SILENCIEUX
E. MORTIER-DEGROÖTE,
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Un terrible accident a
Warnêton.
Aetes Officiels.
Breyeté S. G. P. G.
Etude de Mtre LANNOY,
IMPORTANTE VENTE
publique
U MEILLEURE - Li MOINS CHÉRE.
cd *r
S A N tl, L N G E V I E
LA BOITE 1 FR. 80
Saint Viatique avec toutes les marques de la
plus sincère dévotion. Sur ce, il demanda
son petit livre de i'oflice de la Salute Vierge,
des défuols. etc et essaya de lire pendant
queje récilais les prières de l'Extrême Onc-
tion, mais il ne pu iéussir vu que ses lunet
tes avaient été brisées it l'occasion de l'un de
ses éviinouissernents. Alois de répéter k
haute et intelligible voix JésusMarie
Joseph! ayez pitié de tnoi souffrance...
souffrance... souffrance et la mort. O mon
Dieu, si c'est voire trés sainte volonté...
et en même temps il faisait le signe de la
croix el haisait son petit livre de dévotion.
Dans les trois autres visites quj'eus le
bouhcur de lui faire (avant mon départ le
samedi b 2 h. 1/2 pour une de mes missions),
la Soeur, le docteur et le garde-malade con-
statèrent avec grande édificatioii que son dé-
lire continu cessait au moment de ma visite
et qu'il acceptait de ma main les médicines,
lait, etc, que personne autre nepouvait lui
faire prendre. Je lui donnai l'indulgence
plénière en cas de mort quelques heures
seulement avant mon départ, il ne pouvait
plus articuler aucun mot, mais il jouissait
encore de sa pleine connaissance.
II mourut une heure aprés mon départ, ft
3 h. 1/2 del'après midi, le Samedi 26Sep-
tembre, laissant b tous l'impression de la
plus pieuse édification. Quelle consola
tion pour vous tous de savoir qu'il est mort
un Samedi, jour consacré k notre bonne
Mère du ciel, le saint scapulaire sur la poi-
trine et le petite office de la Sainte Vierge
entre les mains
Un entrepreneur catholique des pompes
funèbres prit soin de ses restes morlels, qui
furent transports k l'Eglise américaine, le
Dimanche, k 4 heures de l'après midi, oü
l'un de nos Pères récita toules les prières de
l'absoute.
Le lendemain Lundi, ce même Père oftrit
le trés saint sacrifice de la messe pour le
repos de I'S me de votre cher défunt.
Je garderai foute ma vie le souvenir de la
mort édifianie de ce docteur en droit, mou-
rant, en pays étranger, loin des siens, avec
une paffaite résignation k la volonté du bon
Dieu et un complet détachement des choses
d'ici bas.
Comme je le disais au commencement, je
n'ai pu obtenir de lui ancun renseignement
au sujet de sa familie, voilk pourquoi j'ai
cru devoir faire parvenir k qui de droit cette
présente lettre par l'entremise de M. le curé
de Furnes.
En union de bonnes prières, de saintes
oeuvres et d épreuves généreusement accep-
tées et offertes pour le repos de 1 ame du cher
défunt.
Tout k vous en N. S.
(Signé) J. Akthuis, S. J.
On écrit de Warnêton Le hameau de> la
Citadelle a été, samedi soir, le théatre d'un
terrible accident.
Vers 6 heures, Mme Wafel-Vandamme, ca
baretière, était sortie un instant pour aller
chercher du char bon dans un réduit situé
dans la cour.
Prés de ce réduit des ouvriers magons é-
taient occupés k construire un mur devant
servir de pignon.
Au moment que Mme Wafel passait prés de
ce mur avec ses deux enfants qui laccom-
pagnaient, la construction sébranla et les
briques tombèrent sur les trois personnes.
Mme Wafel ainsi que ses deux enfants fu
rent ensevelis par les débris.
II fallut, pour les retirer de leur terrible
position, enlever une k une les pierres qui
leur cacbaient complement la vue.
Wafel portait une large enlaille k la
tête, d'oü s'échappait du sang en abondance;
la blessure mesure pas moins de 12 centi-
mètres de longueur.
Elle porie en outre de multiples contu
sions sur tout le corps. Les deux enfants
ont également le corps recouvert de bles
suresf mals, heureusement, aucune nes
mortelle.
M le docteur Durasnel, mandé a urgence,
arriva de suite sur les lieux et prodigua ses
soins aux victimes.
Seul, l'état de la mère est trés grave.
Par arrêté royal du 19 Octobre 1896. La
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