si m wmMm mm 111 Mercredi 2 Déeembre 1806. 10 centimes le N°. 31 Année. N° ?201. f Le Roi de Serbie au Vatican. Le marquage du bétail. Un autre hommage a noter. La stomatite aphteuse. La question du pain. L'eau et le fer de Ia canalisation. On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypre et k tous les bureaux ae poste du royaume. Le JOURNAL D'YPRKS parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation est de 5 fr. 50 e. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnepnents sont d'un an et se regularised fln Déeembre. Les articles et communications doivent être adresses franc de port a I'adressa ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclamss dans le corps du journa pour ?.5 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, 1 franc la ligne Les auaoér.os aupplé- mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique excepté les Flandres) g'adresser A VAgence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et A Paris, 8, Place de la Bourse. Monsieur Ferdinand Merghelynck, ayant appris que des malveillants ont fait courir le bruit qu'un de ses fils avait perdu de fortes som mes au jeu dans le Cercle des No- bles k Bruxelles, nous prie de donner k ce bruit le démenti le plus for mei. Aucun de ses filsn'ajoué, n'a perdu quoi que ce soit, ni au Cer cle des nobles dontnil'un nil'autre ne font partie,ni dans aucun autre cercle. M. Merghelynck se réserve de poursuivre lt s inventeurs et les propagateurs de ce perfide racon- tar dont l'odieux le dispute au ri dicule. La visite que le jeune Roi de Serbie a faite au Souverain Pontife n'a pas laissé d'etre assez remarquée. La Serbie, en etfet, n'entretient. pas de relations diplomatiques avec le Saint- Siège. Les Serbes appartiennent a !a, religion orthodoxe grecque. II n'y a que quelques centaines de catbcliques dans les Ktals du jeune Roi, et ils y jouisscnt ce la plus large tolerance. Néanmoins, a plusieurs reprises déja, la nonciature de Yienne a essayé de preparer les voies a un concoruat entre la Serbie et le Saint-Siège. Jus- qu'a présent, ces efforts sont venus échoucr contre l'hostilité du gouver nement aulrichien qui revendique une sorte de protectorat sur les catho- liques de Serbie et qui entend ne pas l'abandonner. 11 n'est pas téméraire de penser que dans l'entrevue du Roi avec Leon XIII, cette question aura été touchée. II n'est du reste pas pro bable que rien ne soit innové dans la situation des catholiques serbes, tont au mcins pour le moment, ni la Pa- pauté ni la Serbie n'ayant. intérêt a mécontenter l'Autriche. Mais certains arrangements ont pu êire piis poui l'avenir. La Ré forme n'a pas l'habitudc d'etre juste a 1 egard du gouvernement catho- lique. Pour une fois que nous avons 1'oc casion de pouvoir reconnaitre son im- partialité, notons ce que le journal radical publie, dans ses notes agri- coles au sujet de la question du marquage du bétail. M. le minisire De Bruyn parait formelle- mefit décidé k débarrasser le pays de la tu berculose bovine, qui coüte chaque année des millions k la culture. Entre autres mesu- res pour atteindre ce but éminemment louable, le gouvernement veut imposer k touie tête de bétail née ou introduite dsns le pays une marque d'identité, consistant en une sorte de bouion rivé k l'oreille. Malheu- rt usement, cette mesure rencontre dans cer- taines communes une hostiliié que rien ne justitie. Elle parait instiguée, ce qui explique tout, par des individus qui vivent de la con- trebande du bétail k la frontière hollandaise; ces gens voient leur industrie compromise par le marquage obligatoire k l'entrée. A l'avenir, en eftet, toute béte circulant dans le pays sans porter la marque devra être consi- dérée comme un animal fraudé. On peut regretter que nos cultivateurs s'associent par fois aux incriminations inté ressées qui se font entendre; mais espérons que le département de l'agriculture parvien- dra k leur faire entendre raison. les provinces d'Anvers, de Brabant, deFlan- dre Oriëntale et de Hainaut. Vingt étables ont été contaminées par le terrible fléau, et l'origine des animaux est connue. Dix sept sont de provenance Hol- landnise, les trois autres sont d'origine en core inconnue. Mais il est plus que probable que la maladie a été importée par le bétail Neerlandais répandu dans le pays. Nous sommes heureux d apprendre que rinterpellation de M. Maenhaut, relativement k eet objet, est k l'ordre du jour de la eham- bre et quelle sera discutée aujourd hui même. M. Colaert est inscrit et joindra.nous dit-on, ses reclamations k celles de son col - lèg ue de Gand. Nous sommes curieux de voir comment M. le Ministre de l'agriculture justifiera la non-intervention du gouvernement. Son inaction nous parait inexplicable. M. Vauthier, professeur al'Univer- sité libre de Bruxelles non pas de la Zvvanze Université rend l'hom- magesuivant au gouvernement catho- lique. li est assurément permis de réprouver la politique du gouvernement conservateur.mais on ne peut nier que cc gouvernement se con pose d'bommes intègies et de bonne voiouté. Rien n'autorise k penser qu'il s'enga- gei a dans les voies d'une politique tranche- ment réactionnaire.... Dès lors, en dépit de ses erreurs et de ses faiblesses, il sera considéré par. tous les hommes d'ordre comme le défenseur naturel et inévitable, comme le dernier rempart de la société menacée. Une foule de libéraux amis du repos, sans renoncer au droit de reb ver avec aigreur les fautes du gouverce uiciit calhoiique, lui accoideront une edhé- sion lacite. Le bulletin du service de la police sanitaire des animaux demestiques, peur la seconde mei-.ié du mois d'Octobre demier, viert de pareine. 1! constate que, pendant cette époque, ia stomatite apbieuse a iait son appaiilion dar.s Notre confrère Le Progrès a trouvé déci- dement que la question du beurre ne dorine pas converiablemer.t au point de vue de ses intéréts. II l'abandonne, mais, par contre, il se r attrappe sur le pain. II y va cette fois d'un tableau comparatif sur ('augmentation du grain et de la farine en Belgique eten France. Nous y voyons en effet que la farine a augmenté de prix. C'est un fait connu celui- Ik et, comme nous l'avons dit dernièrement, il est dü aux mauvaises réooltes failes k l'étranger. Les droits d'entrée n'y sont pour rien, sams cela cette augmentation se serait pio- duite l'année dernière aussi bien que cette année-ci, puisque les droits ont été votés en 189b. La grande question est celle ci les grains iudigènes n'augmentent pas beau coup de prix et malgré tout ce que Le Progrès dit, nous prétendrons que le pain fait avec le froment indigène est meilleur que celui tabriqué avec la farine étrangère, dont il n'est pas toujours vrai de dire, ce que notre confrère en disait l'autre jour, qu'avarit de devenir farine il a élé grain. D'ailleuis lc tableau du Progrès lui dorine tort. Nous y remarquons pour la Belgique des prix qui varient entre 18 et 27 francs et pour Paris entre 41 et 49 francs La pro portion d'augmentation est done k peu prés la même pour les deux pays. Sous cc titre, et sousla plume dc M. P. V., la Lulle écrit Partiele suivant Le Journal d'Ypres révèle une affaiie grave pour les finances communales. Les tuyaux de la canalisation n'ont plus, en cer tains endroits, qu'un millimètre d'épaisseur. Us sont k peu prés partis, rongés par l'eau. Oui, c'est l'exacte vérité. Et c'étaitkpré- voir cela devait arriver. L'eau de Dickebusch dissout le fer des tuyaux. Et voici comment Elle contient, d'après les analyses de Kemna, faites pour la commission des eaux, 121 milligrammes de matière orga- nique par litre. Si la totalité de ces matières se combinait au fer des tuyaux, dans sa pro portion, la plus habituelle, soit de 22,23 k 77,77 °/0, chaque litre enlèverait 423 milli gramme? de fer. Cette combinaison totale ne pourrait s'ef- tectuer que par un séjour trés prolongé. Or, daüs la plus grande partie de la cana lisation l'eau ne fait qu'un séjour peu pro longé, ou ,ne fait que passer en ce cas il n'y a qu'une partie, plus ou moins grande, de la matière organique combinée au fer. D'après des recherches et observations prolongées, on peut admettre qu'en période chaude, chaque litre d'eau contient de l'or- ganate de fer représentant 25 milligrammes de fer pur en période froide 5 milligram mes, de manière que Ia moyenne générale pour toute l'année peut être fixée 15 milli grammes par litre. Done pour une consommation supposée, de mille mètres cubes par jour, ce serait quinze kilogrammes du fer des tuyaux ch- levé, chaque jour. Pour une année de 365 jours, cela fait 5475 kilos. On peut supputer le jour ou la canalisa tion sera complement dissoute. Et cela arrivera aussi bien aux tuyaux placés cette année, qu'k ceux placés en 1881. Ils ont été placés quinze ans après et dis- paraitrout quinze ans plus tard, ce sera la seule différence. Dans cetle malheureuse question chaque jour amène de nouvelles déceptions, de nouveaux mécomptes. Uu jour plus ou moins prochain, les yprois apprendront que la canalisation est k renouveler. P. V. Quelques observations 1° La Lutle reconnait done que les tuyaux de la canalisation n'ont plus, en certains endroits, qu'un millimètre d'épaisseur. Mais, il s'agit de la canalisation in- térieure, dont les tuyaux n'ont pas été éprouvés au manomêtre, lors de leur placement eu 1881. 11 est vrai que c etait un étranger qui avait été chargé de l'établissemenl de la cana lisation inférieure, tandisque les tuyaux de Dickebusch a Ypres, placés O

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 1