Hésultat du tirage au sort Wervicq. VILLE D1 CONSEIL COMMUNAL Le programme du concert était merveil leusement composé et les artistes délite qui s'en partageaient l'exécution ont fait preuve d'une supériorité incontestable. Aussi, quelque gktée que soit notre ville sous ce rapport, bien rares sont les fêtes musicales aussi parfaites. Le public s'est montré digne de l'audition qui lui était offerte, et c'est au milieu d'uu religieux silence qu'ont été exécutés les douze numéros choisis du programme. Preuve certaine d'une éducation musicale avancée, que perteclionnent daiileurs do généreuses initiatives, comme celle qui nous a valu la fêle dont nous parions. Puisque nous étions invités au brillant local de la Grande Fanfare, a tout seigneur tout honneur Disons dabord un mot. de l'exécution des deux ouvertures Les Croisés et Le Domino Noir. Bien que i'enthousiasme du public allat surtout aux excellents artistes étrangers, nous avons pu constater que les auditeurs n'ont pas ménagé leurs applaudis- sements k la phalange musicale qui s'est montrée k la hauteur d'un programme oü tout était remarquable. Sans entrer dans une longue dissertation technique, disons que, dans ces deux morceaux difficiles, les mjisi- ciens de la Grande Fanfare se sont montrés sürs d'eux mêmes. Leurs attaques sont d utse grande nettelé et, quoique fort nombreux, et jouant dans un local sonore, ils ont acquis l'art difficile d'adoucir le son de leurs cuivres et de donner k leur jeu un velouté parfait. Toutes nos félicitations au directeur Mon sieur VVeiies Le devoir rempli, passons aux virtuosos étrangers. Monsieur Duquesne, professeur au con servatoire de Bruxelles, possède un talent de tout premier ordre. Artiste deux fois, et par ia pureté de sa diction, et par la fafon dont il dirige sa voix, il nous a rendu, avec un fini de détails parfait, la Cavatine de Faustet dans Pensées d'Automne il nous a fait apprécier une fois de plus la déiicieuse musique de Massenet. L'Antieau d'argent de Chaminade et la Pastorale de Bizet ont été délicieusemeut chantés par Mademoiselle Merck. Douée d'un organe d'une pureté incomparable, l'excellente cantatrice, premier prix du con servatoire, a remporté k juste litre tous les suffrages des assistants. Interprêtés par ces deux artistes réunis, les deux duos de Mireille et de Carmen, ce dernier surtout, ont souievé un tonnerre d'applaudissements. II est juste de dire qu'ils furent remarqua- blement accompagnés, par une véritable artiste elle-même, Mademoiselle Merck, sceur de la cantatrice, également premier prix du conservatoire. II nous reste k parler des deux soeurs Mesdemoiselies Painparé. Tous se sou- viennent du jour oü la mignonne fillotte, la petite Géieste, se fit entendre pour la pre mière fois k Ypres. L'artiste se révélait déjk, et l'on pouvait garantir ses succès fuiurs. Dimanche nous l'avons revue, jeune fille en pieine possession de son talent. Elle s'est surpassée dans l'exécution des Etincelles de Moszkowsky, et dans Gavotte et Muzette de Thomé. Outre son jeu brillant, ei d'une incomparable méthode, on sent vibrer en elle une kme d'arliste. Ge que nous disons de Mademoiselle Céleste, nous le dirons un jour de sa soeur Juliette. La jeune élève d'Isaye possède un talent qui semble de tradition dans sa familie. Son jeu a déjk la correction de la gr; de école. Bien plus, elle possède k un haul degré ie sentiment musical. Neus avons applaudi. Dimanche, k ses brillants débuts nous lui prédisons pour l'avenir une remar quable carrière. Le clou de la son ée était l'audition du clavecin donnée également par Mademoiselle Céleste Painparé. L'artiste y est restée elle-même c'est tout dire L'instrument a plu énormement au public qui ne le connaissait guère ju.qu'k ce jour. Le clavecin date du commencement du 17™° siècle il succèda k l'épiiiette, et mar- qua l'innovatioti du marteau frappant les cordes, en remplacement du bee de plume qui les faisait vibrer dans les instruments plus anciens. Le son en est doux, et certains eftetsysont remarquableraent obtenus. Les N0! V et VI du Capriccio de Bach étaient ravissants de mème 1 Allegro mollo de Schobert, pour ne citer qu'au courant da la plume, lk oü il faudrait tout énumérer. La piano, joué comme transition dans le même numéro, faisait ressortir encore mieux les differences entre l'ancètre et le descendant perfectionné. Ou comprend les lamentations des marquises Louis XV ré clamant au nom de leur timpan contre l'in- vention du piano forte. Mademoiselle Painparé s'est montrée clavecmisle parfaite. El'e possède déjk, k unh utdegré, la connaissance difficile de son instrument. Nous aurons tout dit après avoir donné un mot d'éloges aux aimabies commissaires de cette fête; et, flnissons, comme nous avons commencé, en disant k Monsieur Iweins d'Eeckhoutte un grand et bien sincère: MERCI Notre gilde diamatique llamande, récem- ment fondée, a donné l'occasion aux Wer- vicquois, Dimanche dernier, de passer une agiéable et charmante soirée. Le drame Gaspaul Hauser incoiitestablement trés difficile, a été joué,avec une interpolation et une mise en scène quasi cprrectes. il faut en dire autanl de la comédie De Tuimelaar van Kykegem Reudons hommage aux vaillants acteurs qui doivent k leur infati- gable courage le succès de leur exécution. Avec des hommes aussi déterminés, nous pouvons saus crainte aller au devant des difiicultés qu'emmène i'orgünisation d'une gilde dramatique digne de ce nöm Nous sommes beureux du choix qua fait la société, du sympathique échevin, Monsieur Jules Vandermersch, comme piésident, et del'acceptation de celui-ci. L'on ne pouvait faire un meilleur choix, puisque la société dramatique est avant tout une gilde popu laire, et, nous osons l'espérer, restera telle. Séance dn 23 Janvier 1897. Présents MM le Baron Surmont de Vols- berghe, Bourgmestre-PrésidentColaert, éche- vin et ies conseillers, a l'excepiion de MM. Berghman, échevin, Breyne-Devos, indisposes I et Decaestecker, empêché. f Le procés-verbal de la séance du 19 Décembre 1 est approuvé sans observations. Celui de la I séance du 28 du même mois est soumis u l'in- spection des membres. Commun ications Ifemis pour en faire part a huis-clos. Reglement sur la vélocipédie. M. le Président donne lecture d'une lettre de M. l'ingénieür Froidure, d'après laquelle le s conseii apprend que l'Etut Dropose d exhausser I les trottoirs qui existent hors ville le long des chaussées,de fagon k permettre aux véioeipédis- tes, de quitter le cas échëant ces trottoirs, tous jes trente mètres. A certains endroits les routes seronl construites k la même hauteur que les 1 Ameloot, Valère. 2 Bouckaert, Maurice. 3 Bartier, Robert. 4 Billiau, Henri. 5 Blondee!, Maurice. 6 Bonte, Maurice. 7 Boone, Albert. 8 Bostyn, Emile. 9 Boudry, Camille. 10 Bourdeaud'huy, Henri. 138 11 Bubbe, Georges, 12 Gaenen, Auguste. 13 Gallens, Alois. 14 Gallens, Alois'-Emile. 15 Cappelle, Joseph. 16 Giaeys, Edmond. 17 Glarebout, Alois. 18 Clarisse. Léopold. 19 Coene, Achille. 20 Goene, Valère. 21 Goppens, Eugène. 22 Gottegnie, Arthur 23 Coutelle, Hilaire. 24 Guvelie, Victor. 25 Deboutte. Camille. 26 Debrouwer. Valère. 27 Dechiever, Robert. 28 Decloet, Jules. 29 Deconinck, Alphonse. 30 Deconinck, Henri. 31 Deconinck, Joseph. 32 De Gryse, Emile. 33 Dehollander, Charles. 34 Dehouck, Pierre. 35 Dekaezemaeker, Arth. 100 36 Dekeerle, Camille. 37 elaire, Emile. 38 Delem, Jules. 39 Deleu, Cyriile. 40 Demey, Emile. 41 Demey, Gustave. 42 Demoor, Ernest. 43 Denudt, Joseph. 44 Depoorter, I douard. 45 Depoorter, Richard. 46 Derous, Louis. 47 Deschacht,Jean-Bapt. 48 Dethoor, Victor. 49 Devers, Jules. 50 Deweer, Guillaume. 51 De Wispelaere, Henri. Ypres. 52 Dezitter, Constant. 53 Didier, Gustave. 51 Domarle, Julian. 55 Doolaeghe, Auguste. 56 Duflou, Auguste. 57 Dumont, Leon. 58 Dumortier. Julien. 59 Dumöulin, Camille. 60 Duprez, Jules. 61 Ferrand, Julien. 62 Gadeyne, Oscar. 63 Gequiere, Alphonse. 64 Ghisquiere, Arthur. 65 Gisquiere, Arthur. 66 Goemaere, Camille. 67 Grimmonprez,Charles, 68 Gruwez, Arthur. 69 Hahn, Arthur. 70 Heugheb -ert, Gustave. 71 Heusdens, Edouard. 72 Hof, Camille. 73 Hollebeko Emile. 74 Huyghe, Henri. 75 Ingels, Arthur. 76 Jacques, AL h nse. 77 Jahssens, Jean-Bapt. 78 Jolyt Lucieti. 79 Labit, Henri. 80 Lacante, Gustave. SI Lameire, Emile. 82 Landerwyu, Jean. 83 Laporte, Arthur. 84 Lebbe, Edmond. 85 Lebbe, Frédéric. 86 Leclercq, Joseph. 87 Lefebvre Julien. 88 LesafiTe, Paul. 89 Liekens, Théophile. 90 Litiere, Aloise. 91 -.muf, Auguste. 92 Louwaeghe, Hector. 93 Maekelbergh, Arthur. 91 Maertens, Henri. 95 Marsmeyer, Arthur. 96 Mesdom, Victor. 97 Michiel, Adolphe. 9$ Moniez, Jules. 99 Monnet, Charles. 10 Nevejans.Léon. 101 Odent, Arthur. 102 Ollevier, Alphonse 103 Ossieur, Camille. 104 Ossieur, Gustave. 105 Otton, Renó. 106 Paruys, Camille. 107 Pattyn, Camilla. 108 Pauwels, Hilaire. 109 Percque. Camille. HO Petit, Joseph. 111 Philippart Arthur. 112 Policy, Norbert. 113 Poot, Jean-Baptiste. 114 Renet, Louis. 115 Rosseel, Arthur. 116 Scheerlinck, Henri. 117 Scheire, Camille. 118 Schoonheeri Victor 119 Segers, Henri. 120 Silor, Charles. 121 Swyngedouw.Evariste. 122 Swyngedouw,Gustave. 123 Tavernier, César. 124 Timmerman, Georges. 125 Vandamme, Emile. 126 Vandamme, Henri. 127 Vaudenbussche, Gust. 128 Vandcrhelst.Alphonse. 142 129 Vaudermarliere. Léon. 198 130 Vandermeeren, Jules. 120 131 Vandevivere,Celestin. 159 132 Vandewynekel, Eric. 192 •133 Vandooren, Camille. 189 134 Vanhoet, Julien. 89 135 Van isacker, Emile. 118 136 Vanoverberghe,Victor. 163 137 Vansevenant. Beuoit, 194 138 Vanuxem, Achille. 139 Vasseur, Elie. 140 Verbeke, Antoine. 141 Verhack, Emile. 142 Verhille, Honoró. 143 Verkamer, Abdon. 144 Verkouter, Valère. 145 Verleure, Joseph. 146 Verleure, Julien. 147 Vermeersch, Valère. 148 Vermeiren, Alphonse. 149 Vermeulen. Léon. 150 Vermeulen, Léon-Jos. 151 Vinken, Julien. 152 Werrebrouck, Henri. 153 Wolters, Emile. trottoirs, qui seront entretenus aux frais de l'Etat. En présence de celte proposition, le Collége Echevinai'croit pouvoir permettre aux véloeipé- distes de rottier sur les trottoirs hors ville. (Adoplé a l'unanimité.) M. Iweins d'Eeckhoutte. Hier encore un véloeipédiste roulait sur le trottoir rue d'Elver- dinghe, et sou vélocipède n'était paséclairé. M. le Président. Le règlement n'est pas encore approuvé et n'a pas regu par conséquent lapubiicité voulue. Les comples de la fabrique d'église de Saint Jacques et du Bureau de Bienfaisance sont ap- prouvés. Chemin de fer vicinal d' Ypres d Neuve-Eglise. M. le Président donne lecture d'un projet de règlement pour la formation d'une société intercommunale pour l'exploitatien de cette ligne. M. Iweins d'Eeckhouttedemandequ'on Lienne compte, en ce qui regarde la nomination du personnel, de la part que chaque commune a prise dans les subsides. M. 'Ié Président. Ce serait assez dillicile, nous devoiis nominer les plus cupables. M. Colaert. M. Iweins exprime simplement le vceu que les Yprois ne soient pas moins bien partagés que les habitants des autres communes, j Ce qui est juste. M. hveins d'Eeckhoutte. Certainement; j'espère qu'k mérite égal, les Yprois obliendront la préférence. Ailleurs nos concitoyens sont laissés de cölé; I il me semble qu'ici on peul bien les avantager. M. Bouquet. On se plaint de ce que le tram I n'ailie pas j usque Ploegsteert et le Bizet. Ce sont des communes populeuses. Ne Irouverait- on pas ie moyen de ie prolonger j usque la? M. ie President.—La commune de Pmegsteert n a pas voulu. Si le conseit communal est d'un avis oppose k présent, on peut encore rallier cette commune a la ligne, pourvu que, bienen- tendue, elle prenne les frais a sa charge. Les statuis et la proposition sontadoplés. Chateau d'eau. M. D'Iluvettere. Notre ville a fait de gran- des dépenses pourdonneru.no eau boune ei abondaute aux yprois. Seulement le système actuel n'offre-t-il pas de dangers en cas d'incen- die A ee qui parait, il est arrivée plusieurs fois que le chkteau d'eau était désempli en quelques heures de temps. A-t-on pris des mesures pour éviter les inconvénients qui pourraient en ré- sulter en cas d'inceiidie Un autre pointOn donne une eau saine et aboudante les jours de semaine. Puurquoi ne doune-t-on pas une eausembla- ble les dimanches. Le Dimanche, nous recevons, depuis le matin, l'eau d'après l'ancien système et cepcn- dant il me semble que si c'est nécessaire de purifier l'eau pendant la semaine, la même nécessité exisle pour ie Dimanche. M. le Président. Je suis beureux de saisir l'aceasiou de pouvoir vous répondre et de don ner des explications k ce sujet. Preincrement, en ce qui regarde la question d'eleiiidre les i ncendies, il n'existe pas le moin- dre danger Lef'Juillet 1891, lorsde l'incen- die des magasins de la ville et il y a peu de temps, loi's de l'incendiode la rue J Eivei'din- ghe, nous avons pu constater que l'eau n® manquait pas, selon l'ancien système. Eh bien Si un incendie survient, nous pon* vons rclier directement ies bouches de eet an cien système aux pompes, comme cela se faisa' avant, dans le cas bien eutendu que les ml'11' nes chomeraient. On trouvera peut-être p'uS iard le uioyen de metlre ces pompes en com munication directe avec le nouveau système e fagon k obienir la pression nécessaire, même sans pompei'. De ce cölé on peul done être h'aD, quiile. Quant k la question de donner de l'eau Dimanche au moyen des nouvelles installation nousy parviendrons. I Nous sommes encore toujours dans une P riode d'essais et de recherches. ,^I A plusieurs endroits de la ville il existe pertes considerables d'eau parsuiledu mauv état des tuyaux. u Dans la ruc de Menin surloul,beaucoup se pc I'd. II est probable qu'un des joints 108 157 160 109 95 166 150 147 62 148 122 116 106 153 73 64 86 128 133 72 110 112 50 98 •107 74 129 195 171 91 53 119 156 135 131 85 ill 52 174 lu4 149 57 197 173 58 181 56 •102 196 92 68 178 82 132 187 1(3 162 60 126 78 184 49 88 80 125 193 183 179 164 61 169 93 69 121 134 188 139 165 168 146 127 172 117 87 105 97 154 170 77 191 143 180 158 140 177 84 71 161 185 137 83 136 151 114 99 130 113 55 145 176 115 66 123 63 167 190 175 75 67 199 90 101 96 81 48 54 70 186 152 155 76 124 59 51 141 144 91 1S2 65

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 2