1 Jit»* - I 11 111! fe1 MR 6iS^£L€- 1 dispositions pabticulieres. m mm mm auSÊSAT. 1 A L.1 GMAMBME, N° mn iSWltói P wiïmÈmi Samedi 5 Décembre 1896. 10 centimes le N°. 81 Annêe. ®*r t 'f k4aShssm •iwsggfe rail m. smm m Projet de loi Le bélail hollandais. |b nmw SfJM&gl wmu ïSs^JR Ifv rtvrtAill On s'abonne me du Beurre, 38, a Ypres et tous lés bureaux de poste du roya Le JOURNAL B'YPRSS parait le Mereredi at le Samedi. Le prix do l'abonnement, payable par anticipation est da 5 6?. 50 e. pra.? an pour tout le pays; pour l'ótranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régtfi&tfscat fir. Décembre. Les articles et communications doirent êtro adrosses franc do port Padrest» ci-dessas. i Las annonces ooütent 15 centimes la ligne. L*» 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaipps, nientajres content to francs les cent eiemplaires. J Pour les annonces de France et do Belgique except..- ie 1'jffaras Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Par.3, a, i bums is; franc la nandi j i jo urn 1 0 our n> - Las -in néros' supplé- (■=0) s'adresser a i'A^nce s Bourse. portaai tréorganisation tie g-arcle eiviqite. PRIWCIPAUX ARTICLES. La garde civique est placée dans las attri butions du minis'.rede l'inlérieur. Eile est. orgsnisée par commune ou par groups de communes. La garde civique est divisée en deux bans; chaque ban est organisé séparément et a dis cadres dissinets Des arrêtés royaux déterminent les villes et comtnu u s oil la garde civique est orgsni- séeeotiforméinrnt aux dispositions de la pré sente loi. Une loi spéciale peut décréter que la premier ban de 1.» gar de civique est moDilisé en tout ou en pa 1 lie et, si hs ciieonsiances l'exi'gent, qui! passe dans les attributions du minislie du la G .ene. Dans ce cas, les lms et lèglemenis mili laires lui sofit aussitói applicabtes. La garde civique se' compose. tuf les exceptions cubbies por la présente loi, rus Beiges et des éirangers ad mis it établir leur domicile en Belgique qui norit pas fait de service personnel dans 1 arrr.ée» Le service est obligatoire dans ie prs ai iet ban, k partir du ler Janvier de l'armée pen dant laquelle le garde atteint vingt et uti ans accompbs jusqu'au 31 Décembie delannéo pendant laquelle il atteint trente deux ans accomplis. Le service est obligatoire dans le second ban it partir de eelte dennère date jusqu u 31 décembre de I'année per-d-m laquelle le garde atteint quurontc ans sccomplis. Dans chaque garde et pour chaque ban les gardes sont réunis en com pa guit s. L er- fectif et les cadres des conpagtiies sont, autant que possible, fixés c'omme dans l'armée. A 1'exception du sergent-major, les niu laires de tous les grades des compagnies, batteries ou escadtons sont élus par les gardes coroposant chaque uuité. Le s rgent-major est nommé et sévoquó par le capitaine. Les officiers non compris dans les cadres des compagnies sont ooromés par 1 Roi. Sont seuls éligtbles au grade dofficiei 1°) Les anciens officiers et sous officiers ayant honorablement servi dans 1 armee 2°) Ceux qui justifient, pay diploom icgu- lièrement délivré, d'avoir subi Lexamen d'aspirant officier. Pour être élu méd&in-adjoint, il d'êlre rnuni du diplome légal de docteur cn médecine et chirurgie. La garde civique peut-être requ.se en tout temps pour le main li en deloi re ei paix publique. Les gardes du premier ban appelés en tout temps a concourtr au set vice des places. lis sont placés dans ce cas sous les ordres du commandant de la place e fournit les locaux, l'éolairage, le cbau(ïaet, le mobilier et les vivres nécessaires. Avant d'etre versés dans la compagnie k laquelle i-ls sont assign® les gardes du premier ban passent une année dans les pe lotons destruction oü ils sont astreints k trente exeroices do trois beures chacun. Si, k l'issue de cette anode, ils ne sont pas au courant de lecoie et des devoirs du soldat, des pi incipes et de la pratique du tir et du service de garnison en ce qui con eer ne le role du soldatils peuvent être astreints k urie nouvelle période destruction d'une anné-v - Dispense de la période d'instruciion peut être accoidée aux gardes qui justifient do la possession des counaissances requrses de- va ut une commission oomposée de trois membres désigrés annu-. llement par le chef de la garde. Les gardes du premier ban, ineoipoiés dans les compagnies, peuvent ètre astreints k dix t X'-rcices par an, de trois beures chacuti. Pendant les trois premières aónées do leur incorporation, les gard-s du premier ban pi uvent être soumis k trois appels pour prendre part k des exercices dVusemble sur des points déterminés du pays. Le dufée do ces pé; iodes d'exercices ne peut dépasser dix jours. Les traitéments, soldes et prestations en nature alloués dans l'armée, sont accordés sur le même pied aux gardes du premier ban, pour l'exécution d'un ordre de service passant plus d'un jour en dehors do la com mune de leur residence. Les gardes du deuxième ban 11e sont astreints annuellement qu'k trois exèr'cices de trois beures. Dans les localités oil la gar ie civique nVst pas organisée, :l est tenu uu contróle des hommes de vingt et un k trente deux ans, pouvant é.re ésentuollement appelés au ser vice aciil. - Ces localités sont raltacbées, par arrêié royal, k une commune voisine oü la garde civique est orgaoisée. En cas de mobilisa-tieo, les gardes sont appelés au service actif et employés k des offices auxilières. En tuut temps, ils peuvent être astreints k des services d-oi dre et k des patrouilles de süreté. Ges services sont réglés par le Bourgmesire, sous ('approbation du gouver neur, En temps de paix, la garde civique e le pas dans les réunions de la garde civique et Ce l'armée. Par mesure transitoire, sor.t disperses de tout service, sur leur.demande, les ci'oyens agés de plus de trente cir-q ans vu moment oü ils sont appelés k faire partie du corps de mi. garde civique, en vertu de la présente Sont disposés sur leur demand du service dans le premier bars, les citoyens qui out atteint lage de vingt buit ans k la même époque. Par dérogation k l'ai ticle 90, sont dispen- sés des périodes d'cxcrcices prévu ts par eet article, s'lls ont antérieurement fait partie d'une gaide active, les gardes qui, au moment de la mise en vigueur de la présente loi, seroiVt maniés et agés de vingt quatre ans j accomplis. j Doft hé k Bruxelles, le 25 Novembts 1896. j (si. ré) LË0P0L0. Par ie Roi Le ministre de l'iatérieur j et de ('instruction publique, Le Sénat adiscttié, foute ia semaine, la question dite des jeux et des paris. Le, projet Lojcune, plus ou moins modi Bé, a tovrtes les chances d'etre vote. Mais cela durera au moins une semaine encore. Pour une fois qu'ils prennent 1 ini tiative d'urt projet de loi, nos véné- rablcs n'y vont pas de main-morte. lis amendent, soiis-amendent, re-sous- a men dent. On diraii une vraie cham- bre des représentants. OiU- sortira-fc-ii de tout ceia Nous cróyons que les honneurs seront pour le projet Lejeune, et, franchement, nous le souhaitons Le Sénat s'est occupé, mardi, de deux petitions émanant d'habitants d'Ypres. Nous donnons ici le resumé de la discussion PETITIONS. M, Habdenpont, secrétaire, présente 1 ana lyse des pétnions parvenues au Sénat. Des habitants d'Ypres rcnouvelient leur dertiende en faveur de, l.achèvement ou can.-t Lys Yperlée et In const! ucti >n du cbemiu de ferk grande section d'Ypres k Dixtnude. Même demande d'habitants de Pcrvyse, Ni-i uport, Clercken. Les si. urs Verhaoghe et Cliocktpaille, respective ener. t président et secrétaire du cornice nyricole de Kemmel Ypres, exposênt que touie diminution sur le prix du trans- port par chemie de fer, des blés exotiques, produiruit' une baisse sur les prix des blés I indipèues les peiitiotmaircs d. mandent -1 i cooséqueiici que la réd ucti on de tarif qui j avait sollicitée par le syndicat des f,u i- niers ne soit pas accordée. La commission de la chambre est saisie des mêmës petitions. L'interpellation de M. Maeiibout, député de Gand, au sujet de la con tamination du bétail beige par 1 in troduction du bélail hollanditis altciui. de stomatite apbteuse, a eu lieu a la Chambre, pendant les séances de M ererad i et de Jeudi. C'est M. Colaert qui a répliqué a M. nous le Ministre de i'agricultureet- devous le dire il i'a fait avec une grande'énergie, mettant en cause ia •convention Oand-Terneuzen, qui pa- rail, avoir été obtenue sur le dos de i agriculture. Nous croyons devoir reproduire Tiriportant discours de notre hono rable représentant, qui a fait sensation, convaincus que les cultivateurs lui seront reconnaissants d'avoir cnergi- (jdement et courageusement défendu lours intéréts, même contre le gou vernement. M. COLAERT. Messieurs „je ne sais si mes honorable» coliègues sont plus satisfaits que inoi des déclarations de l'honorable ministre, confirmééset appuyées, en grande jjartie, pau l'honorable M. Brouwier. Je déclare que, quant a inoi, je ne le suis pas du tout Mais, avant de répondre aux deux liono- rables préópinants, je tiens k déblayer Ie ter rain de la discussion de toutes les matieres étrangères k l'objet de i'iuterpetlation. Et, tout d'abord, je réponds deux mots au procés de tendance que l'on fait a ceux qui s'occupent de la grave question souievée par I honorable M. Maenhaut. On vient de nous (iire que l'honorable niembre a interpellé M. ie ministre de I'agriculture avec Barrière-pensée de faire fermer la fronlière hollandaise dune fagon permanente. Quelles quesoient, messieurs, les intentions de certains membres de la Chambre a ce sujet, el' ie ne m'en cache pas, je réserve ici entière- m'ent l'avenir.il est certain que nous ne deman- dous pas, dans cette discussion, que la fron lière demeure fermée, sachant bien que notre traité avec la Holland® ne nous permet pas d'at- teindre ce but en ce moment. Ecartons aussi du débat les attaques et les bèrsomialités dontl'honorablemiriistrese plaint d'èi're l'objet de la part de certains journaux, et ramenons ia discussion a son véritable objet. Cet objet, le voiei La stomatite aphteuse ne règnait pas en Bel- eiuue au mois de Septembre dernier, les bulle tins offlciels sont la pour le constater. 1) autre part cette terrible maladie règnait al etat en- démique en Ilollande; et, du co té de la Hol- laude, y a aussi un Bulletin olliciel qui con state la chose. Pendant que nous n'avions ici aucun cas de siomatite aphteuse, on. eu constalait l,0o0 en Hollande Au commencement du mois d'Octobre der- nier la stomatite aphteuse se déclare en Bel- triijuc et vient infecter un grand nombre de foyers dans plusieurs de nos provinces. Pen dant ia seconde quiuzaine de ce mois, quatre provinces sont attcintes, et il résulte du Bulle tin doia police sanitaire que la province de j'iéffc est venue, en Novembm, s'ajouter a {•biles de Brabant, d'Anvers, deFlandr oncn- i tale et du Hainaut. Cinq provinces sur neut Vol ui la situation D'oü vient le malt Quoi qu'en penso i'tiono- I ruble M Brouwier, le Bulletin officie! est la Ie mal vient de la Hollande. M, BROUWtER.—Je u'ai pas dit ie eoni; aire. M. COLAERT. Nous sommes tb-uc d'ae- j cord sur ce point. u. BROUWIER. -• Puisquc c'e.4 conslaté par ie Bulletin offici. 1. M. COLAERT. - 11 esi done eon: laic par nn Km me eompelein aussi bita 1 .u ces do cuments officie)s, que la muladie nous est" venue de la Hollande. Le dernier Bulletin, celiii qui va du 16 an 31 Or'o'bre 1896, renstigne vingt cas de stomatite aphteuse dans notre pays ei. sur ces vingt cas, dix sept viennenl de la Hollande. Trois cas ï'r visAV' ■i--t8 \*vvA Jftsh) W"1 lac a do 1 (Signé) F. SCI-IOLLAERT. MLE BARON SüRMONTDE VöLSBERGHE deatBDdc j un pi toept rapport sur ecs deux péiitiöhs. Adhésion

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 1