La famine aux Indes.
Mort de M. de Burlet.
Ville de Wervicq.
Actes Ofïiciels.
Remise de decoration.
Chambre des Représentants maintier; s
vote au sujet du projet de loi Devrieaut-
Coremans.
M. Boone. Nousdevons nous déclarer
incompétents pour voter pareille proposi
tion. Nous en avons fait de même, il me
semble, il y a trois ans, avec la proposition
Vermeulen en faveur du suffrage universel.
M. D'Huvettere. Nous avons incontesta-
blement Ie droit d'exprimer un voeu.
M, le Président. II y a cependant un
article de ia loi ou de la Constitution qui
défend aux administrations publiques d'eri-
voyer des pétitions en corps b l'autorilé
supérieure.
M. Golaert. Dans tous les cas je devrai
m'abstenir, faisant partie de la Ghambre des
Représentants b laquelle la pétition devrait
être adressée.
M. Iweins d'Eeckhoutte. Et inoiéga-
lement.
M. le Président. Nous enverrons la
leltre b la section compétente qui prendra
la décision qui conviendra.
Tramicay d'Ypres d Dixmude.
M. le Président. Les Bourgmestres des
communes intéressés se sont réunis ici b
Ypres pour examiner cette question.
Le tram irait de Dixtnude Woumen,
Merckem, Bixschote, Luzerne, Boesingbe
ou b Elverdinghe et de lit Poperinghe.
Ypres rte serait pas directement relié b
Dixmude, il est vrai mais la ville est ce
pendant intéressée et, it mon avis, elle
devrait intervenir.
Cette ligne serait d'une grande utilité pour
les fermiers des environs de Dixmude en
leur donnant beaucoup de facilité pour venir
vendre leurs produits b Ypres et c'est Ib
pour nous un but b atteindre avant tout.
M. Boone. li me semble qu'il vaudrait
beaucoup mieux de lacher d'obtenir une
grande voie ferrée allant d'Ypres b Dixmude-
Nieuport. Nous cbtiendrons par lb. sans le
moindre doute et en peu de temps, le trafic
avec la France, et, pendant l'été ce serait.
un grand profit pour la ville, puisque de
nombreux étrangers en profiteraient pour
voyager b Nieuport et même b Ostende par
cette contrée.
A présent on a besoin de plus de trois
heurrs peur orriver b Dixmude. Parti le
matin b 6 h. 56, on n'arrive Ib bas qu'après
10 heures."
M. Ie Président. La cause en est que
los correspondances des trains sont mal
arrangées. Nous demanderons un train en
plus, ce sera meilleur marché qu'une nou
velle 'igne.
Du raste, on a fait la même demande
déjba M. Vandenpeereboorn et il a refusé
de l'accorder. L'enquête faite sur cette
question prouve contra l'établissement d'une
grande voie ferrée.
Au surplus, les grandes lignes produisent
peu de chose ou rien du tout peur les sta
tions intermédiaires.
M. Boone. Je suis persuadé que M. le
Ministre changerait d'opinion s'il voulait
procéder b un nouvel examen.
M. Golaert. Nous ferions mieux de
lacher d'obtenir un chemin de fer vicinal
dYpies b Becelaere, Gheluwe etc. et une
voie ferrée de Dixmude b Ypres.
M. le Président. Nous ne pouvons ce
pendant pas courir deux lièvres b la fois.
M. Fraeijs. Pourquoi ne pas faire
passer le tram sur Dixmude par St Jean,
Por lcapelle et Langemarck
M. le Président. Ces communes ne le
demanded pas.
Si vous le voulez, nous ne prendrons pas
de décision aujourd'hui, et étudierons de
nouveau la question dans les sections.
Adoplé.
Adjudication.
Les travaux pour la conslruction d'urt
égout, rue de Lille sont entrepris par M.
Roose-Dael pour une somme de 13750 fr.
avec minimum de salaire et 13480 fr. sans
minimum de salaire. MM. Wallaert Pil et
Lapiere-Acquin avait présenté é;jalement une
soumission.
Maison des aliénés.
M. l'Echevin Golaert donne lecture d'un
rapport qui tend b prouver que le jardin des
aliénés est bien la propriété des Hospices.
Le terrain a été cédé en 1855 par l'Etat b
la ville avec obligation de le remettre b ['ad
ministration des Hospices; ce qui fut fait
en 1856.
Seulement les terrains militaires, y com-
pris le jardin en question, étaient grévés
d'une clause résolutoire en vertu de ia quelle
ils feraient retour b l'Etat si la défense du
pays l'exigeait un jour.
La ville a racheté cette charge ou servitu
de en 1884. Elle est juste qu'elle soit indem-
nisée par les Hospices b rüson de la part du
prix payée pourle dégrèvement de la charge
incombant b ceux ei.
Geile indemnité pourrait être représentée
par l'abandon que feraient les Hospices b la
ville d'une lisière de terrain desiinée b élar-
gir le chemin a'exploitation, aboutissant au
Kalf vaart
M. l'Echevin Berghman ajoute qu'il résul-
te des inscriptions cadastrales que le terrain
en question a été cédé gratuitement b l'ad-
ministration des Hospices en 1856.
La conclusion du rapport Ju par M. Colaert
tendant b autoriser le Collége échevinal b
négocier.dans le sens indiqué plus haut, avec
l'administration charitable, est approuvée b
l'nnanimité des membres présents.
Les Hospices sont autorisés b metlre en
adjudication l'entreprise d'un des bailments
évaiuée b 130 20Üfr. Tout l'ensemble des i
batiments coutera environ 450000fr.
Le compte des Hospices pour 1896 et le j
budget pour 1897 sort approuvés.
Les Hospices out eu en 1896 un revenu j
ordinaire de 375.000fr.
Leurs revenus sont néau'moins diminués
rien que pour les fermages, ils repoiveut an
nuellement 30000fr. au moins.
Après quelques observations au sujet de
la fondation Godtschalck, la séance est levée
b 6b.55.
trouvés une fois en notre vie dans la cruelle
nécessiiéde prononcer ces mots «Jaifaim.»
nous resterions sourds b leurs appels
II ne sera pas dit que la Belgique humani
taire et civilisatrice est incapable d'un él n
cériéreux. L'Angleterre donne l'exemple,
les autres pays suivront, la Belgique ne doil
pas être en retard. Le temps presse. Se
héter de donner, c'est donner double. Lin-
différence des nations, comma l'indifférence
des individus, est un stigmate. Trève b nos
querelles mesquinesUnissons nos efforts.
Rendons-ies fécortds. Que ie riche donne
iargement et que le pauvre, de son cóté, se
souviennc quil na pas faim et veuilie bien
donner son obole.
En présence des calamités qui ravagent
1'Inde la famine, la peste et le cholera
naissant, quelques hommes dévoués, mus
par un noble sentiment d'numanité, se sont
mis en mouvementils ont décidé de venir
au secours des populations si profondément
éprouvées.
De tous les coins du pays, sans distinction
d'opinions poiitiques, philosophiques ou re-
ligieuses, il a été répondu b leur premier
appel.
Pour li Flandre Occidentale le comité dc
secours s'est conslilué comme suit il ne
ménagera aucun moyen pour mener au
succès l'oeuvre d'humanité qu'il a entreprise
Léon van Ockerhout, sénateur Bruges
René Fraeys, nolaire, eons. prov.
Neut, rédacteur du journal La Paliie
Van do Vyvere Colr.ns, pharmacien,
directeur du Geicle Militaire
Docteur Van Steenkiste, cons comm.
Van den Bussche, bourgmestre Ardoye
Deux fléaux terribles se sont abatius en
même temps sur les Indes et rivalisent,
dirait-on, pour faire ie plus grand nombre
de victimes.
L'un est la peste, I'autre est la famine.
Celle-ci rend b celle-lb besogne facile.
L'Europe, anxieuse, regarde de temps b
autie avec terreur du cóté de l'Asie. De
toutes paris des précautions sont, prises. II
faut b tout prix barrer la route b l'un des
fléaux, au seul que l'on redoute, au seul qui
vraiment soit redoutable, b Ia peste. De
i'autre, b quoi bon s'occuper Nos greniers
sont garnis et nos villes salubresL;Europe
est riche.
Amant de raisons pour elle de se souvenir
de ceux qui, dans la disette de tout, sen
vont d'inanition.
Déjb l'Angleterre s'est émuec'était b
elle, il est vrai, b tout d'abord s'émouvoir
Mais, paree que les Indes ne sont pas uue
coionie beige, allons nous, nous autres
rester indifférents Ce serait un crime.'
Quoi Voiib des malheurs ux par milliers
que dis je, par millions, qui tendent leurs
mains suppliantes, leurs bras décharnés I
pour demarider un peu de riz, un peu dè
pam, c-t nous, qui ne nous sommes jamais
Lcfevre
Bayaert-Grison
Goethals
Van Ackere
j Valère Van den Bogaerde
I Raph. De Spot, sénateur, échevin Furnes
i B. de Graeve, président du tribunal
i Pil, avocat
j Notté Leman. négociant
j Mulle de Terschueren
Maselis Degrendele, induslriel
Wijffels, nolaire
I Era. Fraeijs, conseiller provincial
Julien Liebaert, représentant.
Georges Vercruysse, député perman.,
Joseph Verhelst, conseillercommunal.
Gust. Van Neste,vioe-prés. du Burgerkr.»
Georges Van Daele, échevin.
Florimond Ballek es, rentier.
Canaille Vei cruysse, président de la
conférence de St Vincent,
Harlebeke
Passchendaele
Meulebeke
Wevelghem
Iscghem
Messines
Tbiell
Roulers
Ypres
Gourtrai.
M. Juies de Burlet, ministre plénipotenti-
aire b Lisbonne, ministre d'Etat, ancien mi
nistre de l'Intérieur et de l'instruction publi-
que, ancien ministre des affaires élrangères
et chef du cabinet, ancien Bourgmestre de
Nivelles, ancien représentant et ancien séna
teur, est mort b Nivelles, Lundi dernier b
lage de 52 ans.
Ses funérailles ont été célébrées solen-
nellemeritb Nivelles, ce matin.
Son éloge a été prononcé b la Chambre
des représentants par MM. Beernaert prési
dent,le Baron Servy, Lorand et Vandcrvelde-
au sénat, par MM. le Baron 't Kim de Roo'
denbacke, président, Nothomb, Dupont et
Picard.
M. de Burlet était un homme profondé
ment ieligieux et sincèrement catüolique
un varllantlutteur pour la cause du Dien ei
un adversaire aussi énergique que loyal du
l.béraismeetdusocialisme.Dansdesmomen.
diffictles .1 a rendu d'immenses services i
son parti et au pays, notamment comme mi
nistre de l'Intécieur et de l'instruction pubn
que, et plustard commc chef du cabinet, Suc"
cédantb M. Beernaert.
Que son ame repose en paix!
Chocolat Delacie garanti pur.
Lasoiréc musicale offerte par 1'harmonie
communale b ses Membres lionoraires |g
Dimanche 28 février, a eu un immense sue-
eès.
Parmi les virluoses qu'il nous a été d'ap.
plaudir, il convient de citer MM. A. Dervaux
F. Rouland et Albert Delva.
Ces Messieurs ont exéculé avec grace et
élégance les Polkas Marville, pour pision
Massillia, pour clarinette et un Concerto
pour saxephone ténor. Un \ru irréprochable
une sonorité Lien nuaucée jointe b un ryihine
élégant, sont les qualilés qui les distuiguent
et qui ont concouru b charmer l'audiloire.
Sous l'habile direction du jeune maitre
l'accompagnement encadraii légèremem la
partie solo et laissait l'arliste b découvert
lui pei mettantainsi (ieproduire 1'effet altendu.
L'exécution du ballet de Sylvia a ravi les
connoisseurs. C'est ici que le talent de
M. Gabelles s\st révèlé transcendant. Sous
l'habile baguette du Directeur les exécutarits
se sont surpassés. Incalquer aux musiciens
de Wervicq le talent d'exécuter une compo
sition de haute valeur, de tapen b rendre
des points b bien des corps de rousique de
grands centres, est le tour de force réalisé
par le courage et l'énergie du digne éiève
deM. Stappen.
D'autres morceaux ont recueilli la faveur
des auditeurs la mosaïque sur l'Africaiue;
le pas des marionnetles, morceau imitatif,
qui fut un triomphe pour le pupitre des cla-
linettes Enfin la superbe valse Espana,
d aprfs des motifs de Ghalier, a réuni tous
les suffrages.
Nos chaleureusr-s félicilations et nos naeii-
leurs encouragements aux musiciens de
1 harmonie communale de Wervicq.
Nuus souhaiions qu'ils coniii uent, avec
uu zèle b la hauteur de leurs suceés, b cul-
tiver ce charmant art musical, l'u «e des plus
nobles distractions de l'homme. Ilonneur au
vaillant Directeur de la phalange artislique
et remerciements au dévoué Capiiaine
Voir aux annonces les Grands Magasins
du Printemps de Paris.
M. Castel (J-T.Gieffier de la Justice de
Paix du premier canton d'Ypres, est autorisé
bexercer le mandat d'agent principal de la
compagnie d'assurances Les Propriétaires
léunis élablie b Bruxelles.
L'Aliment Delacre pour bébés forti-
fie rapidemciit sans constipation. Pariout.
Mercredi dernier, b Obeureset domiedu
matin, Ie Tribunal, en chambre du conseil,
a remis solennellement b MM. Breync et
Verbaeghe, buissiers audienciers, les mé
dailles civiques de lro classe, qui leur avaient
dtéaocordées par arrêié royal.
Nos félicitaiions b ces bons et vieux ser-
viteurs.
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