msmm ■HUN» AVI x%/qué|2I m*!w m—J lyHI >>v 31 Année. N° 3193. stam; VILLE D'YPRES. CONSEIL COMMUNAL CONSEIL COMMUNAL Les scandales de Gand et la presse Yproise. /'S-M '»Js mrêsm m$*11 sSKIia w BK' -'■* On s'abonné rue du. Beurre, 36, a Ypres, et tous les bureaux La JOURNAL, B'YPRjSS paraït le Morcredi et lo Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 50 e. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnemonts sont d'un an et so régularisent tin Décembre. Les articles et communications doivent être adrossos franc de port A l'adrosse ei-dessus. de poste du royaume. Les annonces eoütent 15 centimes la ligne.Las réclames dans le corps du journa pour 30 centimes la ligne.— Les insertions judiciaires1 franc la ligne Les numéros supplé- mentaires content 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique exeepté les 2 Flandres) s'adresser A I'Agence iHavas Bruxellos, rue de la Madeleine n° 32 at a Paris, 8, Place de la Bourse. Nous apprenons aveo la plus vive satisfaction que I'Sminent Conféren cier le T. R. P. van Tricht viendra donner une conference an profit des écoles gardienne adoptees, le Lundi 16 Novembre prochain. La conference se donnera en la Salle iweins a 6 heures du soir. Sujet: l'Enthousiasme On peut. dès a present se procurer des cartes chez Mesdames Iweins d'Eeckhoutte, Présidente de l'oeuvre, Fraeys, Van den Berghe et an bureau du Journal d'Ypres rue an beurre. Carle personnelle 2 frames. Carte de familie g frames. On pourra également so procurer fles cartes a l'entrée de la saile. Séance du 24 Octobre 1896. (Suite.) Instruments de musique. L'affaire, est de nouveau remise. M. Fraeijs. Je demandela parole. Je suis extrèmement étonné qu'on ait rayé de l'ordre du jour pour la seconde fois, ce point et j'insiste pour en parler encore aujourd'hui. Les instruments del'Harmonie Communale sont défectueux et il est matériellement impos sible d'en faire un usage convenable doréna- vant. Ne pourrait-on prendre 3200 fr. soit a l'em- prunt soit a la somme que vous venez de rece- voir de la Province. M. Ie Président.—La Province ne donne que l'argent avancée par la ville. Le Gouvernement a du en faire de mêrne et reconnaitre que j'avais raison. M. Fraeijs.—Demandez dans ce cas un crédit sur Ie budget de 1897. M. Colaert. Je me joins a M. Fraeijs pour insister, afin que Ton vote encore aujourd'hui sur ce crédit. Nous nous attendions depuis longtemps a ce que M. le Bourgmestre fit lui mêrne la proposition de voter un crédit destiné h l'achat de nouveaux instruments. Ei e'est au contraire lui qui nous refuse la chose quand nous lui en faisons la demande. 11 tient plus encore a son argent qu'un Ministre des Finances. Je ne veux pas lui en faire un reproche, loin de lk;seulementila suppriméles subsidesqu'on accordait d'habitude aux petites sociétés d'agré- ment et retranché Ie cortège de l'académie; nous supposions par conséquent que c'était dans le but de garder l'argent pour la musique, mais nous sommes de nouveau trompés. M. Fraeijs l'a très-bien dit, il nous est impos sible de continuer jouer, si on n'achète pas de nouveaux instruments. Vul'excellente situation des finances communa- les et surtout parce que cela nous a été promis, j'ose engager mes honorables collogues h voter le crédit. Je ne veux cependant pas semer la di vision au sein du Collége Echevinal et e'est pourquoi je suis persuadé que tous les conseil- lers, M. le Bourgmestre en tête, voteront notre projet. M. Fraeijs. Les intéréts seuls du boni de i'année dernière sont suffisants pour nous pro curer des instruments convenables. M. le Président. D'abord et avant tout jo dois faire observer que je n'ai pas promis des instruments. M. Coiaert. Nous l'avons promis et vous également, lors du concert national, si je me rappelle bien. M. le Président. Les promesses ne lient que ceux qui les ont faites. Quant a ce qui est du Concert national, e'est une fête qui a réussi 011 ne peut mieux, et si j'ai promis alors des instruments, c'était avant le concert, mais j'ai été heureux de voir que de nouveaux instruments n'étaient pas nécessaires pour le concert. Si la situation du trésor communal n'est pas mauvaise ce n'est pas une raison de faire des prodigalités. M. Colaert parlait des subsides que nous avons supprimés. Eh bien! j'en suis heureux, car c'était une source d'abus véritables. M. Begerem. Et le cortège de l'Académie des beaux-arts. M. le Président. Nous en parlerons plus tard, et jo pense que vous me donnerez raison. M. Begerem. Si vous deviez mettre la sup pression de ce cortège aux voix, le conseil serait d'un tout autre avis que vous. M. le Président. Quand le Conseil saura mes motifs d'agir ainsi, il sera, sans l'ombre d'un doute, d'un avis tout a fait opposé. D'ailleurs, pour le moment, nous avons des difïlcultés au sujet du programme de l'école industrielle. Dans la discussion des budgets au Sénat, M. le Ministre Nyssens m'a donné raison, mais M. le ministre De Bruyn a nommé une commission pour examiner la question et ce sont justement des partisans de l'ancien système qui sont membres de Ia Commission. M. Colaert. On devrait faire comme en Angleterre laisser les villes libres de suivre le programme qu'elies préfèrent, et donner des subsides suivant les résultats. M. le Président. Sans doute. Dans tous les cas, si l'Etat et la Province refusaient d'intervenir, je suis d'avis que nous devrions maintenir quand même l'Ecole a nos frais. Pour le moment, il m'est impossible de dire oü nous sommes quant aux finances pour I'année 1897. Et quoique je 11e sois pas contre le crédit de 3200 fr. il serait cependant impos sible de le voter aujourd'hui. M. Fraeijs. Remettons cette question a huit jours. M. le Président. Je n'y vois pas d'incon- vénients- M. Colaert. Vous voyez bien que nous ne sommes pas contre.... l'harmonie au conseil communal. Folds et mesures. M. Boone se plaint de la fagon d'agir scan- daleuse des vérificateurs des poids et mesures qui persécutent de toutes manières les négo- ciants. Toutes les balances qui ne sont pas selou le modèle qu'ils préfèrent sont supprimées et doi- vent être remplacées. Qn se plaint de tous cotéset je demande a Monsieur le Bourgmestre qu'il fasse usage de son influence comme sénateur et Bourgmestre pour faire cesser ces persécutions. M. Colaert. Je me joins a M. Boone. Ce sont non seulement des difïlcultés, mais rnème des procés qui surgissent etternissent l'honneur et la réputation des commergants, car ils sont soupgonnés par Ik de vouloir frauder sur le poids ou la mesure. M. le Président et M. Colaert s'engagenta tra- vailler de fagon a faire cesser eet état de choses déplorable. Comptes de la ville pour 1895. M. Ie Président donne lecture des divers arti cles. Nous y voyons que le marché au beurre a l'année précédente. II n'est done pas encore mort, comme les libéraux l'avaient prétendu en 1891. Les comptes sont approuvés a l'unanimité et la séance est close a 7 heures du soir. Séance publique du du 7 Novembre 1896, d 5 heures du soir. 1. Communications. 2. Dépot du rapport sur l'administration et la situation des affaires de la ville en 1895. 3. Dépot du budget communal pour 1897. 4. Détournement du sentier n°20; procés verbal d'ecquête. 5. Vente d'un terrain au boulevard Malou; procés verbal d'enquête et cahier des charges. 6. Droit d'abaftage; procés verbal d'en quête. 7. Achat d'instruments de musique. 8. Achat d une pompe h incendie. 9. Ecole de musique budget pour 1897. 40. Académie des beaux arts idem. 11. Ecole industrielle idem. 12. Bureau de bienfaisance cession d'une lisière de terrain a l'Etat. 13. Fabrique d'église St Nicolas compte 1895 et budget 1897. 14. Règlement et tarif sur les sépuitures révision. Nous devions croire que les jour- naux libéraux d'Ypres, qui setaient tüs au sujet des affaires du Fooruit dont tous les journaux indistincte- ment s'oceupaient tous les jours, feraieut connaitre a leurs lecteurs le jugement rendu par le Tribunal de GandjCondamnant Anseele et consorts. II n'en est rien. Le Progrès se borne a dire que le Tribunal a condamné Anseele, Beer- block et Foucaert a neuf fois 10 fr. d'amende ou 18 jours de prison, sans application de la condamnaiion condi- tionnelle et les autres prévenus, Van Be veren, Sellers et VanGyseghem de légères amendes, conditionnelle- ment. Le Weekblad ne souffle mot. La Lutte dit bien quelque chose mais e'est pour,a bins,tar delaRéforme, blanehir Auseele et consorts. Du jugement, rien. De sorte que si les lecteurs de nos journaux libéro- radico-socialistes, qui ne lisent que les feuilles locales, veulent un jour re- trouver le jugement de Gand, pour- tant très-intéressant et surlout très- édifiant, ils devront recourir au Jour nal d'Ypres, qui a tenu exactement ses lecteurs au courant de l'affaire du V ooruit. La Lutte saisil l'occasion du procés Anseele et consorts pour dire que le cas de ces socialises n'a rien de com parable avec celui des indiistriels qui frappaient leurs ouvriers d'amendes dont le produit passsait dans leurs poches, ni avec celui de ces autres in- dustriels que M. Anseele a flétris du nom de Cartouche et C'e, parcequ'ils volaient le salaire de leurs ouvriers. La consoeur rouge-tendre constate même que la justice est beaucoup plus expéditive lorsqu'il s'agit depoursuivre une cooperative socialiste que lorsqu'il s'agit de poursuivre des patrons bri- quetiers.... Nous sommes d'avis que tous les délinquants doivent être poursuivis quand ils sont coupables. Les préve- nus doivent même être très-recon- naissants en vers la Justice de pouvoir vider sans retard leurs démêlés avec elle. Mais ceux-la qui posent pour des parangons de vertu et qu i se permet- tent d'accuser publiquement leurs semblables des fautes qu'ils com- mettent eux-mêmes, suivant en cela l'exemple des odieux Pbarisiens,ceux- la doivent être collés les premiers au pilori. Et, quoiqu'eu disc La Lutte et ses amis, Anseele et consorts sont au pilori et ils y resteront. II y avait du reste un motif spécial pour juger promptement les prévenus SS «3 «\vwj «kan RAPPOR'rfi CETTE ANNÉE 3500 fr. DE PLUS QUE ORDRE DU JOUR I ft

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 1