ÉTRËlYNES 1897. A M. Zoïle. Ville d'Ypres. UONSEiL COMMUNAL Arbre de Noël. CARTES DE VISITE. qui se font entendre et de bals publics qui se donnent en temps de fête communale et de carnaval. Elle est de nature k dormer satis faction aux cabaretiers honnêtes qui se plai- gnent, k juste titre, du préjudice que leur font des concurrents peu scrupuleux. Le règlement qui serait applicable k ceux font entendre des musiciens oudes chanteurs ambulants. Mais, il va sans dire que les dis positions proposées ne porteraient aucune atteinte au droit des sociétés particulières d'organiser des fêles musicales dans leurs locaux et d'y donner des bals, alovs même que ces locaux seraient accessibles au public; pourvu qu'il s'agisse de scciétés privées con- nues comme telles et qu'elles possèdent des locaux séparés ou distincts des lieux spécifiés k l'art 2. ART. 2. Aucun bal, aucune partie de danse ne peut étre donné, avec ou sans rélri- bution, dans les auberges, cafés, cabarets ou autres lieux publics oü l'on sert it boire, en dehors des mêmesjours et heures. ART. 3. Les jours de la fête communale et du carnaval, les défenses prévnes par les articles 4 et 2 seront levés, k partir de deux heures de relevée jusqu'a minuit, en faveur des aubergistes, cafetiers, cabaretiers et débitants de boissons qui en feront la demande au com- inissaire de police et moyennant de justifier du payement préalable d'une laxe de vingt cinq francs par jour, entre les mains du receveur communal. Néanmoins le Bourgmestre pourra, dans des cas exceptioneels et par arrêté motivé, interdire tout jeu d'orgues ou d'inslruments de musique, dans les lieux spécifiés a l'article 2, indépen- damment du droit de la police, de faire cesser les jeux d'orgues et les bals publics en cas de désordre. ART. 4. Les articles 1 et 2 sont applicables k ceux qui font entendre, dans les mêmes lieux, des musiciens ou des chanteurs ambulants. ART. 3. Ne pourronl bénéficier de la die- position de Tactiele 3 1 1° Ceux qui ont été condamnés, dans les deux années précédentes, pour avoir conlrevenu au présent règlement 2° Les tenanciers d'une maison de débauche, et ceux qui, dans les cinq années précédentes, ont tenu une maison de prostitution 3* Ceux qui, dans lemême délai, ont été con damnés pour avoir tenu un établissement de prostitution clandestine. ART. 6. Les contrevenants aux disposi tions du présent règlement seront punis d'une amende de cinq k quinze francs et d'un empri- sonnement d'un a sept jours, ou d'une de ces peines seulement; sans préjudice au payement de la taxe de vingt cinq francs, prévue par l'ar ticle 3. ART. 7. Sont abrogés, l'article 4 du règle ment du f9 Aoüt 1876 sur les cabarets et bals publics (1) et le règlement du 17 Mai 1890 sur le jen d'orgues et autres instruments de musi que dans les cabarets. Les anciens Pompiers, ou bs vieux Pom piers Qu'i st ce quo cHa peut bien vous faire, M. Zoïle? Et en quoi cela peut-il intéresser les lecterns du Journal d'Ypres Après lout, ces Messieus s'appellent com- ils l'entendent. Sont ils anciens Sont iIs vieux Cést leur affaire. En flamand ils se comment Oud-Pom piers; et n'entendent p;;s qu'on les quaiifi de Oude Pompiers. C'est en core leur affaire. Et supposez que vous uyezcent fois raisori dans vos criti ques, vous avez mille fois tort de vouloir empêcher une société de s'appeler comme elle veut. II y avait k Ypres, passé vingt ans, une société dite les vieux chapeaux, qui avait pour but de venir au secours des pau- vres honteux. Est-ce-que le Progrès s'est jamais mis en tête de critiquer ce nom et d'exiger que la société s'intitulat les anciens chapeaux Allons, un peu d'indulgence, Zoïle An ciens pompiers (Oud-Pompiers), vieux pom piers (Oude Pompiers), ex-Pompiers, ci devant Pompiers, tout cela mest parfaite- ment égal et doit vous étre indifférent aussi. Mais ce qui ne m'est pas indifférent, c'est iju vous vous occupiez si longtemps d'une question qui n'iutéresse personne. Aussi, si vous recommencez, doutiant ainsi au Progrès Toccasion d'êcrire des articles de sa meilleure plume, je vais briser votre... rasoir, vieille b... que vuns êtes. 't Is ikke wel. Séance du. 19 Décembre 1896. La séance s'ouvre k 5 heures Dassées sous la présidence de M. te Bourgmestre Surmontde Volsberghe. Tous les couseillers a Texceptiou de M. Fraeijs, indispose, sont présents. M. le President donné lecture d'une lettre par iaquelle M. Jan Blockx, le maitre Anver- sois, remercie Tadminisiration communale pour l'objet d'art qu'etle lui a ottert en souvenir de la solennité musiealede laThuyndag passée. Puis diverses ventes d'arbres faites par les Hospices Givils sont approuvées. Budget de 1897. La discussion des divers articles concernant les dépenses et les recetfes ne donne lieu qu'k fort peu d'ohservations. Arrivé k celui qui coneerne Ie marché aux poissons.M. D'huvettere demande qu'oncherche le moyen de mettre k couvert Jes marchauds qui out leur étal du cóté du Collége communal. M. ie Président. Nous examinerons la question et verrons s'il y a rnuyen de leur procurer u un parapluie Hilarité géneraie. ftl. Berghman.—Pas le mien,toujours.(Rires). F êtes et F oir es. M. D'huvettere inlérpelle le collége k l'ett'et de savoir s'il n'y aurait pas lieu d'appli- quer cette anuée la proposition, i'aite autrefois, de donner des primes aux plus belles baraques qui viendraient s'étabiir au champ de foire. M. le Président. Ce serait d'un mince avantage, car nous avous toujours beaucoup plus de demaudes qu'il n'y a de places k aceor- dei'. Ainsi pour ia prochaine foire, on a dejk fait des demandes sufïisanles pour couvrir trois fois toute la Grand'Place. M. D'huvettere. Trés bien, mais ceux qui ont les plus belles baraques ne viennent pas. M. le Président. Ils sont évidemment libres d'en faire ce qu'ils veulentseulement ils sont obligés de verser le droit de place d'a- vance et quand ils ne vieunent pas, cette somme reste acquise k la ville. Ecole de tissage. M. Vandergliote. - J'ai appris que le Collége Echevinal a nommé une commission destinée k examiner si ma proposition d'établir une école de tissage p-jut aboulir a une solution. N'y aurait-il pas moyen d'y inlroduire un ou deux ouvriers compétents en la matière, afln qu'ils puissent donner leur avis sur cette question MM. Bouquet et Coiaert font observer que jusqu'ici il ne s'agit pas de prendre des dispo sitions reiativement kl'érection d'une école de tissage, mais seulement de rechercher les moyens d'en arriver k une solution favorable en cette matière. M. Coiaert. Ajoute que la chose est beau coup plus difficile qu'on ne le pense générale- ment. Uu des membres les plus compélenlsde la commission considère que sa compétence n'est pas encore suflisante. M. le Président. Est d'avis que le meilleui système est le système Anglais, d'après lequel les ouvriers sont formés et enseignés aux ate liers mêmes. M. Coiaert. Une fois que Térection d'une école de tissage serait décidée, il serait utile de faire entrer des ouvriers dans la commission directrice. Mais il s'agit pour le moment d'examiner s'il y a moyen d'ériger une école. Ecoles. M. Struye. Rappelle la proposition qu'il a faite concernant Técolage des enlants payants. M. le Président. On en pariera dans une séance suivante. Gare. M. D'Huuettere se plaint de la mauvaise situation de la place de la gare et de 1 insutti- sance de Téclairage en eet endroit. M. Struye se joint a ['honorable membre. M. le Président. Nous placerons six bees Au er sur le pont. Ils donneront, j'espère, un éclairage sufiisant. Dans peu de temps on mettra la main k Tceuvre pour améliorer la place de la gare qui, je l'avoue, est un vrai bourbier pour le mo ment, Cependant, aussi longtemps que la sortie pour les voyageurs sera placée du cóté actuel, il y aura peu d'avance sous ce rapport. Police des promenades publiques. M. Iweins d'Eeckhoutte. se plaint des dé- gats fait aux promenades publiques. Le police ne surveille pas assez. Allez n'importe de quel cóté de nos boulevards, la police n'y est pas visjble. M. Coiaert est du mème avis que M. Iweins. La vigilance de la police est minime. Dans le temps on rencontrait encore Bastin de temps en temps aux remparts, tandis qu'a présent il n'y a jamais plus personne. Les gamins peuvent s'en donnerk coeur joie, briser et faire des dégats aux arbres et aux plantes.... M. Struye. Et ce ne sont pas toujours des enfants, ce sont en majorité des jeunes gens de 16 k 20 ans. M. Coiaert. La police devrait exercer une surveillance plus sévère et le chef de la police, commissaire, devrait veiller a ce que ses subor- donnéssoient plus vigilants. M. Iweins d'Eeckhoutte. C'est trés vrai, la police n'y est presque jamais. M. Struye. C'est entre les porles deMenin et de Lille que c'est le plus nécessaire. M. le Président. Je crois que les critiques de mes honorables collègues me visentplus que la police. MM. Coiaert, Iweins et Struye. Non, non, elles sont k l'adresse de la police qui ne soigne pas suffisamment. M. le Président. 11 est cependant difficile de faiie comme k Gand oü la police estcon- stamment en guerre avec le Parquet. Quand le Procureur du Roi euvoie le com missaire de police d'un cölé de ia ville, le Bourgmestre l'envoie de l'autre, et comme le commissaire dépend aussi bien du parquet que de la ville, il en résulte toujours des conflits. Je crois que la nouvelle loi sur le vagabon dage trouvera le moyen de punir les enfanls, sans les faire placer jusqu'k 21 ans dans une maison de correction. M. Iweins d'Eeckhoutte. C'est k la vigi lance de la police k prévenir les délits. M. le Président. Oui, mais la manie de mal faire des enfants dépend encore plus du système d'éducation qui est actuellement en vogue. Les programmes sont lellement sur charges, qu'il ne reste plus le temps de donner aux enfants une éducation convenable. tEt ceci est aussi bien applicable aux écoles privées qu'aux offïcielles. M. De Caestecker demande l'amélioration de Téclairage k la porte de Thourout. M. Iweins d'Eeckhoutte se plaint du mau- vais état de la rue de la Boule. M. Vanderghote demande a ce qu'on suppri- me le travail du Dimanche pour les boueurs. M. le Président. C'est impossible, on nettoie tróp tard les rues le Samedi soir. M. Boone propose de ne faire servir pour le Dimanche que Tancien système de distribution r d'eau. Le rendement d'eau sera suffïsant, la pression étant assez grande, et les grandes in dustries chómentce jour lk. M. Decaestecker demande que le Collége soigne la réparation du trottoir entre l'Haze- wind et le Kalfvaart. II reconimande, d'accord avec M. Bouquet, la reslauration d'un chemin entre le Wieltje et la Potyze, nommé Kezelweg. 11 insiste de nouveau pour la question du trottoir rue Longue du Marais. M. le Président. Un crédit est inscrit au budget. M. Bouquet. Je vous remercie. M. D'Huvettere demande pour quoi aucune somme n'est inscrite au budjet afin de payer les lecons de religion. M. ie Président. On ne peut les payer, la- loi ne le permet pas. M. D'Huvettere. De sorte que les maltres de danse sont payés et que ceux qui donnant Tenseignement le plus nécessaire, celui de la religion, sont obligés de te faire gratis M. le Président. La loi dit explicitement que Tenseignement de la religion n'est pas payé quand les lemons sont données par les institu- teurs ou par les ministres des cultes. M. Vanderghote demande des éclaircisse- ments sur Temploi des fonds de la caisse de se cours auxaccidents.il y a quelque temps un ouvrier a été tué par accident, et parcequ'il était affiliéa une caisse de secours on a refusé a sa familie tout secours de la caisse des acci dents. M. Coiaert. Cette caisse a peu de ressour ces et c'est pour ce motif qu'il est difficile d'en recevoir quelque chose. De plus on ne donne rien quand on re?oit déjk d'un autre cóté. M. Vanderghote. Je trouve cela fort singu lier On recommande instamment Tassurance aux ouvriers et du moment qu'ils s'assurent contre les accidents, on y trouve une raison de leur retirer tout secours d'un autre cóté. M. Boone demande quand Tègoüt sera con- construit rue de Lille. M. le Président. Les plans sont prètsdans peu de temps on comraencera les travaux. M. Decaestecker demande la réparation d'un cours d'eau au Wieltje. M. le Président. Ceseraexaminé. Une longue discussion surgitan sujet des trottoirs k établir aux Marché au bétail. M. Iweins d'Eeckhoutte. demande un trot toir rue S" Cathérine oü se trouve l'école gar- dienne n° 2. II demande aussi Ie pavage de la Salie Delbeke aux Halles. M. le Président. Les reslaurations k faire aux pavementsdesllalles est une question kexa- miner, car la salie Pauwels aussi est en mau- vais état sous ce rapport. Le budget est volé k 7 heures 40. La fête aura lieu demain Dimanche k 5 t/a heures de relevée k la Salie Iweins. Les personnes qui désirent ofïrir des ca- deaux peuvent s'adresser k M. Bouquet-Van- dromme, rue de Lille. Demandez chez Callewaert-De töeulenaere, libraire k Ypres, le catalogue des nouveautés et livres de luxe pour étrennes. Pour 100 cartes de visite impri- mées au bureau du journal, le client regoit gratis un magnifique tableau- calendrier 107x75 représentant nos deputes catholiques a la Charnbre. Valeur £50 centimes. A.tl. Delliaize et Cie enseigne Le l'hénix 340 succursales en Bel- gique.Grand choix d'articles pour Etr-en» nes.Pain d'épices'J" qualité 0.60 le kilo. Chocolat Le Phénix k 0.85 et 0.90 le paquet de 1/2 kilo. Pralines exqufses le 1/2 kilo 1 50. Biscuits anglais en jolies holtes illustrées depuis 0 60 la boite. Caves renommées. Excellent Bordeaux depuis 0.85 la bouieille. Porto- Madère. Muscat de Samo.s (recommandé) k 1.25 la bouteiile. Vins de champagne des meilleurs marques. Liqueurs ordi- naïres fines et sui-tines. (sö5 Projot de Kègflemeist. ART. 1. II est défendu aux cabaretiers et tous autres débitants de boissons, ainsi qu'a leurs préposés, dejoueroude laisser jouer de l'orgue ou de tout autre instrument demusique, en dehors des jours et des heures ci-après dé- terminés. (1) II est dcfendu, sous peine d'une amende de 5 a 20 fr., de donner, sans une autorisation du Bourgmestre, des bals ouverts au public, avec ou sans r.étribution. En cas de désordre la po'ice pourra faire cesser bal. En cas de recidive, un emprisonnoment d'un jour a trois jours pourra étre prononcé, indépen- damment de Tarnende. Ceases, Zoïle, d'êcrire, Ou je cesse de vous lire. - •—->.■«*». ■mil ft

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2