I Le Zwanze-Collège. seulement sont d'origine douteuse. M. H. CARTUYVELS. Ce sont des cas qu'on ne peut nier. M. COLAERT. Et sije consulte le Bulletin du 1® au 15 novembre, je vois que tous les cas viennenl de Hollande. L'honorable ministre de l'agriculture nous répond que la Hollande a pris des mesures énergiques chez elle, et que, depüis lors, la maladie y fait moins de victimes. Mais, messieurs, le mal est fait en Belgique notre cheptel est contaminé paree que le gou vernement n'a pas pris les mesures nécessaires pour le préserver. Et qu'arrive-t-il C'est que nous sommes menacés de ne plus jamais pouvoir faire entrer notre bétail en France, [/importation du bétail hollandais a été prohibée en France par un arrêté du 20 novembre du ministre de l'agri- cullure de ce pays, et s'il est constaté (jue noire bétail est aussi contaminé, dites-moi si le notre pourra jamais y entrer encore M. DE BRUYN, ministre de ('agriculture et des travaux publics. Mais nous ne pouvons plus faire entrer notre bétail en France depuis longtemps M. IE CARTUYVELS. Sans doute, mais par suite l'interdiction sera maintenee. M. COLAERT. Je le sais bien, monsieur le minisire. Le gouvernemenl frangais 11'autorisera plus l'entrée de notre bétail et nous n'avons plus 1'espoir de voir rouvrir la frontière fran- paise a l'avenir, parce qu'ii est conslaté officiel- lemenlque la stomatile aphteuse règne main- tenant en Belgique comrne elle règne en Hol lande. Voilk le danger M. H. CARTUYVELS.—Voilk tout le danger! M. COLAERT. M. Maenhaut l'a dit avec raison, le gouvernement a commis une faule immense. Dès que la stomatite aphteuse était oflieiellement reconnue en Hollande, il fallait fermer la frontière. C'est lout ce que nous demandions. Et, lorsqu'il s'agit de mesures de precaution ayantenvue de préserver notre bétail national de la contagion, nous devrions être unanimes, dans cette Chambre, pour reconnaitre que la Belgique doit prendre les mesures autorisées par notre traité même avec les Pays-Bas. L'honorable ministre a reproché a M. Maen haut d'apporter ici des potins et il a parlé d'un journal qui est cruel, p'arait-il, son endroit. Je ne sais pas ce que ce journal peut lui avoir reproché. Quant moi, je n'ai aucun sentiment mauvais a l'égard de l'honorable ministre.il le sait bien, etje suis certain que l'honorable M. Maenhaut n'en a pas davantage. (Interruptions a droite) M. HOYOIS. M. Maenhaut est le mei Hour homme du monde (Rires.) M. MAENHAUT. J'ai même refusé der- nièrement de prendre part une réunion poli tique et agricole organisée dans votre arron dissement, afin que vous ne puissiez pas m'accuser injustement commc vous l'avez fait aujourd'hui. M. COLAERT. Mais il faut bien que je dise ce que je pense C'est mon devoir, parce que l'intérêt de l'agriculture est en jeu. Tout le monde se plaint de la situation grave et dange- reuse faite a noire bétail. Nous demandons que l'honorable ministre fasse droit k nos recla mations. II n'en a rien fait jusqu'ici. Heureusement, l'honorable minisire a avec lui et pour lui l'honorable M. Browier, un homme expert dans la malière. Notre hono rable collègue a déciaré, en effet, qu'il sou- tiendrait l'honorable ministre, et il a ajouté qu'il a plus de coufiancc dans la prudence de M. De Bruyn que les membres de la droite. Maisje constate, mon honorable collégue, que, sans le vouloir peut-être, vous avez été autrement cruel pour l'honorable ministre do l'agriculture que ne l'a été l'honorable M. Maenhaut. Vous avez pu lui rcprochcr, grace a votre competence, d'avoir commis une faule k laquellenous n'avious pas même songé. Vous lui avez dit qu'il aurait du ordonner des qua rantaines non pas de trois jours, mais de buit jours, et vous avez rcgrelté qu'on n'ait pas imposé de longues quarantaines dès ledébul. Tous les auteurs sont d'accord pour recon naitre que l'incubation de la maladie peut se prolonger pendant huil jours. Vous le recon- naissez aussi, n'est-ce pas M. BROUWIER. - Oui M. COLAERT. L'honorable ministre a done eu tort k ce point de vue, mais il ent coupé le mal dans sa racine en fermant ia fron tière dès qu'il était constaté, dans les Pays- Bas, que la stomatite aphteuse y régnait. Dans l'état actuel de la question, étant donné même qu'il se produit une certaino améliora- tion dans l'état sanitaire du bétail hollandais, encore l'honorable ministre de l'agriculture a-til l'obligation, d'après moi, de fermer la frontière, etje pense que eet avis sera partagé par un grand nombre de mes collègues. Nous ne vous demandons pas, monsieur le ministre, que vous fermiez actuellement la frontière d'une manière permanente,ni (comme ledisail trés bien, l'année dernière, l'honorable M. Daens) que vous l'ouvriez et la fermiez au gré de certains caprices. Nous nous réservons de faire cette demande lorsqu'il s'agira dere- nouvelcr le traité avec la Hollande. Pourle moment, nous réclamons des mesures sanitai- res et pas autre chose. Mais j'ai besoin d'ouvrir ici une parenthèse et de faire uue observation k laquelleje n'en- tends pas donner le caraclère d'un reproche. Vous nous avez souvent conseillé, k nous qui défendions les intéréts de l'agriculture, d'enga- ger les fermiers a élever du bétailvous nous leur faisiez dire Si les produits de vos champs se vendent k vil prixsi vous ne pouvez faire argent de votre froment; si le houblon est k 20 francs.. M. DAENS. A 22 francs. M. COLAERT. si le tabac ne se vend pas; si les chicorées et les betteraves n'attei- gnent pas le prix qu'elles devraient avoir, faites autre chose, élevezdu bétail Nousavons tenu ce langage aux cultivateurs et ils ont élevé du bétail. M. II. CARTUYVELS. - C'était dangereux. M. COLAERT. En effet, c'était dangereux; mais nous ne nouvions pas prévoir le danger; nous uedevions pas supposer qu'alors que les fermiers auraient suivi le conseil que nous leur donnions, inspires en cela par le gouvernement, un jour arriverail oü l'on diiaitOu bien gardez votre bétail, ou bien vendez-le k vil prix, on bien encore laissez le contaminer par le bétail hollandais Mais cette question sera examinée plus tard, comme nous examinerons en temps et lieu la question des droits de douane pergus en France et en Allemagne sur les houblons" beiges, alors que les houblons étrangers entrent ici en fran chise de droits. Pour le moment, je me renferme dans I'inter- pellation de M. Maenhaut, qui n'a pas voulu autre chose que prior M. le minisire de nous rendre compte de sa conduite, de nous dire pourquoi il n'avait pas pris des mesures, après que les documents officials avaientsignalél'exis- tence de la stomatite aphteuse en Hollande et sa propagation en Belgique, grace évidemment k l'origine hollandaise des bêtes. Le but de l'interpellation consistait.en outre, a demander des explications k M. le ministre sur les motifs plausibles qu'il pouvait avoir pour ne pas agir dans 1'occurrence. M. le ministre, je dois le déclarer, n'a rien expliqué du tout il a répondu qu'il voulait conserver nos bons rapport avec la Hollande. Mais nous désirons autant que lui conserver cos rapports, avec cette différence toutefois quo nous ne le voulons pas au préjudice du bélail national et de l'agriculture. M. II. CARTUYVELS. - C'est cela M. COLAERT. II nefaut pas que les jour- naux puissent dire et ils l'ont écrit que l'entrée du bétail hollandais a été l'enjeu de la convention Gand-Terneuzen (mouvement.) M. II. CARTUYVELS. - Trés bien M. COLAERT. M. le ministre m'a dit qu'il n'ya pas de convention a ce sujetjelecrois sur parole. Cependant, j'ai lu dans les Annales parle mentairen de ia Hollande Ie passage suivant d'un discours de M. le ministre des affaires étrangères. Je traduis A droite Lisez le texte hollandais M. COLAERT. Voici le texte hollandais In het voorloopig verslag over hoofdstuk III der Staatsbegrooting wordt er met den meeslenklem bij de regeering op aangedrongen dat gezorgd zoude worden voor den vrijen in voer van vee in België. Het is de regeering ge lukt tot dusverre aan dien wensch te voldoen. Doch de regeering was ook niet blind voor de mogelijkheid, dat in dien toestand le eeniger tijd verandering zal kunnen komen. Welnu, mijnheer de voorzitter, ik wensch als mijne GévESTiGDE overtuiging in dit opzicht te kennen te geven, en zoo iets zegt men van deze plaats niet zonder grond, dat sluiting van de belgische grenzen voor ons vee bij aanne ming dezer conventie, noch nu, noch in eene toekomst die verder reikt dan de naastkomen- de, zal geschieden, tenzij zeer ernstige en over wegende redenen,uitsluitend aan den sanilairen toestand van het nederlandsch vee ontleend, zulks voor de Belgische regeering onvermijde lijk mochten maken. Voici la traduction, messieurs Dans le rapport provisoire sur le chapitre 111 du budget de l'Elat, on demande avec la plus grande énergie au gouvernement de faire tons ses efforts pour obtenir la libre entree du bétail en Belgique. Le gouvernement est parve nu a satisfaire autant que possible k ce voeu. Cependant le gouvernement ne se dissimulait pas la possibilité de voir, quelquejour, modi- fier la situation. Eh bien, monsieur le prési dent, je désire faire connaitre a ce sujet ma conviction fondée et l'on ne dit pas pareiilc chose, de la place ou je mo trouve,sans preuve, la fermeture de la frontière beige a notre bélail ne se fera, dans le cas ou la convention (Gand-Terneuzen) est adoptée, ni maintenant, ni dans un avenir rapproché, k moins que des motifs trés sérieux et déterminants, d'ordre exclusivement sanitaire, ne rendent la chose inévitable pour le gouvernement beige. Cela a été dit a la séance du 13 novembre. M. DE BRUYN, ministre de l'agriculture et des travaux publics. Si les circonstances Texigent 1 M. COLAERT. Mais les circonstances l'exigaient a ce moment-la, puisque les docu ments oiïiciels hollandais conslataient l'exi- stence de cas nombreux de stomatite aphteuse. (Interruptions.) Comment! les circonstances ne l'exigaient pas? Quand done l'exigeront-elles Mais le ministre des affaires étrangères de Hollande devaitêtre fort d'une promesse queleonque que nous ne connaissons pas. M. DE BRUYN, ministre de l'agriculture et des travaux publics. II n'en exisle pas. M. COLAERT. Je ne eomprends pas qu'il aitpu déclarer que Ia Belgique no prendrait pas de mesures contre le bétail hollandais k ce moment, noch nu, le 13 novembre, oii la maladie sévissait dans les Pays-Bas. 11 n'existe pas de convention, dites-vous. Je l'admets, puisque vous le dites. N'y avait-il ui alliance ni échange de vues Nous ne Ie savous pas. Vous dites qu'il n'y a rien eu. Eb bien, alors M. le ministre des affaires étrangères de Hollande a été mal inspiréun ministre ne devait pas parler avec une pareille légèrelé. M. COREMANS. - Allez-le-lui dire M. COLAERT. Mais je lui dis ici, de I;; tribune nationale, et tout le monde saura ainsi que M. Roell a dit une chose qui nest pas exacte. II faut, messieurs, qu'il y ait eu un engage ment queleonque et, après le langage du mi nistre néerlandais, les journaux qui publient la discussion sont autorisés ii dire que l'entrée du bétail hollandais a été l'enjeu de ia convention Gand-Terneuzen. Eh bien, moi, je déplore cela, et quand même il serait vrai que la reprise du chemin de fer Anvers-Rotterdam düt être, elle aussi, en partie l'enjeu de la convention, je ie regret- terais encore parce que, quand il s'agit d'un grand intérêt national, quand il s'agit de ne pas propager en Belgique une maladie dange- reuse pour notre bétail, il n'y a pas de conven tion ou d'engagement qui tie'nne. Du resie, est.-ce que vous n'auriez pas obtenu votre convention Gand-Terneuzen si la Hol lande ne i'avait pas acceptée sur Ie dos de nos cultivateurs M. DE BRUYN, ministre de l'agriculture et des travaux publics. C'est une affaire tout k fait en dehors. M. COLAERT. Mais il y a une affaire en dedans (Rires.) La Hollande avait le plus grand inlérèt k la convention Gand-Terneuzen. Commel'a déciaré M. Roell lui-mêine k la chambre néerlandaise, c'est la Belgique qui exécutera les iravaux au port de Neuzen, a ses frais les trois dixièmes du mouvement commercial sur Ie canal sont pour cette commune hollandaise l'entretien du port, qui coülera aussi des millions, incom- bera a la Belgique; et M. Conrad, un ingénieur, a ajouté aux paroles du ministre des affaires étrangères, que les travaux seraient de nature k rendre secs les terrains humides de laZélande. Voilk l'intérêt de la Hollande. M. DE BRUYN, ministre de l'agriculture et des travaux publics. On ne contestc pas cela. M. COLAERT. Je Ie sais bien, vous ne pouvez le contester M. DE BRUYN, ministre de l'agriculture et des travaux publics. Nous affirmons qu'il n'y a aucune espèce de convention. Que vouh z- vous de plus M. COLAERT. Pourquoi alors se per- met-on, au parlement hollandais, de parler dans les termes que je viens d'iudiquer Est-ee que les paroles de l'honorable M. Roell n'étaient pas de nature k convaincre les députés de Hollande et ii faire voter la convention Gand- Terneuzen M. DE FAVEREAU, ministre des affaires étrangères. On n'a pas parlé de convention. M. COLAERT. Pourquoi ie gouvernement hollandais a-t-il déciaré,pour faire voter la con vention Gand-Terneuzen, qu'il était autorisé k dire que la Belgique ne prendrait aucune mesu re relative k l'importation du bétail, ni mainte nant, ni dans une époque éloignée M.DE FAVEREAU,ministre des affaires étran gères. Le gouvernement hollandais n'a pas fait de déclarations impliquant une connexilé quelconqueentre la convention Gand-Terneuzen et l'importation du bétail. M. COLAERT. Monsieur le minisire, je vous en prie, vous me connaissez depuis as'scz longtemps déja pour vous convaincre queje suis capable de comprendre même les choses qui se disent a mots couverts Au surplus, l'honorable ministre de l'agri culture a les Annales pari.ementaires de Hol lande sous les yeux. Sa traduction porto que M. Roell a ditJe suis autorisé.... Voulez-vous ine passer les Annales? Je vous indiquerai un second passage öüM. Roell. ré pète sa déclaration. Mais c'est du hollandais et jeneserai pas compris par tousles membres de l'assemblée. Des voix -. Lisez M. COLAERT. - Répondant k M.FIennequin qui demundait lo sens exact des paroLs du mi nistre des affaires étrangères,M. Roell déclara- In de tweede plaats zeide de achtbare afge vaardigde (de heer Ilennequin) het is een eenigsins dubbelzinnig compliment, maar ik neem het goedgemeend op dat de Minister van Buitenlandsche zaken aan het slot zijner rede ten opzichte van den invoer van vee in België iets had verklaard dat zijner waardig was Ik zal nog eens herhalen wat ik gezegd heb. Et M. Roell répète la déclaration que j'ai rela- tée et traduite plus haut. La première fois, sa déclaration paraissait i ambigue. La seconde fois, tont le monde a pu et du comprendre que le ministre était autorisé k parler comme il I'avait fait. II y a donceu quelque chose... M. DE BRUYN,ministre de l'agriculture et des travaux publics. II n'y a eu aucune conven tion. M.DE FAVEREAU,ministre des affaires étran gères. Aucune M. COLAERT. Je vous ai demandé s'il y en avait euvous m'avez répondu nonje vous en donne acte etje medéclaresatisfait surcepoinl. Mais j'ai ajouté S'il n'y a pas de convention', il y a eu nu échange de vues, des pourparlers' une aulorisation queleonque donnée au gouver nement hollandais de faire la déclaration qu'il a faite! Si vous nicz également les pourparlers, alors je dois répéter ce que j'ai dit tout k l'heure: que le ministre hollandais a dit une chose inexacte Mais, cc que vous ne nierez pas, e'est que la discussion au sujet du canal Gand-Terneuzen a tourné, au parlement de LaHaye, autourde la question de l'entrée en Belgique du bétail hohandais. Que l'honorable ministre des affaires étrangères cherche k me réfuter k l'aide des annales parlementaires néerlandaises, s'il les comprend suffisam inent, soit! mais je ie prie de me démontrerque j'ai tori de prétendre que le ministre hollandais a avancé une chose inexacte. M. deFAVEREAU, ministre des affaires étran gères. J ai dit et je répète que l'honorable minisire des affaires étrangères des Pays-Bas n'a pas avancé qu'il y eüt une convention avec le gouvernement beige en vue de régler l'importa- tiou du bélail hollandais en Belgique. II a dit que Ie gouvernement beige ne fermerait ses frontières que dans le but de mettre le cheptel national a l'abri de la contamination. M. DE LANTSHEERE. - II a dit: Je suis cqnvamcu (on ne tienL pas ce langage de cette place sans en avoir quelque raison), etc. M. COLAERI'. -- C'est précisément cela. Du reste, le pays,qui lira la déclaiation de M Ro 11 appreciera si j'ai attribué aux paroles du minis tre Hollandais un sens qu'ils n'ont pas. M.DE BRUYN, minisire de l'agriculture et des travaux pubhes. II estconvaincu simnle- mentque.... M. COLAERT. Si l'honorable ministre vent prendre Ia traduction qu'il s'est fait faire des Annales parlementaires de Ilollande il v verra les mots Je suis autorisé... iu' ff beu overtuigd. M. COLAER 1. G est bien cela qu'on a compris en Hollande. 4 M. ANSEELE. Grond ne veut pas dire automation, mais raison. M. COLAERT. Ik ben vast overtuigd Ik spreek niet zonder grond. Quand il dit qu'il est formement convaincu que Ie gouvernement beige ne prendre pas de mesures, je dis qu'il doit être aulorisée k faire une semblable déclaration ctque celle-cidoit elre-au moius motivée par des pourparlers Quoiqu ilen soit, si, comme le dit l'honorable ministre, il n y a ni convention, ni pourparlers je dois repeter que le ministre hollandais a dit une cho.-e inexacte. On a done pu dire, avec une grande vraisem- blance, que louverlure de la frontière a été I enjeu de la convention relative au canal Gan'd- lerneuzen. Et je répète que,si la Belgique avait de inleret a ce que cette convenüon lïit con- tlue, la Hollande n en avait pas moins. C'est ce qui a éte reconnu formellement k la chambre hollandaise. Dans ces conditions, il n'élait nas necessaire, en vue d'aboutir, de faire dw eon cessions dont doit souffrir l'agriculture Nous avons demandé des explications k l'ho norable minisire de l'agriculture a ce sujet et je constate, k mon grand regret, que ces expli cations ne sont, pas satisfaisante.II est cer tain que, do 1 aveu de l'honorable M. Brouwiet' son unique défenseujr ici, Ie gouvernement a commis une faute en ne preDantpa i les mesures nécessaires pour empöcher la contagion du notre cheptel national. La fermeture doa-on here eüt été plus efticace que tofmesures irecomsées par l'honorable député de Lièee Le gouvernement n'a pas cru devoir les pren J'e;je dois dire que, quant k mui, je regreUe profondement son abstention. (Tres bien'tres Le Peuple, le principal organe soci alise du pays, prend notie pauvre co lege moderne, sous sa protec- lon 1 Le journal, qui se fait ie propaga- ;<,'"r <c iöniversité nouvelle de umxelles, ou pontifient les Elise'e declus, les Robin, les Vandervelde et au tres, Ptcaro, écrit en effet Nosi leeieurs savent l'intéressante expé- nence pédagogique qui se fait actuellement LlP,'eS' aRS llbéraux dö hi localité ont u n u 'U' )t,u, s tï^nlers, le Collége com- de vil 3 S Cattl0ll(>l,es' iirrivés k l'hótel <- ville.av: ïent voulu détruire ils ontrésolu u p us d y iniroduire un programme d'en- bien A DROITE. V N UtES

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2