m GUERISON PILULES STAN 1)ART 1 A. VONCK.-CLEMENT H. GHYSEL, UNION COMMERCIALE D'Y PRES. CERTAIRE RADICAI NOUVELLE MAISONdeBLANC fes a M OUVERTURE SANTÉ, LONGUE VIE. LA BOITE 1 FR. 50 ET DANS TOUTES BONNES PHARMACIES. ATTENTIONN'acceptez pas d'autres boites que celles enveiopées d'un papier rose cachetó et portant la firrr.e: Phahmacie Honoré STANDAERT, rue des Pierres, 51, Bruges. Dépót b Ypres: DONCK, pharm. VEYS, rue de Lille. (32 001000)0000).. tie du public d'élite au siècle dernier, dent et produisent le plus souvent un vacar- ""e piano prit la place de son ainé Ou ne me, qui approcbe de fort prés du charivari. B\ même s'expliquer cette usurpation queC'est ensuite l'instrument qui se prête le fait jusqu'alors les concerts ne se moins b la production des nuances sentimen- 11" que dans les salons des grands tales le seul moyen d'y briller est de p,s- r mais le goüt de la musique séder une grande virtuosité et de savoir "rZndant de plus en plus dans les mas jouer des cascades, des milliers de notes. t les concerts populaires commenCant qui aburissent bien enquelques sorte l'audt- efla sorte b se donner dans de grandes toire mais produ.sent rarement un autre alles, le clavecin ne fut plus assez sonore tun instrument plus puissant, le piano, it jugé nécessaire. Dès lors l'engouement, qui accompagnr ,u suit toute nouveauté, même en matière 'art, fut cause que l'étude du clavecin fut bandonnée, et qu'i! tomba dat a loubli. II n'est pas dit que d'icib quelque temps, inverse n'ait lieu, et que le monde musical e revienne comme le chantait Gretry a es anciennes amours, en préférant derechef 5 clavecin au piano, pour la musique de hambre principalement. II est certain que si cette perspective de ait se réaliser les clavecins actuels seraient leilleurs que ceux de jadis. Ce seraient des istruments beaucoup plus parfaits que les nciens, par exemple des clavecins comme elui que nous avons entendu au dernier oncert, et qui bien qu'étant ce qu'on appelle in ancien instrument, n'était cependant lucunément un vieil instrument et sortait l'une fabrique moderne de la maison Erard le Paris. Une remarque d'ailleurs et qui a son im- lortance, est cellc-ci le piano, malgré sa -ictoire compléte sur le clavecin, qu'il avait iresque supprimé, a possédé autre fois et >ossède encore actuellement, pas mal d'en- ïemis et des ennemis redoutables. Déjb b son apparition le public ne lui fit )38 un chaleureux accueil. Pour ne citer que /oltaire, qui le qualifia d'instiument de ihaudronnier en comparaison du clavecin». Beaucoup plus tar-tf, presqüe de nos jours, ïerlioz, legrand compositeur et le critique nusical le plus autorisé de Paris, chroni- ueur d art au Journal des débats, fit sur lui mot aussi plaisant que suggeslif. Dans un cercle d'amis, il posa un jour ette question Qu'y a-t-il de pire qu'un iano Tous se mirent a rire de cette aisauterie du maitre el des réponses diver es se rapportant soit b tel ou tel instrument irent données en vain finalement Berlioz mrnit lui-même au milieu de l'hiralité gé- érale la solution de ce problème musical, disant deux pianos Son élève et successeur, comme composi- ur et publiciste, Ernest Reyer, qui fait omme lui la chronique musicale d'un des rands journaux des Paris, a voué également ne haine inte.nse au Piano. L'illustre auteur a Sigurd et de Salambó, engagea il y a uelques années, une campagne de plume ilminante contre eet instrument, et la chose plus curieuse fut, que le grand artiste se ia<?ait au point de vue purement artistique, demandant que le gouvernement eut appé d'un impót les pianos. Lui aussi, fit mot sur le malheureux, mais un mot ïlrement acerbe que celui de Berlioz. aUnchien, disait M. Reyer, a n'aboie je sur deux notes et vous l'imposez dans ie sociéié calme et bien faite, d'un impót dix francs de combien iraposerez vous ors le piano, qui hurle, lui, sur quatre ngt neuf notes 11 est certain que si le piano a des quali s, il a aussi de grands défauts d'abord il est pas juste si bien accordé qu'il soit, il un son vague et indéfini, fait pour fausser >uïe chez les débutants. Ensuite quand on nploie la pédale douce pour les effets de anissimo, le son est sourd quand par >ntre en emploie la grande pédale pour les rte, alors les sons trop éclatants, se fon- cn O u sentiment que celui lb et jamais cette sensa tion déltcieuse causée par le jeu d'un violon ou d'un violorjceile, et surtout par la voix humaine. Le clavecin n'a pas la plupart de ces dé fauts du piano, et possède au contraire des qualités que celui ci n'a pas Nous croyons pouvoir en coriciure que l'avenir est au clavecin, et qu'un ravirement dans la'mode, remettra ce dernier instru ment en vogue. Les prémices en sont déjb faites, et visi- bles dans c cique dans les grands centres artistiques, des professeurs spéciaux de clavecin, trouvent des élèves, qui propage- ront b leur tour l'étude de ce magmliquc instrument. En consequence il serait peut être prudent et sage pour les pianistes professionnels, de s'appliquer dorénavant b l'étude du clavecin, dont le jeu diffère de celui du piano au moins autant que l'orgue et rharmonium en différent, afin d'élre prêt b tout événement. Pour terminer cette chronique nous don- nerons un aperfu des diverses phases tra- versées par les deux instruments dont nous venons de parler. Le cl vecin date du XVe siècle étent sa période la plus billante du XVII' b la fin du XVllle s'ècle b partir dc ce moment il dis - parait devant le piano. Les premiers clavecins élaient horizonlaux mais vers 1620. un florentin nom-é Rigoli, inventa le clavecin vertical, b cordes lon- gues. Vers la même époque un facteur francais imagina d'adoucir les sons en gar- nissant de diap l'i-xtfémité des sautereaux. On remplaca aussi les becs de plumes par des fragments de cornede bufle.lc-s cordesde métal par des cordes en boyaux. On inventa également pour accroitre ou diminuer le vo iume du sou, les pédales et les claviers mobiles. En 1711 l'italien Cristofori, pour faire dispareltre la difficulté, jusque lb existante, de faire parler b son gré l'instrument et de nuaccer les sons, remplaca les becs de plumes ou de buffie des sautereaux par des marteaux garnis de drap. II est done acquis que le premier inven teur du clavecin b marteaux et du piano for te est l'italien Cristofori, qui trouva en plus le secret des organes qui doivent seconder et parfaire le röle du mirteau l'échappemeiu qui fait que le marteau abandonne la coi de api ésl'avoir frappée.etl'étouffoirqui empêche la corde de vibrer en dehors de la volonté de l'exécutant. L'addition des pédales permet tant de jouer fort ou doux, e'est b dire furie ou piano fit donner bientöt au nouvel insti u ment ainsi perfectionné, le nom de forte piano ou piano forte et finalement tout simplement piano, nom qu'il a gardé. Le clavecin b marteaux qui a done errgen dré le piano forte a dó son succès final I S. Bach Uu facteur allemand ayant con- struit deux de ces pianos, les soumit au jugement de eet illustre compositeur, qui s'en montra satisfait, et composa de nom- breuses sonates pour eet instrument. Les deux instruments marchèrent assez longtemps de pair, comme le témoignent les oeuvresdes maftres du siècle dernier, qui ont écrit pour les deux instruments, ainsi Bach, Mozart, etc. Plus tard, Beethoven el Haydn n'éci i\irei:t plus que pour le piano seul, qui prirnuu déjb le clavecin de leur tempsdepuis, les compositions pour clavecin devinrent de plus en plus rares. A l'époque actuelle on écrit de nouveau pour cet instrument ainsi, le Rigodon de Thomé, compositeur parisien.que M"*Pain- paré a exécuté en même temps que le capriccio de Rack sur le Depart d'un ami et auires chefs d'oeuvres des maitres anciens. fl a A i> 3 8 co UI 9 A s w CS s 9 e cc a A eo H- UI «5 o -w B -o "a c O 33 Ed Cl Ed D a. -a J* 13 o o 3 r cq 'fii e s 5 s 9 5 le lcr IMCavs 1897, de la 16, rue de la Station, 16, YPRE8, (73 Peinlre décorateur, Ancien élève de l'Académie Royale des beaux-arts de Bruxelies. Décoration spéciale pour salons, salles etc. Imitation desbois et marbres trés soignée. Décorations, paysages et vues pers peclives pour verandas, fonds de scène, coulisses etc. Nouveau marché aux bois, 23, Ypres '30 Le meilleur Dépuratif et le Moins Goutcux, La Veritable Pilule de Santé Toni-Purgative, H. STANDAERT, Pharraacien; rue des Pierrus 51, Bruges, Grand commerce de Gbarbons et de Matériaux de construction. ÉTABLISSEMENT FONDÉ EN 1877. Magasins silués prés de la Station et au Quai. Raccordement a la gare. Telephone. Gbarbons de Mons, francais, Anglais, fresnes gailletins, et brai- settes. Anthracites pour foyers américains, briquettes, cokes et charbons pour sècher les houblons. Gbaux de Tournai de toute première qualité (grand rendage). Chaux en poudre. Ciment Portland le marque. Ciment hydraulique 1" qualité b prise rapide et b prise lente. Platre. Pierre de Tournai. Vente de Texcellent ciment francais de (Sïoulogne- sur-mer). Seuils, appuis, marches, laviers, chassisde citerne, dalles, bornes, bacs, crèches, entre-deux de vaches, pavés et bordures. Seuils, laviers, bacs en pierre de Soignies et en pierre artificielle. Spécialité de monuments funéraires en pierre de Soignies, fine taille oupolie. Grand choixde cheminées en marbrc dupaysetde l'étranger. Garnituresen marbrepour meubles. Briques refractaires, briques creuses, tuyaux en grès pour égoóis et cheminées, tuyaux drainage de toutes dimensions. Assortiment complet d'articles de Boom, tuiles rouges b emboitemem, tuiles et faitières vernies, tuiles et taitières rouges de Deulemont (grand for mat). Ardoises anglaises taillées et non taillées. Statues religieuses et pour jardins en terre cuite, eti ciment et en plbtre. Exécution de travaux en pierre de Soignies, de maffles et pierres blanches pour biltiments. Ateliers de marbreriesculpture, pour monu ments funéraires, cheminées en tous styles, autels, béniücrs, fonts baptismaux. f Dallage et carrelage en pierres marbre, mosa'iques etc. k.(l Pour renseignements ou commandes s'adresser: au bureau, chez M»e V" Vonck-Clément, rue de Haerne, 4 (ancienne rue de l'étoile, 4) j Ypres et au magasin, prés de la gare. PRIX TRÉS MODÉRËS. EXÉCUTION SOIGNÉE. (as' in «a O) T> O UJ có m b QJ i— 3 OQ lil O) hfi 0 LU 0 m 3 O *-• >0 «t «t w UÜ D 0 a «N 0 'co •N 30 C. C3 •3 LCJ O O O mm 'O oè L ll. •m (M CO OQ ""•O «N» x a -< es H CC CQ 3 <D O 5—i CD t/3 O 3 CO u 3 C/5 3 O O T3 *o C CO CO JS O O Q- TJ t- 3 O o Ï- 3 CL. CT3 Oj CD 3 3 CD a x OT 23 «3 CD <D 13 CD 3 cr 3 O <D <D ÖC a t- t- -Ct -CD CU 3 "O ra o "2 cn -no cn o o CO «5 3 O Cu 3 CD J3 CD "3 CQ CD "O cn c O 13 X 3 C3 1-. 3 J3 .3 O CD 13 X) CD 3 c; r.« 3 «CD O 13 3 O <D 13 O- O 13 CD O 3 <D GjG -3 CO CD C t CS <D J3 co cD T_. CL, S— rj O (O 3 O ja u— 3 CD 13 CD O SC (O CO 3 co c;< *'.~i O CD CD CO a- 13 3 O CJ 0- CD o2 3 3 cu CQ C3 O -3 .0 0^ co- ID o c cc CO t- J- W 3 t rf 3 V O 48 A beo O 60 D T3 CJ w uj a h - N CD CD CD X -go ffl c to <u O O. tH 2 2 3 D. O 3 n n o. cr o o SO CD c, 5-S is ^3 OQ be iU S Q .3 3 de toutes les affections de la Pe; Boutons, Dartres. Herpès. Ec ma, Zona, Acné, Couperose Pre go, Ecthyma, Lichen, Pityriasis. Xcthyose, Psoriasis, Sycosis, Lupus. Lèp Teigne, Pelade,Pellicules de la tête.Accidents syphilitiques. Scrofule.Fissur Fistules, Hémorroïdes, etc., même des Piais et Ulcères variqueux. Le traitemf qui a été essayé dans les Höpitaux et présenté a l'Académie de Médecine de Pa; t n'exige aucun régime particulier, ne derange pas du travailil est a la portée 11 petites bourses et dès le dcuxième jour il produit une amélioration sensible. S'adresser a M. LENORMAND. Médecin Spécialiste, ancien aide major r Höpitaux Militaires,9, rue de Turin,PARIS (France)- Consultations gratui |1 par Correspondance. 33 LU SïiltDiERT ET LE PLUS DOUX PURGATIF VEGETAL CONiNU En faisant un usage modéré mais régulier de ces Pilules, on peut être assuré de jouir toujours d'une bonne santé. Bile, Aigreurs, Maladie du Foie et de la Rate, Jaunisse, Maux d'Estomac, Mauvaises digestions, Migraines, Goutte et Rhumatismes,Maladies de la peau Et toutes les Maladies provenant de Vimpureté du Sang Les Pilules Standaert purgent sans douleur et se prennent au moment des repas. DÉPÓT GÉNÉRAL CIIEZ

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 3