Attentat contre le roi d'ltalie. Meeting flamand a Ypres. Encore le Czar d'Ypres. Ypres-Touriste. trouva un homme qui, sous la foi du se/mout, vint affirmer que la mort du capitaine avait été préméditée. Cet homme,messieurs, c'est l'infame individu que vous venez d'entendro. A ces mots, Taxil perd contenance. 11 ramasse fébrilement ses paperasses et s'enfruit dans la coulisse. Mais on l'attend a la sortie. La foule, quand elle le voit paraïtre, le salue d'une nouvelle cla- meur de mépris. II passe, la tête basse, entouréde ses amis; mais on le suit. A ce moment, une bande de sergots surgit et fonce sur les assistants. Heureusement, l'officier de paix qui les com mando comprend que cen'estpas leröledela police de protéger le gredin qui, avec une si belle assurance, vient d'avouer que, depuis douze ans, il fait argent de ses mensonges... Et la foule peut continuer a huer l'imposteur, qui ne doit qu'a ses amis de ne pas recevoir, en plein visage, les crachats qu'il mérite. II se réfuge dans un café, loujours flanqué de ses gardes du corps. Et je songe, au retour de ces scènes, aux lec- teurs heureusement assez rares qui s'em- portaient contre nous chaque semaine parce que nous doutions de la conversion de Taxil e't que nousne voulions pas croire a Diana Vaughan.... qui nont pus vole la loi Devriendt Goremans seronl examinés, et soumis au jugement du peuple Ce sera ici, comme Bruges, comme Roulers, comme presque partout oü ties meetings out eu lieu les outrages, les atta ques, lessarcasmes ne seront pas ménagés j Tous lesautres conseillers, absolument con- rancuniers personnages quesoritles chefs delintéie, de tous. Le commerce n'ira P3s caiholiques. ffiieux P«™quune voie de communication Nous allons serrer dun peu plus prés Ic permettra M. X. ou a M. Y. du cercle com. brave Progrès. Voyons ceux qui se sont mercial duller a 1< ui nes ou a Dixmude en abstenus lors du vote du tram Dixmude-Ypres une heure Je temPs Plutót qu'en deux heures. sont MM. Colaert, Fraevs et. D'Huvettere. Ce qu'il faut rechercher et réaliser, c'est qUe Le roi d'ltalie, se rendant, Jeudi après- diner, au Derby royal, a été l'objet d'un attentat de la part d'un misérable, nomoóé Pierre Acciarito, qui, s'approcbant de la voiture royale, porta un coup de poignard dans la direction de la personne du roi. Heureusement le coup a manqué. Le roi a continué sa route jusqu'au champ de course oil il a été acclamé par la foule. La Lutte-De Strijd annonce pour le Di- manche 2 Mai, 3 heures de rclevée un meeting flamand, qui sera tenu dans un local désigner plus tard. S'il fauten croire la feuilleradico socialiste, c'est le Nederduitscbe Bond un des éléments (een der bestanddeelen) du parti catholique d'Anvers, qui a pris l'initiative de co meeting, avec le concours des fiamands sincèrës d' Ypres et des environs. Nous ne voulons pas contester aux fia mands le droit d'organiser des meetings en faveur du projet de loi Devriendt-Coremans. Mais notre devoir est de prémuuir nos lec- teurs et nos amis contre les agisscments de certains individus qui, sous prétexte de mouvement flamand, cherchent semer dans nos rangs, la désunion et la discorde. Er, nous exprimaiU ainsi, nous ne visons pas directement les membres du Neder duitscbe Bond Nous nous plaisons b croire qne, catholiques av>nt tout, ils nr- cherchent point faire la jeu de nos adversaires, les libéraux de toute nuance. Mais nous voyons du danger faire, dans un but, cnême louable, cause commune avec ceux pour qui la ques tion flamande n'est qu'un prétexte, et qui y voient, comme dans le mouvement railitariste, un moyen de relever le libéralisme tombé! cu de favoriser les idéés socialises. Dans ccs sortes dc compromis l'alhance se fait toujours au profit de nos adversair es. Ne l'avons-nous pas vu su meeting de Bi uxelles, oü, entre autrrs, Anseele et Planckaert ont cherché et trouvé l'occasion, le premier, de faire de la propaganda socia liste, le second, de doneer dans la néo-dé- mocratie la plus écervelée; ataquant lous les deux les riches, les- Bourgeois, le Roi iui- même Et en ver.u de 1 alliance momentané'1 les catholiques présents devaient tolérer ce langage On nous dira que ia politique sera exclue du meeting. C'est ce que pretend La Luite, en dis,uit Alle politiek is op de meeting uit gesloten. Nous n'en croyons rien. Du reste, cn an- nonpant le meeting, La Luite fait entendre que les agissemenls des sénateurs fiamands nos hommes politiques D'aprèsle Laatste Nieuws !e meeting aura lieu dans une des salle.> de l'Hótel de Vilie, niise a la disposition des rneeiinguistes par M. le Bdurgmestre de la vilie. Nous ne connaissons pas jusqu'ici les in tention^ de M. Ie Baron Surmont de Vols- berghe. Mais rious estimons qu'il aurail tort de favoriser des reunions qui n'ont d'autre but que de faire de la politique et surtout de la faire a rtos dépens. Sous ('administration actuelie comme sous sa devancière, l'on u'a guère vu la vi lie ac- corder des locaux pour des meetings. Si l'on déroge it cette habitude, l'on verra d'au- ires poiiticiens derr,ander des iocaux com- munaux pour ériger des fêtes ou des mani festations. Et comment refuser aux uns ce que l'on a accordé aux autres Nous croyons qu'il sera sage d'agir dans ['occurrence comme on a agi précédera- ment. II ne faut pas que les salles de l'Hotel de ville ou les Halles servent autre chose qu'i des usages communaux ou ndministra- tifs. Au mo.i er:t de mettrc sous presso, nous apprenoi s que Ie collége écbevinal a refuse d'accorder un local communal pour le mee ting du 2 Mai. Nousne pouvons que féiiciternosédiles de leur decision. Le meeting se tiendra done n'importe oil, et sous Turiique responsahilité de ses organisateurs. vaincus, ont voté le projet. II faut done cher cher l'ami parmi les abstenants. Est-ce M. Colaert? Est et: M. Fraeys? Est-ce M. D'Huvettere? A moins que ce ne soit M. Boone, lui le grand partisan du chemin de fer inter- nationalcomme l'appelle l' Progrès. Mais 1 l'honorable con teilierloin de s'abstenir, a j voté le vicinal Ypres-Dixmude Cela ne géne pas le Progrès .- M. Boone a atlrapé sur les ongles et il a du sincliner J comme les autresqui se sont abstenus i Allez raisonoer avec le Progrès Ii croit, de la meilleure foi du monde, que ce sont les actionnaires des chemins de fer vicinaux qui s'opposent au projet du cercle commercial Et pourquoi fis désirent faire du chemin de fer vicinalune affairear- rangée non d la margarine mais au bon beurre. Et il est bien entendu que l'intérêt de M. le Baron Surmont est lé. Ecoutez Pour noire Czar il n'y a qu'un com- j les communes voisioes soient reliées chef lieu de l'arrondissement. En aU (l autres termes il faut faire en sorte que nos voisina puissei t venir cltez neus,avec leurs produits ceux de ragriculture surtout, puisque Js produits constituent la principale richesse d l'arrondissement. Cette manière de faire n'empèche pas ]e commncants d'Ypres de se mettre en rapp0rt avec ceux des autres localités, et de fV transporter Iruts marchandises. L'expérience démontre que M. le Bourp. mestre d'Ypres a raison. La ville jouit d'unë foule de voiés de communication elle est mieux douée, sous ce rapport, que beaucoun de villes de son importance. Est ce que son commerce el son industrie pre pi ement eu out su l)i une i/flueece cjue Icon quo Le trafic actui 1 se fait surtout au profit des ét rangers, des mais ns de commerce, des grandes villes et des com'mis voyageurs. N'est it pas évident que ('établissement de lip nes vicinaies nous sera plus favorable, en permeltant aux habitants di-s communes vei- sines de se rapprccher de la ville C'est cela que vise M.le Baron Surmont et le plus vulgaire bon sens suflit pour diré merce, c'est celui dont les profits vont dans la poche du propriètaire,c'est celui cIui' tst daMS 'a bonne voie. dubeurrejc'estle seal qui doit êtreconsi- j dé ré, les autres ne méritent pas que j I administration s'en occupe. j j Faut il du toupet pour le cercle commer- I cial, pardon... pour le Progrès, pour aller Le Progrès continue sa campagne contre notre honorable Bourgmestre, ii propos de chemin de fer d'Ypres Dixmude. Ce n'est point le cercle commercial qui même cette campagne, dit notre confrère. Ce cercle ne s'occupe aucunement de politique. II se contente de for maler des vceux, d: envoy er aux Chambres, au gouvernement, d I'administration com munale des requètes, des petitions en faveur de tout ce qui peut contribuer au relèvemenl du commerce et de l'in- dustrie de la ville et de l'arrondisse ment d'Ypres. Bien modeste ce cercle que commercial ounomme! Le premier venu peuten faire autant et plus. C'est done au Progrès, et non au cercle commercial qui ne fait point de politique, que nous avons ii répondre. Soit. ïr.Ie Baron Surmont joue d l infailhble. N a-l-il pas vendu au pro- fit de la ville des arbres appartenant au gouvernement Jugez clone, le Bourgmestre d'Ypres qui vole i Efat Mais le Progrès d'njouler aussi- tot que les arbres abaltus seront vendus publiquemenl non plus par la ville, ■mats par le gouvernement Quel dommage pour la ville Muis rm sons. Nous avions prié Ie Progrès de citer le nom du coriseiiler communal qui fu( a affirmè que (ons les membres du con set/ sont forcés d'opiner du bonnet toutes les fois que le Czar l'exiqe. Notre confrère trouve une échappatoire qui prouve tout au moins sou boa na,urfq Nous ne voulons pas exposer l'ami Le Piogrès, pour finir, nous demande r.ötre avis sur la validité de la séance du conseil communal du 27 Mars dernier, dont la portie Ia plus intéressante, ainsi tourner contre un administrateur tous paisqu d s agissait d'un ti avail d'ulililè les efforts qu'il se donne pour favoriser le publique, a été discutée d huis-dos j plus grand intérêt de laxille, le marché au j conlrairemenl d la loi, qui prescril que beurre, dont le Progrès faisait autrefois (out doil êlre traité cn public sauf les j avec raison d'ailleurs un si grand litre questions de personnel. i M. Vanheule 1 Nous reconnaisons que c'est une question Mais le Progrès est capable de tout dés j tiès-grave c-t si nous étions encore h lepo- que oü un poisson d'Avril serail toléré, nous (sic) au courroux de ces vi I S el qu'il s'agit de tomber un adversaire local. Ne l'a-t on pas vu, lors de l'élection législative de 1896, pröner la candidature de M. Lefè vre ii scule fin de nuire celle de M.Colaert, contre lequel seul il menait alors une cam pagne tcllement odieuse que ses propres amis des libéraux modérés, il est vrai proclamaient tout bautqu'ils voteraient pour notre candidal Aujourd'hui le Progrès oppose M. Visart, le sympathique Bourgmestre de Bruges, M. Surmont, le non moins dévoué et sympa thique Bourgmestre d'Ypres Le maieur de Bruges est l'opposè, comme caractère, du notreautant l'un est coulant el conciliant, autant I'autre est autocrale et altier. Nous l'irons dire Bruges oü les amis du Progrès n'ont pas rougi de voter pour le campagnon Millio contre l'honorable M. Visart M. le Bourgmestre de Bruges dit le Progrès, a loujours compris quune ville nepeul prospérèr qu'en se crèant des voies de communication par eau el par terre, decant servir,non settlement pour le transport du beurre,mais pour celui de toutes les marchandises in- distinctement... I Ne dirait-on pas que M. le Baron Surmont no comprend pas cet intérêt Y a t-il un Bourgmestre qui soit plus préoccupé que lui de relier la ville i> toutes les localités de 1'arrondisseme.r.t et d'au delii, pour y faire afflaer les produits dont !e corn merce prut faire prospérèr Ypres M. Surmont n'est pas, il est vrai, un halluciné Pratique avant tout, il se préoccupé non de l'intérêt dc quelques personnes, mais l lépondrions au confrère qua la délibération j est rrdicalement nulle. Mais nous voulons êlre sérieux, et c'est poui cela que nous rcrivoyoiis nos lecteurs au compte rendu de la séance du conseil comn,una' 27 Mars ir.séré dans le ruméro du lr Avii! (bïe bïc!) du Progrès oü ia üélibération est donn-je au long et au large, j 11 est vrai que la séance a été suspendue I pendant quelques minutes pour permettre i i M. le Bourgmestre de doiiner au conseil quelques renseignemenlsde nature tout-ü-fait de personnes confidentielle. Questions Peut êlre bien. Après ceianous engageons notre confrère a demander 1 autorité supérieure d'annuler la deliberation. Au besoin, Ie cercle com- meicial pourrait se joindre lui, en expri mant un voeu ou en présentant une requète. Nous avons vu plus haut, que d'après l'aveu du Progrès, il existe pour cela. Lc guide du touriste a Ypres et aux envirous, par MM. Véron Dedeyne, i régent a I oeule moyenne de I'Etat, et j Arthur Butaye, avocat a Ypres, vieiit de paraïtre. Eest un charmant volume de 80 pages, artistiquement imprimcet il- lustré, éaumérant et déerivant a peu prés tout ce qu'il y a de beau et d'irttc- ressant a Ypres et aux environs. On pourrait l'appeler une encyclo pédie de ['art Yprois. Les auteurs out essayé de combler une lacune. Comme ils le disent daus

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 6