Vitrauphauie AVIS. CHMMtQUE j.bailleul-heughebfiebt, Un rapprochement a propos de l'affaire de Warnêton. Le Progrèset Ie Flamand. BANQUE DE COURTBAF. chefs dun partiet le clergé devouloirélc. l affaire vous qui, k force de menaces et de suggestions, ètes parvenus k donner le chaDge k l'opinion publique et k des con sciences d'enfantsvous qui, par des moyens infernaux, avez cherché k jeter le trouble dans la conviction des supérieurs de votre victime et dans l'esprit même de son défenseur vous tous qui vous êtes attachés k cette infame besogne, que direz- vous maintenant? Aurez-vous au moins quelque regret ou quelque honte Que ferez-vous pour réparer la torture morale que vous avez fait infliger k un innocent pendant cinq longs mois? Avez-vous le moyen de faire disparaitre chez une épouse malade les traces des angoisses que vous lui avez fait subir AUez-vous vous employer maintenant k éteindre les soup^ons injustes que vous avez éveillés, les doutes que vous avez soulevés 1 Nous n'entendons rien de semblabe d'in- fames disciples de Voltaire, que vous êtes incapables, comme lui, d'être justes et géné- reux, vous n'aurez ni un regret, ni un re- mords! Vous vous tairez lkchement, non parceque votre conscience vous reprochera votre méfait, mais par peur de la Justice ku- maine que vous avez indignement trompée et dont vous craindrez les représailles. Tout au plus aurez-vous sur les lêvres le hideux sourire de votre maüre, heureux, au fond de votre coeur, d'avoir fait du mal, mais fu- rieux d'avoir vu échouer tous vos plans,tou tes vos tentatives, toutes vos intrigues, toutes vos menaces. L'instituteur catholique de Warnêton est done acquitté et solennellement acquitté. La formule ordinaire du jugement d'acquit- tement porte attendu que les faits ne sont passuffisamment établis... Le jugement Veile dit attendu que les faits mis k charge du jprévenu ne sont nulle- ment établis. Après les variations de certains témoins, après les rétractions de deux enfants, qui du reste n'avaient, dans l'instruction, accusé l'instituteur que de légèretés, on s'attendait k voir le ministère public renoncer k la pré- vention. L'honorable Substitut du Procureur du Roi a pris la parole bien plus pour expli- quer la conduite du Parquet que pour justifier la prévention. 11 a fourni ainsi au défenseur de M. Veile l'occasion d'une magnifique plaidoierie. Je n'ai pas k demander l'acquittcment du prévenu, a dit Mlre Golaert. Ii doit être acquitté sur les bancs. Mais j'ai besoin de réhabiliter eet homme aux yeux surtout de son supérieur, M. le curé dé Warnêton ici présent et qui a fioi lui-même par douter de l'innocence de son instituteur. L'honorable défenseur a dévoilé loütes les intrigues dont nous avons parlé plus haut. II a montré les vices de l'instruction criminelle ne permettant pas encore au prévenu d'être présent et de se faire assister par sön défen seur aux actes de la procédure. 11 a profon- dément regretté que le plus intéressé k con- naitre les faits dont il était acussé,le prévenu lui-même, n'ait été entendu que, le dernier' de tous dans l'instruction, après tous les témoins, et sans avoir été confronté avec eux Mlr' Colaert a fait ressortir tout l'odieux du fait que l'instituteur aürait appris k ses élèves k faire le signe de la croix d'une facon obscène. II a fini par requëri'r un ac- quittement soiennel que Je Tribunal s'est empressé, sans délibérationd'accorder au prévenu. Un auditeur, en sortant de la'sall'e d'ou-' dience, s'écriait maintenant je' suis con- vaincu de l'innocefnce' de Veile Mais eet avocat ferait pleurer les pierres. Le brave homme avait cru aux accusa tions lancées par les ennemis de l'instituteur et répandues par la presse. Puissent toutes les.consciences être tran- quilles aujourd'huiPuisse le remords ne pas suivre certains individus jusqu'k leur dernier moment, ou, mieux encore, puisse- t-il leur faire obtenir le pardon des torts qu'ils ont ihfligés k un homrne innocent Nous le leur souhaitons La cour d'assises de Vaueluse, siégeant k Garpentras, avait kjuger ces jours derniers une malheureuse affaire. Un jeune prêtre, curé d'une paroisse de campagne et dont la vie de travail et d'édification ri'avait jamais donné prise au moindre souppon, s'était vu tout k coup accusé de faits d'immoralité, et, malgré toutes les présomptions qui rnilitaient en sa faveur, il avait été jeté en prison, dé- féré k la justice. Tous ceux,qui le connais- saient, furent saisis k cette nouvelle d'une suprise indignée, et furent persuadés qu il y avait lk contre le jeune prêtre un complot inspiré par la haine et la mauvaise foi. lis avaient raison. Et il avait raison aussi, Mgr l'archevêque a'Avignon, qui t prés setro rendu parfaite- mentcoropte des origines de l'affaire et de 'inanité des accusations, pleinement con- vaincu de l'innocence du prêtre ineriminé, n'a.rien négligé de ce qui était en son pouvoir pour éclairer la religion du jury et, en at tendant, pour zendre moins umères au mal- heureux accusé les tristesses de la prison préventive. Dieu merci, le prêtre caloinnié est sorti victorieux de la redoutable épreu- ve desdébats de la cour d'assises. La nature même de ces débats quiont eu lieu k buis clos ne nous permet pas d'en rendre compte, dit la Semaine religieuse d'Avignon. Nous pouvoos dire seulement qu au moment ou le verdict a été proclamé. e'est par un soupir de soulagement et da sa tisfaction que l'assistanca a accueilli la dé - claration du jury qui se prononpdt négati- vement sur toutes les questions. II ne nous en coüte point d'ajouter.d'après les bruits qui circulaient au sortir de l'audien- ce, que M. Pourquery de Boisserin, député et maire- d'Avignon, qui, k la demande de la familie Barjon, s'était chargé de la defense du prêtre injustement accusé, c'est acquitté de cette honorable mission avec une vigueur de dialectique, une chaleur de sentiment et une indépendance de parole qui lui font honneur. M. l'abbé Barjon a été immédiatement mis cn liberté. Accompagrié de MM. les abbés Massador et Bivarel, qui l'avaient eu l'un et i'autre comme vicaire k Aubignan, et qui avaient te.nu k Tassister duns cette douiou- reuse épreuve, il s'est rendu, au sortir du Palais de Justice, k l'église Saint Siffrein.afin de rendre graces k Dieu, et sans doute aussi afin de prier pour ses calomniateurs et de rédire la parole du Christ Seigneur, par donnes-leur,car ils ne savent ce qu'ils font.» De Iels faits se multiplient de.puis quelque temps en France, la Franc-maconnerie y régnant en maitresse et la dénonciation ca- lomniei.se des membres du sacerdoee catho lique, y é.tant une des armes favorites de la .propagandaaiUicléricale. Notre confrère, le Progrès, atlrappe quel- ques chiquenaudes de son ami le Laatste Nieuws.» k. propos de son attitude dans la question flamande. Do trinaire rétragrade Fransquilliou aveuglé! Fossoyeur du pirti liberal! etc etc. Pauvre confrère, va A moins que tout cela ne vous laisse insensible, et que c:la tie I tombe sur vous comme sur le dos dun pauvre Surmont. II va sans dire que nous ne nous raillons pas k la manière de voir du correspondent du Laatste Nieuwsqui est bien plus encore, que le Progrès, cause de la chute du parti libéral. Gar ce correspondant ne peut être qu un radical ou pire encore. Le Laatste Nieuws annonce déjk la mort politique de M. Surmont de Volsberghe! Soyez tranquille, espèce de eroque-mort, ceux que vous croyez enterrer se portent k merveille, et vous le verrez bien dans trois ans. 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L'on a trouvé le marteau qui avait servi k donner le coup k celle-ci, et constaté que les tiroirs du salon de devant avaient été ouverts. Le vol devait être le mobile. Le malfai- teur s'est introduit dans la maison par la porte de derrière, qui donne sur une cour commune entre la maison occupée par Me"e Lemeere et deux autreshabitations.L'individu sera entré dans la cour p:jr une sortie,située rue du Passage. Nous apprenons que l'état de la victime est aussi satisfaisant que possible. Ce méfait a produit une prof'onde impres sion en ville. Tout le monde exprima le vceu de voir découvrir sans retard le dangereux malfaiteur. Huwelijksaankondigingen. Beaux-Arts. Nous apprenons que M. Henri Beernaert, ancien élève de notre Académie des Beaux- arts, actuellement élève de l'Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles, vienl d'obtertir la lre place au concours pour les places, au cours de peinture décorative 2°" classe,. lre section. M. Beernaert est renseigné, pat' ses pro- fesseurs, comme un excellent élève sous tous les rapports. La distinction obtenue par notre conci- toyen augure bien pour l'avenir. Espérons qu'au concours pour les prix, M. Beernaert conservera sa place, et qu'un beau succès viendra couronner ses efforts et justifier l'appui que l'administration de la ville lui a donné. BURGERSTAND VAN YPER. Sterfgevallen. (Succursale d'Vpres A partir du ler Avril prochain les bureaux de la Succursale de la Banque de Gourtrai k Ypres, seront ouverts aux heures indiquées ci après. A. Pour la caisse d'épargneet le service d'agence de la Société Générale de Bruxelles tous les jours de 9 heures k midi. B. Pour les operations de Banque et de change dc 9 heures k midi et de Sï heures k 4 heures, sauf le Samedi oü les bureaux seront ouverts de 9 heures k 1 heure et de heures a heures. Les Dimanches et jours de Fête les bu reaux seront fermés. Acliat et vente de VOITURES et CAMIONS d occasion en tous genres. 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HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 2