Au Volkshuis. Société Gymnastique Voorwaarts M. Zoïle du Journal d'Ypres a M. üomère du Progrès. A Wytschaete. A l'occasion des Étrennes. PRIME GRATUITE. fantaisie pour bugle de Weber. Ge jeune homme presqu'encore un enfant a énormément de dispositions et prouve une fois de plus le bien fait la fanfare par l'école de musique que sou généreux prési dent M. Iweins d'Eeckhoutte a créée b son usage et oil une dizaine de professeurs d'ailleurs tous membres de la fanfare donnent des cours de solfège et d'instrumen- tation. On a pu juger des qualités de ces profes seurs par l'audition de l'un d'eux M. Gust. Verhaeghen, cor solo de la Fanfare, qui a joué, d'une facon sublime, peut-ondire, une sérénade et la célèbre rêverie de Schubert. M. Gustave Verhaeghen est un artiste de première force, dont la place serait marquée dans les meilleurs orchestres des grandes villes. Deux chanteurs amateurs M. Joseph Derudder et M. Joseph Dondeyne ont inter- prêté le Vallon de Gounod et une mélodie flamande Een Eed de Van Aveimaete. M. Derudder joint b un organe sonore et dont il est maitre cette grande qualité du chanteur, celle de bien prononcer. On com- prend tout ce qu'il chante. M. Dondeyne devrait tacher d'acquérir aussi cette belle qualité. A part, cela il chan te juste et avec nuances et sa voix de baryton léger est fort sympathique. MM. Wenes et Van Egroo se sont acquittés avec dévouement du röle ingrat d'accompagnateur. Dimanche dernier, la réunion mensuelle de la Jeune Garde a été suivie comme tou- jours par plusieurs centaines de membres. Le sympathique aumönier de la Jeune Garde, M. Ryekeboer, ya pris la parole pour engager les membres b se bien pénétrer de leurs devoirs de membres de cette belle société. L'orateur a constaté d'ailleurs sous tous les rapports, que jusqu'ici les membres actifs et honoraires les observent trés bien. En somme l'impression causée par cette tête a été trés bonne. Nous apprenons que la société Voor waarts organise pour le Samedi 26 Dé- cembre une soirée-tabagie, b 8 heures du soir au Volkshuis. Cette fête se composera d'une partie de gymnastique et d'escrine et d'une partie musicale. Oh oh II parait que notre confrère le Progrès n'est pas content du tout de nos petiles observations concernant son article sur les vieux pompiers II s'armede sa bonne épée, pardon, plume de Tolède pour nous pourfendre et vous taillader sans merci. Tour b tour l'ironie la plus sanglante, le mépris le plus hautain et la morgue la plus outrée sont raises b con tribution par le confrère qui nous regarde du haut de l'olympe littéraire oü il se figure tröner. Ecoutez Nous sommes des puristestiens! tiens!; des fumistes pleins de haine et de vieilles rancunes nous expectorons notre bile nous employons un délicat langage dans le temps au journal il y en avait deux qui sa- vaient tenir une plume, b présent il n y a plus qu'un vieux raseur done finie la légende des 22 ou 23 rédacteurs bref une bordée de qualificatifs quelconques qui ne ressemblent pas mal aux sifflements d'un chat en colère. Et pour couronner le tout, le confrère nous nomme fort modestement M. Zoïle qui futcomme on sail le critique du divin Hom'ere. On croirait pourtant que le franpais d'Au- vergnat dont il régale d'habitude ses lecteurs rr'a que de fort lointaines accointances avec le langage du sublime poète grec. II est vrai que le confrère en convient dans le courant du morceau err question, quand il dit de la voire -lucubration. Deux colonnes pleines de sottises. Or de ces deux colonnes pleines de sottises, une part éiant faite de citations textuelles du confrère lui revient de droit. On n'est vraiment pas plus ingénu et plus étourdi. Car décidément M. Hom'eretout ancien qu'rl soit nous n'osons plus dire vieux, il errragerait pour de bon n'est qu'un étourdi. II le prouve en disant que notre expectoration de bile pour employer son délicat langage provient de ce que nous ayons a nous venger de I'article qu'il a publié sur notre compte rendu des fêtes d'Audenarde, dans lequel, d'après lui, au lieu de parler de musique, nous aurions seulement parlé de diners exquis, hochepots b la viande hachée etc. etc. Pardon, confrère D'abord nous avons ré- pondu dejb et immédiatement b cette spiritu- elle boutade de voire part, en disant entr'au- tres que ce n'était pas de nous, mais bien de vous et de vos amis qu'on pouvait dire au point de vue musical que la meilleure clef qu'ils connussent était celle de la cave. Aujourd'hui notre étourdi revient sur le même chapitre et écrit bravement ce qui suit C'est que ayant d rendre compte d une fête musicale, a I'inverse de notre cas a nous, vous n'aviez parte que de ripailles... et plus loin: "Mais peut ètre depuis Audenarde, musi- ciens et boustifailleurs, pour em- ployer votre délicat langage ne font plus quun pour vous. Or, le comble des combles dans cette grave affaire est ceci Dans ce fameux compte rendu d'Aude narde qui chipote tant notre aimable con frère, ceux qui veulent sen convaincre n'ont qu'b relire le numéro en question de septembre dernier il n'est pas dit un traitre mot du diner fait par les excursion - nistes La seule allusion a une consommation quelconque est faite b la fin de I'article, quand on y dit que nos concitoyens en ren- trant en ville, vantaient 1'excelience de la bière d'Audenarde En voilb une affaire, n'est-ce pas Cela prouve que notre brave mais étourdi M. Homère n'a seulement pas relu ce compte-rendu, sur lequel il se base pourtant pour nous tomber sur Ie dos Une seconde preuve de l'étourderie du confrère git dans les exemples qu'il fournit pour appuyer son opinion que vieux et ancien veulent dire la même chose en fran cais alors que ces exemples prouvent le contraire. Oyez On disait sous le premier empire Vieille garde et vieux régimenis. lis n'étaient certes point composes de soldais vieux comme vous semblez le croire, dit notre contradicteur. Faites excuse, confrère. 1° Ce ne fut qu'a la fin de l'empire qu'on appela ainsi ces corps qui furent organisés avec les anciennes demi-brigades de la République. 2° On les appela de la sorte parceque l'immease majo rité des cléments qui les composaieut étaient des vieux militaires anciens sol- dats de la république qu'on nommait aussi pour cette raison: les vieux grognards. La plupart de ces derniers étant restés dans les neigès deRussie, en 1813 et 1814 j une nouvelle garde fut organisée, qu'on nomrna la jeune garde parceque c étaient des jeunes soldats qu'en faisaient partie. II y a d'ailleurs encore une observation j essenlielle b faire pour l'application du qua- lificatif vieux, entre les corps et ceux qui j les composent. Ainsi on peut dire du corps des pompiers actuel ce vieux corps des pompiers, puis- qu'il y a bien des années qu'il a été créé. Cependant ceux qui en font partie sont pour la plupart des gars jeunes et vigoureux, dont trés peu ont dépassé la trentraine, et ce n'est certainement pas d eux qu'on pour- rait dire les vieux pompiers. Par contre un ancien corps de pompiers peut être jeune, vu qu'il n'existe que depuis fort peu de temps, et n'avoir cependant en majorité comme membres que des vieux pompiers. Maintenant un dernier point pour fi; ir cette discussion d'aill urs fort peu intéres sante. Le Progrès écrit ceci Le fait est que ce banquet celui des vieux pompiers b la Sle Barbe vous a comme on dit vul- gairement pesé sur l'estomac, comme la bile sur le exur, vous n'avez pu le digérer. Mille pardons, aimable confrère. D'abord s'il y en a eu dont l'estomac a refusé de remplir les importantes fonclions dont est chargé, ce ne peuvent être que ceux dont le déHre ne s'était pas suffisamment calmé, et non nous aulres qui n'avons pas assisté b ce banquet. Et puis soit dit entre nous, confrère, comme chaqu victoire catholique est un peu suivie d'une fête de ce genre, il y en a eu tant, tant dequis une quinzaine d'années d'ici, que vraiment elles n'ont plus le mérite ni l'agrément de la nouveauté pour nous. II serait done fort malséant de notre part de jalouser ces excellents vieux pompiers quand ils font par hasard, une ripaille qut l- conque pour employer votre délicat lan gage b l'occasion de la fête d'une grande et illustre patronne, comme vous dites. Ils n'ont en effet que ces occasions Ib, les pauvres Un vieux raseur. On nous écrit de Wytschaete Dimanche dernier, M. le Représentant Colaert est venu donner une conférence b la gilde Karei de Goede. Plus de deux cents membres actifs et honoraires sont venus entendre le sympathi que conférencier, qui a parlé des devoirs de chacun. Avant l'élection, dit M. Colaert, nous vous avons parlé de vos droits, en nous réservant de venir parier après de vos devoirs. Me voici. Tout le monde a des devoirs, devoir vis- b-vis de Dieu, visb-visde ses semblables, vis-b-vis de lui-même. Un de nos principaux devoirs c'est de donner b nosenfants uneéducation chréuen- ne, de facon b en faire des citoyeris utiles pour la religion, la Patri et la société. II y a des devoirs entre riches et pauvres, maitres et ouvriers. L'orateur développe cette idée. 11 y a un ennemi du devoir le respect humain. Mais, il tend b disparaitre. A la Chambre, les catholiques, en face du radicalisme et du socialisme, revendiquent énergiqueinent les droits de Dieu et de l'E glise. A la différerice de leurs adversaires qui ne parlent que de droits, ils pi êchent aux petits comme aux grands leurs devoirs. Nous sommes convaincus que nous obtien- drous d'autantplus vite nos droits que nous saurons accomplir plus strictement nos de voirs. Nous, hommes politiques, nous avons aussi nos devoirs, et nous tachorts de les ac complir dans la mesure du possible. L'orateur parle des grandes questions sociales et, politiques qui sont b l'ordre du jourUnions profesionnelles, pensions ouvrières, mutualités. II traite aussi la question militaire, et se prononce pour le volontariat. 11 parle enfin de la question agncole. Le conférencier est souvent applaudi, surtout quand il parle de la question agri- cole. Nous avons demandé la fermeture de la frontière, dit-il, au bétail hollandais. Nous réclamerons jusqu'b ce que nousl'obtenions. De longs applaudissements aceueilient les paroles de M. Colaert, M. le vicaire Vande- casteeie, Directeur de la gilde, remercie le conférencier, etespère qu'il reviendra sou vent encourager les membres de la société par ses bonnes paroles. Par suite d'un traité avec M. Ltforce artiste peintre de talent, nous pouvons offrir GRATUITEMENT b tous nos abonnés un portrait peint b l'huile (grandeur visite,sur panneau de bois 14x10 sans cadre) ou avec un cadre de luxe, valeur 25 fr. pour 6 50 fr. Cette prime consiste en un portrait peint b l'huile avec agrandissement cousidérable des modèles visites, orné d'un superbe cadre or et peluche style acanthe 32x28 de di mension et donne droit b t° la garantie d'une ressemblance absolue 2° b la restitu- tionintacte des photographies modèles. Pour obtenir une de ces primes, il sufïït d'envoyer au peintre une bonne photographi- accompagnée d'un bon prime. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2