, le 3 Septembre 1896.
Monsieur le Gouverneur,
Pa ma circulaire du 31 Juillet dernier, je
vous ai fait connaitre sous quelles conditions
les communes pourront obtenirdes subsides,
sur le fond spécial de 10 millions institué
par la loi du 28 Juin 1896, en vue de l'amé-
lioration des chemins vicinaux d'intérêt agri-
cole.
L'analyse des nombreuses demandes déja
parvenues mon départemeiit permet de
constaler que les communes out une tendan
ce k projeter l'amélioration de ces chemins
avec une économie mal comprise, soit en
proposant l'emploi des matériaux trop peu
1 résislants, soit en donnant k la chaussée,
destinée au roulage, une largeur et une
épaisseur insuffisantes.
11 y a lieu de leur faire remarquer que
l'entreiien des chemins bien construits t st
peu cüLueux pour autant qu'il se fasse d'une
manière permanente et suivanl des procédés
ralionuel?, tandis que les chemins établis
dans des conditions défeetueuses seront ou
détruits en peu de temps ou d un entretien
des plus onéreux.
En vue de réaliser une oeuvre durable et
sans vouloir tracer des lègies absolument
fixes, je vous prie, M. le gouverneur, d'enga-
ger les administrations communales de votre
province ktenir comptedesrecommandations
suivantes relatives au mode d'exécutions des
travaux d'amélioration dont il s'agit.
Pour assurer un roulage facile, pour
permettre aux voitures de changer d'ornière,
de l'éviter, si elle vient k se pixduire, et de
provoquer amsi une usure plus régulière et
moins rapide de la chaussée, il convient de
donner it celle-ci une largeur de trois mètres
au moins.
Une épaisseur de 3ö cenlimètres est né
cessaire si l'on ne dispose pas d un sol sec
et résistant.
Quels que soietu les matériaux employés,
il est essentiel d'établir d'abord une fondation
solide.
La meilleure chaussée, sous ce rapport,
seia formée en déeliets de carrières de grés,
de calcaire, degranitou de bons schistesar-
doisiers. Dans ce c:is, la base la fomlation en
quelque sorte de la chaussée sera composée
dun enrochement de moellons posés la
main, d'aplomb, bien serrés les uns contre
les autres sur une épaisseur de 20 k 22 cen-
timètres.
Les moellons mis en oeuvre devront avoir,
autant que possible, 8 k 12 cenlimètres de
larguer it la base et de 15 k 20 cenlimètres
en longueur et en hauteur.
L'enrochement sera rabattu k la masse,
de manière k égaliser la face supérieure et it
coincer fortement les matériaux de la fonda
tion.
Geile-ci sera recouverte ensuite d'une cou-
che de menue pierraille ou de laitier gris
concassés, de manière it ne présenter que 4
centimètres de cöté au maximum.
Le concassage trés fin de la pieraille s'im-
pose si l'on veut rendre la chaussée rapide-
ment roulante.
Dans ce but désirable, le gouvernement
mettra un rouleau compresseur k la disposi
tion des communes aussitót que les travaux
seront achevés et dans des conditions k fixer
ultéiieurement.
Un empierrement constitué de la manière
qui vient d'être décrite offre une durée pres
que illimitée, si l'on a soin de la reeharger
aussitót aux endroits oü l'usure de la pierrail
le s'est manifestée.
Si les communes déeident de construire
des chaussées en cendrées, il est indispensa
ble de les pourvoir d'abordd'un enrochement
ayant au minimum 15 cenlimètres de hau
teur.
Dans les localités oü les briquaillons sont
abondants, ils pourront être utilisés en rem
placement des moellons d'enrochement pour
supporter une couche de cendrées d'au
moins 15 centimètres depaisseur.
L'emploi des produits de cette catégorie
n'tst recommaudable que dans les endroits
oü l'on fabrique des briques d'une grande
dureté et oü les charges transportées sont
peu pondéreuses.
Quelle q ie soit la nature des matériaux,
la chaussée devra être établie dans une offre
de 30 centimètres d'épaisseur, réglé suivant
des pentes et des rampes régulières.
Le fond de ce coffre, comme le profil
transversal de la chaussée, présentera un
bombement égal au trentième de sa largeur.
Ou choisira dans les fournitures les moel
lons les plus convenables pour en former
deux lignes do bordures destinées mainte-
nir laiéralemcnt la chaussée.
Lorsque la largeur du ciiemin le permet-
tra,on ménagera de chaque có de la chaus
sée un nceotcmeiit offrant une pen te trans
versale de 6 centimètres par mè re de la
bordure vers le fossé.
L'attentiondes commu es duit être appelée
spécialement sur la nécessitée absolue de
creuser des fosses de long des chemins k
améliorer, chaque fois que leur plateforme
se trouvera en coulrebas ou au niveau des
teriains voisins en assurant l'écouletnent
rapide des eaux superficielles et l'assè che-
ment du cuffre de la chaussée, les fosses
contribuent puissamment au maintien de
celle-ci en état de Viabilité.
On donnera k ces fossés 30 centimètres de
profondeur au minimum et 1 mètre de lar
guer en gueule lorsque l'assiette du chemin
sera suffisante.
Dans le même ordre d'idées, il est de la
plus grande utilité de drainer la plateforme
argileuse des chemins.
Ce travail peut se faire au moyen de luy-
aux en poterie posés dans des tranchées
ayant au moins GO centimètres de profondeur
ou plus simplement en remplissant ces tran
chées sur 35 k 40 centimètres de hauteur
avcc des moellons de même nature que ceux
qui sont employés dans la construction de la
chaussée.
Dans les parlies humides cu maiécageu-
ses, onconduira vers les fossés ou vers le
thalweg voisin, avec des drains analogues,
les eaux qui pourraient s'accumuler dans le
fond du coffre etd ivenir une cause de des
truction rapide de l'empierrement sous des
charges même légères.
L'effet bienfaisant de ces travaux de drai
nage se fait surtout sentir pendant les pério
des de dégel.
Dans les cas oüdes aqueducs sont néces
saires, ils seront établis dans les conditions
ordinaires, soit en maeonnerie, soit en tuy-
aux de béton comprimé.
Je vous prie, monsieur le gouverneur,
de faire reproduire la présente circulaire dans
le Memorial adminislratif de votre province.
Le Miuistre de l'agriculture
et des travaux publics,
Léon De Bruyn.
Voici les résultats de la course de 50 kil.
9 inscrits. 5 partants Naert, Vive-St-
Genois, Vanderstuyft, Hoflack, de Posch,
De Queker, Pollinchove.
1. Naert Amédée 1 h. 28 champion
2. Hoflack Franpois 1 h. 30
3. de Posch Lionel 1 h. 54
Le record de la Flandre oriëntale k été
battu de 6 minutes
Conversion et souscription
sans frais.
informe les porteurs d'obligation Gand 1886
1880 ct 1883 qu'elle se change de la con
version des dits litres.
On peut souscrire aussi dès maintenant
aux litres du nouvel emprunt.
QUI, DANS LE 1UMOLLISSEMENT DE LEUR CER-
VEAU, s'eFFORCËNT DE NAGEU ENTHE DEUX
EAUX.
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