IMP Mercrcdi 18 Novembre 1896. 10 centimes le N°. Si Année. N° 3197. Emilie! Et les autres! La Cocotte. Le iieporter du Progrès au eonseil Communal. On s'abonne rue au Beurre, 86, a llprr et Lo JOÜRNAL d'YPRSS parait le Mercredi et lo Samodi. Le prix de l'abonneinentpayable par anticipation est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays; pour l'etranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Déeembre. Les articles et communications doivent être adresses franc do port a I'adresso ci-dessus. a to us les bureaux de poste du royaume. I Les annonces coütont 15 centimes la ligne.Les rêolamss daas lo corps da jösrjia pour 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires1 franc la ligne Les numéros supplê- Imentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. I Pour les annonces de France et do Belgiqus excepté les 2 nandres) s'adressar k l'Agence Have Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et 4 Paris, 8, Place do la Bourse. La Lulle, qui avait. pris des airs de malamore paree que nous lui avions demandé des nouvelles de la Vierge rouge de Gand, ne nous réplique plus au sujet de celte affaire. Franchemenconsoeur,, vousn'avez pas de chance avec vos amiset amies. Ans.tele, que vous avez taché de blanchir,, est condamné. Emilie, pour laquelle vous nous ouvriez des yeux noirs a propos d une simple questionEmilie, qui avait intentéune action en donmages-inte- rêts contre le Folk, paree qu'il s'était permis de franchir le mur de la vie privéeEmilie va comparaitre devant Themis et subir, selon touf.es les pro- babilités, les rigueurs de la justice bourgeoise Et les autres? Mon Dieu, ils sont legion Quelle dégringolade Et le pain du VooruitEt sa mar garine! Ah nous comprenons, pauvre Lullc, que vous vous taisiez et que vous cherchiez a vous faire passer pour progressist? Mais, trop iard. ma bicn aimée. Vous vous èles aussi compro mise avec la sociale qu'Emilie s'est hrouillée avec la morale. II vous sera difficile de vous refaire une virginite Nous vous dirons souvent ce que vous écriviez avant les dernières elec tions legislatives, en engageant sour- noiscmcut vos amis a voter pour les sociaiistes le socialisme n'est quun peril lointain et in certain; le cléricatisme est an danger certain el imminent. Et les socialistes que vouspatronniez etdont vous encquragiez la propagan- de, sont les amis d'Anseele, les amis d'Éinilie Et e'est avec les deniets du Foor uit qu ils faisaient leur propagan- de! C'élaienl vos amisaussi; ne les reniez done pas, aujourd'hui qu ils sont conslernéSj a Gand et ailleurs Cela n est pas généreux. Dans voire embarras vous avez be- soin de conseils, chèrc consoeur. En voici uiq bien desinteresse de noire nart' allez vous baigner dans les eaux de la ville. Quoi que vous on disiez, elles sont moins contaminees, moms mauvaises que celles du bourbier de Gand. Taignez vous et rebaignez vous et vous sortirez des bassins ■vous le voulez, du chateau deau, rafraicliie, blancbie, cpuice. Après, vous maudircz peut-etrc um pen moins le chateau deau, les bassins Se décantaticm, te «Br» et te »«- chines Qui sait si vous ne rendrez pas hommage a fadministration de los maitre»de vous avo.r permis de vous laver ainsi a neut Espérons le pour vous La Lwffesait-elle que l'avocat d'Emi- lie Claeys, ex-éditeur du Fooruit, dans l'affaire intentée par la digne femme coutre 1 oFolk a fait savoir que le procés était aiaandoimé Si elle ne le sait pas, elle nous saura gré de le lui avoir appris; et elle le dira a ses lecteurs. II ne s'agit pas d'une Emilie qucl- conque, mais de la maladie qui a pris le nom scientilique de slomatile aph teuse, et qu'on appelle vulgairement la cocotte. Elle a fait son apparition la vi- laine! dans plusieurs communes du pays. Et d'oü nous vient-elle De Hollande; on ne peut plus le nier. Le dernier Bulletin du service de la police sanitaire des animaux dornesti- ques constate qu'il n'existait dans notre pays aucun cas de slomatile aphteuse. Le taats-Courant de Hollande du 16 Octobre, par contre, relève chez nos voisins du nord t OöO cas de stomatite aphteuse dans 124 étables, saus parler de bon nombre d'affections cantagieu- ses de genre différent. Vendredi dernier, lors de la discus sion qui a eu lieu a la seconde Cham- bre des Etats-généraux de Hollande, relativement a la convention Gand- Tcrneuzen, le ministre des affaires étrangères, a declare que la Belgique lie fermerait pas ses frontières que si elle y était obligee par de sérieuses considerations basées exclusivement sur letat sanitaire du bétail néerlan- dais. Est ce que l'entrée du bétail neer land ms a été i'eujeu peut-être de la convention Espcroas que le gouvernement s'ex- pliquera a ce sujet. Voici du resle le comple-rendu dc la discussion qui a surgi, a cc propos a la G hambr e 11 ollan daise Le premier orateur a été M De Beauk. r.T, cépu.é libéraiqui estime que ce serauun ac c de ia grande biwivciliance de ia part d« Ja Guamtire holiandaise que d'accéder au désir de la Belgique. II s'e. t demandé s'il y a des raisofiS pour cela. Druis les Congrès, on p i le beaucoup do fra'fci tiiié, mais les prétèxtes que le gouver nement beige nut en avant, en 1895, peur fermer ses frontières au l élail hollanditis, ne soul pas une preuve de c-tte bienveillance. CependanN l'oratfur voter a pour le projet, da: s ft.spoir que sou adoption aura ure bon o influence sur la ligne de conduite de ia Belgique en vers nous. M Hennequin, ddpulé libéral du district c'Oostburg (Terneuzen), ne trouverail abso lument rien k redire k l'adoption, par notie Parlement, d'une mesure en faveur d'une des plus grandes villes de Belgique. Ce serait une preuve d'amitié. Cependant la popula tion est quelque peu froissée par les naesures que ia Belgique a prises envers nous dans les derniers temps. On devra abolir les droits de canal, d'é- cluses et de port k Terneuzen, afin que ratte ville puisse maintenir sa concurrence avec Anvers. L'orateur désigne plusieurs incon- vénients qu'enlrainera la convention, au point de vue des intéréts hollandais. Si ce pendant le gouvernement hollandais déclare qu'il fera son possible afin de défendre ces intéréts, M. Hennequin votera le projet de loi. M. Van Deinse (libéral) nie que nous soyons obligés d'agir au gré de la Belgique k csuse du traité existant. 1! voudrait une compensation l'abolition ou la diminution des droits k Terneuzen. Les intéréts hollan dais n'étant pas suffisamrneiH garantis, il votera contre. M. Conrad (lib.), ingénieur, plaide en faveur des dispositions de la convention qui, selon lui, sera fioaiement profitable au.\ propriétaires de Zélande, dot), ies terrains serent möins humides. M Roell, ministre des affaires étrangères, ne prétend pas que cette convention soit parfaite, mais il fait remarquer que les trai tés antérieurs nous obligee! k autoriser l't xi- stence de la grande écluse beige sur notre lérritoire, k moins que les iritéréts hollan dais n'en soient lésés. Le ministre nie que nous soyons en con testations avec la Belgique. La convention au sujet de Ber le-Duc a trouvé des obstacles, non pas ici, mais en Belgique.Cyst la preuve qu'il ne s'agit pas maintenant d'une conces sion. La convention du bétail est modifiée par le gouvernement beige actuel k notre profit. Quant aux mesures probibiiives. elles n'étaient pas dirigées contre la Hollande, mais faisaient pat lie d'un système qui trou- vait son application en veis tous les Etats voisins. Le gouvernement voudiait que tous les Etats voisins eussent fait dans la question da bétail en Hollande, ca qu'a fait la Belgique dans les derniers temps. La ministre ne cramt pas des tavifs différentiels de ebtmm de fer contre Terneuzen, et il peut assurer, non saiis auiorisalion que provisoireccent la Belgique ne prendra pas de mesures contra rfinportation du bétail, k moins que les conditions sariiiaiu s ne l'exigenl. M. Van der Heyden, ministre du water staat, déclsto que le gouvernement beige tacbera de prévenir la souiilure de I'eau du canal. Après quelques répliques, la- ratification a étéd'onnéo sans que la Chambre rit émis un vote sur la question. Le Progrès n'avait pas envoyéson reporter ordinaire k la dernière réunion du const il communal, celui qui est toujours d'une exactitude scrupuleuse. Le compte rendu s'en ressent. II est sur presque tous les ob- jets traités pendant cette séance, k cóté de la vérilé. S'il avail continué de copier les compte rendu du Nieuwsblad, comme le Progrès eut mieux fait Ainsi, il n'y a jamais eu de letlre d'un groupe de cyclistes au sujet du libra par cours sur les trottoirs extra muros, mais bien une lettre de M. l'Ingénieur du Gouver nement annonpant quecelui-ci se propisait de convertir les trottoirs en voie cyelable avec réglementation qui obligerait les cy clistes k faire place pour les piétons. Sur lo ffiême objet, le président n'a pas dit que la province faisait un essai de voie cyelable le long de la route de Vlamertinghe.Celtc route est une dépendence de l'Etat. Le rapport sur la situation de la ville pré senté par le collége échevirial au eonseil ne doit pas être approuvé et dans l'occun ence ne t'a pas été. Mais le reporter du Progrès ignore les prescriptions de la loi communale. Ce rapport sera distribué sous peu, a dit le Bourgmestre, il est k l'impression. Selon le Progrès, c'est le Budget qui est k l'impres sion. Suivant le Progrès l'Etat ne tolère pas que les Hospices possèdent des litres étrangèrs. Pardon, confrère libéral, c'est ia une prescription légale, applicable k tous les li tres qui ne sont pas fonds d'état nation.,1 ou d'administration publique beige. lei ie Progrès se complait en une méoban- ccté dont il est coulurnier. M. Colaert n'a jamais dit qu'il se chargera de la'vente de ces litres. 11 s'est abstenu comme fondé de pouvoir de la familie qui aura k intervenir, la plus grande partie des litres étanl en nom personnel. La discussion survenue au sujet du la verfie d'une parodie de terrain au boulevard malou n'est pas plus véridiquement rendue. i! y a offre ferme k IÜ fr. le métro, faite par un habitant de la viile pour 400 mèires environ. Le Bourgmestre proposait la vente publique sur la raise k prix de 10 fr. lo mêtre; se conformant en cela a une decision de la députation pennaueme dans un cas analo gue. 11 ne s'est pas inquiété des dames de Rousbrugge. M Colaert a fait observer, qu'en cas de vente publique l'acquércur pourrait peut être y const! uire un mur. Gek quui le Bourg mestre a répondu que le cahier des charges prescrivait la construction d'une maison avec obligation desoumettre lesplans de fat^de et autres k l'administration communale, qu'ainsi les craintes txprimées ne se seraient pas léalisées. Au suj-t de l'achat d'instruments demusi- que et d'une pompe k incendie, Le Progrès trouve que la danse des écus continue. Une :^:-i32K^i^r?ier»3S5B«:SK5e32aJKRSaBE3ai!H

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 1