11U.»
DËLEU C,E
MAISON DE BLANC
GOEDE REIZIGERS
ifievmR
Salomé Soeurs,
A Zoooebeke.
Pêche a la ligne.
pills
i
OUVERTURE
YPRES.
TH. STEINWEG, succ.
WIJ VRAGEN
leur avaut-propos, il n'existait jus-
qu'ici ni. livre populaire, ni illustra
tion, ni guide, retracant dans un cadre
attrayant et sous un format vraiment
f, ce qu'il importeaux visiteurs
étrangers d'aller voir, ce qu'aucun
Yprois ne devrait ignorer.
La lacune est comblée. A part quel-
ques légères erreurs et quelques omis
sions regret tables, l'Ypres-Touriste
realise tons nos voeux. Nous le signa-
lonset lérecommandons aux amateurs
de belles choses.
Dé ja l'ouvrage est apprécié ailleurs
qu'a Ypres oü il a été accueilli avec
plaisir.
La Patrie dc Bruges en parle en ces
termes, flatteurs pour les auteurs et
lediteur du volume, et pour la ville
d'Ypres même
Nous devons présenter nos sincères félici-
tations cux auteurs et l'éditeur de ce
volume qui, vraiment, peut être cité comme
un modèle du genre. L'aspect est réelleroent
attrayant. Le texte du livre, qui comprend
environ quatre vingts pages, est illustré
chaque feuillet d une ou de plusieurs vues,
tantót d'ensemble, tantót fragmentaires, re
présentant les monuments, sites et habita
tions dont ie texte fournit la description. Ces
vues sont rendues avec un art remarquable.
Elles s'essaiment le long de tout le coquet
volume et constituent la réclame la plus
éloquente qu'on pourrait faire en faveur
d'une visite h la vieille cité yproise. En par-
courant cette description, en conteinplant ces
illustrations, on reste étonnédu nombre et
de la valeur des coins et recoins artistiques,
archéologiques et historiques mis au jour.
Nous persons que ce guide sera même une
révélation pour plus d'un Yprois lui-même.
Quand on est Brugeois ou même simple-
ment amant de cette cité incomparable, on
se sent envahi par une certaine jalousie et on
se dit que Bruges, la ville pitoresque entre
toutes, devrait avoir aussi son guide dans le
genre de celui que M. Benard vient d'éditer.
Le texte en existe déjb, dans 1c guide re
marquable de notre savant historiën et ar-
chéologue brugeois, M. le chanoine Duclos.
Nous voudrions seulement le voirservir
dans un cadre du genre que les auteurs
yprois viennent de nous fournir. Et si ce
dernier recueil étonne par la multiplicité de
ses vues dignes de reproduction, que ne
pourrait-on pas faire pour Bruges
MM. De Deyne et Butaye ne seront sans
douie pas formalisés de nous entendre ter
miner un vceu si égoïste. C'est la meilleure
preuve que leur effort a été heureusement
couronné de succès, puisque nous voudrions
Ie voir imiter ailleurs, et, en premier lieu,
ii Bruges.
Lc volume est a vendre cbez l'édi
teur tlu Journal d'Ypres, au prix de
1 fr. 50.
Une charmante fête musicale et dramatique
réunissait, le lundi de Püques, l'élite de la po
pulation de notre commune, dans la salie des
fêtes de l'Ecole communale.
Cette fête était düe l'initiative de notre vail-
lante phalange musicale l)e katholieke fanfa
ren qui i'avait organisée avec l'aide de
plusieurs amateurs distingués.
Au moment oü la musique allait ouvrir le
concert par Marche nuptiale de Canivet,
une acclamation famidable, partie du fond de
la salie, arrètadans la main du chef M. Ernest
Wenes le signal du commencement du con
cert/Cetait le sympathique nouveau bourg-
mestre, M. Aug. Vandenbulcke, qui faisait ^on
cntrée L'enlhousiaste ovation qui lui était faite
lui aura trés certainement prouvé, que les Zon-
nebeekois lui savent gré de marcher si digne
ment sur les traces de sou regretté prédéces-
seur, M. Van Walleghem.
La fanfare Catholique, de l'avis général, a
été a la hauteur de sa tüche, dans l'exécution
des deux numéros du programme qui lui
étaient dévolusLa marche nuptiale de
Canivez et la valse Les violettes de Benard,
lis doivent avoir hien ótudié, ces jeunes musi-
ciens, pour en arriver a cette perfection d'exé-
cution. Honneur a eux cl h leur digne chef
La section dramatique mérite également tous
les éloges. Les deux comédies: Advokaat voor
een uur et24 uren dood ont fait rire aux
larmes tout le monde, surtoul dans la première
oü M. Em. Priem jouait ie röle du domestique
de l'avocat a la cour d'appel, rempla§ant sou
maitrepartien voyage, et dormant a sa place
des avis et des consultations avec un sérieux
imperturbable.
Le dialogue Deelen en krakeelen a été uu
nauveau succés pour M. Em. Priem et pour son
collègue M. J. Boudry.
M. Ch. Desmet a été fort applaudi également
pour sa fable De dronkaard en zijn wijf.
Outre l'exécution faite par la fanfare, la par
tie musicale se coiuposait 1° d'un solo de Piston
parM. Ern. Wenes, dont les Yprois connais-
sent la virtuosité sur eet instrument. Inutile
done de dire que les bravos de l'auditoire n'ont
pas été moindres a Zonnebeke, que ceux qui
accueillent eet excellent artiste,quand il se pro
duit a Ypres. 2° M. P. Willems, sacristain de
notre paroisse a chanté admirablement deux
lieder flamands Vergeet den arme niet»
de Mechelaere, et Het is in den hemel zoo
schoon. et 3° Pour la cloture du concert, la
société chorale Zonnebeekoise a chanté In
Vlaanderende F. Mille.
En somme une fête des mieux réussies, dont
l'honneur du succès revient MM. Joestens,
l'homme de toutes les bonnes oeuvres et Em.
Pil, le sl dévoué Instituteuren chef de Zonne
beke.
Depuis le 20 de ce mois, la pêche est
interdite dans les cours d'eau appartenant
l'Etat.
La date de cette fermeture, causée par
l'époque du frai de la majeure partie du
poisson d'eau douce, qui dure jusque vers
la mi-Juin, a été retardée cette année par
M. le Ministro de l'agriculture -- elle devait
commencer au 16 Avril pour permettre
aux amateurs-ouvriers de profiler du Lundi
de Paques. Espérons que le gouvernement
avancera de même la réouverture de la
pêche, pour leur donner la même satisfac
tion le Lundi de la Pentecöte, qui tombe
cette année le 7 Juin prochain.
En attendant, grace a notre administra
tion communale, soucieuse de procurer aux
Yprois tous les avantages possibles, au
point de vue de futile et de l'agréable, les
pêcheurs ne seront pas, comme ailleurs,
forcément obligés de renoncer leur amu
sement favori. Les eaux de !a ville, le
Majoorgrachten tête, leur restent.
Altendons nous a les voir aux jours fériés,
nombreux comme dans un concours, s'ali-
gner teut le long de l'eau, qui leur a été
généreuseti'.cnl octroyéo par notre édilité,
de la porie de Lille l'ancienre porte du
ïemple.
Pour les eaux du canal, comme pour
toutes celles des cours d'eaux, navigables
et flottables ou non, appartenant l'Etat,
la pêche est complement interdife, même
la ligne. Une seule pêche cc pendant est
encore permise, pendant ces deux mois de
fermeture, c'est. celle a l'aoguille avec l'engin
dit poer ou peur Nous croyons intéres
sant de reproduire ici les textes de la loi du
19 Janvier 1883, corroborés par ceux de
l'arrêté royal du 15 Mai 1889, qui truitent
de eet objet les voici
Lm du 19 Janvier 1883.
«Art, 4. Les époques pendant Jesqueiles
la pêche est interdite sont flxées comme il
suit
1° du 1 Novembre au 15 Février pour le
saumon, la truite el l'ombre chevalier.
2° du 15 Avril au 15 Juin pour tous les
autres poissons et l'écrevisse.
Ces interdictions s'appliquerit fi tous les
procédés de pêche, même a la ligne flottanle,
tenue a la main.
Toutefois la pêche a l'anguille pourra
avoir lieu a toute époque avec l'engrin dit
Poer ou peur.
Arrêté royal du 15 Mai 1889.
Art. 12. La pêche est interdite
1° du'1 Novembre au 15 Février pour le
saumon, la tru'te et l'ombre chevalier.
2° du 16 Avril inclusivement au 16 Juin
exciusivement, etc.
Art. 13. Les interdictions portées paries
deux articlesprécédents s'appliquent it tous
les procédés de pêche, même it la ligne flot
tante tenue ia main.
Toutefois
1° La pêche it l'anguille peut avoit lieu
toute époque,
A. Dans tous les cours d'eau avec l'ongin
dit poer ou peur» pêche it la pelote,
vermée ou vermilie.
Pour ceux de nos lecteuis, amateurs de
la pêche, qui ignoreraient ce que c'est que
le poer ou peur nous tacherons de leur
donner une petite description de eet engin,
qui est une canne pêche, de longueur in-
déterminée, en bois ou en roseau, munie
d'une ligne it bouchon flottcur ou non.
On pratique cette pêche dc trois fapons
1° Par bateau, au milieu de l'eau, le plus
souvent la nuit,
2° Avec une euvelle, au bord de l'eau,
également pendant la nuit.
3° Au bord de l'eau, sans euvelle ni autre
récipient pour recevoir le poisson, qu'on
retire de son élément et jette tout si ple-
ment sur les cötés. Cette dernière manière
se pratique pendant le jour.
Pour les deux premières catégories on n'a
pas besoiu d'une ligne it flotteur. On plonge
continuellement la pelote-appat dans l'eau,
et du moment qu'on sent l'anguille mordre,
on la retire tout doucement et on la verse
dans la nacelle ou la euvelle qui sont
fleur d'eau.
Pour la 3e catégorie au contraire, un
bouchon flotteur est nécessaire. Le peur
devient alors une véritable ligne flottanle,
avec cette différence quelle nest pas munie
d'un hamepon, mais bien d'une pelote ver
mée, ce qui fait qu'on n'y peut prendre que
l'anguille seulement, pêche permise a toute
époque, comme on a vu.
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b 1?
21
0^*7 rro-asseï 1
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Dam, dienstmeid, beide te Yper.
BURGERSTAND VAN YPER.
Van den 16° tot den 23" April 1897.
Geboorten.
Mannelijk geslacht 3. Vrouwelijk. 5.
Huwelijken.
Crock Théophile,daglooner en Maerten Marie,
dagloonster.
Cardinael Camille, daglooner en Dehaerne
Irma, kantwerkster.
Duprez Hector, kleermaker en De Gneuvel
Marie, kleermaakster.
Moniez Gustave, kleermaker en Dufour Cor-
dule, kantwerkster.
Dumortier Ililaire, schoenmaker en Ca/ton
Géline, kantwerkster.
Debaere Alphonse, wever en Vanderhelst
Marie, dienstmeid.
Goemaere Charles,landbouwer en Ghesquiere
Alix, zonder beroep.
ïhys Paul, onderwijzer en Gerards Marie,
zonder beroep.
Sterfgevallen.
Verhaeghe Léontine, 38 jaar, ongehuwd,
Meeuenstraat. Ooghe Ameiie, 87 jaar, zonder
beroep, weduwe van Dewitte Francois, Beluik-
straat. Clais Charles, 63 jaar, bareel wachter,
echtgenoot van Vervaecke Marie, St. Pieters
buiten.
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