VILLE D'VPRES.
CONSEIL COMMUNAL
Comptes de 1896.
o„ar ab,.,?n,sdecM tótésdu br"i«»i|-
préciation que ce que j'avais dit équivalait
largement a une paire de soufflets, et je suis
convaincu que M. Helieputte partage cette
appréciation. (Nouveaux rires.)
Ce qui est attentatoire k la dignité de la
Chambre, ce sont les provocations auxquel-
les nous avons été en butte une demi-heure
durantce sont de plates plaisanteries,
rehaussées seuleraent par un filet de venin
Ce qui est attentatoire h la dignité du parle
ment, eest qu'un membre ait pu accuser un
coilègue d'espionnage paree qu'il avait con-
staté un jour un fait incorrect qui se passait
dans un lieu public. Vous auriez dü, mon
sieur le président, arrêter M. Helieputte en
lui faisant remarquer qu'entre la dénoncia-
tion, l'espionnage et une constatation, il y a
une grande différence.
Espionner, c'est aller soi-même ou payer
quelqu'un pour aller écouter dans des con-
ciliabules secrets et rapporier dans les jour-
n&ux ce qui a été dit. Constater au contraire,
c'est signaler la présence d'un rainistre dans
la tribune publique c'est ce que j'ai fait en
trouvant cela incorrect, mais sans suspecter
les intentions du ministre. (Bruit d droite.)
Vous n'avez pas cru devoir relever cela,
monsieur le président, paree que lorsqu'un
membre de la droite transgresse le régie-
ment, vous usez envers lui d'indulgence
tendisque vous condamnez la minorité avec
la dernière sévérité.
C'est dans ces conditions que, avec tout
le respect que j'ai pour M. le président....
Exclamations d droite.) N'estiraez-vous pas
M. le président respectable?...
M. de Theux de Meylandt. Vos expres
sions ne témoignent pas de beaucoup de
respect pour lui.
M. Vandervelde. Je me suis servi de
pressions mesurées si tous les membres de
la droite imitaient notre txemple a eet égard.
M. d'Ursel. Ce serait joli
M. Vandervelde. de pareils incidents
ne surgiraient pas. Mon attitude d'hier a été
violente, bumiliante pour M. Helieputte...
(Protestations a droite.) M. Helieputte ne se
considère done pas coinme humilié par mon
langage d'hier. Je ne l'en félicite pas
(Nouvelles exclamations.)
M. Delbeke. Cela n'a pas l'importance
que vous croyez.
M. Vandervelde. Je dis que la défense
d'hier a été proportionnée h l'attaque et, si
l'on y avait réfléehi, on ne serait pas tevenu
aujourd'hui sur l'incident que l'on n'a pas
relevé hier.
M. le Président. M Vandervelde a la
mémoire courte. II devrait se rappeler, en
effet, que la même discussion s'est déjS
produite ici et qu'il a été rappdé deux fois
k l'ordre de ce chef.
M. Vandervelde a reproduit non pas une
simple constatation, mais une insinuation
trés claire, que la Chambre avait antérieure- i
ment qualifiée sévèrement. Si j'avais rappelé j
M. Helieputte k l'ordre pour s'être servi du j
mot espionnage j'aurais été en contra- j
diction avec l'honorable président qui avait
dü sévir jadis contre M. Vandervelde dans
la circonstance rappelée. Je me suis done
borné demander M. Helieputte de ne pas
maintenir le mot.
Plus tard, le débat s'est envenimé et
M. Vandervelde a terminé par les paroles
que l'on sait. Puisqu'il ne les retire pas,
puisque, au contraire, il les accentue, je
demanderai h la Chambre de lui ïnfliger la
censure. (Tres bien d droite. Reclama
tions a l'extréme gauche.)
M. Vandervelde. Je ne veux pas euve-
nimer ce débat. Si je n'ai pas insisté sur le
fait relatif k M. le ministre de l'agriculture,
c'est paree qu'il nest pas h son banc, Mais
M. le président ayarit cru devoir rappeler
l'incident qui était clóturé par mos rappel
k l'ordre, force m'est derevenir sur l'incident:
je le ferai avec n odération.
Au moment oü commengait, l'an dernier,
la discussion du projet de loi demandant
20 nouveaux millions aux distilleries, j'allais
parler. On me signala la présence, dins
les tribunes, de M. le ministre des travaux
publics en conversation avec un grand
distillateur que je pourrais nommer et qui
avait été mandé téléphoniquement, par un
membre, k la Chambre. C'est exactement ce
1 qui s'est passé récemment k la Chambre
frangaise, oü l'on a signalé les conciliabules
de membres du gouvernement avec des
industriels, k propos de la législation sur
les sucres... (Exclamations d droite.) Le fait
qui a scandalisé la Chambre franpaise parait
naturel ici (Bruit d droite.)
M. Schollaert, ministre de l'intérieur et
de l'instruction publique. Reproduisez
les faits exactementInterruptions
M. Deslrée. Quand nous voulons ré
pondre, vous demandez la cloture. Nouveau
bruit.)
M. Vandervelde. J'ai considéré que ce
fait réclamait une explication. M. le ministre
de l'agriculture a répondu alors qu'il ne se
trouvait pas seulement avec ce distillateur
dans la tribune, mais avec des membres de
sa familie. J ai été rappelé ét l'ordre pour
avoir tenu le langage que j'avais tenu
M. Woeste n'a pas été rappelé k l'ordre pour
avoir taxé ce langage d'espionnage (Le
bruit continue.)
Quoi qu il en soit, 1 incident paraissait
d'autarit mieux clos que M. le ministre de
1 agriculture m avait tendu la main quelque
temps après. Dès lors, M. Helieputte u'avait
pas le droit de revenir sur l'incident et de
reproduire le mot espionnage
Au lieu de se borner k une timide remon-
trance 1 adresse de M. Helieputte, M. le
Président eüt dü lui appliquer le règlement
comme on nous l'appliqae avec tant de géné-
rosité.
Quant moi, je répète que je n'ai fait que
me défendre.
II est de ces hommes devant qui Ie souf-
ftetest paralysé et l'injure désarmée; on
ne peut demander des explications qu'ü ceux
qui prennent la responsabilité de leurs pa
roles; M. Helieputte nest pas de ceux li
il est protégé par le bureau de cette Chambre.'
e ne veux pas même protester contre la cen
sure que la raajorité va m'infliger, sur la
proposition de M. le président, convaincu
que (opposition et le pays diront que mon
attitude a toujours été correcte et que je ne
mérite pas cette mesure de répression.
M. le président. Le langage de M. Van
dervelde aggrave sa situation. Je consulte la
Chambre sur la proposition de censure.
La censure contre M. Vandervelde
avec inscription au procés-verbal, est pro-
noncée par 57 voix contre 35 et 2 absten
tious.
Seance du i3 Février 1897
lous les conseillers sont nrésenu h r„
ception de M. Decaestecker. X'
M S°"S, j "réside»« Je
explications concernatu l inoeodie
Ëug. 'Dekeerle!''6"8
Brysard était maladc. Le I-Fétriër mT
Commissaire de Police avait J le
regu l'ordre d'octroveAo J cons^»ence
de quinze jou!s! auf^ns deri"" C°ngé
cas échéant, un congé illimité Levis' f'i
donné avant 5 heures du soir. Brysard1
done quitter son service JT, d devait
avant
On s'est plaint de ce que l'eau manquait.
A quoi cela tient-il Quand un incendie se
déclare, MM. l'ingénieur et Baeckeland sont
immédiatement avertis. La sonnerie qui
devait les prévenir ne marchait pas, et il en
est résuité que M. Baeckeland n'a pu relier
k temps la conduite d'eau de Dickebusch.
Quand les ordres que j'ai donnés sont
exécutés régulièrement, la ville ne peut
manquer d'eau. Regoit-on k temps l'eau du
cbüteau d'eau, la pression est de suite suf-
fisante. Vient elle au contraire directement
de l'étang, 6 k 8 minutes an maximum
s'écouleront avant que Ia quantité d'eau soil
assez abondante. Nous soignerons done que
nos ordres soit rigoureusement observés.
Mais on a un peu exagéré dans les com-
mentaires faits au sujet de cet incendie. Il
me semble impossible que irois quarts
d'heure se soient passés avant qu'on eut
regu de l'eau.
II y avait aussi plus de pompiers présents
qu'on ne l'a prétendu au lieu de 22 il y en
avait une trentaine.
Le Commandant du corps des pompiers
exprime le désir que les clairons soient
avertis également par une sonnerie élec-
trique, parce qu'il peut arriver en cas d'ou-
ragan que la grande moitié de la ville n'en-
tende pas le tocsin.
Je ne vois pas précisémerit une grande
néeessité cela; cependant, nous pourrions,
si vous le jugez bon, examiner la chose.
M. Colaert. J'étais sur place, un des
premiers, lors de l'incendie, peine 5 6
minutes après que le tocsin se fut fait en
tendre.
Je dois reconnaltre qu'on exigère, quand
on a dit quit a fallu trois quarts d'heure
)our obtenir de l'eau j'ai constaté, montre
en main, que 25 k 30 minutes ont été né
cessaires pourque l'eau arrival dune ma-
nière convenable.
II me semble qu'il est de toute néeessité
que plus d'une personne sac'ie ouvrir la
conduite des eaux.
Dans le cas actuel Baeckeland n'est pas
allé plustót au chüteau d'eau, parcequ'il n'a
pas été averti, mais il pourrait arriver qu'il
soit malade, et que faire s'il connait seul le
mécanisme de cette opération J'ai donné
lordre quaussitót le bureau de police soit
relié au chüteau d eau par un fil électrique.
On s'est plaint également que les pom
piers ne pouvaient entrer en possession des
pompes, parceque la clef du m igasin n'était
pas au bureau de Police. II n'en est rien, la
clef se trouvait k cölé du malheureux Bry
sard, qui ne la trouva pas cependant
M. le Président.Trouvez vous matière
critique dans les mesures prescrites
M. Colaert. Je ne dis pas cela mais il
faut prendre garde ce qu'elles soient obser-
vées. II faut qu'il y ait constamment, la nuit
comme le jour, de l'eau dans les tuyaux de la
canalisation intérieure. S'il y en avait eu
les voisins auraient pu éteindre l'incendie au
moyen de quelques seaux d'eau.
M. le Président.—Nous sommes d'accord.
M. Vanderghote. J'appuie la demandê
du Commandant des pompiers, demandant
que les clairons soient avertis par la sonne
rie électrique, parcequ'il peut arriver, lors-
que le vent souffle p. ex. du sud-ouest,
qu'une partie de la ville, ici le quartier dé
St Pierre,n'entende pas le tocsin.
M. le Président. Nous examinerons Ia
question et ferons des propositions en con-
séquence.
M. Fiers. Je demande un subside en
faveur d'un pompier, malade depuis trois
semaines.
M. le Président. Veuillez vous adresser
l'administration de la caisse des secours
aux pompiers.
Le compte de l'école ménagère se
cloture par un boni de fr. 1.41
Celui des Ecoles gardiennes par 86.23
Celui du musée par 744.47
Dorénavant le musée sera ouvert de 10 li
13 et de 14 16 heures. (de 10 1 heure le
matin et de 2 4 l'après-dinée.)
Pour la garde civique il y a un excédant
de fr. 464.02.
M. D'huvettere. Continuera-t-on les
travaux pour le placement de la cible, en at
tendant que la réorganisation de la garde
civique soit votée dans l'un ou l'autre sens
M. le Président. Non, car nous devons
attendre également les changements faits k
la place de la gare.
Le compte de la bibliothèque publique
donne un boni de fr. 210.1 5.
M. Bouquet. Je voudrais savoir oü on
en est avec les nouvelles constructions pour
Ia rr.aison de santé, rue de Dixmude.
Je désirerais apprendre en même temps,
si les occupants des jardinets situés prés de
la fabrique de M. Seys, ne pourraient faire
usage du chemin qui se trouve devant la
fabrique, puisqu il est impossible maintenant
de se servir du chemin ordinaire.
La ville pourrait réparer dans le courant
de l'été ce chemin, pareequ'actuelbment
cette réparation serait fort difficile et peu
pratique.
II est évident que Ia ville garderait tous
ses droits et quelle resterait maltresse ab-
solue de fermer ou d'ouvrir ce chemin
M. le Président. Je répondrai d'abord
la seconde partie de votre question.
Quand l'Etat vendit les parcelles de ter
rain dont nous parions, en même temps
1'oWigation d'entretenir la voie de commu
nication fut mise charge des propriétaires.
La ville n a aucun droit sur ce chemin et ce
n est done nullemeot k elle qu'il appartientde
le réparer.
Quant l'aulorisation de perraettre l'em-
ploi de l'autre chemin, nous examinerons
1 affaire et nous ferons des propositions en
conséquence, en réservant toutefois nos
droits.
Quant aux terrains de la maison de santé
nous nous accorderons bien, je l'espère. aveé
1 administration des Hospices.
Iweins d'Eeckhoutte. L'accord est
son service au moins
son poste
minuit. 11 est resté cependant
jusqu au matin.
Le compte de l'académie des beaux-arts
se cloture par un boni de fr. 850.93
Celui de l'Ecole industrielle par 213 13
Celui de l'Ecole de musique par 673 80
Celui de l'Harmonie communale par 789 21
Celui de la caisse de secours aux
pompiers, par 8S1 33
UMW
M
fait.
M. le Président. - Je n'avais pas encore
lhonneur de le savoir. Tant m eux done
M. Bouquet. Remercie.
M. Colaert. J'ai examiné cette question
et fait un mémoire qui pourr; être commu
niqué au conseil dans une prochaine séance
samedi par exerople.
M. Ie Président. J'accepte pour samedi.
M. Iweins d'Eeeckhoutte. - A plusieurs
reprises des réclamations ont faites par
es ia ita.its des environs du pannestraatje
L?v l e fi déP'0rable chemin'
La ville ne pourrait-elle s'entendre avec
a commune de Voormezeele pour rendre ce
chemin praticable?
Nousdevrions tücher d'obtenir de l'Etat
anspon gratuit de briquaillons. On a
Pour cet objet 5 millions
Pourrait bien en obtenir sa part.
ij. V'lle d'^Pres réparesa partie, Voor-
Ce mat6 tn fera de même p0ur la sienne«
me Pa e"core,M. le Bourgmestre de Gheus
®e l a assuré.
Jiï P'«M'.-Nou, a,„„sdéjJ pré-
den'ï 1° V°"iaienl. Mulemem
ou trois charretées
portés.
et Ypres
y ont été trans-