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M. Demblon. L'armée beige pour arrêter
les pores
M. Golaert. Ge taineinentII y on a de iou-
tes espèces. (Rires a droite)
II impo: te de dél'endre l'agriculture, ce grand
intérêl national, et je regrette que vous ne )e dé-
fendiez pas avec nout contre 1 étranger.
M. Demblon. Ce a vaudrait toujours mieux
que d'employer l'armée a fusilier les grévistes.
M. H. Cartuyvels. •- On n'al'usillé personne.
M. Golaert. - Quoi qu'il en soit, je tiens note
des promesses de M. Ie ministre de 1 agriculture
et i'espère que, d'aecord avec M. le ministre des
finances, il prendra desmesures pour empècher
l'entrée du bétail contaminé, qu'il Vienna de
France ou de Hollande.Beaucoup de cultivateurs
ne parviennent pas a vendre leur betail aux
deux tiers des prix de l'an dernier. La situation
est grave et le gouvernement doit aviser
M. De Rruyn, ministre de l'agriculture et des
travaux pubiics. L'bonorable membre met une
ardeur excessive a défendre sa tbèse et je ne
comprends pas pourquoi il a pris un ton agressit
dans sa discussion
M. Golaert. Paree que vous ne faites rien
M. De Bruyn, ministre de l'agriculturo et des
travaux publios. J'ai déja établi que nous fai-
sons a la frontière tout ce que nous pouvons Et
je répète que les fraudes sont bien moins graves
que vous ne dltes. Quant aux pores qui ne sont
pas imposés a l'entrée, j'ai dit simplement que,
lorsqu'ils étaient saisies, ils étaient remis aux
autorités communales.
M. Brouwier. M. Van Merris a signaló quel-
ques abus en matière d'importations de porcelets
a la frontière frangaise et M. le Ministre a recon-
nu qu'il y en ait quelques-uns.Je ne doute pas de
leur parole mais je ne comprends pas l'impor-
tance qu'on donne a la question.
M. Van Merris. G'est que nos cultivateurs
ne vondent pas leurs pores.
M. Brouwier. En tout cas, l'état sanitaire
n'y est pour rien.
M. Liebaert. G'est la Terreur L'interdiction
qui date de de 1888, a été prise pour une raison
de police sanitaire.
M. Brouwier. Le pays a depuis quelques
années un grand besoin de viande fraiche de
porc de la l'importation considérable de ces
animaux étrangers. Tout cela a amené une sur-
production d'élevage de pores chez nous et les
prix ont diminué en conséquence.
L'engraissement n'étant n'étant plus assez
rémunérateur, on a tué de grandes quantités de
cochons de lait et les prix sont redevenus nor-
maux. A Liége, on vendait, Samedi, la viande de
porc, poids vivant, de 90 a 95 centimes le kilo
gramme.
Actuellement, tous les fermiers ont rachetó
des porcelets qui, dans quelques mois, seront
livrés a la b ucherie et les prix se rétabliront;
il y a la un exemple frappant des efïets de la
protection sur le bétaiiLa fermeture des fron-
tières fait bausser les prix! Sans fermeture,
l'élevage national aboutita permettre finalement
au pays a se sufflra a lui-mème. Je ne suis pas
d'aceord a ce sujet avec M. Golaert les prix du
bétail se sont maintenus en Belgique, ce qui
prouve bien que l'élevagea progressé chez nous.
Quant aux fraudes du bétail a la frontière hol-
landaise, elles existent certainement; mais ces
frontières sont trop étendues pour qu'on puisse
supprimer les fraudes. Gependant, si celles-ci
sont nombreuses, on les exagère diverses
saisies l'ont démontró récemment et si les frau
deurs réussissent parfois, c'est qu'ils sont sou
vent sans surface comme sans responsabilité;
c'est cette race-la qu'il faudrait surtout faire
disparaitremais cela n'est pas possible Dès
lot's, il faut reconnaitre qu'il y a un grave peril
pournotre bétail, surtout au moment du repeu-
plement de nos étables En effet, les animaux
fraudes ne subissent aucune visite sanitaire.
Si j'en crois les journaux, il n'y a plus en Hol-
lande que 194 têtes de bétail contaminé, dont la
plupart existent dans la même commune. On
pourrait done ouvnr impunément la frontière
aux vachfcS laitières.
Quant au marquage, le nouyeau système vaut
mieux que l'ancien, mais les animaux sent en
core exposés a perdre la marque en se déchiranl
l'oreille; un autre inconvénieut consists dans la
facilité avec laquelle les fraudeurs peuvent
se procurer ces marques; il sera facile de
remédier h cette situation.
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