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VILLE D'VPRES.
CONSEIL COMMUNAL
CONSEIL COMMUNAL
Les scandales de Gand
et Ia presse Yproise.
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g?S
Nous appi'enons aveo la plus vive
satisfaction que l'Eminent Conféren
cier lc T. R. P. van Tricht viendra
dormer une conference an profit des
écoles gardienne adoptees, le Lundi
16 Novembre prochain.
La conference se donnera en la
Salle 1 weins a 6 heures du soir.
Sujet: l'Enthousiasme
On peut. dès a présent se procurer
des cartes chez Mesdames Iweins
d'Eeckhoutte, Présidente de l'oeuvre,
Fraeys, Van den Berglie et an bureau
du Journal d'Ypres rue au beurre.
Carle personneile 2 francs.
Carle de familie 5 francs.
On pourra égalernent se procurer
des cartes a l'entrée de la saile.
Séance du 24 Octobre 1896.
(Suite.)
Instruments de musique.
L'affaire est de nouveau remise.
M. Fraeijs. Je demand®a parole.
Je suis extrêmement étonné qu'on ait rayé de
l'ordre du jour pour la seconde fois, ce point et
j'insiste pour en parler encore aujourd'hui.
Les instruments del'Harmonie Communale
sont défectueux et il est matériellement impos
sible d'en faire un usage convenable doréna-
vant.
Ne pourrait-on prendre 3200 fr. soit a I'em-
prunt soit a ia somme que vous venez de rece-
voir de la Province.
M. Ie Président.—L.a Province ne donne que
l'argent avancée par Ia ville.
Le Gouvernement a du en faire de mêrne et
reconnaitre que j'avais raison.
M. Fraeijs.—Demandez dans ce cas un crédit
sur le budget de 1897.
M. Colaert. Je me joins a M. Fraeijs pour
insister, afln que l'on vote encore aujourd'hui
sur ce crédit. Nous nous attendions depuis
longtemps a ce que M. le Bourgmestre fit
lui même la proposition de voter un crédit
destiné k l'achat de nouveaux instruments.
Et c'est au contraire lui qui nous refuse la
chose quand nous lui en faisons la demande. 11
tient plus encore a son argent qu'un Ministre
des Finances.
Je ne veux pas lui en faire un reproche, loin
de lk;seulementila suppriméles subsides qu'on
accordait d'habitude aux petites sociétés d'agré-
ment et retranché Ie cortège de l'académie;
nous supposions par conséquent que c'était
dans le but de garder l'argent pour la musique,
mais nous sommes de nouveau trompés.
M. Fraeijs l'a très-Men dit, il nous est impos
sible de continuer a jouer, si on n'achète pas de
nouveaux instruments.
Vul'excellente situation des finances communa
le s et surtout parce que cela nous a été promis,
j'ose engager mes honorables collégues a voter
le crédit. Je ne veux cependant pas semer la di
vision au sein du Collége Echevinal et c'est
pourquoi je suis persuadé que tous les conseil-
lers, M. Ie Bourgmestre en tête, voteront notre
projet.
M. Fraeijs. Les intéréts seuls du boni de
l'année dernière sont suffisants pour nous pro
curer des instruments convenables.
M. Is Président. D'abord et avant tout je
dois faire observer que je n'ai pas promis des
instruments.
M. Colaert. Nous l'avons promis et vous
égalernent, lors du concert national, si je me
rappelle bien.
M. le Président. Les promesses ne lient que
ceux qui les ont faites.
Quant a ce qui est du Concert national, c'est
une fête qui a réussi 011 ne peut mieux, et si j'ai
promis alors des instruments, c'était avant le
concert, rriais j'ai été heureux devoir que de
nouveaux instruments n'étaient pas nécessaires
pour le concert.
Si la situation du trésor communal n'est pas
mauvaise ce n'est pas une raison de faire des
prodigalités.
M. Colaert parlait des subsides que nous
avons supprimés. Eh bien! j'en suis heureux,
car c'était une source d'abus véritables.
M. Begerem. Et le cortège de l'Académie
des beaux-arts.
M. le Président. Nous en parlerons plus
tard, et je pense que vous me donnerez raison.
M. Begerem. Si vous deviez mettre la sup
pression de ce cortège aux voix, le conseil serait
d'uu tout autre avis que vous.
M. le Président. Quand le Conseil saura
mes motifs d'agir ainsi, il sera, sans l'ombre
d'un doute, d'un avis tout a fait opposé.
D'ailleurs, pour ie moment, nous avons des
difilcultés au sujet du programme de l'école
industrielle. Dans la discussion des budgets au
Sénat, M. le Ministre Nyssens m'a donné raison,
mais M. le ministre De Bruyn a nommé une
commission pour examiner la question et ce
sont justement des partisans de l'ancien système
qui sont membres de la Commission.
M. Colaert. Ou devrait faire comme en
Angleterre laisser les villes libres de suivre
le programme qu'elles préfèrent, et donner des
subsides suivant les résultats.
M. le Président. Sans douie.
Dans tous les cas, si l'Etat et la Province
refusaient d'intervenir, je suis d'avis que nous
devrions maintenir quand même l'Ecole a nos
frais.
Pour le moment, il m'est impossible de dire
oil nous sommes quant aux finances pour
l'année 1897. Et quoique je 11e sois pas contre
le crédit de 3200 fr. il serait cependant impos
sible de le voter aujourd'hui.
M. Fraeijs. Remettons cette question h
huit jours.
M. le Président. Je n'y vois pas d'incon-
vénients.
M. Colaert. Vous voyez bien que nous ne
sommes pas contre.... l'harmonie au conseil
communal.
Poids et mesures.
M. Boone se plaint de la fagon d'agir scan-
i daleuse des vérificateurs des poids et mesures
i qui persécutent de toutes manières les négo-
I ciants.
Toutes les balances qui ne sont pas selon le
modèle qu'ils préfèrent sont supprimées et doi-
vent être remplacées.
On se plaint de tous cotésel je demande a
Monsieur le Bourgmestre qu'il fasse usage de
son influence comme sénateur et Bourgmestre
pour faire cesser ces persécutions.
M. Colaert. Je me joins a M. Boone. Ce
sont non seulement des difficultés, mais même
des procés qui surgissent etternissent Phonneur
et la reputation des commergants, car ils sont
soupgonnés par la de vouloir frauder sur le
poids ou la mesure.
M. le Président et M. Colaert s'engagent a tra-
vailler de fagon h faire cesser eet état de choses
déplorable.
Comptes de la ville pour 1895.
M. le Président donne lecture des divers arti
cles.
Nous y voyons que le marché au beurre a
RAPPORTÉ CETTE ANNÉE 3500 fr. DE PLUS QUE
l'année précédente. II n'est done pas encore
mort, comme les libéraux l'avaient prétendu
en 1894.
Les comptes sont approuvés a l'unanimité et
la séance est close 7 heures du soir.
Séance publique
du
du 7 Novembre 1896,
d 5 heures du soir.
1. Communications.
2. Dépöt du rapport sur l'administration
et la situation des affaires de la ville en
1895.
3. Dépöt du budget communal pour 1897.
4. Détournement du sentier n°20; procés
verbal d enquête.
5. Vente d'un terrain au boulevard Malou;
procés verbal d'enquête et cahier des
charges.
6. Droit d'abaitageprocés verbal d'en
quête.
7. Achat d'instruments de musique.
8. Achat d une pompe h incendie.
9. Ecole de musique budget pour 1897,
40. Académie des beaux arts idem.
11. Ecole industrielle idem.
12. Bureau de bienfaisance cession d'une
lisière de terrain a l'Etat.
43. Fabrique d'église St Nicolas compte
4895 et budget 4897.
14. Règlement et tarif sur les sépultures
révision.
Nous devions croire que les jour-
naux libéraux d'Ypres, qui setaient
tüs au sujet des affaires du Pooruil
dont tous les journaux indistinete-
ment s'occupaient tous les jours,
feraient connaitre a leurs lecteurs le
jugement rendu par le Tribunal de
Gand,condamnant Anseele et consorts.
II 11'en est rien.
Le Progrès se borne a dire que le
Tribunal a condamné Anseele, Beer-
block et Foucaert a neuf fois 10 fr.
d'amende ou 48 jours de prison, sans
application de la condamnation condi-
tionnelle et les a,utres pré venus,
Van Beveren,Seffers et VanGyseghem
a de légères amendes, conditionnelle-
ment.
Le fPeekblad ne souffle mot.
La Lulte dit bien quelque chose
mais c'est pour,al'insiar. d e la Ré forme,
blanchir Anseele et consorts.
Dn jugement, rien. De sorte que si
les lecteurs de nos journaux libéro-
radico-socialistes, qui ne foe 111 que les
feuilles locales, veulent un jour re-
trouver le jugement de Gand, pour-
tant trés-intéressant et surtout très-
édifiant, ils devront recourir au Jour
nal d'Ypres, qui a tenu exactement
ses lecteurs au courant de l'affaire du
Poor uil.
La Lutte saisil Foccasion du procés
Anseele et consorts pour dire que le
cas de ces socialistes n'a rien de com
parable avec celui des industriels qui
frappaient leurs ouvriers d'amendes
dont le produit passsait dans leurs
poches, ni avec celui de ces autres in
dustriels que M. Anseele a flétris du
nom de Cartouche et Cieparcequ'ils
volaient le salaire de leurs ouvriers.
La consoeur rouge-tendre constate
même que la justice est beaucoup plus
expéditive lorsqu'il s'agit depoursuivre
une cooperative socialiste que lorsqu'il
s'agit de poursuivre des patrons bri-
quetiers....
Nous sommes d'avis que tous les
délinquants doivent être poursuivis
quand ils sont coupables. Les préve-
nus doivent même être trés-recon-
naissants en vers la Justice de pouvoir
vider sans retard leurs démêlés avec
elle. Mais ceux-la qui posent pour des
parangons de vertu et qu i sc permet-
tent d'aceuser publiquement leurs
semblables des fautes qu'ils com-
mettent eux-mêmes, suivant en cela
l'exerople des odieux Pharisiens,ceux-
la doivent être colics les premiers au
pilori. Et, quoiqu'eu disc La Lutte
et ses amis, Anseele et consorts sont
au pilori et ils y resteront.
II y avait du reste un motif special
pour juger promptement les prévenus
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ORDRE DU JOUR