CHRÖmiïi LOCALE
TTiT
A propos du Carnaval.
La Katlefeest
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Chronique Rcligieuse.
dont on fait preuve les catbc! ft'11'
bien que représentant la classe la plus
pauvre de l'Angleterre, non seulement nont
jamais abandonné une seule de leurs écoles,
mais encore en élèvent cbaque jour de
nouvelles.
Etcependant, comme le disaient en un
langage si expressif les évêques catholiques
dans leur déclaration du mois novembre
1895, l'Eglise catholique en Angleterre ne
repré'sente"plus la classe riche du pays,
mais principalement les pauvres. Voilb long-
temps déjb quelle a perdu tous ses biens.
Elle est composée maintenant en grande
majorité de pauvre peuple vivant du travail
journalier et, dans une proportion mimtne,
de propriétaires ou de gens appartenant aux
professions libérales. Cest avec leurs seuies
ressources privées ou leurs salaires difficile -
ment gagnés que les c itholiques oat A soute-
nir toutes les ceuvres religieuses et chari-
tables. L'éducation dun clergé cbaque jour
plus nombreux, la construction d'écoles, de
cbapelles.d'églises, la fondation d'institutions
de toutes sortesautantde charges auxquelles
les catholiques ont b subvenir, et, poui y
faire face, ils n'ont ni revenus, ni richesses
acquises, mais seulement les sacrifices con
stants d'une population pauvre, mais géné-
reuse
C'est ce qui faisait dire b M. John Morley,
dans un discours prononcé récemmment b
Oxford, qu'en fait d'aumónes il est aussi
difficile pour les catholiques de se procurer
un shilling (1 fr. 25) que pour les anglicans
ou les wesleyens de trouver une livre sterling
(25 fr.)
Dans une nouvelle déclaration publiee par
le Tablet de samedi dernier, le cardinal
Vaughan et ses collaborateurs, rappelant
leurs déclarations anlérieures, se montrent
satisfaits du nouveau projet de loi scolaiie
en tant qu'ils le regardent, non comme une
solution délinitive.mais comme un achimine-
ment vers une mesure plus compléte. Par j
ailleurs ils insistent auprès des pouvoirs j
publics pour qu'un régime spécial soit accor- i
dé aux catholiques en raison de leur extiême
pauvreté. 11 parait d ailleurs ceitain dés i
maintenant qu'il en sera ainsi. Le taux de j
5 shillings par tête fixé par le gouvernement
pour la nouvelle subvention, nest en effet j
qu'une moyenne des'.inée b déterminer le
chiffre total de la subvention addilionnelle b i
accorder cbaque année aux écoles libres, de
tacon que ce chiffre puisse s'élever propor-
tionnellement avec l'augmentation du nombre
des élèves.
Mais une fois la somme arrêtée et votée,
!e gouvernement ne prétend point accorder
indistinctement une subvention de 5 shillings j
par tête b toutes les écoles. II se réserve de
répartir cette somme suivant les besoins de
cbaque établissement, de telle sorte qu'une
école florissante pourra ne rien recevoir du
tout, tandis que sa voisine, dans le besoin,
recevra jusqu'b 8 et 10 shillings par tête. j
N'est-ce pas lb un peu l'Ëtat agissant comme
minister Dei in bonum Les associations ou
fédérations scolaires détermineront, de con
cert avec Ie département de finstruction
publique, le degré de besoin de cbaque
école. Or, comme les écoles catholiques sont
sans contredit les plus pauvres de toutes,
elles auront de ce seul fait la plus large part
dans la nouvelle subvention.
Nos journaux libéraux coustalent que le
Carnaval a été piteux lejour. Ainsi s'ex-
prime nolamment le Progrès, les larmez aux
yeux.
Mais les bals par contre ont en du
succes
Natureliement le Progrès atlribue b l'ad-
ministration communale 1 insuccès du Caina
nal. Faut-il clemander,dit-il, si la population,
gadis si gaie et si joviale, souffre d'un malaise
depuis que les cléricaux sont a l'Hólel de
ville
I Nous n'avons guère pu constater que Ie
Carnaval alt été plus pileux cette année
qu'avant 1891. C'est toujours ou b peu prés
I la même chose, b part les confetti qui n'exis-
taieut pas alors et qui ont été jetés b pro
fusion.
Oü done e3t le malaise
Et s'il est vrai que les bals ont eu du
succès, de quoi se plaint le Progrès
Pour notre part, nous verrions sans au-
cun regret tomber les fêtes du Carnaval, qui
sont une cause de démorahsation.
Nous l'avons souvent dit. Aujourd hui ie
Carnaval est jugé et le jour n'est pas éloigné
oü nous le verrons disparaitre de nos
mceurs.
A Gand, catholiques et sociahstes ré-
clamentsa suppression, lis parviendront b
avoir raison. comme en Hollande, oü le
peuple lui-même, pris de nausée, a réclamé
etobtenu l'abolition defestiviiésdégradantes.
Le Progrès ne comprend pas cela, comme
il n'a pas compris que la suppression des
jeux d'orgues et des bals publics marquera
un progrès des raceurs. Point de progrès
doncchezles gens du Progrès.
Mais ne faut-il pas tavoriser le commerce,
dit un autre journal libéral
Nous répondons b cette objection avec un
organe de nos amis, le Bien Public
L'ignorance la plus puerile a seule pu
donner crédit b ce préjugé queleCaina-
val fait aller le commerce. Comme si les
sommes gaspillées par les fêtards du Car-
naval allaient être perdues pour le com-
merce, le jour oü le Carnaval tomberait
en déeadence! Comme si la classeouvrière
ne trouvant plus l'occasion de faire mau-
vais usage de son salaire, ahait le jeter
par-dessus le parapet du premier pont
venu
Laissons done le Progrès éorire des
articles pour le Carnaval11 contribuera b
donner au public le dégout le plus complet
des réjouissances du Carnaval.
Pour l'édifleation de nos lecteurs, nous
reproduisons ici un de ces articles-réclame,
que nous avons trouvé dans le numéiode
notre confrère du 28 Février dernier
Pour le Carnaval.
Toilette feminine. A recomman-
der, par cette saison de travestisse- j
ments trois costumes en faveur a
Paris.
D'abord le papilion noir. Un mail
lot de soie noire, richement brode
dargent, dessine a merveille le buste,
depuis les cheviiles jusqua la poitrine
ne doit dissimuler aucune imperfec
tion. Les ailes de gaze noire, attaehées
aux épaules, sont également scintil-
lantes ainsi que les antennes du pa-
pillon placé dans les cheveux, frison-
nant sur sa rnonture frêle, comme s'il
paraissait vivrc. Ne pas öublier l'épiri-
glc a insectes qu'ou plantera au mi
lieu du corselet comme pour retenir
le volage papilion
La coréenne presque d'actualité
peut se faire en soie vert-d'eaula
longue tunique est recouverte du bant
par une bande d etoffe brodée d'ara-
besques de diflerentcs nuances. La
manche, plate depuis l'épaule,s'élargit
prodigieusement dans le bas; elle est
doubiée de satin vieil or et les revers
sont cn to 11e brodée. La coiffure,
faitc avec sa propre chevelure, est
C^éTie pïusieurs cercles d or, ter-
j minés andessus des oreilles pat une
I touffe de rubans vieil or.
I Le champêtre est represente, cette
eu taffetas crème seme de fleurette.
la double jupe retroussce a la iaitiere,
en mousseline de laine rose pale or-
mant trois pils crcux au corsage, lar
go ment décolleté, sur une chemisette
en mousseline de soie bise, ouverte en
coeur et dont les manches courtes se
composentdedeux volants superposes.
Tablier en mousseline de soie retcnue
de cóté par un bouquet de violettes et
de mimosas. Nceud de velours nou;
an cou et bonnet en foulard rose qui
envelope le chignon, se terminal! ten
cascades derrière les frisures de front.
C'est ainsi que le Progrès enseign; la
morale et l'économie Mais, cela se com
prend c'est pour la nut, dans ses bals
Le Progrès donne la liste des établisse-
ments forains qui s'établiront sur le champ
de foire d'Ypres durant la foire du 14 Mars
1897.
II y en a 34 Oui 34
Sera-ce un succès Est-ce un bien
Attendons-nous b voir le Progrès écrire
des articles ditbytambiques. Mais non
les cléricaux sont b l'Hótel de ville, et l'on
pourrait bien leur altribuer le succès de la
foire
Pour nous, si la foire avait un succès tel
qu'il ri'eri a jamais eu, nous n'en attribue-
rionsaucun mérite b l'administration com
munale. Et si la Kallefeest était piteuse
pour emprunter une expression b notre
confrère nous ne diiions pas que la faute
en est a l'Hótel de ville.
Mais ce grand nombre d'établissemenls
forains prouvet-il qu'il n'y a pas malaise 1
Et si la foire est fréquentée, sera ce un
signe d'aisance
Hélas 1 non. L'bisloire enseigne qu'il n'y a
jamais plus de fêtes et que le peuple ne
s'amuse mieux que quand il est dans la
misère
On voit des gens qui ont peut-être faim
acheter des confetti,et jeter leur argent,selon
l'expression de M. De Baels, non plus par la
fenêtre, mais dans l'égout
mérique de nos forestiersde Flanlre. Gand
Houdin, 1819in 4°,
Vitet L. Etudes sur l'histoirede
Paris, Lévy, 1864; 4 vol. in-12".
'art.
Mémoires couronnés et autres métnoirPs
publiés pat' l'Acad roy. des sciences, des
lettres et des beaux arts de Belgique. Tomes
53 et 54. Brux.,Hayez,1896; 2 vol. ln-8°
Cb. Piot Gorrespondance du cardinal
deGranvelle, 1586, publiée par Ch. Piol
Tome XII. Brux., Hayez, 1896; in-4°.
Wauters Alpb. Table chronologiqU0
des chartes et diplómes imprimés concer-
nanl l'histoire de Belgique. Tome IX, Brux
Hayez, 1896 in 4°.
Delescluse A. Chartes inédites de l'ab.
baye d'Orval. Brux Hayez, 1896; in-4'
Ouverleaux E. et Petit JLe passé-
temps de Jehan Lhermite. Tome II. Antw
Buschmann, 1896; in-8u.
Annuaire de l'académie royale des scien
ces, des lettres et des beaux arts de Belgique
1897. Brux-, Hayez, 1897; in-12°.
Geschiedenis van de gemeenten der pro-
vincie Oost-Vlaanderen. 53° en 54e dealen,
Gent. Sifter, 1896; 2 vol. in-8°.
Annales de la fédératiori archéologiquede
Belgique. Congrès de Gand. 2 5 Aoüt 1896,
Tome Xle 1 partie.Gand. Sifter, 1897iu-8°.
J. Fioretto. Les pelites fleurs de la vie
du petit pauvre de Jésus Christ, Saint Fran-
pois d'Assise. Traduction d'Arnold Goffin.
Brux., Schepens, 1897 in 12°.
Grétry L'amand Jaloux, comédie en
trois actes (Partition compléte). Leipzig el
Brux Breitkopf et Haertel, s. d. in-4°,
Houoré Ponthière.Triplyque. Le pa-
quebot. Le village. L'épopée du fer. Louvain,
charpenlier et Schoonjans, s. d.; in 12°.
(Communiqué).
Chocolat Delacre garanli pur.
A' partir du 14 cl, le Musée sera ouvert
tous les Dimanches de 11 heures b 1 heure
el de 2 b 4 heures.
Voir aux annonces les Grands Magasins
du Printemps de Paris.
m
X>ubli(fue et populaire
de la ville d'Ypres.
Lisle des ouvrages entrés pendant les mois
de Janvier et Février 1897.
(Les ouvrages marqués d'un proviennent
d'aehats, les autres de dons).
Compte-rendu sommaire des délibérations
et décissions du conseil communal de la vil-
d'Ypres,du 12 Janvier 1850 au 17 Déc. 1859.
Ypres, J, Brouwers -Smets, s. d.;in-8°.
J. Leroy - Oud vlaamsche zeisels en
vertellingen afgehorkt en gesebreven 1°
deel. Thielt, Pollet Dooms, 1893. 2" deel.
Yper, Callewaert-De Meulenaere, 1896
3 vol, in 8°.
De vlaamsche school 1896 Antw., Busch
mann in 4°
Ad. Duclos Reinaart of de wraak van
den tempelier. Rousselare.De Meester 1896-
2 vol. in-8°.
Hendrik De Marez De gouden vlinder
Roman-legende. Gent;Siffer. z d.in 8°.
Dalloz Supplément au répertoire 'de
lég'slauon.. Tome lH Paris, 1896; in-4» i
De Bast J -Linstitution des commu'
nes dans la Belgique, pendant les 12e et 13c
siècles, suivie d'un traité sur ['existence chi-
Chapelle des Dmts Bénédictines
Dimanche2l Mars.FèteduglorieuxS'-Benoil.
A 9 heures, Messe solenn He b 4 heures,
Salul et sermon par le Rév. Pè.e VanTnicht.
Nous apprenons que le Giroussel-Sila"
de M. Opitz est arrivé pir train spécial avec
18 wagons et 25 personnes. Nous soaomes
heuieux d'annoncer b nos lecteurs la présence
sur notre champ de foire de ce magnify
et luxueux caroussel qui s'est adjoinl si
justement le titre de Salon.
L'Aliment Delacre pour bébés for-
tifie rapidement sansaigreurs Vente partoul.
BURGERSTAND VAN YPER.
Van den 5 tot den 12 Maart 1S97-
Gbboorten.
Mannelijli geslacht Vrouwelijk®'
Huwelijk.
Verschoore Florimond, daglooncr, en a
weiier Zoë, kantwerkster.
Sterfgevallen.
Nevejans Ilonoré, 65 jaar, echtgenoo
Burggraeve Eugenie, Kanonweg.
Durnez Atnolie, 67 jaar, echtgenoote
Degrijse Louis, Mcenenslraat.
Aarnout Ignaas,73jaar, daglooncr, echlgen
van Soelaert Theresia, Sl-Jacobsbuiten-
Kinders beneden de 7 jaar
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