GHR'OiïlQUE fPBOISE GRANDE FAN FARE. Une élection sans grande signification. j ÖEuvre des pains j de S' Antoine. A Ja gare. M. Vindervelde. (Au milieu d'un boucan nfernal.) Le ministre n'a pas eu le courage de maintenir ce qu'ii a dit. II ajoute une seconde lacheté k la pre mière qu'il a commise, (Gris droite A l'ordre M. le président rappelle M. Vandervelde k i'ordre. M. Vandervelde accepte le rappel k l'ordre parceque c'est de sangfroid qu'il a lancé ce mot incorrect. Mais puisque M. le ministre nous a attaqués tantót, et qu'on n'a pas cru devoir le rappeler l'ordre, le seul moyen de nous défendre, c'est de lui dire qu'il a commis une lacheté Dapuis l'année de Inauguration de la magnifique salle de concerts de lu Grande Fanfare, Ie Président de cette helle scciélé, M. Iweins d'Eeckliuutte, offre, dans le cou rant de Janvier,un concert k ses concitoyens. Ce sont tous les ans des concerts de luxe, comme ceux qui y out assisté les années an M. Paul llymans, merit cechoix qui nelait encore que i probable an moment oil il expédiait I salettre. Aujourd'hui que ce cboix est j définitif, les reflexions de l'éerivain I doctrinaire n'en out que plus de térieures peuvent en témoigner mars celui de 1897 dépassera, de toute manière, ceux qui l'ont précédé. Ge concert, comme 110s lecteurs peuvent en juger d'apiès le programme qua nous pu- I blions ci-dessous,sera el'une distinction,d'une M. Furnémont déclare prendre pour son j virtuosité et d'une variété telles, que seules compte les paroles de M. Vandervelde M. de Smet de Naeyer dit qu'il est temps qu'on revise le réglement. II taut museier les socialistes. (La gauche applaudit en riantla droite appiaudit aussi). M. le Président estime que le ministre a été un peu vif. M. de Smet de Naeyer. En tout cas, si les membres du gouvernement sont exposés re traités ici de menteurs et de laches, nous n'avons plus qu'ü nousretirer de cette enceinte jusqu'ü ce que le reglement soit revisé. (Applaudissements droite.) M. Anseele dit que si le Vooruit a vendu du beurre margarine, c'est k son insu et parce que les paysans catholiques le lu vendaient falsifié. La marchande qui four- nit au «Vooruit», et qui est catholiqué, sera poursuivie. M. De Guchtenaere. Comment savez-vous quelle est caiholique M. Anseele. Je sais qu'elle est catholique comme je sais que vou? êtes domestiqué. (Hires a gauche. A droite A l'ordre Le Président. Quel que soit l'effet qu'ait sur vous le rappel 5 l'ordre, M. Anseele, je suis obligé de vous en infliger un. M. Anseele termine en disantvoilé pour le beurre! Si vous voulez entamer la dis cussion sur les autres potins qui courent la presse, je vous rosserai comme je viens de vous rosser. Après quelques attrapades entre De Guch tenaere et Anseele, M. Anseele demande de nouveau la parole pour un fait personnel. M. le président consulte la Chambreü cet égard. Cslle-ci décide fi.nalement par 57 voix contre 41 et 4 abstentions .qu'il ne peut pas I'accorder. On continue la discussion de la loi sur les I étraugers. M. Lorand insiste pour que l'on vote sur ses amendements. i L'orateur fait une violente sortie contre J l'altitude du gouvernement. M. Begerem oppose k nouveau la question j préalable. M. De Lantheere ne partage pas la manière de voir du ministre. II votera contre les j amendements Lorand,mais il demands qu'ils j fassent cepmidant I'objet d'un vote. L'appel nominal est demandé gauche. Finalomènt le paragrapbe ler, en moins les mots résidant en ftelgique de IV mendementest rejeté par 58 voix contre 29. LaGhambre passe ensuite k la discussion du 2 paragraphe. Les seances de Jeudi et de Vendredi out été plus calmes. Eiles ont été con- sacréesen grande partie a la discussion de la loi modifiant la loi sur la vaga bondage. La chambre a rejeté le système de M. Colaert, voté en première lecture, par 60 voix contre 35, malgré l'appui et peut-être en partie a cause de l'ap pui que M. Vandervelde a donné aux idéés de notre représentant. les solennitésartistiques musicales des gran- des villes du pays peuvent lui être compi- rées. Outre la Grande Fanfare qui exécutera la perfection, d'après ce que les répéiitions font présager, deux splendides morceaux. Les virtuoses d'élite qui se sont chargés des auires numéros du programme ont la impu tation en Belgique et k l'étranger d'êtrc des mailres dans 1 art, soit comme chanteurs soit comme instrumentistes. M. Duquesne, M"cs Merck el Painparé, ce sont lü des noms,qui, du moment qu'üs figured sur un programme dans le pays,en France ou eu Alleroaguë.font affluer le public coanaisseur, dans la saile oü ie concert a beu. La partie la pius intéressante sera peut- ötre eelle oü ie claveciri, eet instrument qui a inspiré dans leurs créations immortelles Gluek, flaendel, Beethoven, Haydn et Mozart, ces géants du siècle passé, chantera sous les doigts d'une artiste hors ligne, M1:® Geleste Painparé, la pianiste déjé céièbre, élève pour le clavecin de M. 0.... le grand pro- fesseur de élavecin, de Paris. Nous engagecuis par conséquent tous nos lecteurs, amateurs de belie et savarne mu- sique, a ne pas manquer cette splendide fête musicale. PROGRAMME lr<! Partie. oü tous les journaux Ernest Solvay saveur. Une sufifit pas, écrit M. P Hymans, que cet homme le candidal ardiclérica! soit un bon libéral rii même ce qu'on appelle, en argot électoral, un bon candidat II faut que ce soit un. homme d'énergie et de talent il faut qu'il uit de l'éloqaence et de la fhrnme il faut quU puisse rticnuer l'opxnion et qu'il sache manier le levier puis sant do la parole. Ce ne sauraitêtre un par tisan de Ia nation armée qui n'est qu'une forme de la désorganisation de l'armée et, ce titre, a été adoptée d'enthousiasme par le parti socialiste. Et ce nu saurait done étre j un socialiste de la Maison du P uple, pas 1 plus qu'un radical de la Réforme. I Or, précisement, VI. Ernest Solvay j est cet ami des socialistes et ce radical I de la Réforme. II eu est même,si nous ne nous trompons, le batlleur de l fonds. Le correspondant de la Meuse en convienten termes atténuës, mais en core fort transpareuts M. Solvay, dit-il, est un excellent et dévoué libéral. Tous les libéraux le soutien- j draient. M. Solvay est membre du Conseil d'administration de l'Université libre, qu'il a doiée d'un magnifiquo outillage scientiflque, j et est aussi aimé qu'estimé dans le monde j universitaire. R est en même temps le patron d'un In- stilut des sciences sodales, sorte de labo- ratoire sociologique lés deux mots sont k la monde oü MM. Denis, Vandervelde et De Greef travaillent, ainsi que des alchi- l mistes cherchant la pierre pbilosophale, a la verification de certaines hypothèses écono- I miques, comme la suppression de la mor,- j naie par le comptabilisme, système 1 obscur et mystérieux, h vaporeuses tendances socialistes, qui a procuré M. Solvay l'ad- j miration instantanée do M Georges Lorand et lui assure l'amitié de trois des chefs les i plus notables du parti collectiviste i M. Hymans conelut en disant que lelection de M. Solvay serait une victoire personnello, beaucoup plus j qu'une victoire politique. L'ëleclion sênaloriale prochaine, écrit encore M. Hymans, naurail j pas la grande significationle reten- i tissement, la haute portee que nous i revions pour le libéralisme ct pour j son avenir, l Kïl» cl1ie» te correspondant de Ia d/easc, pourrait bien se trompor. La Portée 'i(; cct!e election, partielle et incontestae, sera grande en ee sens qu'elle montre le libéralisme soi-disant j modéré, doctrinaire, abdiqnant en j faveur d' «un radical do la Réforme i ami de la Maison du Peuple. Et cela j un moment oü ['abstention des catho- liques permettait aux modérés j dattester par un fait signifleatif qu ils n enlendaieut pas se laisser en- tf1,ner la remoi,que des radicaux et des socialistes. sociétés, obligees d'exproprior taines propiétés pour lexécution?' ameliorations a la station arrêf^ et approiivees out commence les propriationsnous devons décla^ a vee peine, que ricn n'est fait etm? très-probablement le tout sera rei'6 a l'année prochaine. Et la-dessns une charge conirt étraugers qui administrent la villej^ Or, au moment oü Ie Progrès eer', vait son article, non seulemeni 1,!' expropriations étaienl dmandées e! justice, mais les experts élaient nommh pour procéder d /'evaluation des em prises. Bien renseigné Ie confrère, n'est-ce pas j Cette oeuvre de création r cente, qui a fait si ra; idement son cbemin par le moode i Catholique, ne pouvait manquer de fleurir sur le sol charitable de la ville d'Ypres. Les résultais de l'année 1896. comme ceux de l'année 1895, sont maguifiques. 235 actions de graces pour des bienfaits obtenus. 2275 83 fr. en recettes. 2393,12 fr. en dépenses. 8946 pains distribués, forment le bilan de 1896. Qui dira les espérances ex couragées les gracps recues, les misères soulagées, les tristesses consolées Tous les mardis, k 8 heures, en l'Eglise St. Pierre.se céièbre une messe en l'honnear de St. Antoine, a 1 intention de tous ceux qui s intéressent 1 oeuvre et toujours on y voil une assistance nombreuse et pieusemcii! recueillie. Puisse l'oeuvre des pains prospé- rer de plus en plus pour le bien de tous, pauvres et riches lxous apprenons avecjilaisir que la brasserie L Yproise rue de Ia bouehe a Ypres, vient d'obfenir uc diplome-medaille pour ses bières hy- giéniques au grand concours interna tional de brasserie qui vient d'avnir lieu a Bruxelles. j Au moment annoncaient que M. serait Ie candidat dc trinité anliclérb cale,doctriuo-radico-sociaIisle, la Meuse publiait sa correspondence bruxelloise hebdomadaire dans laquelle l'auteur, ProlF'ih toujours bien renseigné ecrit Nous sommes allé aux ren' seignements désirant savoir si jes BURGERSTAND VAN YPER. j uuvuouojom a u uuc UldllüüUUU,U lilitS 1. Les Croisës, ouverture par la Fanfare, 2. Gavatine de Faust, Mr Duquesne, 3. Concerto en la, pour violon, MeU« Juliette Painparé, 4. Grand air de Mireille, M6110 Jeamie Merck, 5. (a) Capriccio, pour clavecin, Sur Ie depart d'un ami, (b) La Victoire MeIle Géleste Painparé, 6. Duo de l'opéra Mireille, Deneufbourg Gounod Saint-'Saëos Gounod Me»° Jeanne Merck, M. Duquesne, J. S. Bach 1685-1750 Rameau 1683-1761 Gounod 2">e Partie. 7. Le Domino noir, ouverture par Ja Fanfare, 8. (a) l'Annéau d'argent, (b) Pastorale, Melle Jeanne Merck, 9. (a) Romance, pour violon, (b) Mazurka, M"° Juliette Painparé. 10. (a) Ballade du Roi d'Ys, (b) Aubade, Mr Duquesne. 11. (a) Allegro Molto, pour cla vecin, Auber Gharaiuade Bizet Svendseu Wieniawsky Laio Massenet (b) Rigodon, (c) Les Elincelles, pour piano, MoU» Géleste Painparé. 12. Grand duo de l'opéra Carman, Bizet Msil8 Jearme Merck, M. Duquesne. Schobert 1730-1768 Thomó Moszkowsky «ra? Van den 15 tot den 22 Januari 1897 Geboorten. Mannelijk 4 yro uwelijk 2 Huwelijken. Dsnutte Ernest, klakkonmakcr on Bossasrt Marie, kantwerkster. Jan-sens Alfons, Sergeant-major bij het be- stuurbataillonen WuilepitEloiiie, zonder beroep. Sterfoevallen. Bryxis Gustaaf, 66 jaar, zonder beroep, welu- waar van Gentillia Mario, O. L Vrouwstraat.- X erfaillie Henri, 26 jaar, wagenmaker, onge- nuwd, St-Pietersbuiten. - Delaere Barbara, 61 jaar, kantwerkster, echtgenoote van Maerten' Désiró, Paddepoelstraat. Deraedt Marie, 80 jaar, zonder beroep, weduwaarstor van Pacquet Constant, Lange Thouroutstraat. Messeleyn Marie, 84 jaar, zonder beroep, ongehuwd, St-Ja- oobsstraat. Danneel Alois, landbouwwerk- man, echtgenoot van Vermeersch Emiiie, Bees- tenmarkt. - Viaemynck August, 66 jaar. dagloo* uer, echtgenoot van Verdoene Cecilia, Thouroutstraat. Kinders beneden de 7 jaar Mannelijk 3. Vrouwelijk t. Demandez chez M. JANSSENS MONEY rue au beurre. los éigares de José Tinchanty uonzalès C"> successeurs do TincDant f'röres. to 17 rue Brêyttel. Anvers. La pins import811'® abrique do Belgique. 1500 ouvriers. Marqués recommandées Veni Vidi Vici, La Flor de Do° José Honi soit qui mal y pense. ExigW nom bien complet Jose Tinchant y gonzaks4

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 2