Sts,sLirirx~,T' -icpré: SSSii If 1 I I Kis! Kis! Kis! Davidsfonds. La Lutte et les enterremenfs civils. I ii III Corisidérant que le but de ce cuu.j tat de former unejeutiesse virile, policée, répu- blicaine et qu'au lieu d en être ainsi, ia plus grande partie des enfants deviennent de plus en plus désagréables et mal élevés, n'ayant aucun respect pour les institutions républicaines, malg'é tous les bienfaits de la République pour les enfants et les jeunes gens que, lorsque ces générations arrive- ront it l'éleclorat, on peut se demander avec anxiéié quelles sortesd'électeurselles feront? Considérant que ce deplorable état d'in struction provient de ce que eet important enseignemenl et ces rnanuels de 8 it 10 auteurs différents soni laissés h la discretion des instituteurs que cbez nos adversaires, au contraire, il y a unité de livre et d'ensei gnement moral du collége it la plus petite école qu'il n'en est pas de même chez nous, oü les élèves changeant de classes et d'écoles peuvent être cbangés de manuel de morale et de manière d'enseignetque cette absence d'unité d'ifistruction de la morale est trés nuisible it l'instruclion républicaine et des plus funestes it la République Nous demandons avec une vive instance 1° Qu'une instruction morale vraiment républicaine soit faite dans tous les colléges, lycées et écoles de France 2° Que cette instruction morale établisse la supériorité, en France, du régime répu- blicain sur le régime monarchique 3° Que le gouvernement nomrae une com - mission dc philosophes republicans pour fondre en un seul ouvrage L-us les manuels de morale actueliement en usage dans les écoles, afin qu'il y ait unité d'enseignemenl de la morale et pour vei lier it ce que toutes les questions concernant les divers cultes pratiqués sur la surface du globe soient écartés de ce manuel 4° Que ce manuel, établi par demandes et par réponses, soit oppris par coeur par les élèves. Un manuel comrnentateur, fait par la même commission, devra être donné l'instituteur pour qu'il iesuive 5° Que les inspecteurs, les délégués can- tonaux s'assurent que les élèves ne puissent passer d'une classe it une autre classe que si 1 instruction morale et l'instruction républi caine qu'ils ont dü apprendre dans cette classe est compléte. Les livres de morale seront donnés aux parents. lis seront invités, par circulaire, 5 questionner leurs enfants sur leurs devoirs de morale, appris it l'école. Pour faire accélérer cette importante rélorme, il sera demandé aux Loges, par rintermédiaire du Gonseil de l'Ordre, d'or- ganiser un systême de pétitionement les pétitions seront contralisées au Grand- 0; ient de France. La discussion qui suit se terrnine par le vote d'un vceu aux termes duquel ie Grand- Orient devra tnellre au concours un m nuel de morale ii lusage des écoles primaires. et dun autre vceu pour que les programmes soient conformes ii ia loi de '1882 qui a relusé d'admettre les devoirs envers Dieu (p 193 et 203). Enfin (p. 282), on renvoie k J'étude des Loges un voeu tendant k la création de pa tronages laïques. Le Journal d'Ypres. L'auteur, sur l'invitalion du Comité duec- i teur du Davidsfonds, a bien voulu doener aux membres une conférence sur son oeuvre. Un nombreux auditoire remplissait la j grande salie du Cercle. Nous y avons re- marqué la présence de la plupart de nos autorités civiles et ecelésiastiques, ainsi qu'un grand nombrc d'aulres personnes notables. Ge n'était pas uriiquemenl le mérite re- connu de l'ceuvre littéraire, objet de cette conférence, qui avait altiié ces nombreux auditeurs. C'est qu'en outre les catholiques Yprois tenaient rendre un témoignage de haute sympathie au dévoué directeur de l'ceuvre éminemment sociale du Volkshuis de Poperinghe, si florissante déjh sous sa direction, et au profit de laquelle il publi) cette grande composition épique. Le Conférencier a exposé en quelques paroles simples et bien dites le plan et la conduite du pcëme, et en a donné de nom breux extrails. L'oeuvre de M. Toussaint est assurément remarquable tant pour le fond que pour la forme. La conception en est grandiose.Le sujet principal c'est le triomphe de la religion chrétianne en Flandre, au cours du Ve siècle. L'action se déroule par- mi les scènes les plus variées, tantót bar- bares et atroces, tantöt pathétiques et tou chantes. Le caractère des principaux person- nagesest fortement dessiné, et les physio- nomies énergiques et douces des héros du poëme, un enfant et une jeune fille, ressor tent gracieusement sur le fond sombre d'un théètre oü les passions sauvages du paga nisme se heurtent et se déchainent eontre la civilisation ebrétienne et eontre ses mission- naires. Maintefois l'assistance émue, transportée èlaudiiionde quelque émouvant épisode, éclatait en chaleureux applaudissements. Aussi M. l'abbé Toussaint a t-il fourni aux membres du Davidsfonds une charmante ooirée. L exéculion de divers morceaux de ehani et de musique instrumentale a contribué pour sa part i'agrément de cette intéres sante fête littéraire. A 1 issue de la séance le comité directeur a mis en loterie entre les membres du Davidsfonds douze exemplaires du poëme qui venait de I, ur être révélé. Une intéressante séance littéraire réunis- sait.Dimanche dernier, au Gercle calholique, les membres de la section Yproise du Davids fonds. Nous avons déjh signalé k nos lecteurs le pcëme épique: Godwin en Adellrudeoeuvre de M. l'abbé Toussaint. vicaire k Poperinghe, et dont lc tirage soitira prochainement des presses de notre éditeur M. Callewaert-De Meulenaere. Nous avons reproduit, dans un numéro précédent, et commenté quelque peu, la réponse du Progrès au Laatste nieuws et la réplique de La Lulte son confrère doctri naire Yprois. Cétail noire droitdit le Progrès, et il fallait sy altendie. Question, dit-il encorp, de sumuser un brin des coups portés de part el d'autre. Kis Kis Kis Trés-amusant, en rffet, et même très- suggeslif. Fècheux scuiement que notie attente soit trompée, notre espoir dépu Non, cependant C'était ass z comme cela RéP°«dant pour lui et pour sa cooscoar- oest possible, puisqu'ils sortent des mêmes presses Ie Progrès dit quHl n'a nulle envie, pas plus que La Lutte, de continuer la discussion. La Lulte, qui semble en avoir assez, se Faut pas donner h des adversaires i'occa sion d'engager des amis dam une politique retrospective et irritante. Très-juste mais i! ne fallait pas con meneer. Surlout, il ne fallait pas, sans ies justifier, lancer des injures comme eunuques ou sérail et menteurs. Mais, voyez-vtus, le Progrès était furieux et quand il est en colère, il se livrei» tous les excès de langage. Gaimc, il ne duait pas uneinconvenance il se permctlrait memo de donner des leporis de poliiesse. C'est que noire contière se lait vieux, U ce n'est que quand il sent un regain de jeu- nesse qu'il devient exubérant de gros mots, depressions soigneusement anno'ées sur le ealepin des années soixante, d accusations accumulées en un jour d'échec ólectoral. Alors tous sont menteurs, fraudeurs, bitieux, eunuques même.Lui seul est fécond et puissant,consciencieux et correct,modeste et vrai. Mais cela n'est pas impartial pour quel- qu'un qui se targue d'impartialité. II est vrai que peu de personnes se connaissent elles-mêmes. Elles s'étonnent dè3 lors de s'entendre dire des vérités et ies vérités sont d'auiant plus düres it avaler qu'elles viennent d'amis, de compagnons d'armes, d'aneiens alliés. Quoi de plus juste que nous, nous prc- nions acte des injures et des attaques pro férées, pour dire au public: si le Progrès accuse ses amis d'opinion divergente sur bien des points, mais marchant avec lui el luttant ensemble,de se livrer 5 des jaclances, des criailleries, des mensonges, et ii des pro cédés d'eunuques au sérail, faut il s'étonner qu'il reproche k des adversaires décidés, ne marchant jamais avec lui, le combattant toujours et partout depuis de longues an nées, toutes les fautes, tous les torts, tous les crimes que son imagination féconde peut inventer Le Progrès annonce qui/ peut se voir ertcore que les libéraux du Progrès et de La Lutte marchent et luttent ensemble. Nous n'en doutons pas Lasoifdes honneurs, la rage de l'écharpe feront contracter de nouvellts alliances,d'autres eompromissions, deplus grandes bassesses. O.i verra encore l'eau et le feu s'allier.,.. Mais alors, nous rappeilerons au public les jactances, Irs mensonges, les procédés d eunuques au sérail. Le Progrès et La Lulle s'en tireront comme ils pourront. - Le Progrès cnerohe ii faire une diversion: Et les démocra'es chréliensVoyez comme ces nouveaux venus de la carrière sont traités par les burgraves catholiques Nous répondons: Quand le Journal d pres aura dit k l'adresse des démocrates chréliens la ceritième partie de ce que le Progrès a reproché k ses amis et alliés notre confrère aura le droit de parler. Mais avant cela, il n'a que le droit de se retour oer et de se taire. convictions. Puisse-t-elle servir ,a a,toucir les derniers moments de ceux qui pourra craindre de voir leur cadavre livré 5 a cérémonies qui sont une profanation ou 63 dérision, quand elles n'ont pas été vou""8 par celui qui n'est plus. 8 Formule. Geci est mon testament. Voulant m'assurer une sépulture conform aux convictions que je professe, je souss.W (nom et prénoms) déclare formellement a ma dernière volontó est d'être inhumé sans 1 secours des ministres et sans aucune des céJs monies d'aucun culte que cesoit. A cette fin, jenomme pour mes exécule» testamentaires MM. (ooms, prénoms prof sions et lieux de residence des personnes 3!" signées) auxquels je confie soit concurrernen." soit séparérnent, lesoin et lc droit de réei tout ce qui concerne mon inhumation et 7 faire respecter ma volonté, au besoin autorité de justice. par A feffet de leur facüiter leur mission u investis de la saisinedes effete mobiliersoL dc'laisser ai avec droit de faire, le cos échélrf vendre des meubles jusqu'd concurrence 2 sommes nécessaires pour faccomplissemL/J leur mandat. Cette saisine viendra d aussitót aprés le paiement des frau inhumation et des frais de justice rl exécuteurs testamentaires auront ete L de faire.si ces feai, m,U,ZSL v. deniers de ma succession ou de mes h w, Si mes exécuteurs testamentaires sont In'' de faire ces avances de leurs deniers et 9 meshcritiers refusent de les rembours J ou celui d entre eux qui auront fait les rièh garderont la saisine et feront rcndrlf mobiliers jusqu'd due Lurr^t^ qui LisKis! Le Bureau des consultations gra- tui.es, etabhau local dc La Lulte, a rcQu une demandc d'avis a laquelle 'es «f7» la i-Madioa S pressent de répondre. Nous laissons la parole au Journal dr"ns - co en cas de décès, le resDm poui'assurer, philosophiquesou reli8ieUSes ont été enierrées avec toutes '1 ,beau,:ouP d'ui culte qu'elles ne nrer Ks cél'dmor»e8 d'avoir été en possession dAnefi leur t üt permis de faire tp, 0,mule Qui nières «-olontés. -pooler leurs der- O"10» En v°ici une usage des ses I !e tlXfe dfi Pareille formule j qui assurerait h celu. qui funérailles conformes 5 sa volonté et k prendra fin aussitót aprés la vente pour re concei ne le mobüier non venduelle ne 1 cent testament recó ,e Sta?"" n'0n l"(' Cc a peis-'i- m ia mai" ('u testateur: PEINt DE nuluté uadicale. Une dolt pasêtre fait sur timbre. omis 'mais"fiaJnéaSe^ ltali^ues peuvent èlre l'on crainl dp T '3 pru nt de Ies conserver si ca e ins hp 1 Part SCS hériliers'(les ,ra' te s tam en t ai res rebUter ,es cxécutcurs 1 110 ^'flexion on une consultation: Comment fan t-il faire pour révocfacr pat. il testament quand, placé devanl ernile ct pris de remords le lesfa- teur, ne pouvant pl„s ni écrire ni ex- punier sa dernière volonté, s'estrê- concilie avec l'Eglise et. vent être en- 111 ut cc les cérémonies du culte I utt-i[ respecter sa volonté an- i 1( ou la dernière qui est au inoins aussi respectable - 9ucl afFreux métier que celui de jutasconsulie de La Luttel Et dire- Iu 1 cxisle a pres une société dc eil|ie.-> geus qui suivent ses con soils eti fJ"i out fait leur.... testament! oouhaitons que Dieu, qui est infiui- ment miséricordieux, leur donut- le uips dc revoquer 1111 acte qui est ''spérons le de l'irré- Xl°n puissent les parents avoir onstivé assez de sentiments chrc- us potn '"carter, du chovet dc leurs u'Uds, des monslrcs qui gucttent derniers moments d'un chrétieu Ipour disputer a sa familie S r' s mortels d'un ótre chéri Ir 11 «v lcs i P

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 2