Déclaronsüuem. Anseele, représentant,
A CONTREVERU AUX ARTICLES 4 ET 7 DE LA LOI DU
Nos Monuments.
VARIÉTÉS.
La Banque deCourtraia Ypres
Nominations ecclésiastiques.
salaire supplémentaire n'est pas un sursalai-
re, mais une gratification; enfin, que le Voo
ruit ne tire aucun profit de ces retenues et
qu'ellessont opérées de l'assentiment des
ouvrières.
Attendu que les retenus susraentionnées
ne sont pas comprises parmi celles que 1'art.
7 de la loi du 46 aoüt 4887 autorise, que par
conséquent le fait de les avoir effectuées con-
stitue une infraction a cette loi, indépendam-
ment de la question de savoirsi ces retenues
ont été effectuées avec ou sans l'assentiment
des ouvrières, ni si le Vooruit en a profité,
ni si la société Vooruit a intérêt k propager
les idéés qui sont sa raison d etre et qui doi
vent contribuer sa prospérité.
Attendu que ces faits se sont passe dans
le courant des six derniers mois.
46 aout 4887.
En foi de quoi nous avons dressé, pour
être remisk M. le procureur du roi, le pré
sent procés-verbal, dont copie a été laissé au
contrevenant.
Signé Edmond Fabri.
P. De Buck.
Le Progrès a pris depuis quelque temps
la manie de critiquer notre administration
communale au sujet de l'état délabré dans
lequel se trouvent la plupart de nos monu
ments publics. II n'est rien qu'il n'inrenfe
pour faire retomber sur nos administrateurs
actuels la responsabilité dune situation
vraiment déplorable. Dans son dernier numé
ro il daubait sur ses adversaires et portait
aux nues son ancienne idole, Alphonse, le
grand Alphonse Vanden Peereboom.
II faut le reconnaïtre, et nous le recon-
naissons sans peine, nos monuments publics
aont dans un piètre état. Mais k qui la faute?
Qui done k présidé aux travaux de restaura-
tion effectués il y a une quarantaine d'an-
nées; qui a été lame de cette soi-disant
renaissance yproise La réponse est facile
Leslibéraux alorsau pouvoir. M.ile Bourg-
mestre libéral, Alphonse Vanden Peereboom,
M. le Ministre libéral Vanden Peereboom,
assisté de tout ce que la chapelle yproise
comptait d'adorateurs de ce faux Dieu. Voilk
le grand directeur qui a tout conduit, qui a
prodigué les largesses du Gouvernement,
toujours sous la haute surveillance de la
commission royale des monuments, compo-
sée alors de libéraux.
Qu'on examine aujourd'hui ces travaux,
qu'on les étudie en détail, on sera édifié.
Aux Halles, toutes les restaurations sont
k refaire depuis le bas jusqu'au haut.
On a employé de mauvais matériauxla
pierre blanche s effrite, et est réduite en
poussière, elle s'écrase sous la pression du
doigt. II s'en détache des morceaux qui
viennent tomber sur le pavé. Le collége en a
fait enlever certaines parties il y a trois ans
il faudra recommencer l'opération pour
sauvegarder la séeurité publique
L'églige Si-Martin dont la restauration est
plus récente, est en plus mauvais état encore.
On a dépensé aux Halles environ un demi
million, pensons-nous k St-Martin prés de
300.000 francs. Sauf le grand portail, re-
construit en pierre plus dure, lout est perdu.
Mais qui plus est, au point de vue achéolo-
gique, la restauration de ces deux monu- j
ments est absolument fautive et incomplète.
On dirait que ceux qui y ont présidé
n'avaient pas la première notion de lart
gothique. Les travaux de St-Martin ont fait
l'ebjet de vives polémiques, il y a quarante j
ans; larchéologue qui osait les critiquer
n'avait pas tortloin de lk. On reconnait
spiré du style de tons autres monuments que
de celui qu'il était chargé de restaurer. 11 a
pris des détails k droite et k gauche, sans se
soucier du caractère de l'église. II en est de
même aux Halles.
Mais depuis lors qu'ont fait les illustres
administrateurs libéraux pour l'entretien de
ces monuments Qu'ont-ils fait même pour j
l'entretien des batiments appartenant k la
ville II ne faut même pas la nomenclature j
compléte pour pouvoir apprécier le système j
suivi. Beaucoup de poudre aux yeux pour j
éblouir les badeaux et au fond rien, ou fort j
peu de chose.
Voilk cinq ans que les catholiques sont k
l'hótel de ville et ils ont exécuté plus de tra- j
vaux que n'en a jamais réalisé l'administra-
libérale.
Lejardinde la gare. II est mauvais, dit
le Progrès. Soit, meltons pour lui faire
plaisir qu'il soit mauvais, mais il vaut
toujours mieux que le terrain vague, aban
doned aux ordures, que maintenaitl'ancienne
administration.
Le boulevard Malou est tristesoit, mais il
est achevé; on commence k y batir. Les
libéraux l'avaient laissé en pitoyable état.
Le chemin de ronde extérieur de la gare k
la porte de Lille et de lk k la roule de Menin
et k la porte de Thourout est devenu une
jolie et agréable promenade, macadamisée et
cendrée; c'étaient auparavant des chemins
impraticables! Cet ouvrage sera continué
probablement cet hiver, de la porte de Thou
rout k la plaine d'Amour. Nombre de chemins
ont été améliorés dans la partie rurale au
grand contentement des agriculteurs, si né
gligés auparavant.
Le Progrès ponviendra-t il qu'il est animé
d'un esprit de parti qui se résout chez lui
par le dénigrement systématique La Lutle,
elle, en rage; e'est son état habituel.
Nous pourrions citer encore bien des
travaux: les égoüts par exemple; les bassins
et le chkteau d'eaula toiture de St-Martin
complètement renouvelée, celle des Halles
qui lesera bientöt.Les crédits sontau budget,"
etc. etc. II ri'y a pas un de nos monuments
qui ne soit l'objet de la sollicitude de nos
magistrats catholiques.
Tous ces travaux ont fourni de longues
journées de travail k nos ouvriers nui ne
s'en trouvent pas trop mal.
Et.résultat quin'est paskdédaigner.malgré
ces dépenses utiles ou nécessaires, notre
situation financière est bonne. Pas un sou
d'impóts en plus les excédents de compte
sont plus considérables qu'ils n'ont jamais
été.
Progrès, 'continuez votre polémique, elle
nous amuse; mais que doivent penser vos
vingt lecteurs, qui ont des yeux pour voir
A moins qu'ils ne soient comme vous....
Les vacances
maine L'hiver f'utur
SOMMAIRE L'automne de 4896.
La tempête de cette se-
Les cerfs-volants.
L'automne d'après le calendrier
commence seulement le 24 Septembre. On
s'en douterait fort peu dans nos contrées.
II en est de même du printemps, qui,
toujours d'après le calendrier s'ouvre Ie
24 Mars et nous arrive régulièrement tous
les ans, couvert de son manteau de neiges,
manteau qu'il garde soigneusement d'ordi-
naire jusqu'en été.
De sorte qu'on peut dire que, pour notre
climat, il n'y a en réalité que deux saisons
quatre moisd'été tout au plus, pendant les-
quels habituellement on grille, et au moins
huit mois d'hiver, pendant lesquels on gèle.
L'été de l'aunée présente a été particuliè-
rement chaud et sec. 11 a été favorable k la
aujourd'hui que Tauteur des plans s'est in- I campagne, toutes les productions de la
terre ont réussi. Par centre lautomue, quon
pourrait, par parenthèse, faire dater du
milieu d'Aout, a été franchement détestable.
Si on établissait pour les mois d'Aout et
de Septembre de 1896 un bilan des jours de
beau temps et de ceux de mauvais temps,
les derniers l'emporteraient de beaucoup sur
les premiers.
Et c'est dommage vraiment Cette belle
saison des vacances, quand elle est réelle-
ment belle et bonne, est une source de santé,
de profits et de plaisirs pour tout le monde.
Pour les personnes astreintes pendant le
reste de l'année aux fortes études et aux
grands soucis, inhérents k leur position
sociale; pour les jeunes gens ou même les
enfants, dont pendant dix mois de l'an, le
jeune cerveau a du distiller les ferments des
sciences ou des arts, un temps de calme
réparateur et de repos dans la tension de
l'esprit est non seulement salutaire, mais
même necessaire.
Pour l'ouvrier chez lequel pourtant, dans
la dépense des forces vives de sa nature, la
place est faite plus grande k la malière qu'k
l'idée,une époque fertile en plaisirs eten dé-
lassements do toute espèce, fait aussi le plus
grand bien. C'est justement k cette époque
des vacances, quand l'ardeur excitante des
grandes chaleurs cède le pas aux rafrai-
chissantes et douces journées de fin d'été,
que les réjouissances publiques dans les
villes et communes sont le plus nombreuses,
créant ainsi, pour ceux dont la bourse ne
permet pas de grands et loiritains voyages,
un appat excellent et fort tentant k des ex
cursions champêtres.
Pendant ces mois bénis d'Aout et Septem
bre k ce moment oü au tendre et frêle bour
geon du printemps, k la végétation luxuriante
de l'été, succède le fruit savoureux de l'au
tomne, tout est source de joie intime et de
calme réconfortant soit qu'on se promêne
sous le ciel toujours bleu de l'Italie ou le
long des lacs argentés de la suisse prés
des cimes neigeuses des Pyrénées ou sous
les rangées d'oliviers des odorantes villes
d'Espagne soit qu'on passé entre les buis-
sons épais k l'ornbre de nos bois touffus, ou
qu'on rêve dans les s ntiers pittoresques de
nos belles campagnes tout repose l'esprit
et le corps chez le penseur comme chez Par
tisan, pour le grand et le petit, le vieillard
ou l'enfant.
Mais pour tout cela, il faut nécessaire-
ment qu'il fasse beau et cette fois malheu-
reusement c'est ce qui a manqué. C'est
facheux, nous le répétons.
Non seulement la maussade pluie s'en est
beaucoup tröp mêlée pendant ces derniers
temps, mais aussi le vent et la tempête de
véritables cyclones ont sévi.
Cette semaine entr'autres, nous avons été
gratifiés d'un petit temps d'automne, dont
nous garderons le souvenir.
A la campagne, des arbres entiers ont été
renversés par centaines d'autres, comme
on le voit k chaque pas, même aux boule
vards qui entourent la ville, ont été coupés
en deux ou dépouillés de leurs branches
principales. De plus,une foule de cheminées
ont été abattues et même, des maisons ont
été k demi démolies en un mot p'a été
une véritable dévastation.
Pour couronner le tout, on nous prédit
un hiver précooet fort rigoureux. On pré-
tend que l'abondance des noix et des baies
auxaubépinesetc. sont des indices, qui ne
trompent que rarement, de gelées fortes et
de longue durée. D'un autre cóté des jour-
naux du midi de Ia France, ont signalé
dans leurs provinces, la présence préma-
turée des grandes échassiers de mer,
nommés flaments», qui ne viennent géné-
ralement que plus tard, au moment oü les
froids vont commencer
Espérons que ces facheuses prédictions
seront démenties par les faits. Espérons
encore que l'année prochaine les mois de
vacances seront meilleurs et plus propices,
aussi bien pour les plaisirs des grandes per
sonnes, que pour les jeux des jeunes élèves.
Un des principaux et des plus poétiques
jeux enfantins, pendant les vacances, et,
avouons le, que nous aimons assez k voir, ce
sont ces cerfs-volants qu'on voit se balancer
gracieusement du moment qu'il fait un peu
de vent, dans les airs et souvent k des hau
teurs prodigieuses.
Ce mois-ci, par suite des jours de mauvais
temps, ils ont été plus rares que les autres
années.
Et puisque nous parions de cerfs-volants,
il parait que ce jeu devient un sport en régie
en Angleterre, chez les adultes même. Seu
lement les modestes cerfs-volants de chez
nous, prennent lk bas des dimensions telles,
quils se transformeront bientöt en petits
ballons.
En Chine, il y a Iongtemps on voit par
lk qu'il n'y a jamais rion de neuf sous le
soleil--que le jeu ou plutót la joüte des
cerfs-volants est en grand honneur. Pour les
Célestes, le prix obtenu sur ce terrain est
considéré comme un heureux pronostic pour
les luttes futures du jeune futur savant, et un
piécuiseur de distinctions plus sérieuses.
Les concurrents font monter d'énormescerfs-
volants, k la ficelle conductrice desquels, de
distance en distance, plusieurs petits mor
ceaux de verre, tranchants, sont attachés.
Ainsi armés, ils s'efforcent d'engager leur
corde, dans celle de leurs adversaires, afin
de la couper. Celui qui a abattu de la sorte
les enginsdes autres, est proclamé vainqueur
et repoit un beau prix. La commission qui
le lui décerne est composée d'autorités et
d'hommes fort graves, qui attachent une
véritable importance k ce premier essai
d'intelligence et d'habilité chez les
lutteurs.
jeunes
Conversion
et souscription
sans frats.
informe les porteurs d'obligation Gand 4868
1880 et 1883 qu'elle se change de la con
version des dits titres.
On peut souscrire aussi dés maintenant
aux titres du nouvel emprunt.
Ungrand nombre d'obligalionsdes anciens
emprurits, sorties aux tirages avec prime,
n'ont pas encore été présentées au rem-
boursement. La Banque se met k la disposi
tion du public pour vérifier gratuiteraent les
tirages. m
Monseigneur l'Evêque a nommé Profes-
seur de théologie morale au grand Séminaire.
M. Desmet, Licencié en théologie de l'Uni-
versité de Louvain, en remplacement de M.
le chanoine Lahousse, Pénitencier de la ca-
thédrale de St-Sauveur, qui a prié Sa Gran
deur de le décharger de ses fonctions de
professeur.
Inspecteur diocésain des colléges épisco-
paux, M. le chanoine Rommel, licencié en
philologie et lettres, principal du collége St-
Louisk Bruges, en remplacement de M. le
chanoine Dambre, devenu archiprêtre de Ia
cathédrale.
Principal du collége St-Louisk Bruges,M.
Vervaeke, principal du collége épiscopal de
Menin.
Principal du collége épiscopal de Menin,
M. Hollebecq, Licencié en philologie et let-