(Zbeveux Le Progrès et les vieux Pompiers. A propos de Taffaire de Warnêton. Davidsfonds. AI ma riacli H achette- Lebègue Ei?is Voici le texte de la disposition pro- posée par notre représentant L'article 25 de la loi du 27 Novembre 1891 pour la répression du vagabondage et de la mendicité est remplacé par la .disposi tion suivante L'orsqu'un individu qui n'avait pas lage de seize ans accomplis, au moment du fait, sera traduit en justice et convaincu d'avoir commis avec discernement une infraction punissable d'une peine de police, le tribunal ne le condamnera ni l'emprisonnement ni k l'amende mais il constatera l'infraction et réprimendera l'enfant ou, si la nature et la gravité du fait ou les circonstances de la cause le requièrent, mettra l'enfant ct la dis position du Gouvernement pour un terme qui ne dépassera pas l'époque oü il aura accompli sa dix-septième année. En cas de récidive, le tribunal pourra met- tre l'enfant d la disposition du Gouvernement jusqu'h sa majorité. Le tribunal, en constatant l'infraction.con damnera l'enfant aux frais et, s'il y a lieu, aux restitutions et auxdommages-intérêts. Si les dommages-intérêts n'excèdent pas 50 francs..., etc. (le reste comme au projet du Gouvernement). Art ib!s11 y a récidive lorsque le con- trevenant a été condamné dans les douze mois précédents pour une contravention quelconque. II parait qu'au second rote l'amende- ment Colaert sera de nouveau combattu parle gouvernement,qui n'entend pas admettre la récidive en eet te matière, et qui prétend pouvoir conserver a sa disposition le jeune contrevenant jusqua lage de 21 ans, sauf ajuger lui-même du point de savoir si l'en fant peut être remis a ses parents avant sa majorité. L'autre jour, Le Progrès, commentant un compte-rendu que nous avions publié, sur l'excursion faite par le corps des Pom piers et l'Harmonie communale k Audenarde, résolut de s'amuser k nos dépens en essayant de tirer en bouteilles, comme on dit vulgai- rement, les relations que nous donnions des fêtes musicales de nos sociétés. L'article du confrère était sans doute fort spirituel, mais il péchait un peu sous le rap port de la véracité, et surtout en ce qu'il nous prêtait précisément le défaut qu'il avait lui-même. Ce que nous lui fimes observer dans notre réponse, et ce k quoi il ne répon- dit plus. II nous reprochait, dans la boutade en question, de nous attacher surtout k rendre compte du diner exquis, pour être bref de l'hochepot a la viande hachee etc. etc. con sommé par nos musiciens. Nous nous réser- vames in petto de le prendre sur le fait k la première occasion. Nous trouvons l'occasion dans les comptes- irndus qu'il a publiés sur les deux fêtes des anciens Pompiers, k le Slc Cécile et k la Ste B irbe. La première était un concert dans lequel, outre plusieurs morceaux de moindre impor tance, une oeuvre de grande valeur figurait au programme Couverture Maximilien Robespierre ou la dernier tour de la Terreur deLiTTOLF; oeuvre capital© qui peut rivaliser comme science musicale, avec celles que l'Harmonie et la Fanfare ont interpretées dernièrement. Eh bien, celui de ia foule des reporters du Progrès qui est chargé de la critique mu sicale en disait k peine quelques mots irico- lores dans son article il est vrai qu'en re vanche, il faisait un éloge enthousiaste d'un petit morceau composé par le directeur de la société. Mais oü il entonne sa lyre k toutes cordes, eest dans la narration qu'il a faite Mercredi dernier.de la célébration de la Ste Barbe aux anciens pompiers. Cette fois-ci, rious le ré- pétons.c est toute la lyre, et dans l'exubérance de son enthousiasme, il y mêle même, d'une fapon fort inattendue, le Journal d'Ypres Nos lecteurs en jugeront par ce qui suit plus loin. Or, de quelles sortes de festivités s'agis- sait-il? D'un concert monstre D'une exé- cution artistique hors ligne Erreur profon- de, chers amis. I! s'agissait tout simplement des bousti- failles que les vieux pompiers car, comme on verra plus loin, notre confrère tient au qualificatif ci-dessus ont faites en l'hon- neur de leur sainte patronne. Résumons les expressions de cette relation II y avait 300 convives excusez du peu, cette musique est fort aug- mentéeen nombre, on ne le dirait pas quand on les voit passer. Menuplantureuxet excellentj quatre plats soigneusement prepares... Bons vins... Dessert, et apres le dessert Moka, pousse-café et des cigar es u n'oublie aucun détail, notre excellent re porter. Voilk pour le gueuleton, et il n'y a pas k dire nos braves vieux pompiers n'ont pas été traités au régime du harengsaur avec patates sous la cendre. Puis un joli bouquet a été offert cl M. Brunfaut. Plusieurs discours ont été prononcés, parmi lesquels, les uns avaient des termes empiuntés ii la moedertaal avec réponses dans la même chère latigue; d'autres étaient même éloquentschose extraordinaire sans doute lk-bas. II y a eu également un délire qui ensuite sest un peu calmé. Puis nous venons en scène. II eut été plaisant de voir passer par la vaste salie un des 22 rédacteurs du Journal d'Ypres au moment du délire probabiement -- et de voir (quelle tête notre homme eut faite. Nous doutons fort que c'eüt elé aussi I plaisant, que de voir la tête que nos anciens pompiers doivent faire, en lisant le compte rendu du confrère. j En effet on ny parle k leur sujet que de vieux Pour commencer il écrit Dimanche passé, nouvelle fèle aux vieux pompiers. Plus loin dans sa réponse le bien airné chef M. Brunfaut remercie ces vieux et fidèles amis et pour la fin de l'article Oh non les vieux pompiers ne sont pas des moribonds Non mais ils en appro- chent d'après les termes du confrère. Peut être notre reporter ignore-t il Ia différence qui existe entre les mots ancien et vieux qut se traduisent tous deux en flu- tnand par oud. S il veut la connaitre, nous en donnerons quelques exemples Ainsi un ancien meuble, une ancienne maison peut être trés bien conservée et pos- séder une grande valeur, ce qui est souvent le conti aire pour un vieux meuble ou une vieille maison. Dans un autre ordre d'idées un vieux commandant serait encore en fonctions k la tête du corps des pompiers tandis qu'un ancien ne l'est plus. Un autre exempie encore quand on cite de nos jours les anciens soldats de Napoléon le grand, sans allusion aux anciens pom- piers et k leur grand ancien commandant on les appelle généralement ces vieux grognards, ces vieux de la vieille ou bien ces vieux débris de la grande armée. li y a encore ceci peu aprés 1830, on appelait les combattants de cette époque, les anciens combattants de 1830, on les appelle maintenant aussi les vieux combat tants. II est clair done que vieux veut dire fort agé ou presque usé, et ceux mêmes, qui sont dans ce cas, ne sont généralement pas fort flattés de qu'on leur metle (?a continual lement sous le nez, surtout lorsqu'ils portent encore l'uniforme. Si nous avions done un avis k donner au confrère, nous l'engagerions dans son inlérêt k abandonner cette expression. A moins encore que ce ne soit un esprit caustique et que voyant que ses farces ne réussissenl qu'k moitié avec nous, il n'ait jeté son dévolu sur ses amis, sous prétexte de les flatter, les jugearit plus maléables. Le Progrès écritLe Journal d'Ypres, trés au courant de l'affaire de Warnêton, puisqu'il a osé menacer les journaux libé- raux d'un procés, ne pourrait-il pas satis- faire la curiosité publique, très-intriguée k la suite de tous les racontars débités k ce sujet Oü en est l'instruction Voici riotre réponse II nous est impossible de donner satisfaction a notre confrère, n'ayant ni nos grandes ni nos petites entrées la oü nous pour- rions être renseignés. Mais nous constatons que le Progrès a bien soin de ne pas dire de qui et de quoi il s'agit. Au demeurant, nous savons atten- I dre; et tout vient a point a qui sait j attendre. Dim exploit fait par 1'huissier EMILENOLLET d'Ypres, le 9 Uécem- bre '1896, enregistro, ilappert: que l'Etat Bulge, poursuifes et diligences de la société anonyme, sous la déoo- mination de société nationale des chemins de fer vicinaüx dont Ie sié°e est a Bruxelles, représentée par Mon sieur Constantie de Burlet, directeur général, ayant pour avoué Maitre René Colaert, avocat avoué a Ypres rue Saint Jacques n° 14, a fait assig- ner Monsieur Philippe Van denberghe, brasseur et propriétaire a Ypres, a' corn parait re devant le tribunal civil de le instance d'Ypres, a I'audience du 16 Décembre prochain, aux fins de voir procéder au règlement des indemriités du chef de l'emprise de six ares quatorze centiares do terre situés a Kemmel, lieu dit Jonckers- hovefaisant partie, savoir un are quatre vingt neuf centiares du n° 768° et quatre arcs, vingt cinq centiares du n° 770e de la section C du cadastre de cette commune, en vue de l'éta- blissement du chemiri de fer vicinal d'Ypres-Neuve-Eglise avec embran- chement vers Wytschaete et de ses dépendances. Par le même exploit, il a été donné information au cité, que l'arrêté royal et le plan indicatif des travaux et des parcelles a exproprier ont été déposés au greffedu dit tribunal. L'avoué, Colaert. On nous prie d'anrioncer que la section yproise du Davidsfonds donnera une fête intimeexclusivementréservée k ses membres en son local au Gercle Catholiqu-i k Ypres. La fête est fixée au Dimanche 13 Décem bre 1896 k 6 1/2 heures irês-précises. Le révérend curé Flamen, conférencier de grand talent y traitera un sujet éminemment allèchant et actuel I'Amour de la Palrie. Chez Callewaert, rue au Beurre, 36 Assortiment complet de calencli-iet-s- mementos, agendas de po ch©. recettes et dépenses, carnets de bons et de rrpus, éphé- mérïdes etc. Demandez la Reliure anglaise formats in 4° et propatria fr. 1.25 et 2.00. BURGERSTAND VAN YPER. Sterfgevallen. POUR LA BELGIQUE 490 paeres 1 Or>'2 gravures 24 cartes et plans en couleur. Aucune autre publication ne lui est com parable. _J gp»-"' 249 Van den 4 tot den li December 1896. Geboorten. Mannelijk 3 Vrouwelijk 5 Huwelijken. Steenhaut Cyrille, bediende en Coene Emelie, kleermaakster. Ameloot Alphonse, smid en Mesure Albertine, huishoudster. Vansteenkiste Alidoor, koperslager en Noisier Alix, zonder beroep. Vermeersch Leonie, 58 jaar, zonder beroep, ongehuwd, Platteelstraat. Vandamme Augustin, 63 jaar, koetsier, wed1' van Baelde Katharina, BliDdeliedenstraat. Vandewalle Louise, 54 jaar, zonder beroep, echtg. van Vandelanoitte Désiré, Groote Markt. Duprez Lodewijk, 69jaar, kleermaker, wed. van Provoost Marie, Ryselstraat. Cnockaert Isabelle, 82 jaar, zonder beroep wed. van Bayen Eduard, Wenninckstraat. Brutsaert Sophie, 58 jaar, zonder beroep, wed van Polley Henri, Boterstraat. Kinders beneden de 7 jaar Mannelijk 0. Vrouwelijk 0. Demandez chez M. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2