Italië. Angleterre. Nouvelles Diverses. souscrites par les conlribuables pour l'impót dü a l'Etat servent de base k l'imposition provinciale élablie sur ces chevaux. Les art. 2,3,4,5,6, et 8 et 10 du présent règlernent sont rendus applicables k la perception de la taxe provinciale établie sur les chevaux désignés sous les litt. b et c de i'art. 11 ci-dessus. M. Van den Bussche (fl.) demande quelques explications au sujet des modifications pro- posées. Le second paragraphe entraine une augmentation de charges. L'honorable mem- bre le prouve par l'exemple de la commune d'Ardoye, dont il est le bourgmestre. Or, il n'entre pas dans l'intention de l'honorable numb re de voter une augmentation de charges. M. De Laet (fl). 11 y a deux raisons pour lesquelles cel objet a été porté k l'ordre du jour de celte session. D'abord il s'agit de savoir si la taxe de 10 fr. est applicable aux chevaux mixtes. La direction des contribu tions a décidé que tous les chevaux employés au commerce ou servant k l'exercice d'une profession devaient être rangés dans cette catégorie. G'est pour trancher cette question que le conseil doit se prononcer. Puis la commission veut introduire un dégrèvement en faveur des chevaux des petites gens. Ge que la province recevra de moms de ce chef, sera récupéré par la plus value de la taxe qui sera pergue sur les che vaux des industriels et eommergants rangés dans une classeplus élevée de patentables. M. Vercruysse. II ne s'agit pas de l'éta- blissement d'une nouvelle taxe mais d'une simple interprétention da règlernent volé l'an passé. Un louageur de voiture payerait, mais un grand industriel ne payerait rien si certaine interprétation devait prévaloir. 11 faut empêcher pareilles conséquences par une disposition plus rationnelle ne prêtant pas k controverse. Ce ne sera que justice. Jusqu'ici l'industrie participait trés peu aux charges provinciales. II s'agit de l'alteindre dans une mesure assez réduite au surplus. M. Van den Bussche (fl). L'an passé nous avons frappé seulement les chevaux mixtes, chevaux k deux usages. Aujourd'hui on frappe tous les chevaux employés au com merce. Si on ne frappait que les grands nëgociants, je ne protesterais pas mais il n'en est pas ainsi, ce sont surtout les petits négociants qui se trouveront atteiats. G'est l'effet que j'ai puconstater citez moi. Le conseil serait trompé dans ses prévi- sions, le produit devant dépasser la recette prévueau budget pour une somme notable. M. Loontjes (fl.) demande le renvoi de la discussion k demain, pour permettre de pré senter éventuellemenl un amendement. M. Vercruysse. Un simple vélocipède paye 10 fr. de taxe. Et le possesseur d'un cheval employé dans le commerce et l'in dustrie ne payerait rien Ce ne serait pas lk de l'égalité. M. Goethals. Nous ne voulons pas que la petite industrie soit frappée. M. Vercruysse. Nous ne demandons p.;s d'augmentation de rendement. Et nous vou lons exempter les calégories de petits paten tables. Vérification des poids et mesures. M. le président donne lecture d'un voeu proposé par M. Garlier et consorts en faveur de la révision de la législation et des in structions réglementant la vérification des poids et mesures. M. Carlier (fl). Cette question a été sus- cilée samedi au conseil communal de Bruges. L'honorable bourgmestre a engagé k cette occasion ceux qui auraient k se plaindie, k formuler leurs griefs. Le mécontentement est général. M. Car lier cite des fails. On ne sait k quot s'en tenir. C'est le bon plaisir qui règne en cette matière. Les indemnités qu'on exige sont exagérées et arbitraires. Je connais des en- droits que le vérificateur quitte emportant jusqu'k 500 fr. alors que le travail et la matière fournies représentent k peine une vingtaine de francs. M. Carlier cite encore ce fait d'un petit négociant qui jusqu'k trois jours de suite k dü se présenter dans l'après diner avanl que ses poids et mesures eussent enfin été poin- gonnés. Ce sont trois demi journées de sa- laires perdues. Et entretemps, la boutique étant dëgarnie des poids et mesures, le pauvre homme n'a rien pu vendre Adhesion sur tous les bancs). M. De Laey (fl.) appuye les remarques de M. Carlier. A la première vérification on met un peu de plomb dans le poids; k la seconde ou l'öte. Et chaque fois on peut payer. C'est inexplicable et inadmissible. (Adhésion). Plusieurs membres. C'est trés vrai M. Goethals. II est absolument nécessaire de prendre sans retard des mesures éner- giques pour faire cesser une situation réalle- mentintolérable. Le voeu est adopté. M. De Groote lit le rapport sur t'inscrip- tiou d'un crédit de 12.000 fr. pour l'acquisi- tiou par la province de reproducteurs d'élite. Ce rapport est renvoyé k la 3me commission. Sur la proposition de M. J. Verhaeghe il sera discuté au chapitre du budget qui se rapporte k eet objet. La séance est levée k 1 h. Aujourd'hui séance k 10 h. La conversion de la princesse Hélène de Montenegro. Bari, Jeudi, 22 Octobre. La princesse Hélène, accompagnée du due de Gênes, représentant le Roi, et le prince de Naples, se sont rendus, Mercredi, dans les carrosses de la Cour, k l'église St-Nioolas au milieu de vives acclamations. Les princes Nikila et Mirko, ainsi que la princesse Anne avec leurs suites, sont restés k bord de la Savoya. Malgré la pluie, le cortège qui s'est rendu k l'église était trés brillant; il comprenait 40 voitures, dont 7 carrosses de la Cour, qui ont défilé errtre une double haie de soldats, aux acclamations de la foule, landis que les troupes rendaient les honneurs les rues étaient pavoisées aux couleurs monténégri- nes et italiennes. Aux fenètres et aux balcons, les curieux agitaient des mouchoirs et jetaieut des tleurs. Au seuil de l'église les princes ont été regus par le clergé la fagade de l'église était splendidemeru décoróe et le sauctuaire bril- lamment illuminé. La princesse Hélène a fait profession de foi calholique le due de Gênes, le prince de Naples et leurs suites, le ministre de la justice et ie ministre des affaires étrangères de Monténégro étaient présents k ia cérémo nie. Une messe solennelle a été chantée ensuite dans la grande nef. Pendant la cérémonie, des salves de coups de canon ont été tirées. La sortie de l'église a eu lieu,k 11 1/2 h., au son des cloches. Le public a fait une ovation au prince de Naples et k la princesse Hélène. Le prince de Naples, le due de Gênes et les princes monlénégrius, après avoir regu les autorités, sont partis k 10 heures du soir pour Rome, au miiieu des acclamations de la foule. Le prince de Naples précédait d une heure, dans un tram spécial, le train qui conduit k Rome ia princesse Hélène et ses augustes parents. Notable conversion. Le Catholic Tirnes annonce une conversion qui fait grand bruit, li sagit d'un éminent cleryyman de l'église anglicane, le Rév. Dr David Lloyd Thomas, diplomé d Oxford, pasteur de la paroisse de Waythe (Lincolns hire), qui se convertit k la foi catholique avec sa femme et ses six enfants, deux fils et quatre filles. Pauvre pendu Beaucoup de nos lecteurs connaissent, du moins de impu tation, le pendu du boulevard du Nord, M. Durand. Pendant le jour, il prend de temps k autre un repos bien mérité par eet exercice maca bre. Mercredi (jour de bourse) le pendu avait obtenu un immense succès Quanlité de pro- vinciaux étaient venus le voir. Moralité la recette avait été trés forte Dans l'après midi, k l'heure oü Je dome- stique de M. Durand devait venir le dépen- dre, il ne parut point. La fatigue etl'impatience du pendu étaient extrêmes. Un quart d'heure se passa, puis un deu- xième, un troisième.... M. Durand restait toujours pendu, et son domestique invisible. Les soufïrances du pendu devaient être intolérables. A tpl point que le personnel de l'établisseuiem oü il était exposé s'inquiéta et le dépendit. Oui, il était temps Un peu remis de sa longue pendaison, M. Durand passa dans un cabinet attenant k la salie et constata la disparition de son porte feuille contenant sept beaux billets de 100 francs. M. Durand eut beau faire appeler son do mestique, comme lui, un Frangais, celui ci restait introuvable. Au lieu de dépendre son maitre, il avait dépeudu son pardessus et l'avait délesté de la somme citée plus haut, puis il avait pris la fuite. Durand n'a eu d'autre ressources que de se rendre au commissariat de la rue de Lig- ne, oü il a conté sa mesaventure. Le signalement du fugitif qu'on croit par ti pour ia France, a été transmis k tous les commissariats de l'agglomération. Voir aux annonces les Grands Magasins du Printemps de Paris. Terrible accident de tra vail. La populaiion ouvrière de Ver- \iersa été vivement émue Jeudi, par un terrible accident de travail qui s'est produïi a la filature Peitzer et fils, k Verviers. Un ouvrier, nommé J.-B. Dewitte était occupé k réparer un engrenage, iorsque tout kcoup Ie cylindre aupi ès duquel il sa trou- vait, s'est mis en mouvement. Le malheu- reuxaeu les jambes terriblement broyées. Il a été retiré de sa terrible position dans un état absolument lamentable. Dewitte, agé de 56 ans, marié et père de familie, qui travaillait k la filature Peitzer depuis quarante ans, a été transporté k l'höpital de Verviers, oü des soins empressés lui ont été prodigués. Le tour du monde a velos. Mardi soir sont arrivés k Liége deux cyclistes viennois, MM. Julius Brandstottner et Sigmund Braqumann, attachés tous deux k la rédaction d'un grand journal de Vienne, et qui ont entrepris le tour du monde k bicyclette. Part s de Vienne le 16 septembre dernier, ils comptent avoit accompli leur itinéraire dans deux ans. Les deux vélocemen ont été regus, mardi soir, au Sport vélocipédique liégeois, qui leur a fait le meilleur accueii. Les intrépides voyageurs sont partis mer credi après-midi pour Bruxelles, emportant de l'hospitalité liégeoise le meilleur souve nir de Bruxelles, ils comptent se rendre k Paris, Bordeaux, Madrid, et de lk enAfrique. Un krach a Mouscron. II n'est bruit, k Mouscron et dans les environs, que de la disparition d'un agent de change de la rue des Stations, Emile Phalempin agé d'une quarantaine d'années. Phalempin a quittéMouscron Samedi matin pour une destination inconnue, sa femme l'accompagnait. Cette nouvelle, répandue comme une trai- née de poudre, a été l'occasion d'une vérita- ble procession de créanciers, se lameritant et venant réclamer, soit de l'argent, soit des titres. Le parquet de Courtrai, informé de cette disparition, sest rendu k Mouscron oü il est arrivé Jeudi, k 1 heure 40. Les magistrats ont longuement interrogé M. Gauthier, i'ern- ployé de l'agent de change. Le coffre-fort a été ouvert, les fivres ont été saièis et les scellés apposés sur toutes ies portes. Depuis plusieurs mois.M. Phalempin avait fait des spéculations malheureuses ei les clients qui se présentaient chez lui pour le remboursement des titres, recevaient comme réponse que M. Phalempin ne disposait pas de fonds disponibles pour le moment. Le passif est assez considérable il varie- rait, d'après un employé de l'agent de chan ge de six k huit cent mille francs. Lesépoux Phalempin ont abandonné leurs dix enfants, dont cinq gargons, actuellement au collége de Mouscron, et cinq filles, k l'institution de Kain-lez-Tournai. Cet événement a causé une vive émotion k Roubaix et Tourcoing, oü plusieurs person- nes avaient des dépötschez l'agent de change de Mouscron. La bicyclette a Chicago. 11 parait que, depuis queique temps, k Chica go, ia bicyclette lenüait 5 se substiluer k la voiture des bébés. Papas et mamans, aimant k monter k bicyclette, avaient pris l'habitude d'emporter avec eux leurs enfants, et un industrie! était en train de faire fortune en fabric'int pour ceux-ci, d'élégants paniers s'adaptant sur le devant des vélocipèdes. L'habitude de promener ainsi les bébés s'était propagée si rapidement k Chicago que la Société protectrice de l'enfance a cru de voir intervenir. Des consultations ont été demandées aux médecins les plus en renom de la ville, et la plupart se sont prononcés, dit-on, contre la substitution de la bicyclette aux voitures des bébés. Ils auraient déclaré que la rapidité de la bicyclette et son mouve ment irrégulier étaient de nature k exercer une action facheuse sur le cerveau des en fants. En conséquence, la Société protectrice de l'Enfance de l'Illinois a décidé de pour- Demandez chez M. JANSSENS-MONEY, rue au beurre, les cigares de José Tinchant y uonzalès C'8 successeurs deTiüchaut l'rères, 15-17 rue Breydel, Anvers. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2